- DupondJe viens de m'inscrire !
Vous êtes fonctionnaire (titulaire ou vacataire) enseignant de mathématiques ou de sciences physiques, vous cherchez à vous reconvertir ou à donner un nouveau souffle à votre carrière dans la fonction publique, le concours interne des ingénieurs travaux publics de l’état est fait pour vous.
Il s’agit d'un concours de niveau bac +1 (3 épreuves à passer : mathématiques, physique et une note de synthèse) à l'issue duquel vous aurez la possibilité d'intégrer un site préparatoire à l'ENTPE (agglomération de Lyon) qui vous permettra de devenir ingénieur des travaux publics de l’état (ITPE) en 4, 3 ou 2 années de formation tout en restant fonctionnaire. Vous trouverez dans les champs de formation (bâtiment, génie civil, aménagement et politiques urbaines, transport, écologie) abordés par cette grande école du ministère de la transition écologique une formation porteuse de sens dans le contexte actuel. C’est enfin une voie qui vous permettra une réelle valorisation salariale par rapport à l’éducation nationale, une formation individualisée et un univers des possibles extrêmement varié quant aux institutions pour lesquelles vous serez amenés à exercer.
Site officiel du concours interne ITPE : https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-ingenieur-e-des-travaux-publics-de-l-etat-a179.html
Il s’agit d'un concours de niveau bac +1 (3 épreuves à passer : mathématiques, physique et une note de synthèse) à l'issue duquel vous aurez la possibilité d'intégrer un site préparatoire à l'ENTPE (agglomération de Lyon) qui vous permettra de devenir ingénieur des travaux publics de l’état (ITPE) en 4, 3 ou 2 années de formation tout en restant fonctionnaire. Vous trouverez dans les champs de formation (bâtiment, génie civil, aménagement et politiques urbaines, transport, écologie) abordés par cette grande école du ministère de la transition écologique une formation porteuse de sens dans le contexte actuel. C’est enfin une voie qui vous permettra une réelle valorisation salariale par rapport à l’éducation nationale, une formation individualisée et un univers des possibles extrêmement varié quant aux institutions pour lesquelles vous serez amenés à exercer.
Site officiel du concours interne ITPE : https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-ingenieur-e-des-travaux-publics-de-l-etat-a179.html
- IphigénieProphète
Hs: super! l’Etat qui cherche à débaucher des profs de maths/physiques, avec l’argument d’une meilleure revalorisation salariale !- enfin tant mieux pour les collègues! Mais on n’est pas sortis des ronces avec cette organisation de l’état !
Fin du Hs-
Fin du Hs-
- uneodysséeÉrudit
je suis partagée entre le rire (nerveux) et l’ébahissement de voir étaler toute honte bue un tel argumentaire… j’ai tout de même vérifié qu’on n’était pas le 1er avril…
- lisa81Habitué du forum
On ne peut pas dire que l'état fasse beaucoup de publicité pour ce type de reconversion. Le message provient peut être d'un collègue enseignant dans cet école.
- TxiaNiveau 6
Je trouve que c'est une bonne/autre solution pour les personnes qui souhaitent se réorienter.
Perso je préfère la dgfip.
Perso je préfère la dgfip.
_________________
Les Maths et la Science... tout un Art !
http://ccf.lyfoung.com/ "...Partageons nos expériences..."
- tAoKHabitué du forum
Txia a écrit:Je trouve que c'est une bonne/autre solution pour les personnes qui souhaitent se réorienter.
Perso je préfère la dgfip.
Nan mais, de toute façon, tu ne vas pas changer de ministère tous les mois
- lisa81Habitué du forum
Pour information il est également possible de devenir ingénieur en intégrant par concours interne:
L'école des ingénieurs de la ville de Paris ( EIVP ):
https://www.eivp-paris.fr/formations/ingenieur-e-en-genie-urbain/informations-et-admissions/concours-interne
L'école nationale de météorologie ( ENM à Toulouse ):
http://www.enm-toulouse.fr/content/concours-interne-0
Peu de places mais également peu de candidats ( 3 admis à ENTPE , 2 à EIVP et 4 à ENM en 2022) . Cela s'adresse (selon moi )à des candidats mobiles et très motivés ( 3 ans en école ) et reste très marginal ( donc pas de risque de reconversions massives de profs de maths et physique ).
