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- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:La Légion et les Bat' d'Af' ?
Et aussi le Biribi !
En attendant on peut même commencer par un travail interdisciplinaire pour se familiariser à ce concept éducatif fort ancien. Je conseillerais des travaux croisés français - éducation musicale avec comme supports :
- Georges Darien, Biribi discipline militaire, et bien sûr les papiers d'Albert Londres
- et côté musique la chanson d'Aristide Bruant ainsi que le chant "le bataillonnaire".
Vraiment du grain à moudre pour rebondir pédagogie.
- SoiréeHabitué du forum
@vieux Mongol : Merci pour ce moment de nostalgie capillaire ? (Courtement capillaire bien entendu)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Soirée a écrit:Pour préciser, "ETO", je n'ai pas dit que les CEF n'étaient pas moins inhumains que les prisons classiques, mais s'agissant de la privation de liberté, ça déporte les murs et verrous à distance du CEF, tout comme d'autres mesures alternatives à la prison (bracelet, obligation de contrôle judiciaire.). C'est le sens que donnent de nombreux abolitionnistes au continuum carcéro pénal puisque tu parlais de continuum carcéral. Ce que l'on appelle couramment alternative à la prison est pour beaucoup d'abolitionnistes la prolongation de la prison (ou de la logique carcérale) sous d'autres formes.
Tu relies la moindre récidive ou le taux de suicide proche de la population générale à la mise en place de CEF, mais rien ne permet d'affirmer que les mêmes mesures d'accompagnement en prison n'auraient pas un résultat équivalent.
Dès lors il paraît bien hasardeux de corréler ces "résultats" à la mesure privative de liberté. Ça reste un débat politique nécessaire à mon avis. Et la position abolitionniste n'est d'ailleurs pas spécifique à l'enfermement des mineurs.
Mais je ne doute pas que cette position soit ultra minoritaire ici comme dans la société. Et la tienne ETO l'est manifestement déjà dans les parages, ce qui est loin de me surprendre.
Tu fais à la fois comme si les centres éducatifs n'étaient pas pourvus de médecins, de psy, d'éducateurs, etc., comme si les prisons étaient pourvus de ce genre de personnels (ce qui n'est pas le cas) et comme si les deux structures avaient la même finalité. Ce qui n'est pas du tout le cas. Tu fais comme si, dans les centres éducatifs, une incartade se traduisait directement par une sanction pénale interne au système carcéral (dont on voit parfois que cela peut faire passer une sanction de quelques mois à des années de prison). Bref, tu te limites à “il y a une condamnation et une astreinte, donc c'est pareil”.
Tu prétends que j'aurais supposé que, si les prisons étaient dotées de ce genre de moyens, elles auraient des résultats. Outre que c'est imputer à mon propos une conséquence qui ne sert que ton argument “abolitionniste”, c'est tout simplement faux. Ce n'est pas le cas. Et il suffit de consulter les faits pour remarquer que, lorsqu'il y avait des éducateurs et des intervenants sociaux dans les prisons en nombre bien plus grand, cela ne changeait rien. La différence de structure intervient. Le carcéral et légalement doté d'une norme imposant la “réinsertion” : ce qui reste lettre morte, pour simple raison que son fonctionnement même l'interdit.
