Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- ClpNiveau 3
Oui voilà, précisément, à SciencesPo, ça fait quelques années qu'il n'y a plus de concours, ils l'ont supprimé car il paraît que c'était discriminatoire, voyez-vous.
Cassez le thermomètre, le malade ira mieux…
Cassez le thermomètre, le malade ira mieux…
- LurkerNiveau 3
https://www.sciencespo.fr/admissions/fr/bachelor/procedure/
https://www.reseau-scpo.fr/concours-commun-2025-date-themes
Les données parcoursup sont en open data, chacun peut comparer la sélectivité des différentes formations.
W.
https://www.reseau-scpo.fr/concours-commun-2025-date-themes
Les données parcoursup sont en open data, chacun peut comparer la sélectivité des différentes formations.
W.
- YouNiveau 5
Afin de ne plus évoquer à tort ou à raison les sujets suivants qui nous divisent ; inflation des notes, évaluation fiable. Traitement égalitaire des candidatures pour les filières sélectives, rejet du Tescia et tests similaires ....
Une solution les collègues du Supérieur organisent leurs propres concours d'entrée CPGE, INSA, Doubles licenci...comme les écoles Polytei
Une solution les collègues du Supérieur organisent leurs propres concours d'entrée CPGE, INSA, Doubles licenci...comme les écoles Polytei
- Ramanujan974Érudit
Le problème est que ça encouragerait les dérives mentionnées : préparation parallèle payante, etc...
Sur le modèle des prépa médecine.
Sur le modèle des prépa médecine.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Moui menfin, le concept de "On va faire un examen super dur à la fin du lycée, donc les mômes seront obligés de bosser, et donc leur niveau va augmenter" pose quand même de nombreuses questions :
- est-ce qu'on fait progresser efficacement les gens en les menaçant d'un gros examen ?
- est-ce qu'on a mesuré empiriquement la progression (et la distribution de cette progression) dans un système avec examen final "dur" et sans examen final ou avec un examen "facile" ?
- est-ce qu'un système avec examen final "dur" ne pousserait pas au bachotage, au surapprentissage spécialisé et donc à la maximisation de l'oubli et à la minimisation du transfert ?
- est-ce qu'un examen final "dur" mesure de façon fiable le "niveau en mathématique" d'un élève (et est-ce qu'on définir empiriquement le "niveau mathématique" d'un humain) ?
- est-ce que quelqu'un de fort en math c'est quelqu'un qui peut calculer l'intégrale triple d'une fonction ?
- est-ce qu'un examen ou concours très très sélectif n'aurait pas des effets démotivants et poserait des problèmes sociaux et politiques comme en 1967 ? Est-ce que l'épreuve de math au concours de l'ENS 1966 était vraiment pertinente, hein, sérieusement ?
- est-ce qu'on fait progresser efficacement les gens en les menaçant d'un gros examen ?
- est-ce qu'on a mesuré empiriquement la progression (et la distribution de cette progression) dans un système avec examen final "dur" et sans examen final ou avec un examen "facile" ?
- est-ce qu'un système avec examen final "dur" ne pousserait pas au bachotage, au surapprentissage spécialisé et donc à la maximisation de l'oubli et à la minimisation du transfert ?
- est-ce qu'un examen final "dur" mesure de façon fiable le "niveau en mathématique" d'un élève (et est-ce qu'on définir empiriquement le "niveau mathématique" d'un humain) ?
- est-ce que quelqu'un de fort en math c'est quelqu'un qui peut calculer l'intégrale triple d'une fonction ?
- est-ce qu'un examen ou concours très très sélectif n'aurait pas des effets démotivants et poserait des problèmes sociaux et politiques comme en 1967 ? Est-ce que l'épreuve de math au concours de l'ENS 1966 était vraiment pertinente, hein, sérieusement ?
- choup78Habitué du forum
Je ne pense pas qu'il faille faire un examen ''dur'' mais un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
- TFSFidèle du forum
choup78 a écrit:Je ne pense pas qu'il faille faire un examen ''dur'' mais un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
Qui s'appelerait le baccalauréat et qui donnerait droit à poursuivre des études supérieures choisies ?... oh, wait !
En fait, il faudrait décaler totalement les procédures d'orientation post-bac après ce dernier... ce qui permettrait d'intégrer lwa notes de k'examen et d'évaluer le troisième trimestre.
Ne me faites pas croire qu'à notre ère numérique, cela soit impossible...
- choup78Habitué du forum
TFS a écrit:choup78 a écrit:Je ne pense pas qu'il faille faire un examen ''dur'' mais un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Maintenant c'est vrai que ce qui risque d'arriver c'est les prépas payantes façon Thalès mais faut bien faire qqch!
Qui s'appelerait le baccalauréat et qui donnerait droit à poursuivre des études supérieures choisies ?... oh, wait !