L'école des ingénieurs de la ville de Paris ( EIVP ):
https://www.eivp-paris.fr/formations/ingenieur-e-en-genie-urbain/informations-et-admissions/concours-interne
L'école nationale de météorologie ( ENM à Toulouse ):
http://www.enm-toulouse.fr/content/concours-interne-0
Peu de places mais également peu de candidats ( 3 admis à ENTPE , 2 à EIVP et 4 à ENM en 2022) . Cela s'adresse (selon moi )à des candidats mobiles et très motivés ( 3 ans en école ) et reste très marginal ( donc pas de risque de reconversions massives de profs de maths et physique ).
- PrezboGrand Maître
lisa81 a écrit:Pour information il est également possible de devenir ingénieur en intégrant par concours interne:
L'école des ingénieurs de la ville de Paris ( EIVP ):
https://www.eivp-paris.fr/formations/ingenieur-e-en-genie-urbain/informations-et-admissions/concours-interne
L'école nationale de météorologie ( ENM à Toulouse ):
http://www.enm-toulouse.fr/content/concours-interne-0
Peu de places mais également peu de candidats ( 3 admis à ENTPE , 2 à EIVP et 4 à ENM en 2022) . Cela s'adresse (selon moi )à des candidats mobiles et très motivés ( 3 ans en école ) et reste très marginal ( donc pas de risque de reconversions massives de profs de maths et physique ).
Le concours de l'ENTPE, si on lit ses statistiques, ne fait pas le plein et est peu sélectif. C'est peut-être la raison de cet effort de relance de sa promotion ?
Un ami d'ami, professeur de SPC quinquagénaire, l'a réussi il y a quelques années, il a même eu un article dans le journal local.
- AlcineNiveau 1
Le corps des ITPE ne date pas d'aujourd'hui. Pour le concours interne, les 3 ans d'école (ENTPE de Vaux-en-Velin) sont un frein sans aucun doute.
- SomniumNiveau 5
Pour ceux qui aiment le mélange de terrain (de moins en moins tout de même), de suivi d'espèces (un peu) et de police judiciaire appliquée aux petits oiseaux (beaucoup), il devrait aussi y avoir un concours de technicien de l'environnement en 2023 si je ne me trompe pas. 1 an de stage, postes à pourvoir essentiellement dans les services départementaux de l'OFB. Corps de catégorie B et concours niveau bac (enfin, sur le papier).
- DupondJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Les inscriptions sont ouvertes pour le concours interne ITPE:
https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-ingenieur-e-des-travaux-publics-de-l-etat-a179.html
Voici les dates clefs :
Clôture des télé-inscriptions : vendredi 20 janvier 2023
Écrits : mercredi 8 et jeudi 9 mars 2023
Résultats admissibilité : vendredi 7 avril 2023
Oraux : du mardi 23 au vendredi 26 mai 2023
Résultats d’admission : mercredi 31 mai 2023
Les inscriptions sont ouvertes pour le concours interne ITPE:
https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/eleve-ingenieur-e-des-travaux-publics-de-l-etat-a179.html
Voici les dates clefs :
Clôture des télé-inscriptions : vendredi 20 janvier 2023
Écrits : mercredi 8 et jeudi 9 mars 2023
Résultats admissibilité : vendredi 7 avril 2023
Oraux : du mardi 23 au vendredi 26 mai 2023
Résultats d’admission : mercredi 31 mai 2023
- MathadorEmpereur
lisa81 a écrit:Pour information il est également possible de devenir ingénieur en intégrant par concours interne:
L'école des ingénieurs de la ville de Paris ( EIVP ):
https://www.eivp-paris.fr/formations/ingenieur-e-en-genie-urbain/informations-et-admissions/concours-interne
L'école nationale de météorologie ( ENM à Toulouse ):
http://www.enm-toulouse.fr/content/concours-interne-0
Peu de places mais également peu de candidats ( 3 admis à ENTPE , 2 à EIVP et 4 à ENM en 2022) . Cela s'adresse (selon moi )à des candidats mobiles et très motivés ( 3 ans en école ) et reste très marginal ( donc pas de risque de reconversions massives de profs de maths et physique ).