Lorsque, dans les maisons d'arrêt, le “taux d'occupation” est de 120, 140, 160%, il est tout simplement impossible d'extraire les incarcérés de leurs cellules, parce qu'il n'y a pas assez de gardiens, pas assez de locaux et pas assez de place pour permettre les déplacements. Il est donc impossible d'y acheminer les mineurs dans des locaux où prendraient place les activités correspondantes — et ce, quand bien même il y aurait les personnels éducatifs nécessaires. C'est le même phénomène qui se traduit par l'impossibilité pour les incarcérés — mineurs comme majeurs — d'accéder aux soins médicaux (ce qui se traduit par des pertes d'espérance de vie, notamment dans les peines longues, mais également pour les “semi-longues”, de quelques années). Or, dans les CE fermés, on a 8 à 12 ou 15 mineurs pour… 25 à 30 personnes. Et, je le redis, on n'y a pas de doubles portes, de gardiens et rien qui touche à la logique encellulement/extraction — ce qui est tout à fait déterminant. Qui plus est, il n'y a là que des délinquants mineurs, qui ne sont pas noyés dans la population générale des maisons d'arrêts. Si ce ne sont pas là des différences majeures, alors tout est pareil et rien n'est distinct de rien : à ce compte, autant mettre tout le monde en taule au même endroit sans se poser de questions — ce qui est d'ailleurs la pratique massive.
D'autre part, tu refuses strictement de considérer le travail fait dans les centres éducatifs pour ce qu'il est, en prétendant que c'est la même chose : ce qui est tout simplement contredit et par les activités mêmes qui y sont menés et par les résultats. Ce ne sont pas les mêmes professionnels, ni les mêmes activités, ni le même but (ce. Lorsque, dans un CE, fermé ou non, on débarrasse un délinquant mineur de ses addictions, tout en lui permettant de se réconcilier avec un apprentissage, voire de trouver un métier, cela n'a strictement rien à voir avec une peine carcérale qui se solde par une sortie “sèche”. La finalité est strictement différente : il ne s'agit pas du tout de “payer sa dette” par une sanction — il s'agit de sortir d'un cycle. Jamais je n'oserais dire à quelqu'un qui travaille dans ce genre de centre qu'il fait le même boulot qu'un gardien ou un médecin en prison (lesquels médecins témoignent parfois contre les prisons, d'ailleurs, ce qui n'est pas peu dire !) : je me ferais foudroyer sur place parce que ce serait perçu comme une insulte et comme une sottise grave.
Évidemment qu'il ne s'agit pas de structures aussi efficaces que celles dont on peut observer les résultats ailleurs — par ex. au Canada : lorsque l'on ne résout pas tout par l'enfermement, mais que l'on maintient les relations sociales entre la personne condamnée et la société, non seulement les liens familiaux, mais également les relations de travail, etc., tout en aidant les personnes à résoudre leurs différents problèmes (dont les stupéfiants, l'alcoolisme, l'absence de tout diplôme, les maladies mentales, etc.), alors on obtient de tout autres résultats que le cycle enfermement/réitération. Et l'on sort de ce cycle, certes pas à 100%, mais dans un plus grand nombre de cas. Mais on ne me fera jamais croire que mettre un délinquant juvénile dans un centre où des médecins, psy, éducateurs s'occupent de lui, plutôt que de lui coller un bracelet, de la réparation et une obligation de pointer en guise d'“alternative” à de l'incarcération en maison d'arrêt, c'est la même chose. Il faut réellement ne pas savoir de quoi l'on parle pour prétendre que ce serait la même “alternative”…
Bref, tu surréagis au mot “fermé” dans l'appellation de “centre éducatif fermé” en tenant absolument à n'y voir que du carcéral. Mais que tout le monde se rassure : vu ce qu'il reste de personnels dans les centres éducatifs et de moyens de réforme et d'éducation dans la justice des mineurs, cela ne fait pas une grande différence ! Outre que cela ne concerne que quelques centaines de mineurs sur des milliers, ils sont en capilotade et en voie d'annihilation.
Ce qui est d'ailleurs le but des politiques “abolitionnistes” — abolitionnistes des centres éducatifs qu'ils soient fermés ou ouverts et qui affirment que la prison et la répression sont le remède. Ceci pour deux raisons : d'abord parce qu'ils conçoivent la sanction comme devant infliger une peine, c'est-à-dire des souffrances physiques et morales en guise de redressement ; ensuite parce que, dès qu'il y a de l'éducatif, des centres éducatifs, cela coûte cher, beaucoup plus cher que la prison (dans laquelle, qui plus est, on peut faire travailler les incarcérés pour des sommes dérisoires et en faire de quasi esclaves). En d'autres termes, plus crus : dans le carcéral, la logique est celle de la vengeance (il faut venger les victimes et la société) ; dans l'éducatif, la logique est celle de la resocialisation, quand bien même sanction et astreinte il y a (il faut permettre aux délinquants d'en sortir pour rejoindre la société).