En fait, il faudrait décaler totalement les procédures d'orientation post-bac après ce dernier... ce qui permettrait d'intégrer lwa notes de k'examen et d'évaluer le troisième trimestre.
Ne me faites pas croire qu'à notre ère numérique, cela soit impossible...
C'est ça mais même le bac est ''truqué'' avec des barèmes très très arrangeants...
- LurkerNiveau 3
un examen qui atteste du vrai niveau de élèves avec les vrais attendus d'un niveau fin de terminale, pour permettre de vraiment être sûr de pouvoir suivre en prépa.
Mais qu'est-ce que le vrai, et comment le reconnaître ?
D'ailleurs, est-ce que le programme de prépa est un "vrai" programme de prépa ? Par ailleurs, les arrangements au bac ne datent pas d'hier.
https://images.math.cnrs.fr/billets/le-programme-nouveau-est-arrive/
Il n’est pas certain que les élèves de math sup des années 2010 sauraient résoudre les épreuves du baccalauréat des années 1970 (par exemple, l’épreuve de la session 1978 de l’académie de Paris, une épreuve un peu particulière notée sur 28, où il a été décrété que 91 était un nombre premier).
Dans cette épreuve, il fallait résoudre une équation du second degré dans Z / 91Z, et une proportion non négligeable des candidats a raisonné en supposant que 91 était premier ; après tout, il n’est pas divisible par 2, 3 ou 5.
Cela dit, les réformes successives, et notamment l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’université (on pourrait aussi mentionner la création d’un bac pro permettant en théorie d’accéder à l’université), ont fait perdre au bac son statut d’examen d’entrée à l’université au profit de celui de diplôme de fin d’études secondaires.
Cependant, une plus grande partie d’une génération passe plus de temps sur les bancs de l’école. C’est globalement une bonne chose, mais cela pose des problèmes aux formations très sélectives. Jusqu’à présent, elles s’en débrouillent, cela dit.
Tout cela s'inscrit dans la lignée de l'objectif de Chevènement de 80 % d'une génération au bac. Forcément, cela pose des problèmes d'adaptation à l’éducation tertiaire, mais statistiquement, chaque année passée dans le supérieur améliore le sort des individus et leur participation à "l'effort national".
Donc bon...
- NoukaExpert
Pardon d’intervenir en plein milieu. Je n’ai pas tout lu en profondeur mais ce n’est de toute façon pas possible de valoriser potentiellement son dossier avec ce test qui a lieu apres la fermeture de Parcours sup si ?
_________________
En disponibilité
- PrezboGrand Maître
Lurker a écrit:
Cela dit, les réformes successives, et notamment l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’université (on pourrait aussi mentionner la création d’un bac pro permettant en théorie d’accéder à l’université), ont fait perdre au bac son statut d’examen d’entrée à l’université au profit de celui de diplôme de fin d’études secondaires.
A vrai dire, je pense que c'est le nœud du problème : à partir du moment ou l'enseignement secondaire général et massifié, le même examen ne peut pas servir d’examen d’entrée à l’université et celui de diplôme de fin d’études secondaires. Il faut autoriser les universités à sélectionner à l'entrée. Parcoursup l'a permis, d'une manière complexe et stressante qui a créé un psychodrame national. Ensuite, l'existence de formations sélectives n'implique l'inflation des notes que dans un monde ou la poursuite d'études est devenu un passage obligé et où les élèves et les familles acceptent plus mal de se voir signifier un refus.
- guzNiveau 5
À nuancer tout de même par le fait que le rang de l'élève et la moyenne de la classe peuvent contituer un élément d'appréciation important.You a écrit:Aussi les élèves ne sont pas notés de la même façon. Entre les collègues qui surnotent et celles et ceux qui notent très sévèrement, les élèves n'ont pas les mêmes chances d'être acceptés dans les filières sélectives.
- guzNiveau 5
kyu a écrit:Ensuite, les notes ont été supprimées et remplacées par des compétences, soutenues par des théories fumeuses des sciences de l’éducation. Tout a été fait pour stigmatiser une notation honnête, avec pour seul objectif de masquer une baisse généralisée du niveau en mathématiques.
Le problème est qu'une notation "honnête" n'est pas forcément juste. Il n'y a pas qu'en philo que la docimologie a montré des écarts effarants selon les correcteurs ... c'est du même ordre en maths.
La question du masquage de l'effondrement du niveau est plus problématique encore : on a pris un autre système d'évaluation qui vaut ce qu'il vaut avec ses avantages et ses inconvénients pour cela. C'est ça qui l'a décrédibilisé, pas les sciences de l'éducation.
- guzNiveau 5
Lurker a écrit:Ce n'est pas exactement comme ça que je lis ces chiffres...
Pas un lycée public parisien n'a envoyé 10 candidats ou plus, et un fort biais "géo-social".
