- Clecle78Bon génie
Désolée, mais pas mal de collègues n'ont jamais perdu une journée de grèveEnaeco a écrit:dita a écrit:Les non grévistes ont assez de sous ? Ils ont gagné au loto, ou quoi ?
Justement, ni l'un, ni l'autre.
Je comprends le principe de "perdre quelques jours de salaire pour gagner beaucoup plus à long terme" mais c'est de plus en plus difficile à faire entendre à ceux qui ont déjà perdu quelques (beaucoup) de jours de salaire pour ne rien gagner de plus.
- EnaecoVénérable
Certains collègues ne croient pas à ce mode d'action.
Certains collègues ont assez d'argent.
Certains collègues ont assez d'argent.
- angelxxxÉrudit
Tangleding a écrit:Non je ne pense pas que ce soit de te faute.angelxxx a écrit:Ce sera un gros bide comme prévu. Ne t'inquiètes pas tangleding, je sais que c'est de ma faute, satané casseur virtuelle de grève.
Mais à la rentrée cela aurait encore plus été un bide.
Là dans certains bahuts ça va prendre. Dans d'autres non. C'est dommage.
Parce que rien n'est prévu en amont. Si on voulait faire une grève efficace, ok pourrait tout juste la prévoir pour après les vacances de la Toussaint, voire celle de Noël. Le temps de faire des HMSI dans tous les établissements, de déposer des tracts, discuter lors des récréations dans différents établissements, prévoir des colloques pour expliquer comment on aide à la mobilisation et d'autres pourquoi on a besoin de faire grève, et encore d'autres sur les modalités... Bref.
Pour le reste, d'accord avec mathmax. Cette journée me coûterait relativement chère, le jeudi étant un jour où j'ai des hse régulières pour un projet, donc perte sèche, plus perte du reste.
Je ne me bougerais que pour une grève illimitée, et j'entends de plus en plus ce discours, mais les syndicats préfèrent s'enfermer dans le "si on ne peut pas mobiliser un jour on ne pourra pas mobiliser plus", ce qui est, a priori, totalement faux.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- EnnaNiveau 10
Quand je relis certains fils de vacances ,vibrants et donnant l'espoir d'un réel événement à la rentrée, d'une mobilisation simple et ciblée sur la revendication salariale , je suis un peu triste
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Enna
- TangledingGrand Maître
Ce n'est pas que rien n'est prévu. En l'espèce je pensais que fin septembre c'était trop tôt, j'aurais préféré mi octobre, mais même comme ça la profession est trop divisée sur le plan de l'action, il faut un catalyseur puissant pour la mettre en mouvement.
Même avec deux semaines de plus à tourner, le résultat global n'aurait pas été significativement différent. Avec l interpro le bide sera moins visible dans les cortèges.
Tout le monde est d'accord pour dire que nos salaires doivent être fortement revalorisés. Mais pour le moment tout le monde n'est pas d'accord pour se bouger.
Globalement la profession réagit surtout dans un cadre défensif. Pour empêcher de nouvelles attaques. Il y a un verrou aux revendications offensives.
Des hmis ne suffiront pas à court terme, même si ça me semble nécessaire à moyen et long terme.
Même avec deux semaines de plus à tourner, le résultat global n'aurait pas été significativement différent. Avec l interpro le bide sera moins visible dans les cortèges.
Tout le monde est d'accord pour dire que nos salaires doivent être fortement revalorisés. Mais pour le moment tout le monde n'est pas d'accord pour se bouger.
Globalement la profession réagit surtout dans un cadre défensif. Pour empêcher de nouvelles attaques. Il y a un verrou aux revendications offensives.
Des hmis ne suffiront pas à court terme, même si ça me semble nécessaire à moyen et long terme.
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- VicomteDeValmontGrand sage
Malheureusement le réseau syndical est désormais trop distendu dans l'éducation : il n'y a plus un "militant" par établissement. Sinon, l'HMIS et le tractage seraient fait partout.