A-t-on des informations sur la possibilité, dans certains cas, d'une dispense partielle de scolarité à l'EIVP et l'ENM ? Cela se fait à l'ENTPE (prévu dans les statuts et évoqué dans le 1er message) et au GENES (ENSAI et ENSAE: le stage, qui reste de presque 2 ans, se termine alors par une formation complémentaire ou en poste).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ReneRJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
je tombe sur le forum un peu par hasard, via recherche google. Et j'interviens sur le sujet du concours interne, ayant bénéficié de celui de l'EIVP.
Mon parcours. J'ai toujours envisagé une voie dans l'industrie et la carrière d'ingénieur. Mais bon, vu mes origines, c'était pas gagné. J'ai donc fait la fac Sciences de la Matière et y ai suivi un bon cursus. J'ai tenté plusieurs fois d'intégrer une école d'ingénieurs avec de bonnes notes. Mais bon, la fac. Une année la prépa ingénieur a été supprimée faute d'élèves, une année mon dossier a été refusé... Et l'essentiel de ma promo s'est résignée à faire prof, sans convictions. Désolé pour les enseignants de ce forum qui se donnent à fond, c'est l'orientation universitaire qui est calamiteuse.
Je me suis retrouvé à bosser en restauration. En chemin, j'avais appris par les exploits de Montebourg voulant faire juger les affaires des HLM de Paris que des opportunités y existaient, bien cachées. La Ville de Paris offrait des HLM, de bons salaires, une carrière sans mutations géographiques et surtout la possibilité de faire un cursus ingénieur le bac largement dépassé.
J'ai donc fait ce cursus. Année 1, concours de Technicien Supérieur de la Ville de Paris qui m'a amené à l'Ecole Nationale des Techniciens de l'Equipement d'Aix-en-Provence. Oui, oui... Un stage terminal à l'étranger pour valoriser le dit ministère tout en étant bien défrayé par la Ville de Paris. Trois ans à bosser sur la voirie parisienne. A l'époque un peu moins de 1800 par mois. Année 4, un premier concours niveau bac, trente participants pour deux places. Ouf, ça passe. Un an en classe prépa au lycée Saint-Louis, en face de la Sorbonne. Un an de vraie classe prépa avec des bacheliers puis un concours exigeant auquel d'autres personnes peuvent concourir.
C'est à ce niveau que se pose la dispense pour gagner des années dans le cursus.
Il faut être muni d'une licence ou d'une maîtrise, maintenant M1, dans un domaine scientifique. Il faut passer un autre examen fin août. Deux épreuves de maths et de résistance des matériaux. Pas simple mais le but est d'avoir dix sur vingt. Sinon, on fait deux années de plus. L'été devait être consacré à un stage bidon, en fait j'ai préparé l'examen. Réussi. Année 5, entrée en M1 de l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris. Camarades de classe un peu foutraques, mais ça passe. Mobilités, assainissement, bâtiment. Un stage à l'étranger un fois de plus. Année 6, M2 de l'école avec de l'aménagement urbain. Puis un stage de 6 mois que j'ai fait dans le privé avec une petite rémunération de stage en plus de mon salaire de fonctionnaire. Année 7, on est affecté dans les services municipaux, à Paris donc, et on doit y rester 5 ans. Année 12, départ en province avec mon beau diplôme d'ingénieur, le salaire lié, et de l'expérience. Avantage de la manoeuvre, on est toujours sur Paris, très très chère niveau immo mais sans angoisse de mutation. A gérer.