Car abolir le cycle du continuum carcéral est factuellement tout sauf à l'ordre du jour ! C'est même le contraire : la population carcérale continue à augmenter. Et les “mesures alternatives” — du bracelet aux travaux d'intérêt général n'y changent rien : au contraire (il suffit d'aller lire les articles de Dedans Dehors pour le comprendre — il n'est même pas besoin d'aller lire les publications de ceux qui travaillent sur ces questions). Mais il ne faut pas tout confondre.
Tout d'abord, la délinquance juvénile existe et il existe également des sanctions : refuser toute sanction et refuser le pénal n'est pas tenable. Être abolitionniste est une chose, nier l'existence de la délinquance en est une autre. Ensuite, et ensuite seulement, il faut se demander si le but de la pénalisation est la sanction, ou si son but premier est la réinsertion (la “réforme” disait-on jadis). Et, dans ce dernier cas, il faut impérativement s'en donner les moyens matériels, institutionnels, humains (etc.). Quand on va travailler, même bénévolement, en milieu carcéral, on apprend une chose ou deux, à ne pas poser de questions sur les faits et la sanction et à ne pas nier la sanction, puisqu'elle existe — et on apprend aussi ce qu'est la traduction réelle, en milieu carcéral, desdites sanctions (choc carcéral compris !). Cela suffit amplement à ne plus jamais les confondre avec ce qui se passe en réalité dans les cas des mesures éducatives : elles n'ont tout simplement rien à voir avec ce qui précède.
Bref, il est toujours facile de se dire “abolitionniste” — il l'est beaucoup moins de tenir compte de la réalité. Pour ma part, j'estime que dire, actuellement, que les CEO et les CEF, c'est pareil que la prison, que tout cela c'est du carcéral, c'est totalement irresponsable : non seulement cela légitime l'état de fait qui consiste à refuser de les doter, mais qui plus est, cela ne laisse en place que… la prison ! Puisque tout est pareil, n'est-ce pas, autant fermer tous ces machins coûteux et coller tout le monde au trou… Cela sert le discours dominant et le pouvoir en place. Le tout avec cet argument que, de toute façon, il faudrait “tout changer” — et en faisant semblant d'ignorer la réalité ici et maintenant et refusant de voir que “tout changer” est remis à la semaine des quatre jeudis et que cette semaine s'éloigne de plus en plus du présent à mesure que le temps passe. Pendant que l'on dit cela, on donne du grain à moudre à ceux qui ne voient dans les mesures éducatives, la réinsertion, la rescolarisation et la resocialisation, le soin, les équipes pluridisciplinaires (etc.) que des lubies d'humanistes illuminés et hors sol (et autres billevesées que j'ai dû entendre un certain nombre de fois : on ne réforme pas les délinquants avec de la gentillesse !).
Bref, on bloque intégralement la situation et on contribue, passivement mais positivement, à l'incarcération des mineurs, la vraie, en prison avec tout le monde, et avec rien d'autre que l'encellulement permanent, la promenade, un ou deux parloirs et une ou deux “séances” avec les personnels qui restent, celle qui conduit à ce que l'on appelle “récidive”, qui n'est rien d'autre que la production sociale d'une délinquance qui vient frapper les mineurs et les priver de présent et d'avenir.
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Si tu vales valeo.