Par contre il y a des gens pour râler, même ici. Alors qu'il serait plus constructif de se retrousser les manches : une reconduction ça ne s'improvise pas. Et malgré ce que tu penses angelxxx les syndicats et la FSU n'ont pas de bouton "grève générale" pour mettre tout le monde en grève plusieurs jours de suite. On voit d'ailleurs que l'appel pour la grève du bac qui a été porté par le SNES (et qui était, soi disant, le Graal sur neoprofs) n'a pas été massivement suivi.
Par contre il y a des gens pour râler, même ici. Alors qu'il serait plus constructif de se retrousser les manches : une reconduction ça ne s'improvise pas. Et malgré ce que tu penses angelxxx les syndicats et la FSU n'ont pas de bouton "grève générale" pour mettre tout le monde en grève plusieurs jours de suite. On voit d'ailleurs que l'appel pour la grève du bac qui a été porté par le SNES (et qui était, soi disant, le Graal sur neoprofs) n'a pas été massivement suivi.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Avec le recrutement " a la vite fait ", le moral qui était déjà dans les chaussettes est passé sous les semelles de beaucoup d'anciens amoureux du métier. Un choix a été fait, c'est engagé et aucune grève ne changera ça. On renonce à l'attractivité du métier pour les meilleurs diplômés, on recrute d'autres personnes pour qui ce qui est proposé est attractif, point, fin de la partie. Ceux qui vivaient pour la " mission" pris un grand coup de pelle dans les dents. L'augmentation de 10% pour tous mais plus tard, personne n'y crois,et tout le monde sait que cette annonce ne s'adresse pas aux profs mais aux autres, pour qu'ils croient qu'on augmente " encore" les profs. Tout comme les 10 autres % : " si les profs se mettent a bosser " ( c'est pas dit comme ça mais personne n'est dupe), ça non plus ça ne s'adresse pas aux profs, c'est de la politique, c'est pour manipuler l'opinion qui était dangereusement en train de comprendre la situation...tout ça, et depuis des années, fait que le dégoût est total, l'espoir inexistant. La grève ne sera pas suivie même par les plus anciens syndicalistes: maintenant ils s'en foutent, ils sont au sol le regard vide.
- LefterisEsprit sacré
Vision assez juste : la profession déjà démobilisée, le sera encore plus avec les nouveaux recrutements. Moindre niveau disciplinaire, habitués dès le début à subir des pratiques managériales, fragilisés dès le stage, anti-syndicalistes pour beaucoup ou voyant dans les organisations un service à la personne (allez tenir une permanence en Espé/Inspé, ceux qui sont incrédules). Les autres comptent les jours, essayent de survivre, et l'administration attend avec un cynisme non dissimulé leur départ, les dénigrant (réfractaires au "changement", "accrochés aux disciplines"...) auprès des jeunes (pas tous convaincus, puisqu'ils le rapportent) , et harcelant les contestataires les plus en vue comme le montre l'actualité.Graisse-Boulons a écrit:Avec le recrutement " a la vite fait ", le moral qui était déjà dans les chaussettes est passé sous les semelles de beaucoup d'anciens amoureux du métier. Un choix a été fait, c'est engagé et aucune grève ne changera ça. On renonce à l'attractivité du métier pour les meilleurs diplômés, on recrute d'autres personnes pour qui ce qui est proposé est attractif, point, fin de la partie. Ceux qui vivaient pour la " mission" pris un grand coup de pelle dans les dents. L'augmentation de 10% pour tous mais plus tard, personne n'y crois,et tout le monde sait que cette annonce ne s'adresse pas aux profs mais aux autres, pour qu'ils croient qu'on augmente " encore" les profs. Tout comme les 10 autres % : " si les profs se mettent a bosser " ( c'est pas dit comme ça mais personne n'est dupe), ça non plus ça ne s'adresse pas aux profs, c'est de la politique, c'est pour manipuler l'opinion qui était dangereusement en train de comprendre la situation...tout ça, et depuis des années, fait que le dégoût est total, l'espoir inexistant. La grève ne sera pas suivie même par les plus anciens syndicalistes: maintenant ils s'en foutent, ils sont au sol le regard vide.
