- beaverforeverNeoprof expérimenté
Et bien je trouve que dans mon établissement, la mobilisation est plutôt bonne pour une journée ponctuelle et interprofessionnelle.
Bien sûr, il y aura beaucoup moins de grévistes que pour les retraites ou contre les E3C ou par rapport au 13 janvier, mais les collègues grévistes parlent ouvertement du mouvement, affichent les tracts syndicaux sur les panneaux et se donnent rendez-vous pour la manifestation.
Comme je pense qu'il faut envoyer un message aux syndicats pour qu'ils sentent que la base est motivée pour un mouvement fort, cette situation me réjouit, un peu.
Bien sûr, il y aura beaucoup moins de grévistes que pour les retraites ou contre les E3C ou par rapport au 13 janvier, mais les collègues grévistes parlent ouvertement du mouvement, affichent les tracts syndicaux sur les panneaux et se donnent rendez-vous pour la manifestation.
Comme je pense qu'il faut envoyer un message aux syndicats pour qu'ils sentent que la base est motivée pour un mouvement fort, cette situation me réjouit, un peu.
- TangledingGrand Maître
Chez moi ça a l'air d'être Waterloo morne plaine.
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- GalliaNiveau 9
Du mien aussi, pour l'instant je suis la seule gréviste annoncée... Peut-être 2 collègues le seront-ils mais beaucoup ont dit que cela ne servirait à rien. Côté vie scolaire et AESH, je ne sais pas du tout en revanche...
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On nous apprend à désapprendre.
- ZybulkaHabitué du forum
Chez nous la moitié des profs + aesh en grève environ (dans un bahut où la révolution est un gros mot à la base). La grogne est importante, et même si ça part essentiellement de revendications locales (trop de taf, fonction de pp imposée, edt minables, hiérarchie maltraitante...), au final ça rejoint des préoccupations nationales, même si pour l'instant ça ne fait pas forcément trop écho chez les collègues, qui ont parfois du mal à saisir qu'en fait la maltraitance qu'on subie n'est pas due à la malveillance individuelle de notre cde mais à une organisation du travail programmée comme telle par l'institution...
- ElietteNiveau 9
Tangleding a écrit:Chez moi ça a l'air d'être Waterloo morne plaine.
J'avais l'impression aussi, et puis finalement plusieurs collègues la font. Mes deux classes n'ont aucun cours demain !
J'avoue c'est un peu ce qui m'a décidée, parce faire la grève tout seul ça ne sert pas à grand chose.
- MalavitaÉrudit
Dans mon lycée, on sera peut-être 7-8. En revanche, j'espère que nous serons plus sur la grève spéciale LP le 18 octobre. Certains avaient prévu au départ de réaliser celle du 29 et finalement se réservent pour celle du 18 octobre, ce que je comprends tout à fait et effectivement, pour moi, aussi, c'est la deuxième la plus importante.
- Pontorson50Fidèle du forum
Je ferai grève finalement malgré seulement deux heures d'enseignement et surtout malgré mon accord avec angelxxx entre autres sur l'erreur tactique de la grève d'une journée, j'aurais préféré lâcher des sous plus longtemps mais avec un autre objectif que de sauver l'honneur. Toutefois, on peut ajouter que, si cette grève est un bide, c'en sera fait de toute mobilisation ultérieure de longue haleine car les syndicats seront découragés et leurs troupes ne sont pas innombrables.
J'ai annoncé ce matin ma décision aux quelques collègues présents, je ne sais pas ce que cela donnera, nous sommes de toutes façons très peu nombreux dans un établissement de 250 élèves, la mobilisation ici n'aurait guère de signification, mais la lassitude résignée semble l'emporter dans les conversations depuis la rentrée. Certains ont quand même découvert l'ampleur de ce qui nous est dû sur la hausse des prix, reste à savoir comment ils vont le prendre.
J'ai annoncé ce matin ma décision aux quelques collègues présents, je ne sais pas ce que cela donnera, nous sommes de toutes façons très peu nombreux dans un établissement de 250 élèves, la mobilisation ici n'aurait guère de signification, mais la lassitude résignée semble l'emporter dans les conversations depuis la rentrée. Certains ont quand même découvert l'ampleur de ce qui nous est dû sur la hausse des prix, reste à savoir comment ils vont le prendre.
- JennyMédiateur
Sujet fermé temporairement.
En cas de désaccord, il faut contacter la modération en MP.