- SoiréeHabitué du forum
Mais en l'état je préfère qu'un jeune délinquant soit en CEF plutôt qu'en prison. Et quant à faire porter aux abolitionniste dont le grand public ignore jusqu'à l'existence théorique la responsabilité de la politique carcéro répressive, c'est assez fort de café, pardon.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Soirée a écrit:Mais en l'état je préfère qu'un jeune délinquant soit en CEF plutôt qu'en prison. Et quant à faire porter aux abolitionniste dont le grand public ignore jusqu'à l'existence théorique la responsabilité de la politique carcéro répressive, c'est assez fort de café, pardon.
Vu l'état actuel du système, tu proposes quoi concrètement qui aurait une chance de produire autre chose que des effets négatifs ? À part les centres en question, il y aurait quoi comme objectifs immédiats ? Les supprimer parce que c'est la même chose que la prison ?
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Si tu vales valeo.
- PrezboGrand Maître
epekeina.tes.ousias a écrit:Quand j'emploie l'expression “l'explication la plus commune”, c'est que cette explication est majoritaire en sociologie de la prison (entre autres), y compris via les comparaisons internationales. Les stats que j'ai données n'ont strictement rien d'une preuve et ne sont pas là pour ça : elles sont seulement là pour donner une (petite) idée de la situation. Le problème, c'est que c'est le contraire de l'opinion majoritaire et du discours politique constant, raison pour laquelle rien ne change ni ne risque de changer avant longtemps, quand bien même la situation empire d'une année sur l'autre.
C'est une explication tout de même manifestement sophistique et biaisée. On peut sans trop de difficulté imaginer que les condamnés à une peine d'incarcération (notamment les mineurs, pour lesquels une incarcération effective est rare) sont plus souvent les auteurs des faits les plus graves ou ceux qui montrent le moins de garantie de réinsertion, et qu'à l'inverse les peines alternatives sont plus facilement proposée aux individus présentant ces garanties.
Qu'on se comprenne bien : je ne nie pas que la situation carcérale en France soit un scandale, et que certains mécanismes de l'enfermement produisent de la récidive. Mais prétendre que c'est la prison qui fabrique la récidive sur une simple base statistique sans plus de prudence méthodologique (et je ne suis pas sûr que les plus convaincus des militants anti-carcéraux fassent preuve de cette prudence), c'est reprendre la vieille plaisanterie de Pierre Desproges sur le fait que les cancérologues donnent le cancer (la preuve en étant que les gens qui consultent régulièrement le cancérologue meurent statistiquement plus souvent du cancer).
Par ailleurs, le problème évident des discours sur l'échec de la prison est qu'ils n'intègrent pas la nécessité de la protection des victimes. Je rappelle que cette discussion part de l'affaire Agnès Marin, affaire dans laquelle un mineur, accusé d'un premier viol (dans laquelle la victime n'avait eu la vie sauve que par miracle), puis libéré et scolarisé en internat en attendant son procès, avait commis un nouveau viol et un assassinat. Il faut lire les détails pour comprendre l'échec total de son suivi judiciaire et psychologique, sans doute largement par manque de moyens, mais peut-être pas seulement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Agn%C3%A8s_Marin
Pour tenter de se justifier, la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) s'abrite derrière une interprétation du « secret professionnel ». Comme la direction du lycée, elle évoque le secret de l'instruction et rejette la faute sur la juge des libertés et de la détention chargée de l'affaire du premier viol, qui a commis la première des erreurs : ne pas s'opposer au choix, lui aussi effectué par les parents du meurtrier, de cet internat mixte en grande difficulté financière, qui accueillait des élèves vulnérables car très éloignés de leurs familles et facturait 12 000 euros par an pour les internes. Lorsque l'éducatrice de la PJJ responsable de Matthieu remet son rapport validant ce choix, il est déjà scolarisé au collège Cévenol depuis deux mois. Alors qu'il n'a plus le droit de séjourner dans le Gard, il y revient à toutes les vacances, ses parents n'ayant déménagé que d'une dizaine de kilomètres, ce qui rend malade sa première victime lorsqu'elle le croise. Le procès montrera que le suivi psychiatrique du criminel a été bâclé « avec la bénédiction du juge d'instruction », étant confié successivement à un médecin à peine francophone, puis à un infirmier et enfin à un « psychothérapeute sans diplôme » qui a suivi l'adolescent pendant sa scolarité au Collège Cévenol.
