Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- ClpNiveau 3
Oui voilà, précisément, à SciencesPo, ça fait quelques années qu'il n'y a plus de concours, ils l'ont supprimé car il paraît que c'était discriminatoire, voyez-vous.
Cassez le thermomètre, le malade ira mieux…
Cassez le thermomètre, le malade ira mieux…
- LurkerNiveau 3
https://www.sciencespo.fr/admissions/fr/bachelor/procedure/
https://www.reseau-scpo.fr/concours-commun-2025-date-themes
Les données parcoursup sont en open data, chacun peut comparer la sélectivité des différentes formations.
W.
https://www.reseau-scpo.fr/concours-commun-2025-date-themes
Les données parcoursup sont en open data, chacun peut comparer la sélectivité des différentes formations.
W.
- YouNiveau 5
Afin de ne plus évoquer à tort ou à raison les sujets suivants qui nous divisent ; inflation des notes, évaluation fiable. Traitement égalitaire des candidatures pour les filières sélectives, rejet du Tescia et tests similaires ....
Une solution les collègues du Supérieur organisent leurs propres concours d'entrée CPGE, INSA, Doubles licenci...comme les écoles Polytei
Une solution les collègues du Supérieur organisent leurs propres concours d'entrée CPGE, INSA, Doubles licenci...comme les écoles Polytei
- Ramanujan974Érudit
Le problème est que ça encouragerait les dérives mentionnées : préparation parallèle payante, etc...
Sur le modèle des prépa médecine.
Sur le modèle des prépa médecine.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Moui menfin, le concept de "On va faire un examen super dur à la fin du lycée, donc les mômes seront obligés de bosser, et donc leur niveau va augmenter" pose quand même de nombreuses questions :
- est-ce qu'on fait progresser efficacement les gens en les menaçant d'un gros examen ?
- est-ce qu'on a mesuré empiriquement la progression (et la distribution de cette progression) dans un système avec examen final "dur" et sans examen final ou avec un examen "facile" ?
- est-ce qu'un système avec examen final "dur" ne pousserait pas au bachotage, au surapprentissage spécialisé et donc à la maximisation de l'oubli et à la minimisation du transfert ?
- est-ce qu'un examen final "dur" mesure de façon fiable le "niveau en mathématique" d'un élève (et est-ce qu'on définir empiriquement le "niveau mathématique" d'un humain) ?
- est-ce que quelqu'un de fort en math c'est quelqu'un qui peut calculer l'intégrale triple d'une fonction ?
- est-ce qu'un examen ou concours très très sélectif n'aurait pas des effets démotivants et poserait des problèmes sociaux et politiques comme en 1967 ? Est-ce que l'épreuve de math au concours de l'ENS 1966 était vraiment pertinente, hein, sérieusement ?
- est-ce qu'on fait progresser efficacement les gens en les menaçant d'un gros examen ?
- est-ce qu'on a mesuré empiriquement la progression (et la distribution de cette progression) dans un système avec examen final "dur" et sans examen final ou avec un examen "facile" ?
- est-ce qu'un système avec examen final "dur" ne pousserait pas au bachotage, au surapprentissage spécialisé et donc à la maximisation de l'oubli et à la minimisation du transfert ?
- est-ce qu'un examen final "dur" mesure de façon fiable le "niveau en mathématique" d'un élève (et est-ce qu'on définir empiriquement le "niveau mathématique" d'un humain) ?
- est-ce que quelqu'un de fort en math c'est quelqu'un qui peut calculer l'intégrale triple d'une fonction ?
- est-ce qu'un examen ou concours très très sélectif n'aurait pas des effets démotivants et poserait des problèmes sociaux et politiques comme en 1967 ? Est-ce que l'épreuve de math au concours de l'ENS 1966 était vraiment pertinente, hein, sérieusement ?
- choup78Habitué du forum
Je ne pense pas qu'il faille faire un examen ''dur'' mais un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
- TFSFidèle du forum
choup78 a écrit:Je ne pense pas qu'il faille faire un examen ''dur'' mais un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
Qui s'appelerait le baccalauréat et qui donnerait droit à poursuivre des études supérieures choisies ?... oh, wait !
