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- Lisak40Expert spécialisé
Je ne vois pas où dans mon poste précédent j'ai dit que l'agrégation était impossible !! C'est dingue quand même dès qu'on ne dit pas à qqun qu'il est génial et pourra devenir avocat / médecin / énarque / spationaute sans même lever le petit doigt, on est "peu encourageant" ! Dire que l'agrégation est un concours difficile pas à la portée de tous ne me semble pas être une parole trop brutale quand même, si ?
- Une passanteEsprit éclairé
Cochonou a écrit:Je trouve certains posts peu encourageants.
Défendre sa matière n'empêche pas d'être réaliste sur les conditions actuelles de recrutement, qui sont globalement très favorables car l'Education Nationale a besoin d'enseignants. En 2017 déjà, Anne Coudreuse expliquait que le "jury (du CAPES de lettres modernes) classe mais ne sélectionne plus. Plus qu'un recrutement, c'est un pari sur l'avenir. On mise sur le fait que le candidat va continuer de se former, que le concours n'est qu'un point de départ" (https://www.letudiant.fr/educpros/enquetes/exclusif-quotas-d-elimines-moyenne-imposee-notes-remontees-l-alarmant-recrutement-des-profs-de-francais.html).
En ce qui concerne l'agrégation, il est évident que la majorité des candidats reçus ont suivi un parcours universitaire dans la discipline concernée. Cela dit, il existe des gens brillants qui réussissent ce concours sans avoir suivi de parcours complet dans ladite discipline. Nous sommes nombreux à en connaître au moins un ou deux et je crois même qu'il y en a quelques-uns sur ce forum. J'ai moi même une amie qui a réussi l'agrégation externe de lettres modernes du premier coup alors qu'elle avait passé une licence dans une autre discipline sans grand rapport avec les lettres. En lettres, elle avait uniquement consacré une année à la préparation du concours après avoir fait une année de maîtrise.
Ce qui signifie que sa mise à niveau disciplinaire a duré deux années, et non une seule.
Personnellement, je ne connais personne ayant obtenu l'agrégation de Lettres en venant d'une autre discipline (mais un certain nombre de certifiés très compétents ne parvenant pas à avoir l'agrégation...) et je doute que cela soit si fréquent que cela (à moins qu'on parle de personnes ayant réussi des classes préparatoires). Le Capes est plus accessible, avec un gros travail.
Quant au fait d'être "peu encourageant", je n'ai aucune honte à dire que j'ai de gros doutes sur la compétence professionnelle de quelqu'un qui s'imaginerait qu'une année serait suffisante pour être au même niveau qu'un professeur ayant un niveau disciplinaire plus adéquat. En revanche, avoir l'humilité de comprendre que c'est un vrai métier, qui nécessite de véritables connaissances et compétences qu'il faut donc acquérir, ne me dérange pas. Les mises en garde sont de cet ordre.
- Clecle78Bon génie
Moi c'est surtout l'entrée dans le métier à plus de 50 ans qui m'inquiète. Ce métier est épuisant moralement et physiquement quand on débute à 25 ans alors dans la cinquantaine ... Gérer des classes pas faciles, être tzr éventuellement Bon courage.
- postulatNiveau 7
Le CAPES de lettres n'est pas franchement sélectif. Avec du travail, je pense que c'est très jouable. L'agrégation, c'est autre chose en revanche...
- uneodysséeÉrudit
Alors, je n’ai jamais dit que l’on pouvait avoir l’agrégation en claquant des doigts !!!
Je ne pensais pas déclencher un tel tollé.
J’ai dit «viser». Cela ne veut pas dire «compter sur et uniquement sur». Évidemment que dans le cas de notre futur collègue cela demanderait un investissement plus important, et peut-être une stratégie à moyen terme, sur plusieurs années… dans le but que les dernières années soient moins fatigantes.
(Je rappelle à toutes fins utiles que je ne cesse de pousser mes collègues certifiées à la tenter parce que je pense que ce devrait être notre statut à tous…)
Je ne pensais pas déclencher un tel tollé.
J’ai dit «viser». Cela ne veut pas dire «compter sur et uniquement sur». Évidemment que dans le cas de notre futur collègue cela demanderait un investissement plus important, et peut-être une stratégie à moyen terme, sur plusieurs années… dans le but que les dernières années soient moins fatigantes.
