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- PlutarqueNiveau 10
Je peux vous répondre sur la partie CPGE : cela dépend de la filière et de l'établissement.
Ce qui est clair, c'est que dans une MPSI d'un bon lycée, aucun rappel n'est fait sur ce genre de sujets en début de première année.
Ce qui est clair, c'est que dans une MPSI d'un bon lycée, aucun rappel n'est fait sur ce genre de sujets en début de première année.
- PrezboGrand Maître
Plutarque a écrit:Je peux vous répondre sur la partie CPGE : cela dépend de la filière et de l'établissement.
Ce qui est clair, c'est que dans une MPSI d'un bon lycée, aucun rappel n'est fait sur ce genre de sujets en début de première année.
Moui, bon. Cela confirme que les "bons" lycées recrutent dans les bons lycées -ou qu'un élève qui n'en vient pas devra rattraper lui-même ce qu'il n'a pas fait-.
- AORESpresNiveau 4
Bonjour,
Je réponds sur la partie Maths : les taux de réussite de cette année au premier exercice ont été très bons, pas de problème là-dessus. Pas une question à moins de 70% de réussite sauf la M7.
Pour ce qui est du public, on commence à avoir des idées plus claires du type d'élève en analysant la trajectoire des candidats à la première édition. Pour faire schématique, la meilleure moitié part souvent en CPGE scientifique (de niveaux variés), un peu en commerciales (mais une partie substantielle dans diverses types d'écoles en prépa intégrée).
Pour les polémiques sur le lycée où je travaillais au moment de la première édition :
(1) D'une part j'ai été muté volontairement : j'ai fait une première demande de mutation sur le poste que j'occupe actuellement fin 2019.
(2) Mon ancien collègue est toujours membre de l'association mais a choisi la discrétion compte tenu d'une part des attaques personnelles dirigées contre moi à l'époque, d'autre part de la précarité de sa situation professionnelle (il n'est pas dans le corps des agrégés mais est détaché d'un autre corps de la fonction publique).
(3) Je peux affirmer que le lycée en question utilise bel et bien le test pour évaluer ses candidats, et ce depuis la première édition. Je dispose notamment d'une dizaine de témoignages écrits d'anciens collègues qui l'atteste.
Je réponds sur la partie Maths : les taux de réussite de cette année au premier exercice ont été très bons, pas de problème là-dessus. Pas une question à moins de 70% de réussite sauf la M7.
Pour ce qui est du public, on commence à avoir des idées plus claires du type d'élève en analysant la trajectoire des candidats à la première édition. Pour faire schématique, la meilleure moitié part souvent en CPGE scientifique (de niveaux variés), un peu en commerciales (mais une partie substantielle dans diverses types d'écoles en prépa intégrée).
Pour les polémiques sur le lycée où je travaillais au moment de la première édition :
(1) D'une part j'ai été muté volontairement : j'ai fait une première demande de mutation sur le poste que j'occupe actuellement fin 2019.
(2) Mon ancien collègue est toujours membre de l'association mais a choisi la discrétion compte tenu d'une part des attaques personnelles dirigées contre moi à l'époque, d'autre part de la précarité de sa situation professionnelle (il n'est pas dans le corps des agrégés mais est détaché d'un autre corps de la fonction publique).
(3) Je peux affirmer que le lycée en question utilise bel et bien le test pour évaluer ses candidats, et ce depuis la première édition. Je dispose notamment d'une dizaine de témoignages écrits d'anciens collègues qui l'atteste.
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C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- ClpNiveau 3
J'enseigne dans le supérieur actuellement mais j'ai déjà enseigné au lycée il y a peu et en vérité, je maintiens mon propos, c'est une étude de fonction guidée tout ce qu'il y a de plus gentil. Par exemplePrezbo a écrit:Je ne plaisante pas un instant. Etes vous prof au lycée actuellement ? A un moment, le rôle du prof qui se plaint que les élèves ne savent même pas faire des trucs "élémentaires" auxquels ils n'ont jamais été confrontés relève de l'imprécation.
c'est bêtement la somme de deux fonctions strictement décroissantes, ou pour la dérivée la somme de deux choses strictement négatives. À quel moment ne fait-on pas cela au lycée ?Prezbo a écrit:Question M5 : étude de signe d'une dérivée. C'est tout à fait dans l'esprit du programme, mais la fonction est d'un niveau de technicité là aussi rare à l'examen.