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- MathadorEmpereur
- HS:
- Alborado a écrit:Que l'on ne soit pas d'accord lors d'un débat, il faut l'accepter : ça s'appelle la démocratie.
Et au passage tu as accepté une charte en t'inscrivant. Avec un abus de langage similaire au tien, voire moindre, ça s'appelle l'État de droit.Alborado a écrit:En tous cas, avant de censurer, la moindre des choses aurait été de me tenir informé.
Pour ma part, je ferai grève.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- henrietteMédiateur
Fil nettoyé et rouvert.
Pour rappel de la charte : les contestations d'actions de la modération se font exclusivement en MP à un modérateur.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- TulipiaNiveau 7
Je serai également gréviste. Je pense que je serai la seule dans mon établissement. Le responsable syndical issu de mon syndicat ne semble pas se mobiliser, alors j’ai imprimé des tracts et les ai affichés en salle des professeurs… Aucun mot sur la grève depuis lundi entre collègues !
- Night OwlNiveau 10
Aucun mot non plus dans notre SdP, pas un mot d'ailleurs de notre situation ni des réformes à venir... Je suis désabusée et n'ai pas encore pris ma décision.
- BartleboothNiveau 7
Je ne me serai pas gréviste jeudi car je n’ai pas cours et je ne veux pas perdre une journée de salaire dans ces conditions. J’ai essayé d’évoquer le sujet avec mes collègues : beaucoup de collègues d’une cinquantaine d’années qui ne font jamais grève et ne comptent pas davantage se bouger cette fois-ci. Certains ignorent carrément à quelle date exacte cette grève aura lieu. Le représentant syndical évite le sujet...
J’espère que les établissements voisins vont se mobiliser.
J’espère que les établissements voisins vont se mobiliser.
- LaotziSage
Médiapart consacre un article à la mobilisation de demain : https://www.mediapart.fr/journal/france/280922/revalorisation-salariale-les-enseignants-se-mefient
Plusieurs questions restent en effet sans réponse : est-ce que l’augmentation concernera également les professeurs stagiaires ? Où s’arrête un « début de carrière » dans l’Éducation nationale, puisque nombre d’entre eux disent plafonner sous ces 2 000 euros pendant parfois plus de dix ans ? Comment éviter que les enseignants dont le traitement aura été revalorisé à hauteur à l’orée de leur parcours professionnel ne stagnent ensuite pendant des années, si l’ensemble de la grille salariale n’est pas revisité ? Et que vaut alors la promesse présidentielle d’une augmentation de 10 % de la rémunération de « tous les enseignants » à la rentrée 2023 ?
Dans le projet de loi de finances, ces interrogations butent sur les chiffres présentés. Le ministère a bien obtenu une enveloppe de 635 millions d’euros pour financer en septembre 2023 la hausse de 10 % promise aux jeunes profs, afin de créer un « choc d’attractivité ». En effet, l’an dernier, les concours pour devenir professeur n’ont pas fait le plein dans plusieurs académies, une crise des vocations sans précédent. Mais pour augmenter la rémunération de 10 % de tous les personnels de septembre à décembre 2023, il faudrait engager 1,2 milliard d’euros, le double du budget prévu, considèrent les syndicats.
Le gouvernement brandit une autre ligne budgétaire, 300 millions d’euros supplémentaires « pour pouvoir, à la fin de la concertation avec les organisations syndicales, définir un certain nombre de nouvelles missions qui pourront donner lieu à une rémunération complémentaire d’environ 10 % ». La part d’augmentation inconditionnelle sera donc bel et bien réservée aux débutant·es comme le craignaient les personnels. Il faudra ensuite, pour gagner plus, travailler plus. Ce qui permet d’éclairer sous un jour nouveau les détours langagiers du ministre de l’éducation, qui a assuré que tous les professeur·s seront « susceptibles » d’être augmentés.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- TangledingGrand Maître
Et bé ça envoie du rêve.
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- Clecle78Bon génie
En grève demain. Je ne les compte plus, mais bon ...
- nash06Niveau 7
Je ne ferai pas grève demain. J'en veux un peu aux syndicats qui utilisent le mot d'ordre des salaires pour lancer une grève, alors que de mon point de vue c'est loin d'être le problème principal de l'enseignement public.