(Je rappelle à toutes fins utiles que je ne cesse de pousser mes collègues certifiées à la tenter parce que je pense que ce devrait être notre statut à tous…)
- jésusFidèle du forum
A la grosse nuance près, est que beaucoup de rectorats ne regardent même plus les CV des aspirants contractuels si on n'a pas de cursus ou de diplôme dans la matière concernée.
Avoir beaucoup d'expériences dans le privé ou des enfants ne donnent pas un passe-droit à cela.
J'en ai fait l'expérience, où des académies m'ont refusé la bi-valence en lettres modernes venant de philo et avec de l'expérience dans l'enseignement.
Ou il faut tomber sur un académie très déficitaire.
Et c'est au jugé des inspecteurs ( parfois suite à un entretien)
Avoir beaucoup d'expériences dans le privé ou des enfants ne donnent pas un passe-droit à cela.
J'en ai fait l'expérience, où des académies m'ont refusé la bi-valence en lettres modernes venant de philo et avec de l'expérience dans l'enseignement.
Ou il faut tomber sur un académie très déficitaire.
Et c'est au jugé des inspecteurs ( parfois suite à un entretien)
- Hardy-LaclosNiveau 9
Je pense effectivement qu'il faut, comme les collègues l'ont dit, se mettre à jour au niveau de :
-la grammaire
-l'histoire littéraire
-la lecture tout simplement. Relire de grands classiques, de la littérature plus contemporaine..
-Lire de la "littérature jeunesse" pour le collège. On trouve souvent des pépites.
Honnêtement, le CAPES est accessible. En sortant de M2, je me suis inscrit la même année au CAPES et à l'agreg. Je n'ai absolument pas préparé le CAPES, concentré sur l'agreg et j'avoue y être allé en touriste. J'ai eu de très bonnes notes à l'écrit : 16 en dissert et 17,5 en langue/stylistique. L'oral a été plus compliqué car je n'avais pas vraiment regardé les spécificités de l'épreuve (théâtre) en amont. Le grand écart avec l'agreg... J'ai réussi à être admissible mais de justesse (j'étais quand même fier de moi !) : pour vous donner une idée, j'ai eu 4 en grammaire alors que j'avais eu 17,5 au CAPES... C'est le jour et la nuit au niveau des exigences. Je me suis ramassé notamment avec un 2 à l'oral.. Sur du Bellay =( J'ai eu honte de moi en regardant mes notes mais ensuite je me suis dit que ce n'était qu'un concours et que je ne valais pas un 2, heureusement !
Pour une reconversion, c'est déjà bien de viser le CAPES, puis l'agreg. Chaque chose en son temps...
-la grammaire
-l'histoire littéraire
-la lecture tout simplement. Relire de grands classiques, de la littérature plus contemporaine..
-Lire de la "littérature jeunesse" pour le collège. On trouve souvent des pépites.
Honnêtement, le CAPES est accessible. En sortant de M2, je me suis inscrit la même année au CAPES et à l'agreg. Je n'ai absolument pas préparé le CAPES, concentré sur l'agreg et j'avoue y être allé en touriste. J'ai eu de très bonnes notes à l'écrit : 16 en dissert et 17,5 en langue/stylistique. L'oral a été plus compliqué car je n'avais pas vraiment regardé les spécificités de l'épreuve (théâtre) en amont. Le grand écart avec l'agreg... J'ai réussi à être admissible mais de justesse (j'étais quand même fier de moi !) : pour vous donner une idée, j'ai eu 4 en grammaire alors que j'avais eu 17,5 au CAPES... C'est le jour et la nuit au niveau des exigences. Je me suis ramassé notamment avec un 2 à l'oral.. Sur du Bellay =( J'ai eu honte de moi en regardant mes notes mais ensuite je me suis dit que ce n'était qu'un concours et que je ne valais pas un 2, heureusement !
Pour une reconversion, c'est déjà bien de viser le CAPES, puis l'agreg. Chaque chose en son temps...
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- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- JeancelNiveau 3
Merci pour ces nouveaux témoignages.
N'étant pas un "pur produit LM", je trouve qu'en ce qui me concerne le CAPES constitue déjà une belle montagne à gravir...
N'étant pas un "pur produit LM", je trouve qu'en ce qui me concerne le CAPES constitue déjà une belle montagne à gravir...
- JeancelNiveau 3
A la lecture des différents messages (dont je vous remercie), le "mont Capes LM" ne paraît pas .infranchissable dans mon cas, ce qui est plutôt encourageant!