Ayant commencé ce cursus au sein du ministère de l'Equipement, j'ai des camarades qui ont fait le cursus semblable du Ministère de l'Equipement. Ca y ressemble beaucoup beaucoup (la Ville de Paris avant Chirac était gérée comme une DDE), à trois exceptions. Le premier poste de technicien, année 2, est n'importe où en France (souvent IdF ou Moselle), l'école est l'ENTPE à Lyon, le premier poste d'ingénieur est n'importe où en France.
La DRH Ville de Paris surnomme ce cursus le parcours du combattant. C'est vrai, mais il a le mérite d'exister et je ne vous raconte pas ma fierté de l'avoir fait.
je tombe sur le forum un peu par hasard, via recherche google. Et j'interviens sur le sujet du concours interne, ayant bénéficié de celui de l'EIVP.
Mon parcours. J'ai toujours envisagé une voie dans l'industrie et la carrière d'ingénieur. Mais bon, vu mes origines, c'était pas gagné. J'ai donc fait la fac Sciences de la Matière et y ai suivi un bon cursus. J'ai tenté plusieurs fois d'intégrer une école d'ingénieurs avec de bonnes notes. Mais bon, la fac. Une année la prépa ingénieur a été supprimée faute d'élèves, une année mon dossier a été refusé... Et l'essentiel de ma promo s'est résignée à faire prof, sans convictions. Désolé pour les enseignants de ce forum qui se donnent à fond, c'est l'orientation universitaire qui est calamiteuse.
Je me suis retrouvé à bosser en restauration. En chemin, j'avais appris par les exploits de Montebourg voulant faire juger les affaires des HLM de Paris que des opportunités y existaient, bien cachées. La Ville de Paris offrait des HLM, de bons salaires, une carrière sans mutations géographiques et surtout la possibilité de faire un cursus ingénieur le bac largement dépassé.
J'ai donc fait ce cursus. Année 1, concours de Technicien Supérieur de la Ville de Paris qui m'a amené à l'Ecole Nationale des Techniciens de l'Equipement d'Aix-en-Provence. Oui, oui... Un stage terminal à l'étranger pour valoriser le dit ministère tout en étant bien défrayé par la Ville de Paris. Trois ans à bosser sur la voirie parisienne. A l'époque un peu moins de 1800 par mois. Année 4, un premier concours niveau bac, trente participants pour deux places. Ouf, ça passe. Un an en classe prépa au lycée Saint-Louis, en face de la Sorbonne. Un an de vraie classe prépa avec des bacheliers puis un concours exigeant auquel d'autres personnes peuvent concourir.
C'est à ce niveau que se pose la dispense pour gagner des années dans le cursus.
Il faut être muni d'une licence ou d'une maîtrise, maintenant M1, dans un domaine scientifique. Il faut passer un autre examen fin août. Deux épreuves de maths et de résistance des matériaux. Pas simple mais le but est d'avoir dix sur vingt. Sinon, on fait deux années de plus. L'été devait être consacré à un stage bidon, en fait j'ai préparé l'examen. Réussi. Année 5, entrée en M1 de l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris. Camarades de classe un peu foutraques, mais ça passe. Mobilités, assainissement, bâtiment. Un stage à l'étranger un fois de plus. Année 6, M2 de l'école avec de l'aménagement urbain. Puis un stage de 6 mois que j'ai fait dans le privé avec une petite rémunération de stage en plus de mon salaire de fonctionnaire. Année 7, on est affecté dans les services municipaux, à Paris donc, et on doit y rester 5 ans. Année 12, départ en province avec mon beau diplôme d'ingénieur, le salaire lié, et de l'expérience. Avantage de la manoeuvre, on est toujours sur Paris, très très chère niveau immo mais sans angoisse de mutation. A gérer.