En fait, il faudrait décaler totalement les procédures d'orientation post-bac après ce dernier... ce qui permettrait d'intégrer lwa notes de k'examen et d'évaluer le troisième trimestre.
Ne me faites pas croire qu'à notre ère numérique, cela soit impossible...
- choup78Habitué du forum
TFS a écrit:choup78 a écrit:Je ne pense pas qu'il faille faire un examen ''dur'' mais un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
Qui s'appelerait le baccalauréat et qui donnerait droit à poursuivre des études supérieures choisies ?... oh, wait !
En fait, il faudrait décaler totalement les procédures d'orientation post-bac après ce dernier... ce qui permettrait d'intégrer lwa notes de k'examen et d'évaluer le troisième trimestre.
Ne me faites pas croire qu'à notre ère numérique, cela soit impossible...
C'est ça mais même le bac est ''truqué'' avec des barèmes très très arrangeants...
- LurkerNiveau 3
un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Mais qu'est-ce que le vrai, et comment le reconnaître ?
D'ailleurs, est-ce que le programme de prépa est un "vrai" programme de prépa ? Par ailleurs, les arrangements au bac ne datent pas d'hier.
https://images.math.cnrs.fr/billets/le-programme-nouveau-est-arrive/
Il n’est pas certain que les élèves de math sup des années 2010 sauraient résoudre les épreuves du baccalauréat des années 1970 (par exemple, l’épreuve de la session 1978 de l’académie de Paris, une épreuve un peu particulière notée sur 28, où il a été décrété que 91 était un nombre premier).
Dans cette épreuve, il fallait résoudre une équation du second degré dans Z / 91Z, et une proportion non négligeable des candidats a raisonné en supposant que 91 était premier ; après tout, il n’est pas divisible par 2, 3 ou 5.
Cela dit, les réformes successives, et notamment l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’université (on pourrait aussi mentionner la création d’un bac pro permettant en théorie d’accéder à l’université), ont fait perdre au bac son statut d’examen d’entrée à l’université au profit de celui de diplôme de fin d’études secondaires.
Cependant, une plus grande partie d’une génération passe plus de temps sur les bancs de l’école. C’est globalement une bonne chose, mais cela pose des problèmes aux formations très sélectives. Jusqu’à présent, elles s’en débrouillent, cela dit.
Tout cela s'inscrit dans la lignée de l'objectif de Chevènement de 80 % d'une génération au bac. Forcément, cela pose des problèmes d'adaptation à l’éducation tertiaire, mais statistiquement, chaque année passée dans le supérieur améliore le sort des individus et leur participation à "l'effort national".
Donc bon...
- NoukaExpert
Pardon d’intervenir en plein milieu. Je n’ai pas tout lu en profondeur mais ce n’est de toute façon pas possible de valoriser potentiellement son dossier avec ce test qui a lieu apres la fermeture de Parcours sup si ?
_________________
En disponibilité
- PrezboGrand Maître
Lurker a écrit:
Cela dit, les réformes successives, et notamment l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’université (on pourrait aussi mentionner la création d’un bac pro permettant en théorie d’accéder à l’université), ont fait perdre au bac son statut d’examen d’entrée à l’université au profit de celui de diplôme de fin d’études secondaires.
A vrai dire, je pense que c'est le nœud du problème : à partir du moment ou l'enseignement secondaire général et massifié, le même examen ne peut pas servir d’examen d’entrée à l’université et celui de diplôme de fin d’études secondaires. Il faut autoriser les universités à sélectionner à l'entrée. Parcoursup l'a permis, d'une manière complexe et stressante qui a créé un psychodrame national. Ensuite, l'existence de formations sélectives n'implique l'inflation des notes que dans un monde ou la poursuite d'études est devenu un passage obligé et où les élèves et les familles acceptent plus mal de se voir signifier un refus.
- guzNiveau 5
À nuancer tout de même par le fait que le rang de l'élève et la moyenne de la classe peuvent contituer un élément d'appréciation important.You a écrit:Aussi les élèves ne sont pas notés de la même façon. Entre les collègues qui surnotent et celles et ceux qui notent très sévèrement, les élèves n'ont pas les mêmes chances d'être acceptés dans les filières sélectives.