Vrai aussi que les annonces ministérielles sont, en même temps que de la pure "com'", des insultes sournoises, par sous-entendus. Il est absolument hors de question, foncièrement, de revaloriser la profession. Ca joue la montre, on balade les enseignants, on prépare en même temps la riposte aux revendications.
Je suis syndicaliste par principe, par culture professionnelle, par fierté personnelle, mais dans le fond, je sais que c'est donquichottesque, c'est terminé pour l'EN, en phase d'agonie.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Vision assez juste : la profession déjà démobilisée, le sera encore plus avec les nouveaux recrutements. Moindre niveau disciplinaire, habitués dès le début à subir des pratiques managériales, fragilisés dès le stage, anti-syndicalistes pour beaucoup ou voyant dans les organisations un service à la personne (allez tenir une permanence en Espé/Inspé, ceux qui sont incrédules). Les autres comptent les jours, essayent de survivre, et l'administration attend avec un cynisme non dissimulé leur départ, les dénigrant (réfractaires au "changement", "accrochés aux disciplines"...) auprès des jeunes (pas tous convaincus, puisqu'ils le rapportent) , et harcelant les contestataires les plus en vue comme le montre l'actualité.Graisse-Boulons a écrit:Avec le recrutement " a la vite fait ", le moral qui était déjà dans les chaussettes est passé sous les semelles de beaucoup d'anciens amoureux du métier. Un choix a été fait, c'est engagé et aucune grève ne changera ça. On renonce à l'attractivité du métier pour les meilleurs diplômés, on recrute d'autres personnes pour qui ce qui est proposé est attractif, point, fin de la partie. Ceux qui vivaient pour la " mission" pris un grand coup de pelle dans les dents. L'augmentation de 10% pour tous mais plus tard, personne n'y crois,et tout le monde sait que cette annonce ne s'adresse pas aux profs mais aux autres, pour qu'ils croient qu'on augmente " encore" les profs. Tout comme les 10 autres % : " si les profs se mettent a bosser " ( c'est pas dit comme ça mais personne n'est dupe), ça non plus ça ne s'adresse pas aux profs, c'est de la politique, c'est pour manipuler l'opinion qui était dangereusement en train de comprendre la situation...tout ça, et depuis des années, fait que le dégoût est total, l'espoir inexistant. La grève ne sera pas suivie même par les plus anciens syndicalistes: maintenant ils s'en foutent, ils sont au sol le regard vide.
Vrai aussi que les annonces ministérielles sont, en même temps que de la pure "com'", des insultes sournoises, par sous-entendus. Il est absolument hors de question, foncièrement, de revaloriser la profession. Ca joue la montre, on balade les enseignants, on prépare en même temps la riposte aux revendications.
Je suis syndicaliste par principe, par culture professionnelle, par fierté personnelle, mais dans le fond, je sais que c'est donquichottesque, c'est terminé pour l'EN, en phase d'agonie.
C'est en partie à cause de tout ça que je viens de quitter l'EN pour une reconversion malgré mon âge canonique (45 ans). Ecoeurée par ce système. Tant pis.
- LefterisEsprit sacré
Bonne reconversion, avec tous mes voeux de réussite. Il n'y avait sans doute que ça à faire si tu avais une ouverture. Avec âge de départ au mieux à 62 ans , tu avais au moins 17 ans devant toi (pratiquement ce que j'aurai fait au total quand je partirai, et j'estime déjà qu'il y aura eu 10 ans de trop ! ) avec en vue une accélération des destructions organisées. Tu étais dans le premier degré, et ça va s'aggraver durement là aussi, avec la loi Rilhac, les super-directeurs, les "expérimentations" locales et les "partenaires" (politiciens locaux surtout) le nez fourré en permanence dans ton boulot...Plus aucun secteur n'est épargné : premier degré torpillé académie par académie, LP disloqué et quasi privatisé, secondaire subissant les derniers coups de hache (bac bidonné, collège qui attend un nouveau coup de lance-flammes), supérieur déjà précarisé, paupérisé et encore dans le collimateur.Yazilikaya a écrit:
C'est en partie à cause de tout ça que je viens de quitter l'EN pour une reconversion malgré mon âge canonique (45 ans). Ecoeurée par ce système. Tant pis.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- Pontorson50Fidèle du forum
VicomteDeValmont a écrit:Malheureusement le réseau syndical est désormais trop distendu dans l'éducation : il n'y a plus un "militant" par établissement. Sinon, l'HMIS et le tractage seraient fait partout.