Bien évidemment, je comprends et soutiens les collègues qui feront cette grève (notamment ceux qui ont vraiment du mal à boucler les fins de mois avec l'inflation récente). Mais pour moi, on perd des forces en s'éparpillant, notamment sur les salaires, alors que la priorité syndicale devrait être d'exiger une amélioration des conditions de travail :
- Moins d'élèves par classe
- Ne plus être livrés à nous-mêmes pour devoir prendre en charge des élèves dys-XXX avec des besoins différents sans savoir concrètement comment les prendre en charge, et aux problèmes de discipline que ça pose
- Un meilleur soutien de la hiérarchie face aux perturbateurs et à leurs parents
Bref, de façon générale, en revenir à ce qui devrait être le coeur de notre métier : l'enseignement, l'instruction, et non pas la "co-éducation" avec les parents ou je ne sais quoi.
Concernant les salaires, ils ne sont pas mirobolants, mais pour avoir aussi fait de l'enseignement dans le supérieur privé (hors contrat), je peux comparer les deux et je trouve que ça reste très correct. Idem si je compare avec des connaissances travaillant dans le privé dans d'autres secteurs. Le problème, c'est la fatigue, l'angoisse, générée par ce métier.
Le jour où il y aura un appel à la grève pour ces sujets prioritaires, je pense que je ferai grève.
Bien évidemment, je comprends et soutiens les collègues qui feront cette grève (notamment ceux qui ont vraiment du mal à boucler les fins de mois avec l'inflation récente). Mais pour moi, on perd des forces en s'éparpillant, notamment sur les salaires, alors que la priorité syndicale devrait être d'exiger une amélioration des conditions de travail :
- Moins d'élèves par classe
- Ne plus être livrés à nous-mêmes pour devoir prendre en charge des élèves dys-XXX avec des besoins différents sans savoir concrètement comment les prendre en charge, et aux problèmes de discipline que ça pose
- Un meilleur soutien de la hiérarchie face aux perturbateurs et à leurs parents
Bref, de façon générale, en revenir à ce qui devrait être le coeur de notre métier : l'enseignement, l'instruction, et non pas la "co-éducation" avec les parents ou je ne sais quoi.
Concernant les salaires, ils ne sont pas mirobolants, mais pour avoir aussi fait de l'enseignement dans le supérieur privé (hors contrat), je peux comparer les deux et je trouve que ça reste très correct. Idem si je compare avec des connaissances travaillant dans le privé dans d'autres secteurs. Le problème, c'est la fatigue, l'angoisse, générée par ce métier.
Le jour où il y aura un appel à la grève pour ces sujets prioritaires, je pense que je ferai grève.
- ZybulkaHabitué du forum
C'est rigolo, tout le monde en veut aux syndicats (chacun y allant de sa propre raison et ces motifs étant souvent contradictoires entre eux), mais personne n'agit concrètement. Arrêtez de reprochez tout et n'importe quoi aux syndicats et faites ! Les syndicats, c'est vous, c'est moi, c'est nous !nash06 a écrit:J'en veux un peu aux syndicats qui utilisent le mot d'ordre des salaires pour lancer une grève, alors que de mon point de vue c'est loin d'être le problème principal de l'enseignement public.
- TangledingGrand Maître
C'est un point de vue partiellement iconoclaste. Bien sûr les conditions de travail sont un vrai sujet. Mais la question salariale est au cœur des préoccupations d'une très large majorité des collègues, et même dans un bahut peu revendicatif comme le mien.
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- ditaNeoprof expérimenté
les salaires sont corrects, jusqu'au moment où tu vois que tout ce qui fait la facilité et le sel de la vie, ben, c'est pas pour toi.nash06 a écrit:Je ne ferai pas grève demain. J'en veux un peu aux syndicats qui utilisent le mot d'ordre des salaires pour lancer une grève, alors que de mon point de vue c'est loin d'être le problème principal de l'enseignement public.
Bien évidemment, je comprends et soutiens les collègues qui feront cette grève (notamment ceux qui ont vraiment du mal à boucler les fins de mois avec l'inflation récente). Mais pour moi, on perd des forces en s'éparpillant, notamment sur les salaires, alors que la priorité syndicale devrait être d'exiger une amélioration des conditions de travail :
- Moins d'élèves par classe
- Ne plus être livrés à nous-mêmes pour devoir prendre en charge des élèves dys-XXX avec des besoins différents sans savoir concrètement comment les prendre en charge, et aux problèmes de discipline que ça pose
- Un meilleur soutien de la hiérarchie face aux perturbateurs et à leurs parents
Bref, de façon générale, en revenir à ce qui devrait être le coeur de notre métier : l'enseignement, l'instruction, et non pas la "co-éducation" avec les parents ou je ne sais quoi.