Ayant commencé ce cursus au sein du ministère de l'Equipement, j'ai des camarades qui ont fait le cursus semblable du Ministère de l'Equipement. Ca y ressemble beaucoup beaucoup (la Ville de Paris avant Chirac était gérée comme une DDE), à trois exceptions. Le premier poste de technicien, année 2, est n'importe où en France (souvent IdF ou Moselle), l'école est l'ENTPE à Lyon, le premier poste d'ingénieur est n'importe où en France.
La DRH Ville de Paris surnomme ce cursus le parcours du combattant. C'est vrai, mais il a le mérite d'exister et je ne vous raconte pas ma fierté de l'avoir fait.
- ReneRJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
je tombe sur le forum un peu par hasard, via recherche google. Et j'interviens sur le sujet du concours interne, ayant bénéficié de celui de l'EIVP.
Mon parcours. J'ai toujours envisagé une voie dans l'industrie et la carrière d'ingénieur. Mais bon, vu mes origines, c'était pas gagné. J'ai donc fait la fac Sciences de la Matière et y ai suivi un bon cursus. J'ai tenté plusieurs fois d'intégrer une école d'ingénieurs avec de bonnes notes. Mais bon, la fac. Une année la prépa ingénieur a été supprimée faute d'élèves, une année mon dossier a été refusé... Et l'essentiel de ma promo s'est résignée à faire prof, sans convictions. Désolé pour les enseignants de ce forum qui se donnent à fond, c'est l'orientation universitaire qui est calamiteuse.
Je me suis retrouvé à bosser en restauration. En chemin, j'avais appris par les exploits de Montebourg voulant faire juger les affaires des HLM de Paris que des opportunités y existaient, bien cachées. La Ville de Paris offrait des HLM, de bons salaires, une carrière sans mutations géographiques et surtout la possibilité de faire un cursus ingénieur le bac largement dépassé.
J'ai donc fait ce cursus. Année 1, concours de Technicien Supérieur de la Ville de Paris qui m'a amené à l'Ecole Nationale des Techniciens de l'Equipement d'Aix-en-Provence. Oui, oui... Un stage terminal à l'étranger pour valoriser le dit ministère tout en étant bien défrayé par la Ville de Paris. Trois ans à bosser sur la voirie parisienne. A l'époque un peu moins de 1800 par mois. Année 4, un premier concours niveau bac, trente participants pour deux places. Ouf, ça passe. Un an en classe prépa au lycée Saint-Louis, en face de la Sorbonne. Un an de vraie classe prépa avec des bacheliers puis un concours exigeant auquel d'autres personnes peuvent concourir.
C'est à ce niveau que se pose la dispense pour gagner des années dans le cursus.
Il faut être muni d'une licence ou d'une maîtrise, maintenant M1, dans un domaine scientifique. Il faut passer un autre examen fin août. Deux épreuves de maths et de résistance des matériaux. Pas simple mais le but est d'avoir dix sur vingt. Sinon, on fait deux années de plus. L'été devait être consacré à un stage bidon, en fait j'ai préparé l'examen. Réussi. Année 5, entrée en M1 de l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris. Camarades de classe un peu foutraques, mais ça passe. Mobilités, assainissement, bâtiment. Un stage à l'étranger un fois de plus. Année 6, M2 de l'école avec de l'aménagement urbain. Puis un stage de 6 mois que j'ai fait dans le privé avec une petite rémunération de stage en plus de mon salaire de fonctionnaire. Année 7, on est affecté dans les services municipaux, à Paris donc, et on doit y rester 5 ans. Année 12, départ en province avec mon beau diplôme d'ingénieur, le salaire lié, et de l'expérience. Avantage de la manoeuvre, on est toujours sur Paris, très très chère niveau immo mais sans angoisse de mutation. A gérer.
Ayant commencé ce cursus au sein du ministère de l'Equipement, j'ai des camarades qui ont fait le cursus semblable du Ministère de l'Equipement. Ca y ressemble beaucoup beaucoup (la Ville de Paris avant Chirac était gérée comme une DDE), à trois exceptions. Le premier poste de technicien, année 2, est n'importe où en France (souvent IdF ou Moselle), l'école est l'ENTPE à Lyon, le premier poste d'ingénieur est n'importe où en France.
