narrations de recherche en mathématiques

Evariste a écrit:
Et on voit immédiatement que la limite est un pb de langage. Je ne veux pas critiquer ton énoncé ou la lecture qu'en à fait John mais comment un gamin (?) peut-il l'appréhender si nous même avons des pb pour sa lecture?

Ben, le but est qu'il réfléchisse. Donc si l'énoncé mène à une impasse, c'est qu'il l'a mal compris.
Il faut qu'il le relise et du coup, ça peut le faire réfléchir à la lecture d'un énoncé, c'est pas mal non plus.

Je n'avais jamais vu ce topic!
L'an dernier j'étais stagiaire et mon sujet de mémoire pro était " comment amener les élèves à structurer et à élaborer un travail de recherche".
J'ai donc fait des narrations avec ma classe. C'était une expérience très intéressante...malheureusement c'est chronophage

Avec les narrations de recherche, on est pile poil dans l'esprit actuel de l'inspection : construction du savoir par l'élève lui-même, recherche en classe individuelle, de préférence par groupes. Ensuite, mise en commun des résultats vidéoprojetés, débats entre élèves et trace finale sur le cahier... Et là, l'inspecteur jubile... Mais, le problème majeur, comme tu l'as soulevé, c'est le temps. Puisque sur un rapport d'inspection, si ton programme n'est pas assez avancé, on ne te ratera pas... Sans compter les séances en salle informatique qui mangent du temps supplémentaire.
Quand en troisième, on a l'échéance du brevet blanc, sans compter les voyages et les sorties qui se greffent, personnellement, je limite les recherches à sujet "ouvert".

tounouveau a écrit:Avec les narrations de recherche, on est pile poil dans l'esprit actuel de l'inspection : construction du savoir par l'élève lui-même, recherche en classe individuelle, de préférence par groupes. Ensuite, mise en commun des résultats vidéoprojetés, débats entre élèves et trace finale sur le cahier... Et là, l'inspecteur jubile...

Je suis pour mais dans le cas où ça n'empiète pas trop sur le cours, le vrai...
Parce que le discours qui commence sur le statut de l'erreur en sciences, on va en entendre parler et pour en faire des mauvaises choses.

Oui, pour l'explicitation des méthodes et réflexions.

Mais on est vraiment dans le méta. Ce serait plus logique de faire faire de vrais raisonnement, en commençant tôt et modestement, pour que des élèves de collège évitent d'avoir à tout remettre à plat. Ce qui doit être vraiment dur pour les élèves ayant de grosses difficultés.