- LurkerNiveau 3
Je peux affirmer que le lycée en question utilise bel et bien le test pour évaluer ses candidats, et ce depuis la première édition. Je dispose notamment d'une dizaine de témoignages écrits d'anciens collègues qui l'atteste.
Peut-être serait-il bon de se cantonner à ce qui est vérifiable et public, par exemple ce que les lycées mentionnent sur leur page Parcoursup ou leur site web.
- AORESpresNiveau 4
️ Le rapport du TeSciA 2024 est rendu public aujourd'hui même et accessible via le lien ci-dessous.
Rapport TeSciA 2024
Les grands enseignements :
+33% de candidats présents par rapport à l'édition 2023.
Stabilité de la proportion de filles et d'élèves des lycées privés.
Hausse marquée de la diversité des candidats : près de 500 lycées représentés, en hausse de 33% par rapport à l'édition 2022.
Baisse marquée de la proportion de candidats inscrits en option B (environ 17% des candidats en option B).
À suivre prochainement, une première confirmation sur la pertinence du TeSciA grâce à l'examen de la trajectoire universitaire de la première cohorte de candidats (édition 2022).
Rapport TeSciA 2024
Les grands enseignements :
+33% de candidats présents par rapport à l'édition 2023.
Stabilité de la proportion de filles et d'élèves des lycées privés.
Hausse marquée de la diversité des candidats : près de 500 lycées représentés, en hausse de 33% par rapport à l'édition 2022.
Baisse marquée de la proportion de candidats inscrits en option B (environ 17% des candidats en option B).
À suivre prochainement, une première confirmation sur la pertinence du TeSciA grâce à l'examen de la trajectoire universitaire de la première cohorte de candidats (édition 2022).
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C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- LurkerNiveau 3
Extrait du rapport : Liste des lycées parisiens comptant au moins 10 candidats
- Lycée Charles Péguy (Privé) : 23 élèves
- Lycée Les Francs Bourgeois : 19 élèves
- Lycée Saint-Louis de Gonzague : 19 élèves
- Lycée Saint-Jean de Passy : 19 élèves
- Lycée Fénelon Sainte-Marie : 15 élèves
- École Active Jeannine Manuel : 14 élèves
- Lycée Bossuet-Notre-Dame : 14 élèves
- École Alsacienne (Paris) : 10 élèves
Certains de ces lycées proposent, depuis plusieurs années, des cours de "préparation aux classes préparatoires" en complément des enseignements des programmes de l'Éducation nationale. https://www.bossuetnotredame.org/les-prepas/prepa-cpge-inge/
Ces cours ne sont pas completement gratuits non plus.
- Lycée Charles Péguy (Privé) : 23 élèves
- Lycée Les Francs Bourgeois : 19 élèves
- Lycée Saint-Louis de Gonzague : 19 élèves
- Lycée Saint-Jean de Passy : 19 élèves
- Lycée Fénelon Sainte-Marie : 15 élèves
- École Active Jeannine Manuel : 14 élèves
- Lycée Bossuet-Notre-Dame : 14 élèves
- École Alsacienne (Paris) : 10 élèves
Certains de ces lycées proposent, depuis plusieurs années, des cours de "préparation aux classes préparatoires" en complément des enseignements des programmes de l'Éducation nationale. https://www.bossuetnotredame.org/les-prepas/prepa-cpge-inge/
Ces cours ne sont pas completement gratuits non plus.
- AORESpresNiveau 4
Gros succès à Paris effectivement, et ce depuis le début. Cependant, par comparaison avec les premières éditions, il y a plutôt une baisse de la concentration dans les grands lycées parisiens.
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C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- LurkerNiveau 3
Ce n'est pas exactement comme ça que je lis ces chiffres...
Pas un lycée public parisien n'a envoyé 10 candidats ou plus, et un fort biais "géo-social".
J'avoue que le mot "séparatisme" m'est venu à l'esprit.
Mais n'exagérons rien, c'est peut-être seulement un désir de contourner Parcoursup et de s'assurer que les jeunes gens de bonnes familles méritants ne soient pas indûment pénalisés par rapport aux plus pauvres ou aux élèves du public où l'inflation des notes fait rage (ce dernier point, du moins, semble avéré).
Enfin chacun voit midi à sa porte.
w.