- guzNiveau 5
kyu a écrit:Ensuite, les notes ont été supprimées et remplacées par des compétences, soutenues par des théories fumeuses des sciences de l’éducation. Tout a été fait pour stigmatiser une notation honnête, avec pour seul objectif de masquer une baisse généralisée du niveau en mathématiques.
Le problème est qu'une notation "honnête" n'est pas forcément juste. Il n'y a pas qu'en philo que la docimologie a montré des écarts effarants selon les correcteurs ... c'est du même ordre en maths.
La question du masquage de l'effondrement du niveau est plus problématique encore : on a pris un autre système d'évaluation qui vaut ce qu'il vaut avec ses avantages et ses inconvénients pour cela. C'est ça qui l'a décrédibilisé, pas les sciences de l'éducation.
- guzNiveau 5
Lurker a écrit:Ce n'est pas exactement comme ça que je lis ces chiffres...
Pas un lycée public parisien n'a envoyé 10 candidats ou plus, et un fort biais "géo-social".
J'avoue que le mot "séparatisme" m'est venu à l'esprit.
Les élèves des "grands lycées" sont déjà sélectionnés, composent sur des sujets connus pour être plus difficiles, ont des heures supplémentaires, fréquentent des clubs préparant aux olympiades ou se concentrent sur le concours général : le Tescia ne leur apporterait absolument rien.
- guzNiveau 5
[quote="Prezbo"]
La secondarisation de l'enseignement français (terme qui me semble moins odieux que "massifié"), tardive par rapport à d'autres pays, date quand même de près de 50 ans ...et la part des bacheliers généraux dans une classe d'âge n'a que lentement évolué depuis les années 90, c'est surtout la forte progression des bacs pros qui explique simplement la proportion de bacheliers.
La vraie question est plutôt : pourquoi a-t-on choisi de favoriser un enseignement supérieur privé lucratif en pleine expansion. J'avais vu quelques éléments de réponse dans un fil de ce forum qui abordait le passage dans cet enseignement privé d'une ancienne rectrice ... Avec des marges qui dépassent celles de l'industrie du luxe, en profitant de tous les dispositifs possibles d'aides étatiques ... légalement bien sûr.
Lurker a écrit:
A vrai dire, je pense que c'est le nœud du problème : à partir du moment ou l'enseignement secondaire général et massifié, le même examen ne peut pas servir d’examen d’entrée à l’université et celui de diplôme de fin d’études secondaires. Il faut autoriser les universités à sélectionner à l'entrée. Parcoursup l'a permis, d'une manière complexe et stressante qui a créé un psychodrame national. Ensuite, l'existence de formations sélectives n'implique l'inflation des notes que dans un monde ou la poursuite d'études est devenu un passage obligé et où les élèves et les familles acceptent plus mal de se voir signifier un refus.
La secondarisation de l'enseignement français (terme qui me semble moins odieux que "massifié"), tardive par rapport à d'autres pays, date quand même de près de 50 ans ...et la part des bacheliers généraux dans une classe d'âge n'a que lentement évolué depuis les années 90, c'est surtout la forte progression des bacs pros qui explique simplement la proportion de bacheliers.
La vraie question est plutôt : pourquoi a-t-on choisi de favoriser un enseignement supérieur privé lucratif en pleine expansion. J'avais vu quelques éléments de réponse dans un fil de ce forum qui abordait le passage dans cet enseignement privé d'une ancienne rectrice ... Avec des marges qui dépassent celles de l'industrie du luxe, en profitant de tous les dispositifs possibles d'aides étatiques ... légalement bien sûr.
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- TeSciA 2023 : un test de Maths en Terminale
- Quel avenir pour l'édition scientifique ?
- Enseignement scientifique et Mathématique en Terminale 2024-25
- Ivar Ekeland, ancien président du conseil scientifique de l'ENS, demande à Polytechnique de ne pas collaborer avec la recherche scientifique et militaire israélienne.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum