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- DanskaProphète
23. Une œuvre publiée pour la première fois en 1923 : Mademoiselle de la Ferté, de Pierre Benoît. Le résumé proposé par Wikipédia, fidèle au livre : "le roman relate l'amitié ambiguë entre deux femmes, Anne de La Ferté et Galswinthe de Saint-Selve. Galswinthe, d'un caractère plutôt insouciant, a épousé Jacques de Saint-Selve, l'homme qui était destiné à Anne qui, du coup, dure et fière, s'est résignée à vivre en célibataire sur ses terres dans les Landes. Veuve et malade, Galswinthe revient vivre dans les Landes où, étrangement, Anne, se charge de s'occuper d'elle. Curiosité, amitié trouble, ou froide vengeance, plusieurs interprétations de la relation entre les deux femmes sont possibles."
Un roman assez insaisissable, que j'ai apprécié tout en ayant l'impression de rester à la surface de l'oeuvre (impression confirmée en relisant la préface de Eric-Emmanuel Schmitt, qui met l'accent sur deux éléments que je n'avais pas du tout interprétés au second degré !). De très belles descriptions de paysage, un personnage qui sort de l'ordinaire en la personne de Anne de la Ferté ; une lecture agréable dans l'ensemble.
Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
Un roman assez insaisissable, que j'ai apprécié tout en ayant l'impression de rester à la surface de l'oeuvre (impression confirmée en relisant la préface de Eric-Emmanuel Schmitt, qui met l'accent sur deux éléments que je n'avais pas du tout interprétés au second degré !). De très belles descriptions de paysage, un personnage qui sort de l'ordinaire en la personne de Anne de la Ferté ; une lecture agréable dans l'ensemble.
Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
- Cléopatra2Monarque
Danska a écrit:23. Une œuvre publiée pour la première fois en 1923 : Mademoiselle de la Ferté, de Pierre Benoît. Le résumé proposé par Wikipédia, fidèle au livre : "le roman relate l'amitié ambiguë entre deux femmes, Anne de La Ferté et Galswinthe de Saint-Selve. Galswinthe, d'un caractère plutôt insouciant, a épousé Jacques de Saint-Selve, l'homme qui était destiné à Anne qui, du coup, dure et fière, s'est résignée à vivre en célibataire sur ses terres dans les Landes. Veuve et malade, Galswinthe revient vivre dans les Landes où, étrangement, Anne, se charge de s'occuper d'elle. Curiosité, amitié trouble, ou froide vengeance, plusieurs interprétations de la relation entre les deux femmes sont possibles."
Un roman assez insaisissable, que j'ai apprécié tout en ayant l'impression de rester à la surface de l'oeuvre (impression confirmée en relisant la préface de Eric-Emmanuel Schmitt, qui met l'accent sur deux éléments que je n'avais pas du tout interprétés au second degré !). De très belles descriptions de paysage, un personnage qui sort de l'ordinaire en la personne de Anne de la Ferté ; une lecture agréable dans l'ensemble.
Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
Ca me dit quelque chose, Danska. Il n'aurait pas été adapté en film? Ou alors je l'ai lu, mon père a récupéré plein de vieux romans, dont des romans de Pierre Benoît, mais si c'est le cas, je n'en ai pas vraiment de souvenir précis!
- DanskaProphète
Je crois qu'il a été adapté en film en effet, mais c'est à vérifier, je ne l'ai jamais vu si c'est bien le cas.
- miss sophieExpert spécialisé
Danska a écrit:Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
Le premier est Mort d'une héroïne rouge. Il y a 13 enquêtes parues à ce jour, qu'il est sans doute préférable de lire dans l'ordre pour suivre la carrière de l'inspecteur, mais les intrigues sont indépendantes.
J'ajoute que je viens de voir que son dernier titre, Amour, meurtre et pandémie, se déroule pendant le Covid et conviendrait donc aussi au défi 44 (épidémies et pandémies).
- *Ombre*Sage
Deux nouvelles lectures de mon côté.