Pas un lycée public parisien n'a envoyé 10 candidats ou plus, et un fort biais "géo-social".
J'avoue que le mot "séparatisme" m'est venu à l'esprit.
Mais n'exagérons rien, c'est peut-être seulement un désir de contourner Parcoursup et de s'assurer que les jeunes gens de bonnes familles méritants ne soient pas indûment pénalisés par rapport aux plus pauvres ou aux élèves du public où l'inflation des notes fait rage (ce dernier point, du moins, semble avéré).
Enfin chacun voit midi à sa porte.
w.
- ClpNiveau 3
Ce débat n'aurait pas lieu d'être si le Baccalauréat jouait vraiment son rôle de diplôme d'entrée dans l'enseignement supérieur. Puisqu'on a décidé de le donner à tout le monde et qu'on ne peut plus compter sur les bulletins, il est bien évident que des moyens alternatifs de preuve de mérite vont et doivent se mettre en place. La situation dans son ensemble est-elle moins juste que du temps où nous avions une évaluation nationale, certainement, c'est donc regrettable, mais il ne faut pas mélanger cause et conséquence : dans le contexte où nous nous trouvons, heureusement que certains pensent encore à chercher des moyens objectifs d'évaluer nos élèves.
Ne noyons donc pas le poisson en cherchant des responsables parmi les élèves et les parents, qu'il est un peu facile et dédaigneux d'accuser de séparatisme ou je ne sais quoi alors qu'il s'agit avant tout et de très loin de trouver le moyen de réaliser une scolarité correcte dans le marasme ambiant. Le seul et quasi unique responsable est l'Éducation nationale qui ne prend pas ses responsabilités, tout le reste en découle.
Ne noyons donc pas le poisson en cherchant des responsables parmi les élèves et les parents, qu'il est un peu facile et dédaigneux d'accuser de séparatisme ou je ne sais quoi alors qu'il s'agit avant tout et de très loin de trouver le moyen de réaliser une scolarité correcte dans le marasme ambiant. Le seul et quasi unique responsable est l'Éducation nationale qui ne prend pas ses responsabilités, tout le reste en découle.
- PrezboGrand Maître
Clp a écrit:Ce débat n'aurait pas lieu d'être si le Baccalauréat jouait vraiment son rôle de diplôme d'entrée dans l'enseignement supérieur. Puisqu'on a décidé de le donner à tout le monde et qu'on ne peut plus compter sur les bulletins, il est bien évident que des moyens alternatifs de preuve de mérite vont et doivent se mettre en place. La situation dans son ensemble est-elle moins juste que du temps où nous avions une évaluation nationale, certainement, c'est donc regrettable, mais il ne faut pas mélanger cause et conséquence : dans le contexte où nous nous trouvons, heureusement que certains pensent encore à chercher des moyens objectifs d'évaluer nos élèves.
Ne noyons donc pas le poisson en cherchant des responsables parmi les élèves et les parents, qu'il est un peu facile et dédaigneux d'accuser de séparatisme ou je ne sais quoi alors qu'il s'agit avant tout et de très loin de trouver le moyen de réaliser une scolarité correcte dans le marasme ambiant. Le seul et quasi unique responsable est l'Éducation nationale qui ne prend pas ses responsabilités, tout le reste en découle.
La baccalauréat n'a jamais joué un rôle de sélection à l'entrée en CPGE, ou alors il y a longtemps. Dans les années 80, l'admission était déjà sur dossier, et les premiers résultats connus avant l'examen. Le problème est celui de la perte générale de signification de la notation face à l'inflation des notes, et de l'agrandissement de l'écart d'exigence entre le secondaire et le supérieur. Et je ne vois pas comment TeScia serait un moyen d'assurer une scolarité correcte: c'est un outil de sélection, la question est de savoir de qui et sur quel critères.
- LurkerNiveau 3
Clp a écrit:Ce débat n'aurait pas lieu d'être si le Baccalauréat jouait vraiment son rôle de diplôme d'entrée dans l'enseignement supérieur. Puisqu'on a décidé de le donner à tout le monde et qu'on ne peut plus compter sur les bulletins, il est bien évident que des moyens alternatifs de preuve de mérite vont et doivent se mettre en place. La situation dans son ensemble est-elle moins juste que du temps où nous avions une évaluation nationale, certainement, c'est donc regrettable, mais il ne faut pas mélanger cause et conséquence : dans le contexte où nous nous trouvons, heureusement que certains pensent encore à chercher des moyens objectifs d'évaluer nos élèves.