J'avoue que le mot "séparatisme" m'est venu à l'esprit.
Les élèves des "grands lycées" sont déjà sélectionnés, composent sur des sujets connus pour être plus difficiles, ont des heures supplémentaires, fréquentent des clubs préparant aux olympiades ou se concentrent sur le concours général : le Tescia ne leur apporterait absolument rien.
- guzNiveau 5
[quote="Prezbo"]
La secondarisation de l'enseignement français (terme qui me semble moins odieux que "massifié"), tardive par rapport à d'autres pays, date quand même de près de 50 ans ...et la part des bacheliers généraux dans une classe d'âge n'a que lentement évolué depuis les années 90, c'est surtout la forte progression des bacs pros qui explique simplement la proportion de bacheliers.
La vraie question est plutôt : pourquoi a-t-on choisi de favoriser un enseignement supérieur privé lucratif en pleine expansion. J'avais vu quelques éléments de réponse dans un fil de ce forum qui abordait le passage dans cet enseignement privé d'une ancienne rectrice ... Avec des marges qui dépassent celles de l'industrie du luxe, en profitant de tous les dispositifs possibles d'aides étatiques ... légalement bien sûr.
Lurker a écrit:
A vrai dire, je pense que c'est le nœud du problème : à partir du moment ou l'enseignement secondaire général et massifié, le même examen ne peut pas servir d’examen d’entrée à l’université et celui de diplôme de fin d’études secondaires. Il faut autoriser les universités à sélectionner à l'entrée. Parcoursup l'a permis, d'une manière complexe et stressante qui a créé un psychodrame national. Ensuite, l'existence de formations sélectives n'implique l'inflation des notes que dans un monde ou la poursuite d'études est devenu un passage obligé et où les élèves et les familles acceptent plus mal de se voir signifier un refus.
La secondarisation de l'enseignement français (terme qui me semble moins odieux que "massifié"), tardive par rapport à d'autres pays, date quand même de près de 50 ans ...et la part des bacheliers généraux dans une classe d'âge n'a que lentement évolué depuis les années 90, c'est surtout la forte progression des bacs pros qui explique simplement la proportion de bacheliers.
La vraie question est plutôt : pourquoi a-t-on choisi de favoriser un enseignement supérieur privé lucratif en pleine expansion. J'avais vu quelques éléments de réponse dans un fil de ce forum qui abordait le passage dans cet enseignement privé d'une ancienne rectrice ... Avec des marges qui dépassent celles de l'industrie du luxe, en profitant de tous les dispositifs possibles d'aides étatiques ... légalement bien sûr.
- AORESpresNiveau 4
Publication d'une première étude sur la qualité du TeSciA vis-à-vis de la détection des talents
Nous publions aujourd'hui une étude très attendue sur la trajectoire des anciens candidats à la première édition du Test Scientifique Avancé (TeSciA). Près de 1800 candidats avaient passé les épreuves en 2022, et nombre d'entre eux ont intégré une grande école scientifique en septembre dernier, à l'issue de 2 ans de classes préparatoires. Grâce à différentes sources publiques de résultats aux concours, ainsi qu'à des recherches sur les réseaux sociaux, nous sommes parvenus à reconstituer la trajectoire dans l'enseignement supérieur d'un grand nombre de candidats.
Rapport suivi TeSciA 2022
Dans cette publication, nous donnons notamment, et en respectant l'anonymat des candidats :
(1) les scores bruts des anciens candidats au TeSciA classés à l'ENS Paris et à l'École Polytechnique dans les filières MP/MPI/PC/PSI, ainsi que de tous les intégrés à l'École Nationale des Ponts et Chaussées ;
(2) les scores bruts de tous les anciens candidats au TeSciA présents sur le réseau LinkedIn et qui ont intégré CentraleSupélec en 2024 ;
(3) des moyennes et écarts-types des scores bruts approximatifs pour les intégrations dans plusieurs autres grandes écoles de sélectivités variées (attention, données incomplètes).
Ces données intéresseront de près les futurs candidats et leurs parents, et bien sûr les recruteurs de CPGE et autres formations sélectives.
En outre, nous réalisons une étude comparée, pour le repérage des futurs intégrés "premium" (ENS Paris et Polytechnique), du TeSciA et des Olympiades Nationales de Mathématiques. De manière remarquable, sur cette catégorie de candidats le TeSciA rentre dans la cour des grands dès sa première année, et se permet même de dominer les Olympiades !