J'avais sélectionné le premier titre, Le Temps qui va, le temps qui vient, de Kawakami, pour le livre traduit du japonais, mais finalement, je le placerai dans l'item Fragments, puisque j'ai repéré d'autres romans nippons susceptibles de me plaire. En effet, le récit met en scène les habitants d'un quartier de Tokyo. Chaque chapitre donne voix à l'un d'eux, et met en scène les autres selon un point de vue différent. Les personnages se dessinent ainsi peu à peu, sous divers éclairages. L'idée est sympathique, mais il manque à l'ensemble une intrigue, quelque chose qui donne corps à ce puzzle, trace un motif. C'est finalement assez inconsistant. Même si ce n'était pas désagréable à lire, je pense qu'il ne m'en restera pas grand chose à terme.
Pour l'écrivain néo-zélandais, j'ai voulu rester classique avec un recueil de Katherine Mansfield que je n'avais pas lu : Je ne parle pas français (titre original), écrit lors d'un séjour de l'autrice en France. Je trouve Katherine Mansfield inégale, certaines de ses nouvelles frappantes, comme La garden-party, d'autres oubliées aussitôt lues. Ce recueil est un bon crû, où l'humour noir de l'autrice se déploie dans toute sa splendeur.
J'avais sélectionné le premier titre, Le Temps qui va, le temps qui vient, de Kawakami, pour le livre traduit du japonais, mais finalement, je le placerai dans l'item Fragments, puisque j'ai repéré d'autres romans nippons susceptibles de me plaire. En effet, le récit met en scène les habitants d'un quartier de Tokyo. Chaque chapitre donne voix à l'un d'eux, et met en scène les autres selon un point de vue différent. Les personnages se dessinent ainsi peu à peu, sous divers éclairages. L'idée est sympathique, mais il manque à l'ensemble une intrigue, quelque chose qui donne corps à ce puzzle, trace un motif. C'est finalement assez inconsistant. Même si ce n'était pas désagréable à lire, je pense qu'il ne m'en restera pas grand chose à terme.
Pour l'écrivain néo-zélandais, j'ai voulu rester classique avec un recueil de Katherine Mansfield que je n'avais pas lu : Je ne parle pas français (titre original), écrit lors d'un séjour de l'autrice en France. Je trouve Katherine Mansfield inégale, certaines de ses nouvelles frappantes, comme La garden-party, d'autres oubliées aussitôt lues. Ce recueil est un bon crû, où l'humour noir de l'autrice se déploie dans toute sa splendeur.
- SatelliteNiveau 9
J'avance dans mes lectures, mais je ne prends pas le temps de poster un compte-rendu à chaque fois.
Ces derniers temps, j'ai validé l'item 22 (En bateau) avec Le Monde du bout du monde de Sepulveda: sur les traces d'un baleinier fantôme, le narrateur se replonge dans son passé. C'est un récit court, que j'ai apprécié sans plus, et dont les détails sont en train de m'échapper (lecture datant de quelques semaines déjà...)
Pour l'item 25, Saga familiale j'ai lu Trois saisons d'orage de Cécile Coulon dont j'avais beaucoup aimé Une Bête au paradis. J'aime beaucoup l'univers très terrestre et charnel que trace cette autrice, la façon dont elle décrit les êtres, ancrés dans leurs tourments comme dans leur paysage, dignes héros tragiques.
Je viens aussi de terminer Pastorale américaine de Philip Roth que je choisis pour l'item 2, un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité: . Un portrait de l'Amérique sur trois générations, du grand-père, gantier juif qui crée une entreprise florissante, au fils parfait, à qui tout réussit et qui incarne à lui tout seul le rêve américain (sportif accompli, mari d'une femme superbe, très bel homme aimé de tous), à la petite fille rebelle dont le destin vient briser cette image trop lisse, et dont le geste va ébranler les certitudes, la façade de cette famille comme il faut. Je comprends le succès qu'a eu ce roman, qui est le premier que je lis de cet auteur (j'ai des lectures assez classiques en retard, souvent d'ailleurs de livres que j'ai depuis longtemps mais que je ne prends pas le temps de lire: le défi est surtout pour moi l'occasion de remédier à cela).