Ne noyons donc pas le poisson en cherchant des responsables parmi les élèves et les parents, qu'il est un peu facile et dédaigneux d'accuser de séparatisme ou je ne sais quoi alors qu'il s'agit avant tout et de très loin de trouver le moyen de réaliser une scolarité correcte dans le marasme ambiant. Le seul et quasi unique responsable est l'Éducation nationale qui ne prend pas ses responsabilités, tout le reste en découle.
À ce que je sache, le recrutement en prépas ne s'est jamais fait sur les résultats du baccalauréat.
Après, libre à chacun de considérer que les critiques initiales de l'UPS, de l'APMEP, et, ma favorite, celle de l'Association des Proviseurs des Lycées à Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, ne sont que des préjugés et que tous ces gens-là finiront par "voir la lumière" et faire preuve de "bon sens" et de "pragmatisme". En attendant, il me paraît difficile de faire table rase de leurs critiques.
https://aplcpge.fr/wp-content/uploads/2022/03/Lettre-Tescia-APLCPGE.pdf
Objet : message concernant TESCIA, test de mathématiques proposé par l’association AORES
Chères et chers Collègues,
Vous avez peut-être été sollicités ces dernières semaines à propos de Tescia, test de mathématiques accessible
aux élèves de Terminale Générale, spécialité mathématiques, et proposé par l’association AORES. Vous êtes
nombreux à m’avoir interpellé à ce propos et, dans la plupart des cas, à m’avoir exprimé votre forte opposition
à cette démarche.
La création de ce test payant hors éducation nationale a déjà fait l’objet de plusieurs échanges l’année dernière.
Depuis plusieurs jours, suite à ces remontées émanant de tout le territoire, en accord avec les membres du
bureau de l’APLCPGE, j’échange avec les associations de professeurs, les représentants de l’enseignement
supérieur des établissements privés, l’Inspection générale, Jérôme Teillard et le ministère. Un consensus large
s’est dégagé immédiatement lors de nos discussions et une volonté commune d’écarter l’utilisation de Tescia
dans les travaux des commissions d’examen des vœux des CPGE.
Si ce test devenait une référence dans le processus de recrutement en CPGE, il pourrait amener une rupture
dans l’équité de traitement. Les élèves des milieux sociaux les plus fragiles pourraient être désavantagés parce
qu’ils ne se présenteraient pas au test et/ou parce qu’ils n’auraient pas les moyens de financer les modules de
préparation proposés par des organismes privés qui se créeraient inévitablement.
L’utilisation de ce test est susceptible aussi de jeter un soupçon d’opacité, voire de délit d’initié sur le
recrutement en CPGE.
Ce test, tel qu’il est conçu, ne correspond absolument pas à la politique d’accompagnement à l’orientation des
élèves telle que nous la concevons.
Vous l’aurez compris, tous les acteurs intervenant dans l’articulation lycée-CPGE se sont fermement positionnés
contre le principe du test Tescia. L’UPS, l’UPSTI, l’APHEC soutiennent sans réserve l’APLCPGE dans notre
démarche de communication orientée vers les personnels de direction.
Sachez aussi que le secrétaire général de l’Enseignement Catholique et le Président de RENASUP ont invité tous
les établissements privés centres d’examen pour Tescia à reconsidérer leur position et à renoncer à l’accueil de
ces épreuves prévues au mois de mars.
Ainsi, l’APLCPGE recommande à tous les chefs d’établissement à CPGE de veiller à ne pas utiliser les résultats de
Tescia en commission d’examen des vœux Parcoursup qu’ils président
https://www.apmep.fr/TeSciA-Une-evaluation-des-connaissances-mathematiques-pour-Parcoursup
https://i.f1g.fr/media/eidos/604x339_crop/2022/01/28/XVMbc9330ce-7f7f-11ec-83b8-f854dee230fd-640x837.jpg
- AORESpresNiveau 4
[quote="Lurker"]
La comparaison du courrier du SGEC et celui de l'APLCPGE est effectivement fort savoureuse. Des avis très "indépendants", n'est-ce pas ? Et envoyés le même jour. Belle coïncidence. L'APLCPGE était en revanche assez gênée à l'époque que la comparaison ne soit trop évidente, elle a attendu 9 longs mois avant de publier cet avis en toute discrétion dans les archives de son site web.