Par contre il y a des gens pour râler, même ici. Alors qu'il serait plus constructif de se retrousser les manches : une reconduction ça ne s'improvise pas. Et malgré ce que tu penses angelxxx les syndicats et la FSU n'ont pas de bouton "grève générale" pour mettre tout le monde en grève plusieurs jours de suite. On voit d'ailleurs que l'appel pour la grève du bac qui a été porté par le SNES (et qui était, soi disant, le Graal sur neoprofs) n'a pas été massivement suivi.
angelxxx n'a parlé ni de reconduction ni de grève presse-bouton, mais de grève longue annoncée très longtemps à l'avance et préparée sur des semaines voire des mois, et il a dit comment. Peut-être surestime-t-il les force syndicales restantes pour la préparation nécessaire à la réussite d'une grève longue, mais je ne le lis pas du tout comme quelqu'un qui croit qu'il suffit de crier "grève générale" pour que ça marche.
- TangledingGrand Maître
Le diagnostic du camarade Vicomte est le bon, les orgas, faute de relais dans un très grand nombre d'établissements, ne sont pas en capacité de mener cette bataille en initiant les hostilités. Nous en sommes réduits à devoir compter sur une agression gouvernementale faisant office de catalyseur pour que chaque bahut s'organise et se mobilise pour la lutte.
Ce qui s'est passé lors de la réforme du collège (et nous avions plus de forces) en collège, au lycée contre la réforme du lycée/bac, et dans l'ensemble du champ éducation contre la réforme des retraites.
On peut remarquer que même ainsi la mobilisation n'a pas suffi dans les deux premiers cas. Même si la lutte n'est pas terminée en lycée en réalité.
Les syndicats doivent à mon avis travailler sur le fond pour reconstruire un réseau militant suffisamment dense. Avec des sections d'établissement beaucoup plus nombreuses et actives, mises en réseaux, pour servir de force d'entraînement sur leur territoire.
On devrait peut-être remettre en cause les manifs centralisées et construire à chaque mobilisation un cortège ou rassemblement décentralisé à l'échelle d'un bassin d'établissements assez proche et homogènes. Ça permettrait, par l'action, de construire des ponts entre sections d'établissement.
C'est plus dans la tradition autogestionnaire de Solidaires que dans celle du SNES-FSU et de la FSU en général.
Il y a une mutation à opérer au sein de la fédération majoritaire.
Ce qui s'est passé lors de la réforme du collège (et nous avions plus de forces) en collège, au lycée contre la réforme du lycée/bac, et dans l'ensemble du champ éducation contre la réforme des retraites.
On peut remarquer que même ainsi la mobilisation n'a pas suffi dans les deux premiers cas. Même si la lutte n'est pas terminée en lycée en réalité.
Les syndicats doivent à mon avis travailler sur le fond pour reconstruire un réseau militant suffisamment dense. Avec des sections d'établissement beaucoup plus nombreuses et actives, mises en réseaux, pour servir de force d'entraînement sur leur territoire.
On devrait peut-être remettre en cause les manifs centralisées et construire à chaque mobilisation un cortège ou rassemblement décentralisé à l'échelle d'un bassin d'établissements assez proche et homogènes. Ça permettrait, par l'action, de construire des ponts entre sections d'établissement.
C'est plus dans la tradition autogestionnaire de Solidaires que dans celle du SNES-FSU et de la FSU en général.
Il y a une mutation à opérer au sein de la fédération majoritaire.
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- Une passanteEsprit éclairé
Je reviens toujours avec la même rengaine, mais intervient également le problème du comptage des grévistes : si on n'a pas cours à 8 heures (voire 9 heures) on n'est pas comptabilisé dans les chiffres qui remontent (et permettent de donner du poids à une grève).
Ce système est absolument scandaleux (d'autant que lorsqu'il s'agit de retirer une journée de salaire, là, l'EN sait bien compter) et minimise systématiquement les taux de grévistes....
Ce système est absolument scandaleux (d'autant que lorsqu'il s'agit de retirer une journée de salaire, là, l'EN sait bien compter) et minimise systématiquement les taux de grévistes....
- Iwiwon46Niveau 5
Un témoignage sur les grèves qui vaut ce qu'il vaut. Toutes celles qui ont été très suivies dans les établissements que j'ai fréquentés (plus de 70 pour cent de grévistes) étaient des grèves pour des problèmes locaux: perte de classes, d'heures ou de postes après DHG, établissement sorti de la carte des REP. Les grèves nationales rencontraient un bien moindre succès. Pourquoi? Souvent, pour les revendications locales, on avait l'appui des parents car leurs gosses étaient directement impactés, ce qui rassure les professeurs bons élèves qui se sentent autorisés à faire grève par la population locale. Par ailleurs, dans ces cas de figure là, des HIS avaient été massivement organisées, ce qui n'était pas le cas pour des revendications nationales.
Pour les revendications plus nationales, ça a toujours été un bide, à l'exception de la grève sur le protocole sanitaire , car, là aussi, les enseignants sentaient que la population était de leur côté.
J'ai donc peu d'espoir concernant cette grève nationale pour les salaires: les établissements qui bougeront seront ceux qui sont impactés par des problèmes massifs de recrutement, puisque la grève sera alors justifiée auprès des parents d'élèves ( on n'arrive pas à recruter car les salaires et conditions de travail sont indignes) mais les autres, où la situation est, apparemment, plus sereine ne se mobiliseront pas.
J'en suis désespérée mais, beaucoup d'enseignants ont intégré que se mettre en grève pour d'autres raisons que le bien être immédiat de leurs élèves de leur établissement, c'est mal. Ils ont aussi intégré le discours libéral : si tu n'es pas content de ton salaire et de tes conditions de travail, prends-toi en main et change de travail, sinon tais-toi, la mobilisation collective ne sert à rien. Bref, l'individualisme et le "localisme" touche toute la société, enseignants compris, et c'est ce qui permet la destruction de notre métier.
Pour les revendications plus nationales, ça a toujours été un bide, à l'exception de la grève sur le protocole sanitaire , car, là aussi, les enseignants sentaient que la population était de leur côté.
J'ai donc peu d'espoir concernant cette grève nationale pour les salaires: les établissements qui bougeront seront ceux qui sont impactés par des problèmes massifs de recrutement, puisque la grève sera alors justifiée auprès des parents d'élèves ( on n'arrive pas à recruter car les salaires et conditions de travail sont indignes) mais les autres, où la situation est, apparemment, plus sereine ne se mobiliseront pas.
J'en suis désespérée mais, beaucoup d'enseignants ont intégré que se mettre en grève pour d'autres raisons que le bien être immédiat de leurs élèves de leur établissement, c'est mal. Ils ont aussi intégré le discours libéral : si tu n'es pas content de ton salaire et de tes conditions de travail, prends-toi en main et change de travail, sinon tais-toi, la mobilisation collective ne sert à rien. Bref, l'individualisme et le "localisme" touche toute la société, enseignants compris, et c'est ce qui permet la destruction de notre métier.