La DRH Ville de Paris surnomme ce cursus le parcours du combattant. C'est vrai, mais il a le mérite d'exister et je ne vous raconte pas ma fierté de l'avoir fait.
je tombe sur le forum un peu par hasard, via recherche google. Et j'interviens sur le sujet du concours interne, ayant bénéficié de celui de l'EIVP.
Mon parcours. J'ai toujours envisagé une voie dans l'industrie et la carrière d'ingénieur. Mais bon, vu mes origines, c'était pas gagné. J'ai donc fait la fac Sciences de la Matière et y ai suivi un bon cursus. J'ai tenté plusieurs fois d'intégrer une école d'ingénieurs avec de bonnes notes. Mais bon, la fac. Une année la prépa ingénieur a été supprimée faute d'élèves, une année mon dossier a été refusé... Et l'essentiel de ma promo s'est résignée à faire prof, sans convictions. Désolé pour les enseignants de ce forum qui se donnent à fond, c'est l'orientation universitaire qui est calamiteuse.
Je me suis retrouvé à bosser en restauration. En chemin, j'avais appris par les exploits de Montebourg voulant faire juger les affaires des HLM de Paris que des opportunités y existaient, bien cachées. La Ville de Paris offrait des HLM, de bons salaires, une carrière sans mutations géographiques et surtout la possibilité de faire un cursus ingénieur le bac largement dépassé.
J'ai donc fait ce cursus. Année 1, concours de Technicien Supérieur de la Ville de Paris qui m'a amené à l'Ecole Nationale des Techniciens de l'Equipement d'Aix-en-Provence. Oui, oui... Un stage terminal à l'étranger pour valoriser le dit ministère tout en étant bien défrayé par la Ville de Paris. Trois ans à bosser sur la voirie parisienne. A l'époque un peu moins de 1800 par mois. Année 4, un premier concours niveau bac, trente participants pour deux places. Ouf, ça passe. Un an en classe prépa au lycée Saint-Louis, en face de la Sorbonne. Un an de vraie classe prépa avec des bacheliers puis un concours exigeant auquel d'autres personnes peuvent concourir.
C'est à ce niveau que se pose la dispense pour gagner des années dans le cursus.
Il faut être muni d'une licence ou d'une maîtrise, maintenant M1, dans un domaine scientifique. Il faut passer un autre examen fin août. Deux épreuves de maths et de résistance des matériaux. Pas simple mais le but est d'avoir dix sur vingt. Sinon, on fait deux années de plus. L'été devait être consacré à un stage bidon, en fait j'ai préparé l'examen. Réussi. Année 5, entrée en M1 de l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris. Camarades de classe un peu foutraques, mais ça passe. Mobilités, assainissement, bâtiment. Un stage à l'étranger un fois de plus. Année 6, M2 de l'école avec de l'aménagement urbain. Puis un stage de 6 mois que j'ai fait dans le privé avec une petite rémunération de stage en plus de mon salaire de fonctionnaire. Année 7, on est affecté dans les services municipaux, à Paris donc, et on doit y rester 5 ans. Année 12, départ en province avec mon beau diplôme d'ingénieur, le salaire lié, et de l'expérience. Avantage de la manoeuvre, on est toujours sur Paris, très très chère niveau immo mais sans angoisse de mutation. A gérer.
Ayant commencé ce cursus au sein du ministère de l'Equipement, j'ai des camarades qui ont fait le cursus semblable du Ministère de l'Equipement. Ca y ressemble beaucoup beaucoup (la Ville de Paris avant Chirac était gérée comme une DDE), à trois exceptions. Le premier poste de technicien, année 2, est n'importe où en France (souvent IdF ou Moselle), l'école est l'ENTPE à Lyon, le premier poste d'ingénieur est n'importe où en France.
La DRH Ville de Paris surnomme ce cursus le parcours du combattant. C'est vrai, mais il a le mérite d'exister et je ne vous raconte pas ma fierté de l'avoir fait.
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