Quant à l'APMEP, elle a fort discrètement inséré une rubrique "annales TeSciA" sur son site internet l'été dernier. Curieux, n'est-ce pas ?
Son avis date de juillet 2021. Même pas un sujet zéro à se mettre sous la dent à l'époque.
Clp a écrit:
À ce que je sache, le recrutement en prépas ne s'est jamais fait sur les résultats du baccalauréat.
Après, libre à chacun de considérer que les critiques initiales de l'UPS, de l'APMEP, et, ma favorite, celle de l'Association des Proviseurs des Lycées à Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, ne sont que des préjugés et que tous ces gens-là finiront par "voir la lumière" et faire preuve de "bon sens" et de "pragmatisme".
La comparaison du courrier du SGEC et celui de l'APLCPGE est effectivement fort savoureuse. Des avis très "indépendants", n'est-ce pas ? Et envoyés le même jour. Belle coïncidence. L'APLCPGE était en revanche assez gênée à l'époque que la comparaison ne soit trop évidente, elle a attendu 9 longs mois avant de publier cet avis en toute discrétion dans les archives de son site web.
Quant à l'APMEP, elle a fort discrètement inséré une rubrique "annales TeSciA" sur son site internet l'été dernier. Curieux, n'est-ce pas ?
Son avis date de juillet 2021. Même pas un sujet zéro à se mettre sous la dent à l'époque.
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C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- ClpNiveau 3
Lurker a écrit:À ce que je sache, le recrutement en prépas ne s'est jamais fait sur les résultats du baccalauréat.
Non mais qui peut nier que tout l'enseignement du lycée s'est majoritairement organisé autour des épreuves du bac ? Prezbo vous en conveniez vous-même un peu plus haut. (Sommes-nous réellement en désaccord sur ce point ?? ou cherchiez-vous seulement à couper les cheveux en quatre sur un point de détail ?) Donc bien sûr que l'affaiblissement de l'examen terminal a précipité la chute du niveau depuis une bonne quarantaine d'années et que s'il retrouvait le rôle qu'il est censé avoir, à savoir a minima de cautionner la possibilité pour un élève de suivre une formation d'enseignement supérieur sans aller au casse-pipe, l'enseignement dans le secondaire devrait s'adapter par ricochet et les prépas retrouveraient les moyens de réaliser une sélection objective et heureuse de leurs élèves.Prezbo a écrit:La baccalauréat n'a jamais joué un rôle de sélection à l'entrée en CPGE, ou alors il y a longtemps. Dans les années 80, l'admission était déjà sur dossier, et les premiers résultats connus avant l'examen.
Je ne sais pas si vous vous adressez à quelqu'un en particulier, du moins ce n'est pas ce que j'ai dit, vous en conviendrez. Ils attirent à juste titre l'attention sur les dérives possibles d'un test indépendant et potentiellement payant à l'avenir. Dont acte. Ce test répond à un manque, une défaillance de l'État dans son système éducatif, alors on fait quoi ? Moi je suis pour une solution nationale, tout en étant de ceux qui saluent l'initiative individuelle quand l'État manque à ses devoirs. Va-t-on critiquer vainement ceux qui font des efforts louables pour redresser le système ? Mon avis est que c'est assez clairement mieux que rien, et que si ça peut enfin faire sonner quelques clochettes chez ceux qui mènent la barque de l'Éducation nationale, tant mieux !Lurker a écrit:Après, libre à chacun de considérer que les critiques initiales de l'UPS, de l'APMEP, et, ma favorite, celle de l'Association des Proviseurs des Lycées à Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, ne sont que des préjugés et que tous ces gens-là finiront par "voir la lumière" et faire preuve de "bon sens" et de "pragmatisme". En attendant, il me paraît difficile de faire table rase de leurs critiques.
- AORESpresNiveau 4
Pour le fun, quelques captures des "feuilles utilisateurs" de notre site web. 100% anonyme. La première case est la réponse à la question "comment avez-vous entendu parlé de l'AORES ?", les autres cases les informations (facultative) sur le lycée de provenance du candidat en question. C'est sur les inscrits au test 2024.