- MilicusNiveau 6
Pour un contre témoignage, j’ai trouvé les écrits du capes de lettres difficiles et notés rudement (j’ai eu pile le seuil d’admissibilité en ayant tout donné et en ayant travaillé : bon, pour la dissertation c’est tombé sur l’œuvre que je connaissais le moins mais je ne m’explique pas mon 8 en didactique) tandis que les notes attribuées aux oraux m’ont semblé beaucoup plus généreuses (tant mieux car ils sont nettement plus coefficientés surtout la leçon qui est de loin ma meilleure note).
La plupart des personnes ont le sentiment contraire ceci dit.
On m’a rassuré sur la didactique de la conjugaison et de grammaire : ça s’apprend, notre formatrice est agrégée de grammaire, ça devrait aller.
La plupart des personnes ont le sentiment contraire ceci dit.
On m’a rassuré sur la didactique de la conjugaison et de grammaire : ça s’apprend, notre formatrice est agrégée de grammaire, ça devrait aller.
- IrulanHabitué du forum
Plus que le concours lui-même, ce sera la réalité du terrain qui sera difficile à appréhender. La gestion de classe représente un aspect du métier qui peut se révéler encore plus complexe que l'obtention du CAPES.
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Ad augusta per angusta.
- Lisak40Expert spécialisé
Oui , et selon où on atterrit, le métier de prof (de lettres) c'est de moins en moins "ouvrir les esprits à la culture" et de plus en plus gérer les dys, les handicaps (plus ou moins reconnus), les hyper-actifs, les gros soucis non-déclarés, les situations économico-sociales des familles de plus en plus difficiles qui influent totalement sur le comportement des élèves, les élèves limite illettrés, les relous de service, les parents imbuvables qui considèrent que tout ce que fait leur rejeton relève du génie pur, ceux qui ont lâchés l'affaire, ceux qui sont largués, etc. etc.
- JeancelNiveau 3
Lisak40 a écrit:Oui , et selon où on atterrit, le métier de prof (de lettres) c'est de moins en moins "ouvrir les esprits à la culture" et de plus en plus gérer les dys, les handicaps (plus ou moins reconnus), les hyper-actifs, les gros soucis non-déclarés, les situations économico-sociales des familles de plus en plus difficiles qui influent totalement sur le comportement des élèves, les élèves limite illettrés, les relous de service, les parents imbuvables qui considèrent que tout ce que fait leur rejeton relève du génie pur, ceux qui ont lâchés l'affaire, ceux qui sont largués, etc. etc.
Oulala moins encourageant ça…
- Lisak40Expert spécialisé
Ce n'est évidemment pas partout comme ça, mais oui ça existe. Après moi je suis prof en LP donc ce genre d'élèves c'est 90% de mes effectifs, mais en collègue ou lycée général c'est moins fréquent quand même j'imagine...
- MilicusNiveau 6
Vu les témoignages et mon expérience d’AESH, c’est fréquent au contraire !
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- JeancelNiveau 3
Et quand on évoque TZR, j’imagine qu’il s’agit de zones un peu difficiles, celles-ci échoient elles majoritairement aux débutants ?
- MédéeÉrudit
TZR = titulaire sur une zone de remplacement, tu peux tout avoir sur cette zone : établissements difficiles ou pas.
On est souvent tzr à l'issue de son année de stage, mais pas toujours. Je connais plusieurs collègues qui ont eu un poste fixe dès leur 1re année de titulaire. Ce qu'il faut surtout savoir, c'est qu'on peut rester TZR longtemps, voire très longtemps.
On est souvent tzr à l'issue de son année de stage, mais pas toujours. Je connais plusieurs collègues qui ont eu un poste fixe dès leur 1re année de titulaire. Ce qu'il faut surtout savoir, c'est qu'on peut rester TZR longtemps, voire très longtemps.
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- HaworthiaNiveau 5
Etre TZR implique également que tu peux être nommé sur deux, voire trois établissements en même temps pour quelques mois ou pour une l'année scolaire entière.
Dans certains départements comme le mien, obtenir un poste fixe en lettres exige d 'avoir un nombre de points très important ce qui fige le mouvement : peu de collègues libèrent leur poste et beaucoup de collègues restent TZR très longtemps, et ce malgré des bonifications familiales (dont les points potentiellement obtenus pour chaque enfant de moins de 18 ans). Ton affectation future dépendra donc des points auxquels tu peux prétendre, et il vaut mieux avoir conscience que les points s 'obtiennent la plupart du temps grâce à son ancienneté dans l'EN et à son ancienneté dans son poste.