Pour la suite, j'envisage des lectures plus courtes pour avoir l'impression d'avancer:
ce sera Coma de P. Guyotat pour l'item "titre de moins de cinq lettres", et sûrement Sido de Colette pour "fragments" (je joins l'utile à l'utile: je dois en terminer la lecture, commencée il y a 6 mois, dans l'optique des corrections du bac).
Ces derniers temps, j'ai validé l'item 22 (En bateau) avec Le Monde du bout du monde de Sepulveda: sur les traces d'un baleinier fantôme, le narrateur se replonge dans son passé. C'est un récit court, que j'ai apprécié sans plus, et dont les détails sont en train de m'échapper (lecture datant de quelques semaines déjà...)
Pour l'item 25, Saga familiale j'ai lu Trois saisons d'orage de Cécile Coulon dont j'avais beaucoup aimé Une Bête au paradis. J'aime beaucoup l'univers très terrestre et charnel que trace cette autrice, la façon dont elle décrit les êtres, ancrés dans leurs tourments comme dans leur paysage, dignes héros tragiques.
Je viens aussi de terminer Pastorale américaine de Philip Roth que je choisis pour l'item 2, un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité: . Un portrait de l'Amérique sur trois générations, du grand-père, gantier juif qui crée une entreprise florissante, au fils parfait, à qui tout réussit et qui incarne à lui tout seul le rêve américain (sportif accompli, mari d'une femme superbe, très bel homme aimé de tous), à la petite fille rebelle dont le destin vient briser cette image trop lisse, et dont le geste va ébranler les certitudes, la façade de cette famille comme il faut. Je comprends le succès qu'a eu ce roman, qui est le premier que je lis de cet auteur (j'ai des lectures assez classiques en retard, souvent d'ailleurs de livres que j'ai depuis longtemps mais que je ne prends pas le temps de lire: le défi est surtout pour moi l'occasion de remédier à cela).
Pour la suite, j'envisage des lectures plus courtes pour avoir l'impression d'avancer:
ce sera Coma de P. Guyotat pour l'item "titre de moins de cinq lettres", et sûrement Sido de Colette pour "fragments" (je joins l'utile à l'utile: je dois en terminer la lecture, commencée il y a 6 mois, dans l'optique des corrections du bac).
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- SphinxModérateur
41. Un roman policier ou un thriller asiatique. Seishi Yokomizo, La ritournelle du démon. Dans un petit village reculé dans les montagnes japonaises, dans les années 50, une série de meurtres survient alors que le détective fétiche de l'auteur, Kōsuke Kindaichi, y est en vacances. On finit par découvrir que les meurtres suivent les couplets d'une ancienne ritournelle.
J'ai bien aimé la construction de l'intrigue et la plongée dans le Japon des années 50, en revanche j'ai trouvé le récit un peu rapide (l'avantage c'est que le roman est très court) et eu du mal à me retrouver dans les noms des personnages (les prénoms sont assez consonnants, genre 90% des jeunes filles ont un prénom en -ko, les membres masculins d'une même famille ont des prénoms très proches, et chaque famille a un surnom en plus du nom de famille).
J'ai lu ça fin avril quand j'étais chez mes parents, et depuis je lis (trèèès lentement) mon pavé italien n°2, Le Nom de la Rose en VO
(je vais bien finir par faire des progrès, à force !)
J'ai bien aimé la construction de l'intrigue et la plongée dans le Japon des années 50, en revanche j'ai trouvé le récit un peu rapide (l'avantage c'est que le roman est très court) et eu du mal à me retrouver dans les noms des personnages (les prénoms sont assez consonnants, genre 90% des jeunes filles ont un prénom en -ko, les membres masculins d'une même famille ont des prénoms très proches, et chaque famille a un surnom en plus du nom de famille).
J'ai lu ça fin avril quand j'étais chez mes parents, et depuis je lis (trèèès lentement) mon pavé italien n°2, Le Nom de la Rose en VO


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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."

- edelweis62Niveau 3
Satellite a écrit:(j'ai des lectures assez classiques en retard, souvent d'ailleurs de livres que j'ai depuis longtemps mais que je ne prends pas le temps de lire: le défi est surtout pour moi l'occasion de remédier à cela).