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C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- M.@Niveau 6
Je regarde le topic seulement d'un œil mais quand même!
Les exemples n'ont jamais constitué une démonstration.
Je n'ai par ailleurs aucun avis sur le test.
Les exemples n'ont jamais constitué une démonstration.
Je n'ai par ailleurs aucun avis sur le test.
- LurkerNiveau 3
Ce test répond à un manque, une défaillance de l'État dans son système éducatif, alors on fait quoi ? Moi je suis pour une solution nationale, tout en étant de ceux qui saluent l'initiative individuelle quand l'État manque à ses devoirs. Va-t-on critiquer vainement ceux qui font des efforts louables pour redresser le système ? Mon avis est que c'est assez clairement mieux que rien, et que si ça peut enfin faire sonner quelques clochettes chez ceux qui mènent la barque de l'Éducation nationale, tant mieux !
Que le "nivellement" des notes du contrôle continu vers le haut complique le recrutement pour les formations les plus sélectives, cela ne fait aucun doute. Après, est-ce une défaillance du système éducatif dans son ensemble ? Cela me paraît très exagéré. D'abord parce que, de fait, cela concerne une petite minorité d'élèves, ensuite parce que d'autres formations (par exemple, les écoles Polytech, Sciences Po, etc.) déploient depuis longtemps des solutions pour ne pas dépendre exclusivement du dossier scolaire, comme en organisant elles-mêmes des concours. Et enfin, parce qu'au vu de la remarquable stabilité des "classements" des prépas, il semble que les lycées concernés arrivent toujours à classer les dossiers de manière pertinente.
L.
- Ramanujan974Érudit
Polytech et Science Po ont leur concours, ça ne pose pas de problème, mais le TeSciA si ??
- PrezboGrand Maître
Ramanujan974 a écrit:Polytech et Science Po ont leur concours, ça ne pose pas de problème, mais le TeSciA si ??
TesCia n'est pas un concours mais un outil d'évaluation et de classement. Ensuite, il y a le contenu de l'examen, et TesCia me semble typique du sujet officiellement sans rien d'hors programme, dans les faits difficilement accessible à un élève qui n'a pas été entraîné spécifiquement à ce type de raisonnements.
Par curiosité, je suis allé voir (très rapidement) les derniers sujets du concours général.
https://www.apmep.fr/Annales-Concours-General-des-lycees#Concours-general-2024
Si je prends le premier exercice de 2024, par exemple (les suites), c'est dans le même esprit : en théorie, il s'agit de raisonnements niveau terminale. Dans les faits, il y a sans doute peu de lycée où les élèves sont familiarisés à ce niveau d'abstraction. (Et donc, pourquoi faire un test privé alors que le concours G existe.)
Sinon, j'ai parcouru le rapport de TesCia : les centres les plus importants en nombre de candidats, de loin, sont situe à Paris VIème et paris XVIème. S'il s'agit de démontrer que le test permet de rendre plus démocratique le recrutement dans les prépas les plus prestigieuses, j'attendrais encore avant d'être convaincu.
- YouNiveau 5
Le Connccours général arrive dans une période tardive de l'année, bien après Parcoursup.
Pour les admissions dans les filières sélectives, nous avons tous besoin d'évaluation fiable des compétences réelles des élèves : enseignants de ces filières, enseignants des classes de Terminales, élèves et leurs familles....
Nous n' évaluons pas de la même façon nos élèves à part au Bac.
Je pense que le Tescia ou des tests similaires pourraient contribuer à rendre plus juste le traitement des candidatures des élèves dans les filières sélectives.
Il faudrait le généraliser pour d'autres disciplines.
Les organisateurs du Tescia ne sont pas des chefs d'entreprises lucratives qui veulent investir dans l'enseignement Privé ou l'accompagnement scolaire.
Pour les admissions dans les filières sélectives, nous avons tous besoin d'évaluation fiable des compétences réelles des élèves : enseignants de ces filières, enseignants des classes de Terminales, élèves et leurs familles....
Nous n' évaluons pas de la même façon nos élèves à part au Bac.
Je pense que le Tescia ou des tests similaires pourraient contribuer à rendre plus juste le traitement des candidatures des élèves dans les filières sélectives.
Il faudrait le généraliser pour d'autres disciplines.