Dans certains départements comme le mien, obtenir un poste fixe en lettres exige d 'avoir un nombre de points très important ce qui fige le mouvement : peu de collègues libèrent leur poste et beaucoup de collègues restent TZR très longtemps, et ce malgré des bonifications familiales (dont les points potentiellement obtenus pour chaque enfant de moins de 18 ans). Ton affectation future dépendra donc des points auxquels tu peux prétendre, et il vaut mieux avoir conscience que les points s 'obtiennent la plupart du temps grâce à son ancienneté dans l'EN et à son ancienneté dans son poste.
- JeancelNiveau 3
Ce qui veut dire que l’on peut très bien être affecté dans plusieurs établissements situés aux 4 coins du département..
- HaworthiaNiveau 5
Dans une zone prédéfinie du département .
- ProvenceEnchanteur
Haworthia a écrit:Dans une zone prédéfinie du département .
Parfois, la zone, c'est le département. Et tu peux être envoyé hors zone.
- MédéeÉrudit
Il peut y avoir une certaine distance entre les établissements, mais ça doit rester faisable puisqu'il faut souvent se partager entre 2 établissements la même journée.
Mais tu peux être affecté à 1h voire plus de chez toi.
Mais tu peux être affecté à 1h voire plus de chez toi.
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- HaworthiaNiveau 5
Exactement. Cette année, nous avions un collègue qui était affecté sur deux établissements éloignés de 51 km.
- JennyMédiateur
Pour compléter, non, en tant que TZR, tu peux avoir tout type d’établissement, des établissements sensibles comme des établissements de très bon niveau, en passant par des établissements moyens. J’ai parfois été affectée sur des établissements de fin de carrière, très tranquilles.Jeancel a écrit:Et quand on évoque TZR, j’imagine qu’il s’agit de zones un peu difficiles, celles-ci échoient elles majoritairement aux débutants ?
En revanche, tu peux bouger pas mal géographiquement, être sur remplacements courts, être sur 2,3,4 établissements…
Ça peut effectivement durer un moment.
En poste fixe, tu peux également avoir un complément de service et être sur deux établissements.
- JacqGuide spirituel
Le système du TZR c'est plutôt un titulaire (qui a le concours) en réserve pour des remplacements longue ou courte durée sur une zone déterminée du département (mon département est coupé en 4 zones). Il est nommé sur un établissement de rattachement où il n''a pas forcément d'heures à effectuer, mais c'est administratif (gestion, paie...) et va ensuite être nommé à l'année ou pour des remplacements plus courts sur des établissements (parfois le sien) pour palier aux absences prévues (ex : maternité) ou non prévues.
Parfois ils sont sollicités dès la rentrée, parfois non.
J'ai un ami qui a été quasiment toute sa carrière TZR. Il lui est arrivé une année de n'être pas affecté. Sinon, tous les étés il ne sait pas où il va être à la rentrée : en poste à l'année, en multiples remplacements intermittents ? C'est cela qui est un peu difficile, mais lui aimait cela. Un autre ami a été TZR longtemps dans mon lycée, les dernières années il n'avait que 16h de remplacement dans mon lycée (un congé mat, donc poste pas au mouvement) mais était payé 18h puisqu'il était titulaire.
Les heures effectuées en établissement ne sont pas forcément sur des établissements "difficiles". Par exemple le collègue que je mentionne a fait plusieurs années chez nous uniquement parce que la titulaire du poste était en congé mat, pas parce que le poste était difficile. Cette année j'ai ma voisine (le gag) qui est TZR et est affectée sur un nombre d'heures non pourvues dans mon établissement simplement parce qu'il n'y a pas assez d'heures pour créer un poste. Elle va effectuer 10h chez nous et 6h sur son établissement de rattachement, tout en étant payée pour un temps plein (18h).
IL est mieux d'être affecté en TZR dans une zone proche de chez soi, avec toutes les contraintes que cela entraîne, c'est certain, plutôt qu'à Saint-Perpète-Lès-Oies à l'autre bout de la France comme je l'ai été.