Je profite aussi du défi pour placer quelques classiques dont la lecture me fait défaut, et je viens d'ailleurs d'achever le roman-chronique d'Ivo Andrić, Le pont sur la Drina, pour le défi n°24, "Un livre dont l'histoire se déroule dans les Balkans". L'histoire d'un pont situé au carrefour de la Bosnie, de la Serbie, de l'Orient, de l'Occident, entre légende et histoire, sur une période de 400 ans, et, par extension, histoire de la ville qui l'entoure et de ses habitants, de culture et confession variées, sous domination turque puis autrichienne... Magnifique.
J'ai également lu avant ça le roman Grâce et dénuement, d'Alice Ferney, pour le défi 8, "Nomade ou sédentaire?" que j'ai apprécié. Tout en retenue, nuance et délicatesse, l'autrice relate l'histoire d'une famille de gitans, entre sédentarité forcée (ils occupent illégalement un terrain vague dans un monde qui n'est guère plus adapté au mode de vie nomade) et nomadisme latent, étant donné l'impossible intégration au système (par exemple, le parcours du combattant que peut être ne serait-ce que la scolarisation d'un enfant) et le risque permanent de l'expulsion. Plus précisément, il s'agit de l'histoire de leur rencontre avec une femme qui vient une fois par semaine faire la lecture aux enfants, illettrés et déscolarisés, et qui apprivoise peu à peu leur marginalité.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." P. Eluard
- MalagaModérateur
Pour l'item 5. Effacement, disparition, j'ai lu Mains et merveilles de Philippe Claudel.
Il s'agit en réalité d'un recueil de deux nouvelles. Dans la première, "Mains et merveilles", Firmin, jeune homme qui exerce la profession de tourneur sur bois, perd ses deux bras dans les tranchées. Il revient ensuite dans son village natal. La seconde nouvelle "Pierrot Lunaire" évoque la visite d'un homme âgé d'une cinquantaine d'années dans un musée du jouet. Il va tomber en arrêt devant un Pierrot et une vague de souvenirs va alors arriver.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé et été touché par ces deux nouvelles. Dans la première, la détresse de cet homme mutilé est parfaitement décrite. L'attitude de ses proches est particulièrement bien vue également. La seconde nouvelle m'a paru vraiment difficile à lire, très émouvante, notamment lors de la fin de la description des souvenirs du héros avec ses parents.
Je classe ce recueil dans cet item avec l'idée de la disparition de sa famille ou de sa vie d'avant.
Pour le défi 32. Un (grand) classique revisité : Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? de Michel Bussi.
Un réparateur d'avion est contacté par un riche milliardaire pour mener une enquête sur un double mystère. Qui a tué le Petit Prince ? Et quel a été réellement la fin d'Antoine de Saint Exupéry ? Neven, qui est aussi aviateur, va faire équipe avec Andie, une jeune enquêtrice.
Mon avis : un roman qui se lit très vite, comme souvent avec les Bussi. On retrouve quelques lourdeurs habituelles, notamment dans la description des femmes. Il y a aussi de nombreuses incohérences, notamment sur le fait que les deux personnages principaux qui enquêtent ne sont sans doute pas les choix les plus pertinents (quand on est milliardaire, on peut choisir une enquêtrice qui n'a pas vingt ans ou un aviateur qui a piloté plus d'une fois en dix ans).
On voyage, du Salvador au phare de Djeddah en passant par l'Ecosse. L'auteur nous emmène d'un personnage à l'autre, chacun représentant une figure du Petit Prince (la rose, le businessman, l'allumeur de réverbères...) et chacun ayant sa version des faits. La fin est assez rocambolesque mais le lieu final est joli, presque poétique. Ce roman m'a finalement donné envie de relire le Petit Prince et c'est là son principal atout.