[...]
L'éducatrice de la PJJ chargée du suivi de l'adolescent ne s'est rendue qu'une fois au collège Cévenol, en mars 2011, plus de trois mois et demi après son admission. Ne parvenant pas à rencontrer le directeur, qui a annulé le rendez-vous pour cause de « carnaval » organisé dans le lycée, elle ne parle qu'au conseiller d'éducation, qu'elle ne reverra jamais. Selon le lycée, elle ne l'informe pas du viol avec arme et préméditation pour lequel l'élève est mis en examen. « Nos échos étaient positifs. Il n'(y) avait rien à signaler dans son comportement, si ce n'est un point minime », expliquera-t-elle. Elle ne demande pas à être informée de ce « point minime » : l'introduction d'alcool fort au sein du lycée. Les enquêteurs découvriront que le dossier disciplinaire du futur meurtrier ne mentionnait pas non plus la consultation de sites internet à caractère pornographique au centre de documentation du lycée, qui lui a pourtant valu une semaine d'exclusion. Il n'indiquait pas non plus que des camarades l'avaient vu promener une autre élève en laisse ou passer les mains sous sa jupe au vu de tous. Lors du procès, l'avocat général relèvera que Matthieu avait « des relations sexuelles quasi quotidiennes » dans l'internat avec une jeune fille éloignée de sa famille, résidant à Tahiti, qui allait fréquemment le week-end dans la famille de Matthieu dans le Gard. Deux fois exclu pendant une semaine, ce dernier a même évité d'extrême justesse un refus d'inscription pour l'année suivante, lors d'un passage devant le conseil de la vie scolaire en juin 2011. Malgré cela, le lycée n'a jamais eu aucun contact avec le juge d'instruction chargé du premier viol et n'a effectué aucun signalement à la PJJ. Appelé au procès, le directeur central de la PJJ, Jean-Louis Daumas, un ancien membre de cabinets ministériels, a refusé devant le tribunal de reconnaître des erreurs de son administration, concédant seulement une « faiblesse », mais pas de « fautes » dans le suivi de l'adolescent36. Lors du procès, il signalera que le cabinet du ministre de la justice n'a pas commandé d'inspection.
La protection des victimes c'est aussi la protection des plaigant(e)s. Dans l'affaire Agnès Marin, la première victime croisait régulièrement son agresseur les week-ends. On peut aussi repenser à l'affaire Shaïna, rappelée dans un autre fil : Shaïna avait été victime d'un viol collectif, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, par son prétendu petit ami. Après dépôt de plainte, celui-ci avait été placé un mois en centre éducatif fermé, puis libéré sous contrôle judiciaire, puis autorisé à revenir vivre à Creil. Il avait retrouvé la jeune fille pour la passer à tabac collectivement avec des semblables. (Shaïna, victime de sa réputation de fille facile après son viol, allait par ailleurs être assassiné un peu plus tard par un autre prétendu petit ami.)
https://charliehebdo.fr/2022/01/societe/justice/moi-shaina-violee-tabassee-tuee-et-enterree-par-tout-le-monde/
Ca ne se limite pas aux violences sexuelles : la peur de témoigner, c'est aussi ce qui fait la loi du silence dans les quartiers ou le trafic de stupéfiant pourrit le quotidien des habitants.
Bref, sans prise en compte de cette dimension, et de faits pas faciles à accepter, je crains que les discours anti-carcéraux ne restent à la foi abstraits et inaudibles.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
J'ai donné assez de références à lire et disponibles gratuitement pour pouvoir répondre ceci : il conviendrait de se renseigner d'abord et d'imaginer ensuite.
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Si tu vales valeo.
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