- LefterisEsprit sacré
Je partage assez ce point de vue, ayant entendu des enseignants grévistes et même syndicalistes claironner qu'ils n'avaient jamais fait grève pour leur salaire, d'autres se lançant dans des "justifications" emberlificotées pour expliquer qu'ils passaient l'agreg pour le "défi", et non pour se soulager de trois heures et soulager un peu son compte en banque. La théorie aussi funeste que stupide du "métier pas comme les autres", intégrée par de nombreux enseignants, ou hypocritement relayée, a fait des ravages considérables. Faire grève pour les problèmes locaux (par exemple parce qu'il manque du monde dans différents corps comme en ce moment) , c'est un peu comme mettre du mercurochrome sur les boutons provoqués par une maladie contagieuse et grave, et s'attaquer aux conséquences en refusant de voir les causes profondes. Ca fait bien rire les "managers" dans les rectorats, qui reçoivent les délégations -j'ai déjà donné, j'ai eu tort - avec un mépris poli , en vous expliquant que les enveloppes budgétaires, hein, c'est pas eux, les recrutements non plus...Iwiwon46 a écrit:Un témoignage sur les grèves qui vaut ce qu'il vaut. Toutes celles qui ont été très suivies dans les établissements que j'ai fréquentés (plus de 70 pour cent de grévistes) étaient des grèves pour des problèmes locaux: perte de classes, d'heures ou de postes après DHG, établissement sorti de la carte des REP. Les grèves nationales rencontraient un bien moindre succès. Pourquoi? Souvent, pour les revendications locales, on avait l'appui des parents car leurs gosses étaient directement impactés, ce qui rassure les professeurs bons élèves qui se sentent autorisés à faire grève par la population locale. Par ailleurs, dans ces cas de figure là, des HIS avaient été massivement organisées, ce qui n'était pas le cas pour des revendications nationales.
Pour les revendications plus nationales, ça a toujours été un bide, à l'exception de la grève sur le protocole sanitaire , car, là aussi, les enseignants sentaient que la population était de leur côté.
J'ai donc peu d'espoir concernant cette grève nationale pour les salaires: les établissements qui bougeront seront ceux qui sont impactés par des problèmes massifs de recrutement, puisque la grève sera alors justifiée auprès des parents d'élèves ( on n'arrive pas à recruter car les salaires et conditions de travail sont indignes) mais les autres, où la situation est, apparemment, plus sereine ne se mobiliseront pas.
J'en suis désespérée mais, beaucoup d'enseignants ont intégré que se mettre en grève pour d'autres raisons que le bien être immédiat de leurs élèves de leur établissement, c'est mal. Ils ont aussi intégré le discours libéral : si tu n'es pas content de ton salaire et de tes conditions de travail, prends-toi en main et change de travail, sinon tais-toi, la mobilisation collective ne sert à rien. Bref, l'individualisme et le "localisme" touche toute la société, enseignants compris, et c'est ce qui permet la destruction de notre métier.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- BalthazaardVénérable
"grève générale pour les salaires"...je veux bien mais sur la déclaration commune donné sur le lien, l'en tête est:
"Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux : en grève le 29 septembre !"
"Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux : en grève le 29 septembre !"
- EnaecoVénérable
Une passante a écrit:Je reviens toujours avec la même rengaine, mais intervient également le problème du comptage des grévistes : si on n'a pas cours à 8 heures (voire 9 heures) on n'est pas comptabilisé dans les chiffres qui remontent (et permettent de donner du poids à une grève).
Ce système est absolument scandaleux (d'autant que lorsqu'il s'agit de retirer une journée de salaire, là, l'EN sait bien compter) et minimise systématiquement les taux de grévistes....
Je ne suis pas complètement d'accord.
Le comptage est scandaleux mais les vrais chiffres, tous les concernés les connaissent.
Les grévistes comme les dirigeants.
Et les parents également, au nombre de cours qui sautent dans la journée de leur enfant (que le prof soit comptabilisé ou pas)
- TangledingGrand Maître
Salaire immédiat et socialisé.
Tu sais qu'il y a des travailleurs pauvres et surtout des travailleuses pauvres à l'éducation ?