Il s'agit en réalité d'un recueil de deux nouvelles. Dans la première, "Mains et merveilles", Firmin, jeune homme qui exerce la profession de tourneur sur bois, perd ses deux bras dans les tranchées. Il revient ensuite dans son village natal. La seconde nouvelle "Pierrot Lunaire" évoque la visite d'un homme âgé d'une cinquantaine d'années dans un musée du jouet. Il va tomber en arrêt devant un Pierrot et une vague de souvenirs va alors arriver.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé et été touché par ces deux nouvelles. Dans la première, la détresse de cet homme mutilé est parfaitement décrite. L'attitude de ses proches est particulièrement bien vue également. La seconde nouvelle m'a paru vraiment difficile à lire, très émouvante, notamment lors de la fin de la description des souvenirs du héros avec ses parents.
Je classe ce recueil dans cet item avec l'idée de la disparition de sa famille ou de sa vie d'avant.
Pour le défi 32. Un (grand) classique revisité : Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? de Michel Bussi.
Un réparateur d'avion est contacté par un riche milliardaire pour mener une enquête sur un double mystère. Qui a tué le Petit Prince ? Et quel a été réellement la fin d'Antoine de Saint Exupéry ? Neven, qui est aussi aviateur, va faire équipe avec Andie, une jeune enquêtrice.
Mon avis : un roman qui se lit très vite, comme souvent avec les Bussi. On retrouve quelques lourdeurs habituelles, notamment dans la description des femmes. Il y a aussi de nombreuses incohérences, notamment sur le fait que les deux personnages principaux qui enquêtent ne sont sans doute pas les choix les plus pertinents (quand on est milliardaire, on peut choisir une enquêtrice qui n'a pas vingt ans ou un aviateur qui a piloté plus d'une fois en dix ans).
On voyage, du Salvador au phare de Djeddah en passant par l'Ecosse. L'auteur nous emmène d'un personnage à l'autre, chacun représentant une figure du Petit Prince (la rose, le businessman, l'allumeur de réverbères...) et chacun ayant sa version des faits. La fin est assez rocambolesque mais le lieu final est joli, presque poétique. Ce roman m'a finalement donné envie de relire le Petit Prince et c'est là son principal atout.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
45.Effacement, disparition: Ton absence n'est que ténèbres, Jon Kalman Stefansson
Un homme qui a perdu la mémoire se rend dans un village d'un fjord d'Islande, où les habitants semblent le connaître. Il apprend l'histoire de la famille d'Eirikur, descendant de Gudridur, une fermière assez savante pour écrire dans une revue scientifique, ayant vécu un amour impossible avec un pasteur, les générations suivantes seront marquées par les mêmes relations empêchées par le mariage d'une des deux personnes, et par le deuil. Un beau livre, très poétique, mais j'ai eu du mal à rentrer dedans et à le finir, je ne dirais pas que c'est mon coup de coeur.
Un homme qui a perdu la mémoire se rend dans un village d'un fjord d'Islande, où les habitants semblent le connaître. Il apprend l'histoire de la famille d'Eirikur, descendant de Gudridur, une fermière assez savante pour écrire dans une revue scientifique, ayant vécu un amour impossible avec un pasteur, les générations suivantes seront marquées par les mêmes relations empêchées par le mariage d'une des deux personnes, et par le deuil. Un beau livre, très poétique, mais j'ai eu du mal à rentrer dedans et à le finir, je ne dirais pas que c'est mon coup de coeur.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EloahExpert
Bonjour !
Pour le défi 50 "un livre acheté pour sa couverture", j'ai lu et adoré Dark Matter de Blake Crouch. C'est à la fois un thriller et de la SF, je ne sais pas si ce "genre" porte un nom; je crois bien que c'est la 1ère fois que j'en lis !
Jason est prof de physique à l'Université de Chicago. Il vit avec sa femme et son fils et se sent plutôt heureux même s'il a parfois des regrets d'avoir sacrifié ses recherches scientifiques à sa vie de famille. Un soir il est agressé par un homme masqué qui le frappe et lui injecte un mystérieux produit. Lorsqu'il reprend connaissance, il comprend qu'il est dans une sorte de réalité parallèle dans laquelle il est un grand chercheur en physique mais il a quitté sa femme et son fils n'existe pas ... C'est un roman qui s'appuie sur la physique quantique notamment la possibilité de multivers, un roman qui explore les vies parallèles qui existeraient en fonction des choix que l'on fait. C'est un récit très prenant, vertigineux ! Je l'ai acheté par hasard, séduite par sa couverture.

