"Pitié, pas les 4e B !"

J'ai un mauvais souvenir de la 4e en tant qu'élève. C'est l'année ou mes passions habituelles (l'histoire, les SVT et les rédactions) se sont évanouies. Je ne m'intéressais plus à rien et je ne pensais qu'à l'amour. Je reconnais aussi dans mes souvenirs les prodromes de la dépression dont je ne suis jamais sorti. J'étais, avec beaucoup d'autres élèves, insupportable avec certains professeurs.

Professeur, j'ai longtemps craint les 4e. Je n'ai pas réussi à maîtriser ma première classe, puis je n'en ai plus eu pendant des années. Je les ai retrouvés il y a deux ans : la classe était la plus pénible de toutes les classes de 4e, mais ça ne s'est pas si mal passé. J'ai donc demandé une nouvelle classe de 4e l'année dernière et cette fois-ci j'ai passé une excellente année avec eux. Je recommence cette année avec deux classes de 4e et c'est le titre de ce fil qui m'a rappelé que j'aurais dû éprouvé une grande appréhension : je suis peut-être devenu trop confiant !

ernya a écrit:Je suis totalement d'accord, les pires, ce sont bien souvent les 6e B.

Je proteste, j’étais également en 6ème B !

Protestation officielle d'une ex-4èB.

Allemand ou anglais + anglais ou espagnol + latin ou grec.

Non, mais !

J'étais élève en 4eB, et oui franchement la classe était horrible !

En tant que professeur, la pire que j'ai eue jusqu'à maintenant était une 4eE.

Vous n'avez jamais été élève en sixième 9 dans les années 80 ! La 6e1 comprenait les élèves LV 1 Allemand.
(Je n'écris pas 6e9, sinon vous allez vous imaginer des choses, quoique...)

La 4eB c'était ma classe de collège en 200*, a posteriori on n'était pas facile c'est sûr. Il faut dire qu'on était une classe isolée au bout d'un couloir avec la classe de musique (sympa les heures de cours bercés par le rythme des flutes et autres fausses notes) et les fenêtres donnaient sur le local des poubelles. Un vrai bonheurs cette classe.