Concernant les salaires, ils ne sont pas mirobolants, mais pour avoir aussi fait de l'enseignement dans le supérieur privé (hors contrat), je peux comparer les deux et je trouve que ça reste très correct. Idem si je compare avec des connaissances travaillant dans le privé dans d'autres secteurs. Le problème, c'est la fatigue, l'angoisse, générée par ce métier.
Le jour où il y aura un appel à la grève pour ces sujets prioritaires, je pense que je ferai grève.
- EnaecoVénérable
Je ne suis pas convaincu que la question des salaires soit davantage au coeur des préoccupations des collègues que la question des conditions de travail.
Le discours de nash06 est loin d'être isolé.
Stratégiquement, il est peut-être plus efficace de se focaliser sur la question des salaires pour être audible mais il faut rester conscient que ça ne fera pas bouger les collègues qui estiment qu'il y a d'autres priorités.
Le discours de nash06 est loin d'être isolé.
Stratégiquement, il est peut-être plus efficace de se focaliser sur la question des salaires pour être audible mais il faut rester conscient que ça ne fera pas bouger les collègues qui estiment qu'il y a d'autres priorités.
- WaterlilyNiveau 7
dita a écrit:les salaires sont corrects, jusqu'au moment où tu vois que tout ce qui fait la facilité et le sel de la vie, ben, c'est pas pour toi.nash06 a écrit:Je ne ferai pas grève demain. J'en veux un peu aux syndicats qui utilisent le mot d'ordre des salaires pour lancer une grève, alors que de mon point de vue c'est loin d'être le problème principal de l'enseignement public.
Bien évidemment, je comprends et soutiens les collègues qui feront cette grève (notamment ceux qui ont vraiment du mal à boucler les fins de mois avec l'inflation récente). Mais pour moi, on perd des forces en s'éparpillant, notamment sur les salaires, alors que la priorité syndicale devrait être d'exiger une amélioration des conditions de travail :
- Moins d'élèves par classe
- Ne plus être livrés à nous-mêmes pour devoir prendre en charge des élèves dys-XXX avec des besoins différents sans savoir concrètement comment les prendre en charge, et aux problèmes de discipline que ça pose
- Un meilleur soutien de la hiérarchie face aux perturbateurs et à leurs parents
Bref, de façon générale, en revenir à ce qui devrait être le coeur de notre métier : l'enseignement, l'instruction, et non pas la "co-éducation" avec les parents ou je ne sais quoi.
Concernant les salaires, ils ne sont pas mirobolants, mais pour avoir aussi fait de l'enseignement dans le supérieur privé (hors contrat), je peux comparer les deux et je trouve que ça reste très correct. Idem si je compare avec des connaissances travaillant dans le privé dans d'autres secteurs. Le problème, c'est la fatigue, l'angoisse, générée par ce métier.
Le jour où il y aura un appel à la grève pour ces sujets prioritaires, je pense que je ferai grève.
… Les salaires sont corrects jusqu’à ce que tes enfants commencent leurs études. Ou jusqu’à ce que tu aies besoin de faire des travaux sur ta maison. Ou jusqu’à ce que tu doives changer de voiture…
- trompettemarineMonarque
Je serai gréviste pour les salaires, les classes surchargées, les missions liées infernales avec leur lot de réunions pleines d'inanité sonore.
Bref, pour ma dignité de professeur, de fonctionnaire et d''être humain.
Bref, pour ma dignité de professeur, de fonctionnaire et d''être humain.
- BaldredSage
En grève, peu importe le motif, mais le salaire me parait être une préoccupation majoritaire.
Pas nombreux dans mon établissement, plutôt des anciens, c'est à dire pas les plus concernés mais qui ont encore une certaine culture de la grève.
Je ne charge pas les syndicats mais je trouve encore une fois que le timing est contre productif. Début septembre le marronnier de La Rentrée était plutôt chargé de jolis fruits bien piquants pour le ministre : rémunérations, manque d'enseignants, embauche express, etc... fin septembre c'était donner le temps au gouvernement de faire sa com' et ses propositions "historiques". Il nous manque collectivement une certaine culture du combat. Entre "homme malade" et réforme, le collège va entrer dans l'oeil du cyclone, et à ce moment là pas d'interprofessionnel, ni même sans doute d'intercycle, chacun étant occupé à ses propres problèmes. La stratégie du ministère porte des gros sabots et un harnais de grelots mais nous ne réagissons pas vraiment.