Pour le défi 50 "un livre acheté pour sa couverture", j'ai lu et adoré Dark Matter de Blake Crouch. C'est à la fois un thriller et de la SF, je ne sais pas si ce "genre" porte un nom; je crois bien que c'est la 1ère fois que j'en lis !
Jason est prof de physique à l'Université de Chicago. Il vit avec sa femme et son fils et se sent plutôt heureux même s'il a parfois des regrets d'avoir sacrifié ses recherches scientifiques à sa vie de famille. Un soir il est agressé par un homme masqué qui le frappe et lui injecte un mystérieux produit. Lorsqu'il reprend connaissance, il comprend qu'il est dans une sorte de réalité parallèle dans laquelle il est un grand chercheur en physique mais il a quitté sa femme et son fils n'existe pas ... C'est un roman qui s'appuie sur la physique quantique notamment la possibilité de multivers, un roman qui explore les vies parallèles qui existeraient en fonction des choix que l'on fait. C'est un récit très prenant, vertigineux ! Je l'ai acheté par hasard, séduite par sa couverture.

- lagoulueNiveau 5
Pfff... J'avais un bon rythme pour le défi, mais là je me suis lancée dans un pavé qui met un bon coup de frein ...
Pour le "booker prize", j'ai choisi Le Conseiller, Dans l'ombre des Tudors. 950 pages ! Bon d'accord, vous me direz, j'aurais dû m'en douter, ça se voyait à l'oeil nu...
Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !

Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !

- CasparEnchanteur
lagoulue a écrit:Pfff... J'avais un bon rythme pour le défi, mais là je me suis lancée dans un pavé qui met un bon coup de frein ...Pour le "booker prize", j'ai choisi Le Conseiller, Dans l'ombre des Tudors. 950 pages ! Bon d'accord, vous me direz, j'aurais dû m'en douter, ça se voyait à l'oeil nu...
Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !
Tu es au courant que c'est le premier tome d'une trilogie et que le troisième doit faire plus de 1000 pages ?

Défi 14, Élites: Beheaded, divorced, died...de Kevin Flude
Petit livre trouvé par hasard dans une librairie anglaise. Il s'agit d'une série de courts textes résumant la vie et le règne de tous les monarques anglais depuis les temps légendaires jusqu'à Élisabeth II (il y a aussi une annexe sur les monarques écossais et gallois). Intéressant et plaisant à lire même si j'ai tendance à oublier très vite ce genre de choses (amnésie historique). Je me rends compte que ça commence vraiment à m'intéresser à partir de l'époque moderne et de la Renaissance (donc en gros les Tudors) et avant, eh bien bof en fait (ne me jetez pas de pierres svp).
Le titre est une référence au moyen mnémotechnique pour retenir l'ordre des épouses de Henri VIII: divorced, beheaded, died, divorced, beheaded, survived.
Défi 50: Vous avez acheté ce livre pour la couverture. Steeped in Stories, Mitali Perkins
Il est très rare que j'achète un livre uniquement pour la couverture (je collectionne les books about books en revanche) mais je la trouve jolie donc j'intègre cette lecture au défi.
L'autrice écrit des romans pour la jeunesse et analyse sept classiques de la children's literature (donc pas d'originalité dans les choix): L. M. Montgomery, Tolkien, C.S. Lewis, Johanna Spyri (seule échappée hors du monde anglophone)...Des analyses intéressantes sur la construction d'une histoire, l'intérêt de lire de la littérature pour la jeunesse en tant qu'adulte et un point de vue pas uniquement anglo-centré puisque l'autrice est d'origine indienne (du Bengale). En revanche elle a découvert Jésus sur le tard et nous le fait bien savoir: de nombreuses références aux Évangiles mais aussi à l'Ancien Testament qui ne m'ont pas trop intéressées, je suis un peu hermétique à tout ça. Il y a aussi des questions de type "club de lecture" à la fin de chaque chapitre, ce qui a tendance à m'agacer aussi (on trouve ça de plus en plus dans les livres américains ou britanniques). Une lecture intéressante sans plus et un joli petit volume que je vais conserver sur mes étagères, il est possible que je relise certains passages dans l'avenir.