PS : le gag c'est qu'elle vient me voir et me dit : "Je suis rattachée dans le lycée X mais je fais dix heures dans le lycée Y, Jacq, tu connais le lycée Y ?" "Ben oui, c'est le mien !" Elle a de la chance, les deux lycées sont à 5 mn à pieds.
Résumons :
- Tu sais que l'académie que tu vises est potentiellement accessible aux néo-titulaires (avec le bémol : potentiellement),
- Ensuite il y a l'affectation au sein de l'académie (ce qui serait déjà bien) qui peut être lointaine même dans l'académie,
- Et il demeure le niveau en "lettres". Ça c'est à toi de l'avoir ou de l'acquérir puisque ce n'est pas ta formation d'origine. Là le concours devrait être le couperet, dans un bon sens ou dans l'autre.
Sachant qu'un concours ne s'obtient pas forcément la première année où on le passe (je ne suis pas lettres modernes mais lettres-histoire et je n'ai pas eu le concours du premier coup). Bien lire aussi les rapports du jury du concours pour voir les attentes (même si cela ne suffit pas). Lorsque j'ai passé le concours PLP lettres-histoire (je suis de formation histoire) je me suis ramassé une bonne tarte dans la poire (je n'avais pas préparé le concours, seulement le CAPES d'histoire-géo). Lorsque j'ai lu le rapport de jury pour la partie "lettres" j'avais l'impression de lire ma copie. Tout ce qu'il ne fallait pas faire, je l'avais fait ! Tout ce qu'il fallait faire, je ne l'avais pas fait !
L'idée de commencer par contractuel qui t'a été proposée par des collègues n'est pas idiote, bien au contraire. Cela permet aussi de tester.
Bon courage à toi.
Parfois ils sont sollicités dès la rentrée, parfois non.
J'ai un ami qui a été quasiment toute sa carrière TZR. Il lui est arrivé une année de n'être pas affecté. Sinon, tous les étés il ne sait pas où il va être à la rentrée : en poste à l'année, en multiples remplacements intermittents ? C'est cela qui est un peu difficile, mais lui aimait cela. Un autre ami a été TZR longtemps dans mon lycée, les dernières années il n'avait que 16h de remplacement dans mon lycée (un congé mat, donc poste pas au mouvement) mais était payé 18h puisqu'il était titulaire.
Les heures effectuées en établissement ne sont pas forcément sur des établissements "difficiles". Par exemple le collègue que je mentionne a fait plusieurs années chez nous uniquement parce que la titulaire du poste était en congé mat, pas parce que le poste était difficile. Cette année j'ai ma voisine (le gag) qui est TZR et est affectée sur un nombre d'heures non pourvues dans mon établissement simplement parce qu'il n'y a pas assez d'heures pour créer un poste. Elle va effectuer 10h chez nous et 6h sur son établissement de rattachement, tout en étant payée pour un temps plein (18h).
IL est mieux d'être affecté en TZR dans une zone proche de chez soi, avec toutes les contraintes que cela entraîne, c'est certain, plutôt qu'à Saint-Perpète-Lès-Oies à l'autre bout de la France comme je l'ai été.
PS : le gag c'est qu'elle vient me voir et me dit : "Je suis rattachée dans le lycée X mais je fais dix heures dans le lycée Y, Jacq, tu connais le lycée Y ?" "Ben oui, c'est le mien !" Elle a de la chance, les deux lycées sont à 5 mn à pieds.
Résumons :
- Tu sais que l'académie que tu vises est potentiellement accessible aux néo-titulaires (avec le bémol : potentiellement),
- Ensuite il y a l'affectation au sein de l'académie (ce qui serait déjà bien) qui peut être lointaine même dans l'académie,
- Et il demeure le niveau en "lettres". Ça c'est à toi de l'avoir ou de l'acquérir puisque ce n'est pas ta formation d'origine. Là le concours devrait être le couperet, dans un bon sens ou dans l'autre.
Sachant qu'un concours ne s'obtient pas forcément la première année où on le passe (je ne suis pas lettres modernes mais lettres-histoire et je n'ai pas eu le concours du premier coup). Bien lire aussi les rapports du jury du concours pour voir les attentes (même si cela ne suffit pas). Lorsque j'ai passé le concours PLP lettres-histoire (je suis de formation histoire) je me suis ramassé une bonne tarte dans la poire (je n'avais pas préparé le concours, seulement le CAPES d'histoire-géo). Lorsque j'ai lu le rapport de jury pour la partie "lettres" j'avais l'impression de lire ma copie. Tout ce qu'il ne fallait pas faire, je l'avais fait ! Tout ce qu'il fallait faire, je ne l'avais pas fait !