Pas nombreux dans mon établissement, plutôt des anciens, c'est à dire pas les plus concernés mais qui ont encore une certaine culture de la grève.
Je ne charge pas les syndicats mais je trouve encore une fois que le timing est contre productif. Début septembre le marronnier de La Rentrée était plutôt chargé de jolis fruits bien piquants pour le ministre : rémunérations, manque d'enseignants, embauche express, etc... fin septembre c'était donner le temps au gouvernement de faire sa com' et ses propositions "historiques". Il nous manque collectivement une certaine culture du combat. Entre "homme malade" et réforme, le collège va entrer dans l'oeil du cyclone, et à ce moment là pas d'interprofessionnel, ni même sans doute d'intercycle, chacun étant occupé à ses propres problèmes. La stratégie du ministère porte des gros sabots et un harnais de grelots mais nous ne réagissons pas vraiment.
- trompettemarineMonarque
Cela fait près de trente ans que j'entends ce discours. Moralité, c'est de pire en pire.nash06 a écrit:Je ne ferai pas grève demain. J'en veux un peu aux syndicats qui utilisent le mot d'ordre des salaires pour lancer une grève, alors que de mon point de vue c'est loin d'être le problème principal de l'enseignement public.
Bien évidemment, je comprends et soutiens les collègues qui feront cette grève (notamment ceux qui ont vraiment du mal à boucler les fins de mois avec l'inflation récente). Mais pour moi, on perd des forces en s'éparpillant, notamment sur les salaires, alors que la priorité syndicale devrait être d'exiger une amélioration des conditions de travail :
- Moins d'élèves par classe
- Ne plus être livrés à nous-mêmes pour devoir prendre en charge des élèves dys-XXX avec des besoins différents sans savoir concrètement comment les prendre en charge, et aux problèmes de discipline que ça pose
- Un meilleur soutien de la hiérarchie face aux perturbateurs et à leurs parents
Bref, de façon générale, en revenir à ce qui devrait être le coeur de notre métier : l'enseignement, l'instruction, et non pas la "co-éducation" avec les parents ou je ne sais quoi.
Concernant les salaires, ils ne sont pas mirobolants, mais pour avoir aussi fait de l'enseignement dans le supérieur privé (hors contrat), je peux comparer les deux et je trouve que ça reste très correct. Idem si je compare avec des connaissances travaillant dans le privé dans d'autres secteurs. Le problème, c'est la fatigue, l'angoisse, générée par ce métier.
Le jour où il y aura un appel à la grève pour ces sujets prioritaires, je pense que je ferai grève.
Alors, qu'on nous paie sans contreparties car on les fait déjà !
Je ne critique pas les syndicats (enfin sauf les prétendus progressistes). Sans syndicat, il ne peut y avoir de grève. C'est notre seul moyen d'action légal (malheureusement).
Surtout, noublions pas de voter lors des futuresélections professionnelles.
- TangledingGrand Maître
Quand ils vont commencer à s'attaquer au collège, ça pourra partir très vite et très fort. Surtout la volonté de primarisation. Suffit de voir à quel point les collègues ne veulent pas entendre parler du conseil école collège, même dans un bahut avec une équipe très accommodante.
En septembre chez moi ce n'était même pas la peine d'en parler.
Pour moi ce n'est pas trop tard mais plutôt trop tôt. Faudrait laisser Macron et Ndiaye démarrer la fleur au fusil, et simplement informer pour préparer le terrain.
Je tournerai dans les bahuts où j'ai tracté pour le 29 dans 10/15 jours et je tâcherai de savoir quelle a été la mobilisation.
A mon avis c'était trop tôt. Pas politiquement mais d'un point de vue tactique.
En septembre chez moi ce n'était même pas la peine d'en parler.
Pour moi ce n'est pas trop tard mais plutôt trop tôt. Faudrait laisser Macron et Ndiaye démarrer la fleur au fusil, et simplement informer pour préparer le terrain.
Je tournerai dans les bahuts où j'ai tracté pour le 29 dans 10/15 jours et je tâcherai de savoir quelle a été la mobilisation.
A mon avis c'était trop tôt. Pas politiquement mais d'un point de vue tactique.
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