- lagoulueNiveau 5
Caspar a écrit:lagoulue a écrit:Pfff... J'avais un bon rythme pour le défi, mais là je me suis lancée dans un pavé qui met un bon coup de frein ...Pour le "booker prize", j'ai choisi Le Conseiller, Dans l'ombre des Tudors. 950 pages ! Bon d'accord, vous me direz, j'aurais dû m'en douter, ça se voyait à l'oeil nu...
Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !
Tu es au courant que c'est le premier tome d'une trilogie et que le troisième doit faire plus de 1000 pages ?![]()
Défi 14, Élites: Beheaded, divorced, died...de Kevin Flude
Petit livre trouvé par hasard dans une librairie anglaise. Il s'agit d'une série de courts textes résumant la vie et le règne de tous les monarques anglais depuis les temps légendaires jusqu'à Élisabeth II (il y a aussi une annexe sur les monarques écossais et gallois). Intéressant et plaisant à lire même si j'ai tendance à oublier très vite ce genre de choses (amnésie historique). Je me rends compte que ça commence vraiment à m'intéresser à partir de l'époque moderne et de la Renaissance (donc en gros les Tudors) et avant, eh bien bof en fait (ne me jetez pas de pierres svp).
Le titre est une référence au moyen mnémotechnique pour retenir l'ordre des épouses de Henri VIII: divorced, beheaded, died, divorced, beheaded, survived.
Défi 50: Vous avez acheté ce livre pour la couverture. Steeped in Stories, Mitali Perkins
Il est très rare que j'achète un livre uniquement pour la couverture (je collectionne les books about books en revanche) mais je la trouve jolie donc j'intègre cette lecture au défi.
L'autrice écrit des romans pour la jeunesse et analyse sept classiques de la children's literature (donc pas d'originalité dans les choix): L. M. Montgomery, Tolkien, C.S. Lewis, Johanna Spyri (seule échappée hors du monde anglophone)...Des analyses intéressantes sur la construction d'une histoire, l'intérêt de lire de la littérature pour la jeunesse en tant qu'adulte et un point de vue pas uniquement anglo-centré puisque l'autrice est d'origine indienne (du Bengale). En revanche elle a découvert Jésus sur le tard et nous le fait bien savoir: de nombreuses références aux Évangiles mais aussi à l'Ancien Testament qui ne m'ont pas trop intéressées, je suis un peu hermétique à tout ça. Il y a aussi des questions de type "club de lecture" à la fin de chaque chapitre, ce qui a tendance à m'agacer aussi (on trouve ça de plus en plus dans les livres américains ou britanniques). Une lecture intéressante sans plus et un joli petit volume que je vais conserver sur mes étagères, il est possible que je relise certains passages dans l'avenir.
Oui

- CasparEnchanteur
Il me reste 31 livres à lire pour les 31 semaines restantes de l'année (j'ai lu deux livres qui n'entrent pas dans le défi et ralenti mon rythme de lecture), ça va être chaud mais ça reste faisable.
- EloahExpert
Caspar a écrit:Il me reste 31 livres à lire pour les 31 semaines restantes de l'année (j'ai lu deux livres qui n'entrent pas dans le défi et ralenti mon rythme de lecture), ça va être chaud mais ça reste faisable.
On y croit Caspar !
