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- Vautrin84Niveau 10
Chiche à ne pas ajouter d'heures, mais alors dédoublons systématiquement et pour la totalité de leurs heures les disciplines "malades" : français, maths, LV !
- gp20Niveau 9
Et surtout ailleurs , ils ne se retrouvent pas à 30 par classe ou avec des cours de 16 à 17h avec 30° dans la classe une partie de l'année. Surtout ne jamais se poser les questions sur les conditions d'apprentissage des élèves. ( Sans tri vu ceux qu'on reçoit et qui n'ont pas leur place dans un collège, dans les conditions actuelles)
- HocamSage
Le ministre de l'Éducation a écrit:
La question, c’est d’abord celle de la pédagogie. En termes d’heures de cours consacrées aux langues et aux fondamentaux maths-français, nous sommes plutôt dans la très bonne moyenne des pays de l’OCDE. Il ne servirait donc à rien d’en rajouter. Il faut plutôt se poser la question de comment on enseigne ces disciplines et pourquoi la transmission des savoirs et des compétences se fait manifestement moins bien en France que dans d’autres pays.
Mon. Dieu.
Je savais qu'on n'était pas parti sur de bonnes bases avec les premières déclarations ici ou là du ministre, mais je soupçonne que ce sera encore pire que ce que je pensais. Sincèrement, au secours.
- HannaeNiveau 9
Nous avons eu un sondage par notre CDE : on nous demande si on est intéressés par de l’observation chez un collègue du cycle 3 en primaire (et inversement) ainsi que les compétences que l’on devrait cibler lors de l’observation. On nous a également demandé si nous étions intéressés par un échange de service d’une demi-journée. Le sondage date de mi-octobre et un conseil école-college est prévu sur ce thème. J’y vois un lien direct avec cette information désormais.
- Flo44Érudit
Je n'aurais su mieux dire.gp20 a écrit:Et surtout ailleurs , ils ne se retrouvent pas à 30 par classe ou avec des cours de 16 à 17h avec 30° dans la classe une partie de l'année. Surtout ne jamais se poser les questions sur les conditions d'apprentissage des élèves. ( Sans tri vu ceux qu'on reçoit et qui n'ont pas leur place dans un collège, dans les conditions actuelles)
On peut ajouter qu'en Allemagne, ils sont déjà triés à l'entrée en 6ème, donc beaucoup moins d'hétérogénéité, et des effectifs bien plus faibles.
Et qu'à l'inverse en Finlande, des effectifs minuscules et tout le temps deux professeurs par classe (un professeur spécialisé dans la matière + un "pédagogue", et ils ont des heures de réunion ensemble pour préparer les cours). Ils se retrouvent donc avec des classes de 18 avec 2 professeurs. Pas vraiment les mêmes conditions qu'ici en effet.
- BalthamosDoyen
Hannae a écrit:Nous avons eu un sondage par notre CDE : on nous demande si on est intéressés par de l’observation chez un collègue du cycle 3 en primaire (et inversement) ainsi que les compétences que l’on devrait cibler lors de l’observation. On nous a également demandé si nous étions intéressés par un échange de service d’une demi-journée. Le sondage date de mi-octobre et un conseil école-college est prévu sur ce thème. J’y vois un lien direct avec cette information désormais.
Echange de service ? Je ne vois pas l'intérêt, et ça me paraît même dangereux.
Mais pour l'observation, on l'a fait il y a quelques années et j'ai trouvé cette expérience très enrichissante.
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- Spoiler:
- ThalieGrand sage
Le ministre de l'Éducation a écrit:
La question, c’est d’abord celle de la pédagogie. En termes d’heures de cours consacrées aux langues et aux fondamentaux maths-français, nous sommes plutôt dans la très bonne moyenne des pays de l’OCDE. Il ne servirait donc à rien d’en rajouter. Il faut plutôt se poser la question de comment on enseigne ces disciplines et pourquoi la transmission des savoirs et des compétences se fait manifestement moins bien en France que dans d’autres pays.
Mais quels autres pays ? J'aimerais que cela soit un tout petit plus explicite tout de même. Ils comparent toujours ce qui n'est pas comparable pour nous faire avaler des couleuvres.
- CasparProphète
Thalie a écrit:Le ministre de l'Éducation a écrit:
La question, c’est d’abord celle de la pédagogie. En termes d’heures de cours consacrées aux langues et aux fondamentaux maths-français, nous sommes plutôt dans la très bonne moyenne des pays de l’OCDE. Il ne servirait donc à rien d’en rajouter. Il faut plutôt se poser la question de comment on enseigne ces disciplines et pourquoi la transmission des savoirs et des compétences se fait manifestement moins bien en France que dans d’autres pays.
Mais quels autres pays ? J'aimerais que cela soit un tout petit plus explicite tout de même. Ils comparent toujours ce qui n'est pas comparable pour nous faire avaler des couleuvres.
Oui, c'est toujours très vague "les autres pays", on est à peu près au même niveau d'argumentation qu'au café du commerce.
- LaotziSage
Dans la première partie de l'entretien, le ministre explique pourquoi il est la bonne personne pour réussir la tâche :
D’où vient cette conviction d’être la bonne personne au bon endroit ?