Ce n'est sûrement pas ton problème. Mais c'est un problème.
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Ce n'est sûrement pas ton problème. Mais c'est un problème.
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- BalthazaardVénérable
Pas seulement dans l'éducation non? ou alors ceux-là ne comptent pas?
- TangledingGrand Maître
Ici tu es sur un forum éducation. Il est donc question de la grève dans l'éducation. Le fait que cette journée soit interpro ne me dérange pas du tout pour ma part. Ravi de voir qu'il en est de même pour toi.
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- BalthazaardVénérable
Donc c'est une grève interpro et pour les problèmes de la société en général, aucun problème pour moi si on appelle les choses par leur nom...et éventuellement aussi le titre du sujet, à moins que cela ne soit gênant.
- BalthazaardVénérable
Mea culpa, Il est vrai que "grève du 29: Pour nos salaires" n'est pas pareil que "grève du 29 pour nos salaires", en tant qu'enseignants, nous devons êtres habitués aux subtilités de la syntaxe
- AlboradoNiveau 5
Balthazaard a écrit:"grève générale pour les salaires"...je veux bien mais sur la déclaration commune donné sur le lien, l'en tête est:
"Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux : en grève le 29 septembre !"
Oui, moi aussi j'ai tiqué. A croire que les syndicats n'ont pas tous compris à quel point nous sommes en colère !
Je ne veux pas perdre une journée pour que d'autres que moi soient augmentés. Je ne ferai grève que si le mot d'ordre est clair : "augmentation de 1000 euros des enseignants (oui, ENSEIGNANTS !) afin de rattraper le décalage de revenus avec les autres fonctionnaires de catégorie A de la fonction publique".
NB : Pour les personnes au RSA, les boursiers, je veux bien manifester un samedi avec eux.
- SphinxProphète
Un message inadmissible et une dispute stérile ont été coupés. Ce fil est rouvert pour une chose uniquement :
- partager des informations factuelles sur la grève du 29 (lieux, horaires, rassemblements, transports, chiffres, communiqués, etc).
Il n'est pas là pour :
- se lancer dans des considérations de café du commerce sur telle et telle catégorie de population
- relancer la guéguerre des syndicats
- faire montre d'agressivité pour quelque raison que ce soit.
Tout message déviant de cette ligne sera supprimé et son auteur temporairement banni. Si vous n'êtes pas capables de vous y astreindre, merci de passer votre chemin.
- partager des informations factuelles sur la grève du 29 (lieux, horaires, rassemblements, transports, chiffres, communiqués, etc).
Il n'est pas là pour :
- se lancer dans des considérations de café du commerce sur telle et telle catégorie de population
- relancer la guéguerre des syndicats
- faire montre d'agressivité pour quelque raison que ce soit.
Tout message déviant de cette ligne sera supprimé et son auteur temporairement banni. Si vous n'êtes pas capables de vous y astreindre, merci de passer votre chemin.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- SphinxProphète
Topic rouvert après second nettoyage
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Et bien je trouve que dans mon établissement, la mobilisation est plutôt bonne pour une journée ponctuelle et interprofessionnelle.
Bien sûr, il y aura beaucoup moins de grévistes que pour les retraites ou contre les E3C ou par rapport au 13 janvier, mais les collègues grévistes parlent ouvertement du mouvement, affichent les tracts syndicaux sur les panneaux et se donnent rendez-vous pour la manifestation.
Comme je pense qu'il faut envoyer un message aux syndicats pour qu'ils sentent que la base est motivée pour un mouvement fort, cette situation me réjouit, un peu.
Bien sûr, il y aura beaucoup moins de grévistes que pour les retraites ou contre les E3C ou par rapport au 13 janvier, mais les collègues grévistes parlent ouvertement du mouvement, affichent les tracts syndicaux sur les panneaux et se donnent rendez-vous pour la manifestation.
Comme je pense qu'il faut envoyer un message aux syndicats pour qu'ils sentent que la base est motivée pour un mouvement fort, cette situation me réjouit, un peu.
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