L'idée de commencer par contractuel qui t'a été proposée par des collègues n'est pas idiote, bien au contraire. Cela permet aussi de tester.
Bon courage à toi.
- JeancelNiveau 3
Jacq a écrit:Le système du TZR c'est plutôt un titulaire (qui a le concours) en réserve pour des remplacements longue ou courte durée sur une zone déterminée du département (mon département est coupé en 4 zones). Il est nommé sur un établissement de rattachement où il n''a pas forcément d'heures à effectuer, mais c'est administratif (gestion, paie...) et va ensuite être nommé à l'année ou pour des remplacements plus courts sur des établissements (parfois le sien) pour palier aux absences prévues (ex : maternité) ou non prévues.
Parfois ils sont sollicités dès la rentrée, parfois non.
J'ai un ami qui a été quasiment toute sa carrière TZR. Il lui est arrivé une année de n'être pas affecté. Sinon, tous les étés il ne sait pas où il va être à la rentrée : en poste à l'année, en multiples remplacements intermittents ? C'est cela qui est un peu difficile, mais lui aimait cela. Un autre ami a été TZR longtemps dans mon lycée, les dernières années il n'avait que 16h de remplacement dans mon lycée (un congé mat, donc poste pas au mouvement) mais était payé 18h puisqu'il était titulaire.
Les heures effectuées en établissement ne sont pas forcément sur des établissements "difficiles". Par exemple le collègue que je mentionne a fait plusieurs années chez nous uniquement parce que la titulaire du poste était en congé mat, pas parce que le poste était difficile. Cette année j'ai ma voisine (le gag) qui est TZR et est affectée sur un nombre d'heures non pourvues dans mon établissement simplement parce qu'il n'y a pas assez d'heures pour créer un poste. Elle va effectuer 10h chez nous et 6h sur son établissement de rattachement, tout en étant payée pour un temps plein (18h).
IL est mieux d'être affecté en TZR dans une zone proche de chez soi, avec toutes les contraintes que cela entraîne, c'est certain, plutôt qu'à Saint-Perpète-Lès-Oies à l'autre bout de la France comme je l'ai été.
PS : le gag c'est qu'elle vient me voir et me dit : "Je suis rattachée dans le lycée X mais je fais dix heures dans le lycée Y, Jacq, tu connais le lycée Y ?" "Ben oui, c'est le mien !" Elle a de la chance, les deux lycées sont à 5 mn à pieds.
Résumons :
- Tu sais que l'académie que tu vises est potentiellement accessible aux néo-titulaires (avec le bémol : potentiellement),
- Ensuite il y a l'affectation au sein de l'académie (ce qui serait déjà bien) qui peut être lointaine même dans l'académie,
- Et il demeure le niveau en "lettres". Ça c'est à toi de l'avoir ou de l'acquérir puisque ce n'est pas ta formation d'origine. Là le concours devrait être le couperet, dans un bon sens ou dans l'autre.
Sachant qu'un concours ne s'obtient pas forcément la première année où on le passe (je ne suis pas lettres modernes mais lettres-histoire et je n'ai pas eu le concours du premier coup). Bien lire aussi les rapports du jury du concours pour voir les attentes (même si cela ne suffit pas). Lorsque j'ai passé le concours PLP lettres-histoire (je suis de formation histoire) je me suis ramassé une bonne tarte dans la poire (je n'avais pas préparé le concours, seulement le CAPES d'histoire-géo). Lorsque j'ai lu le rapport de jury pour la partie "lettres" j'avais l'impression de lire ma copie. Tout ce qu'il ne fallait pas faire, je l'avais fait ! Tout ce qu'il fallait faire, je ne l'avais pas fait !
L'idée de commencer par contractuel qui t'a été proposée par des collègues n'est pas idiote, bien au contraire. Cela permet aussi de tester.
Bon courage à toi.
Merci beaucoup pour tous ces détails !
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- reconversion et préparation capes lettres modernes 3è concours
- [Lettres et Lettres classiques] Le rapport 2018 du jury du CAPES Lettres modernes est publié
- passer un CAPES lettres classiques quand on est détaché en lettres modernes ?
- Besoin d'aide - Concours CAPES Lettres option Lettres modernes
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