Pour le défi 11 "un livre de plus de 800 pages", j'ai lu Les Jardins de la Lune, 1er tome du Livre des Martyrs de Steven Erikson. C'est de la dark fantasy. C'est un univers tellement foisonnant que c'est compliqué à raconter : le peuple Malazéen mené par l'impératrice Laseen mène une vaste conquête et veut notamment conquérir Darujhistan, la dernière ville libre (et riche !) de Genabackis. On suit ainsi à la fois des conquérants (soldats, nobles mais aussi magiciens) et des habitants de Darujhistan qui tentent de contrer cette volonté de conquête. La lecture est difficile car les faits se déroulent comme si le lecteur n'existait pas, c'est-à-dire que rien, jamais, n'est explicité, on comprend les choses au fur et à mesure ... ou pas. Ceci dit, le style est très agréable, plutôt prenant et j'ai bien aimé ma lecture, notamment l'originalité des personnages (on n'a pas les peuples habituels de la fantasy mais des peuples créés pour cette saga), le système de magie est lui aussi inédit, bref, c'est tout un monde impressionnant qui se déploie sous nos yeux, c'est prenant !
- edelweis62Niveau 3
Eloah a écrit:Caspar a écrit:Il me reste 31 livres à lire pour les 31 semaines restantes de l'année (j'ai lu deux livres qui n'entrent pas dans le défi et ralenti mon rythme de lecture), ça va être chaud mais ça reste faisable.
On y croit Caspar !
Mais oui, les vacances approchent !
Et sinon pour le défi 15 "Chez Actes sud", j'ai lu Continents à la dérive de Russell Banks.
Bob Dubois, réparateur de chaudières dans une petite ville du New Hampshire, part pour la Floride avec sa famille en espérant améliorer ainsi ses conditions de vie. En Haïti, une jeune femme, Vanise, fuit la violence et la pauvreté de son pays avec son bébé et son neveu, pour rejoindre l'Amérique. De désillusion en désillusion, on attend que les personnages se croisent... Le Rêve américain en prend un coup, et nous aussi.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." P. Eluard
- AsarteLilithEsprit sacré
Je ne finirai pas le défi....mais déjà je lis, je découvre....
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- CasparEnchanteur
J'ai failli abandonner mais comme j'ai une fâcheuse tendance à ne pas être persévérant je me suis dit non, pour une fois finis quelque chose que tu as commencé. Effectivement les vacances d'été arrivent et j'aurai du temps dès le mois de juin puisque je ne suis pas convoqué au GO, la réforme a quand même quelques avantages.
- edelweis62Niveau 3
Caspar a écrit:J'ai failli abandonner mais comme j'ai une fâcheuse tendance à ne pas être persévérant je me suis dit non, pour une fois finis quelque chose que tu as commencé. Effectivement les vacances d'été arrivent et j'aurai du temps dès le mois de juin puisque je ne suis pas convoqué au GO, la réforme a quand même quelques avantages.
Chuuut...

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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." P. Eluard
- frecheSage
Défi 19 : Génie "Lessons in Chemistry" de Bonnie Garmus
L'histoire se passe aux USA dans les années 60, Elizabeth est une chimiste brillante, féministe, qui doit se faire une place dans un milieu misogyne et une société pleine de préjugés. Pour élever sa fille, elle accepte de présenter une émission de cuisine, mais elle va le faire à sa façon, celle d'une chimiste.
Je n'ai pas tout à fait terminé le livre, offert la semaine dernière par mes collègues lors d'un séjour en Angleterre (je suis chimiste et j'aime cuisiner), mais je le dévore depuis ce week-end et je le finirai demain je pense.
En cherchant sur le net, j'ai découvert qu'il avait été publié en français sous le titre "La Brillante destinée d'Elizabeth Zott". J'aurai pu également le mettre dans le défi "première fois" car c'est un premier roman.

L'histoire se passe aux USA dans les années 60, Elizabeth est une chimiste brillante, féministe, qui doit se faire une place dans un milieu misogyne et une société pleine de préjugés. Pour élever sa fille, elle accepte de présenter une émission de cuisine, mais elle va le faire à sa façon, celle d'une chimiste.
Je n'ai pas tout à fait terminé le livre, offert la semaine dernière par mes collègues lors d'un séjour en Angleterre (je suis chimiste et j'aime cuisiner), mais je le dévore depuis ce week-end et je le finirai demain je pense.
En cherchant sur le net, j'ai découvert qu'il avait été publié en français sous le titre "La Brillante destinée d'Elizabeth Zott". J'aurai pu également le mettre dans le défi "première fois" car c'est un premier roman.

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