Les organisateurs du Tescia ne sont pas des chefs d'entreprises lucratives qui veulent investir dans l'enseignement Privé ou l'accompagnement scolaire.
- MatteoNiveau 10
C'est le sens de l'histoire, après avoir crée un enseignement public poubelle comme aux Etats-Unis, la sélection pour le supérieur se décentralise aussi. C'est drôle de voir les responsables du désastre défendre leur monopole.
- LurkerNiveau 3
TINA, quoi.
Pour ma part, je suis assez peu thatchérien et je ne considère pas l'enseignement public comme une poubelle. Après, chacun voit midi à sa porte.
L.
PS il etait ministre de quoi, déjà Darcos?
Pour ma part, je suis assez peu thatchérien et je ne considère pas l'enseignement public comme une poubelle. Après, chacun voit midi à sa porte.
L.
PS il etait ministre de quoi, déjà Darcos?
- kyuNiveau 5
Lurker a écrit:
À ce que je sache, le recrutement en prépas ne s'est jamais fait sur les résultats du baccalauréat.
Après, libre à chacun de considérer que les critiques initiales de l'UPS, de l'APMEP, et, ma favorite, celle de l'Association des Proviseurs des Lycées à Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, ne sont que des préjugés et que tous ces gens-là finiront par "voir la lumière" et faire preuve de "bon sens" et de "pragmatisme". En attendant, il me paraît difficile de faire table rase de leurs critiques.
Le fait que l’APMEP critique le concours Tescia n’est en aucun cas un argument négatif pour moi. Bien au contraire : si l’APMEP désapprouve, cela pourrait être le signe qu’il y a quelque chose de réellement bénéfique dans ce concours.
Rappelons que l’APMEP (Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public, un nom trompeur puisqu’elle ne représente absolument pas les professeurs de mathématiques) a soutenu avec enthousiasme les dernières réformes désastreuses du collège. Qu’il s’agisse du socle commun, des EPI, de l’enseignement par cycles ou des approches ludiques et expérimentales en ateliers, ces réformes ont transformé l’enseignement des mathématiques en un véritable champ de ruines.
En tant qu’acteur complice de cette dégradation, pourquoi remettraient-ils en cause un système qu’ils ont contribué à instaurer et défendre activement ? Leur position est aussi hypocrite que celle de nombreux IPR.
D’ailleurs, à voir leur alignement systématique avec les discours institutionnels, on pourrait se demander s’ils ne sont pas, en réalité, une association officieuse d’IPR plutôt qu’un véritable regroupement de professeurs de mathématiques.
- kyuNiveau 5
Clp a écrit:
Non mais qui peut nier que tout l'enseignement du lycée s'est majoritairement organisé autour des épreuves du bac ? Prezbo vous en conveniez vous-même un peu plus haut. (Sommes-nous réellement en désaccord sur ce point ?? ou cherchiez-vous seulement à couper les cheveux en quatre sur un point de détail ?) Donc bien sûr que l'affaiblissement de l'examen terminal a précipité la chute du niveau depuis une bonne quarantaine d'années et que s'il retrouvait le rôle qu'il est censé avoir, à savoir a minima de cautionner la possibilité pour un élève de suivre une formation d'enseignement supérieur sans aller au casse-pipe, l'enseignement dans le secondaire devrait s'adapter par ricochet et les prépas retrouveraient les moyens de réaliser une sélection objective et heureuse de leurs élèves.
Absolument, c’est une évidence flagrante !
- choup78Habitué du forum
Ramanujan974 a écrit:Polytech et Science Po ont leur concours, ça ne pose pas de problème, mais le TeSciA si ??
Et ce n'est pas du tout le même prix... Sciences Po c'est 150€ et honnêtement le ''concours'' SciencesPo n'a plus rien à voir avec celui d'il y a QQ années, nivellement par le bas également et le niveau des élèves y entrant dorénavant n'est plus du tout le même, de plus leur politique de recrutement est très obscure... Au moins Tescia atteste d'un niveau... Puisque l'éducation nationale ne le fait plus je salue également ceux qui essaient de faire qqch.
- ClpNiveau 3
Oui voilà, précisément, à SciencesPo, ça fait quelques années qu'il n'y a plus de concours, ils l'ont supprimé car il paraît que c'était discriminatoire, voyez-vous.
Cassez le thermomètre, le malade ira mieux…
Cassez le thermomètre, le malade ira mieux…
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