D’abord de ma personnalité. Je pense être en capacité de rétablir le dialogue et la confiance entre le ministère de l’Education nationale et la communauté éducative. Je sais écouter et, surtout, j’ai de l’estime pour le monde enseignant. Je pense que les gens le ressentent. Par ailleurs, n’étant pas un spécialiste des questions éducatives, je découvre une partie des dossiers que j’ai à traiter, mais il y a un terrain sur lequel je me considère particulièrement légitime, c’est celui de la lutte contre les inégalités : j’y suis très sensible et je pars avec un acquis significatif, tant d’un point de vue théorique que pratique puisque je me suis beaucoup occupé des questions d’ouverture sociale à Sciences-Po Paris. Enfin, ça n’est pas totalement anodin : je suis le premier historien ministre de l’Education nationale depuis très longtemps. Je conçois mes actions dans une continuité historique, un temps d’une grande épaisseur qui me rend assez hermétique au piège de l’instantanéité.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- BaldredSage
En effet, il s'inscrit dans la continuité libérale à l'œuvre au ministère depuis au moins Sarkozy. Le contenu n'est pas d'une grande épaisseur mais est absolument hermétique à la réalité de nos professions.
- IphigénieProphète
Cela semble être la valeur fondamentale contemporaine du pédagogue meritant ( parce qu'il le vaut bien).Clecle78 a écrit:La modestie ne l'étouffe pas
- Ajonc35Sage
11" je" dans ce court message. Et il faut rire son expérience à SCIENCES PO" qui lui a donné une grande expérience des inégalités. Cela lui donne une grande crédibilité.Laotzi a écrit:Dans la première partie de l'entretien, le ministre explique pourquoi il est la bonne personne pour réussir la tâche :
D’où vient cette conviction d’être la bonne personne au bon endroit ?
D’abord de ma personnalité. Je pense être en capacité de rétablir le dialogue et la confiance entre le ministère de l’Education nationale et la communauté éducative. Je sais écouter et, surtout, j’ai de l’estime pour le monde enseignant. Je pense que les gens le ressentent. Par ailleurs, n’étant pas un spécialiste des questions éducatives, je découvre une partie des dossiers que j’ai à traiter, mais il y a un terrain sur lequel je me considère particulièrement légitime, c’est celui de la lutte contre les inégalités : j’y suis très sensible et je pars avec un acquis significatif, tant d’un point de vue théorique que pratique puisque je me suis beaucoup occupé des questions d’ouverture sociale à Sciences-Po Paris. Enfin, ça n’est pas totalement anodin : je suis le premier historien ministre de l’Education nationale depuis très longtemps. Je conçois mes actions dans une continuité historique, un temps d’une grande épaisseur qui me rend assez hermétique au piège de l’instantanéité.
- CasparProphète
On peut ressortir l'École Alsacienne dans le même registre.
- HocamSage
Alors déjà, ceux qui parlent de ce que « les gens » pensent d'eux, ça a tendance à éveiller une grande méfiance chez moi. « Les gens ressentent que j'ai de l'estime pour le monde enseignant » : ben non, laisse les autres le dire et prouve-le nous.Laotzi a écrit:Dans la première partie de l'entretien, le ministre explique pourquoi il est la bonne personne pour réussir la tâche :
D’où vient cette conviction d’être la bonne personne au bon endroit ?
D’abord de ma personnalité. Je pense être en capacité de rétablir le dialogue et la confiance entre le ministère de l’Education nationale et la communauté éducative. Je sais écouter et, surtout, j’ai de l’estime pour le monde enseignant. Je pense que les gens le ressentent. Par ailleurs, n’étant pas un spécialiste des questions éducatives, je découvre une partie des dossiers que j’ai à traiter, mais il y a un terrain sur lequel je me considère particulièrement légitime, c’est celui de la lutte contre les inégalités : j’y suis très sensible et je pars avec un acquis significatif, tant d’un point de vue théorique que pratique puisque je me suis beaucoup occupé des questions d’ouverture sociale à Sciences-Po Paris. Enfin, ça n’est pas totalement anodin : je suis le premier historien ministre de l’Education nationale depuis très longtemps. Je conçois mes actions dans une continuité historique, un temps d’une grande épaisseur qui me rend assez hermétique au piège de l’instantanéité.
- JacqGuide spirituel
Ah bon ?Laotzi a écrit:A propos de la réforme du collège, dans l'entretien du ministre à l'OBs évoquée dans un autre fil sur les concertations salariales : https://www.nouvelobs.com/education/20221026.OBS65134/la-methode-pap-ndiaye-il-faut-se-demander-pourquoi-la-transmission-des-savoirs-se-fait-moins-bien-en-france.html
Le collège est le lieu où les résultats d’un trop grand nombre d’élèves n’augmentent pas, le lieu de ce que j’appellerais la grande divergence entre les enfants les mieux armés scolairement et ceux qui, rapidement, dès la sixième, décrochent, le déterminisme social en la matière étant très fort. C’est donc là effectivement que mon attention va prioritairement se porter.[...]
En LP on nous a expliqué que le décrochage serait du fait du LP ? On nous aurait donc menti ? Le MEN pourrait donc mentir ? Tout cela ne serait-il qu'une sinistre mascarade ayant pour objectif une suppression déguisée de moyens et la généralisation d'une bonne classe de prolétaires pendant que les privilégiés se protègent ? NON ! Pas possible !
Le déterminisme social ce n'est pas aussi considérer que les manœuvres fils de manouvriers n'ont pas besoin de culture générale ? On voit que ceux qui planquent leurs enfants dans les établissements privilégiés sont véritablement attachés à la lutte contre le déterminisme social et contre le décrochage. Ceux qui décrochent, l'avance, c'est qu'ils forment un main d’œuvre à bas coût. Les non diplômés ça coûte moins cher.
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