Offres d'emploi... surprenantes

Bonjour à tous,

Je propose d'ouvrir un fil regroupant des offres d'emploi... surprenantes.

Pour commencer, voici ce que je viens de lire sur une offre d'emploi pour un poste de directeur pour le programme français au lycée international de Houston : "Qualifications et compétences : (...) Capabilité de motiver le personnel pour une productivité maximale en utilisant le plus efficacement possible la main-d’œuvre et les ressources disponibles." Un peu plus loin, il est aussi indiqué ceci : "Participer aux événements de la vie scolaire tels que le pumpkin patch, la chasse aux œufs, la soirée cinéma, Le Kermesse, etc".  

http://enseigner-etranger.com/poste/lycee-international-de-houston-etats-unis-personnel-de-direction-pour-le-programme-francais/

Bienvenue aux USA

Sous une apparence cocasse, ce n'est pas drôle du tout, c'en est même effrayant ! Mais enfin, ces établissements sont connus pour leurs conditions d'exercice... versatiles.

Solovieï a écrit:Sous une apparence cocasse, ce n'est pas drôle du tout, c'en est même effrayant ! Mais enfin, ces établissements sont connus pour leurs conditions d'exercice... versatiles.

Je suis entièrement d'accord avec toi. Bien entendu, mon emploi de l'adjectif "surprenant" est plein d'ironie.

C'est quoi le "pumpkin patch" ?
C'est pour ma culture générale.

Jenny a écrit:C'est quoi le "pumpkin patch" ?
C'est pour ma culture générale.

Je n'en ai aucune idée :/ C'est d'ailleurs l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je ne pourrai pas être personnel de direction pour le programme français au lycée international de Houston. Mince alors !

Petit coin de jardin où l'on cultive des citrouilles, non?

Flûte, je voulais apprendre un truc.
Ce serait étrange, un potager uniquement composé de citrouilles, non ?

Ça se fait beaucoup aux Etats Unis. Les gens viennent y acheter leurs citrouilles.

Merci.

Ce n’est pas forcément un ‘vrai’ potager, ça peut consister en un assemblage de citrouilles, à des fins festives ou commerciales. J’imagine qu’ils les vendent pour lever des fonds, une variante de notre loto ou kermesse en somme. Cf https://frenchmorning.com/pumpkin-patch/

Merci @dandelion

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, je viens d'apprendre que le CAPES vaut... 100 USD/mois au regard de l'école française Danielle Mitterand d'Erbil

Salaire mensuel proposé à un professeur non titulaire : 2300 USD.
Salaire mensuel proposé à un professeur titulaire : 2400 USD.

http://enseigner-etranger.com/poste/ecole-francaise-danielle-mitterrand-derbil-kurdistan-iraquien-recrutement-au-secondaire-rentree-2023-204/

Manifestement, pour certaines recruteurs, professeur titulaire et non titulaire, c'est bonnet blanc et gris bonnet.

@Cochonou : Eh oui ! Les titulaires du CAPES sont une espèce en voie d'extinction (programmée) que l'on ne cherche pas à sauver. Après quelques 70 ans d'existence, l'espèce est condamnée. Les orang-outan de Bornéo sont mieux protégés

@Cochonou : oui, à l'étranger, le statut de titulaire est souvent mal compris, surtout dans des pays où ce statut n'existe pas. Dans un établissement de ma zone, il y a un mois, lors d'une visite, je discute avec une DRH en présence du CdE : les deux, tout contents, me disent qu'ils ont recruté une "titulaire" en lettres pour les niveaux lycée fraîchement homologués. Après avoir pris contact avec le professeur, en vue de préparer justement une formation pour l'année prochaine dans cet établissement, je découvre que la dame est... professeur des écoles (CRPE), sans aucune formation relevant de près ou de loin du champ littéraire (DEUG Anglais). Son salaire est élevé (env. 3000€), car elle a su se vendre et jouer sur l'ambigüité de son statut. Elle est en dispo. car son détachement a été refusé (tu m'étonnes !). Informé, le CdE ne voit pas le problème. Fort heureusement, ce CdE n'est pas issu de l'EN.
De tout, on voit de tout, surtout dans ces zones grises que constituent les établissements homologués/conventionnés.

Ceci dit, l'incompréhension peut aller dans les deux sens : j'ai souvent vu des Français arriver dans mon pays et ne pas comprendre (voire se vexer) que leur statut français (quel qu’il soit) ne soit pas intégralement repris, de la manière leur étant la plus favorable, dans le système d'enseignement local.