Enfin, nous donnons aux recruteurs des repères très précis sur la localisation des intégrations premium dans les scores et classements du TeSciA 2022, afin qu'ils puissent comparer leur performance à celle du TeSciA et mesurer l'utilité de ce dernier. Au vu de ce que nous savons des performances historiques des classements Parcoursup/APB dans plusieurs prépas, l'issue du match nous parait assez certaine ! Performance remarquable pour un test de Mathématiques de deux fois 1h30 (donc soumis aux aléas associés à un tel format), ne prenant à aucun moment en compte les qualités des candidats en Sciences Physiques, dans les disciplines littéraires ni à l'oral.
Bien sûr, tout cela doit être affiné ultérieurement par une analyse des intégrations sur des gammes d'écoles plus variées, et notamment pour les élèves en CPGE commerciales.
Nous publions aujourd'hui une étude très attendue sur la trajectoire des anciens candidats à la première édition du Test Scientifique Avancé (TeSciA). Près de 1800 candidats avaient passé les épreuves en 2022, et nombre d'entre eux ont intégré une grande école scientifique en septembre dernier, à l'issue de 2 ans de classes préparatoires. Grâce à différentes sources publiques de résultats aux concours, ainsi qu'à des recherches sur les réseaux sociaux, nous sommes parvenus à reconstituer la trajectoire dans l'enseignement supérieur d'un grand nombre de candidats.
Rapport suivi TeSciA 2022
Dans cette publication, nous donnons notamment, et en respectant l'anonymat des candidats :
(1) les scores bruts des anciens candidats au TeSciA classés à l'ENS Paris et à l'École Polytechnique dans les filières MP/MPI/PC/PSI, ainsi que de tous les intégrés à l'École Nationale des Ponts et Chaussées ;
(2) les scores bruts de tous les anciens candidats au TeSciA présents sur le réseau LinkedIn et qui ont intégré CentraleSupélec en 2024 ;
(3) des moyennes et écarts-types des scores bruts approximatifs pour les intégrations dans plusieurs autres grandes écoles de sélectivités variées (attention, données incomplètes).
Ces données intéresseront de près les futurs candidats et leurs parents, et bien sûr les recruteurs de CPGE et autres formations sélectives.
En outre, nous réalisons une étude comparée, pour le repérage des futurs intégrés "premium" (ENS Paris et Polytechnique), du TeSciA et des Olympiades Nationales de Mathématiques. De manière remarquable, sur cette catégorie de candidats le TeSciA rentre dans la cour des grands dès sa première année, et se permet même de dominer les Olympiades !
Enfin, nous donnons aux recruteurs des repères très précis sur la localisation des intégrations premium dans les scores et classements du TeSciA 2022, afin qu'ils puissent comparer leur performance à celle du TeSciA et mesurer l'utilité de ce dernier. Au vu de ce que nous savons des performances historiques des classements Parcoursup/APB dans plusieurs prépas, l'issue du match nous parait assez certaine ! Performance remarquable pour un test de Mathématiques de deux fois 1h30 (donc soumis aux aléas associés à un tel format), ne prenant à aucun moment en compte les qualités des candidats en Sciences Physiques, dans les disciplines littéraires ni à l'oral.
Bien sûr, tout cela doit être affiné ultérieurement par une analyse des intégrations sur des gammes d'écoles plus variées, et notamment pour les élèves en CPGE commerciales.
_________________
C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- LurkerNiveau 3
Il est difficile de tirer des conclusions scientifiques à partir des observations ci-dessus, mais elles
donnent toutefois l’impression que le TeSciA [...]
Cela me parait un bon resumé.
.On peut d’ailleurs assez bien expliquer l’absence de médaillé d’or aux Olympiades 2021 parmi les
candidats au TeSciA 2022 : en effet, les médaillés d’or n’avaient probablement pas le sentiment
d’avoir besoin d’une distinction supplémentaire pour l’admission dans une CPGE de premier plan
De l'art d'éliminer les données qui ne vont pas dans le bon sens. AMHA, le phénomène s'expliquerais plus probablement en regardant quels sont les lycées qui envoient leurs élèves à Tescia.
En l'état, ce document me semble surtout être un plaidoyer pro domo à partir duquel on risque de partir sur des discussions stériles ou d'échanges d'impressions.
Mais plutôt que d'échanger des impressions, je préférerais lire une évaluation dans un article peer-reviewed avec une étude statistique en bonne et due forme.
L.
PS Parmi les nombreuses choses qui me frappent, je citerais l'absence de comparaison avec le classement en mathématiques dans leur classe des candidats et/ou leur lycée d'origine. Par exemple, "détecter" qu'un premier de la classe à Franklin réussira très bien les concours ne me semble pas avoir une valeur ajoutée quelconque.
- AORESpresNiveau 4
On sent Lurker bien énervé.
?? Aucune élimination de données. Au contraire, l'absence de médailles d'or rend la surperformance du TeSciA par rapport aux Olympiades encore plus impressionnante. Les médaillés d'or sont a priori les "indestructibles" qui vont intégrer presque à coup sûr. Le haut du panier est hautement non-linéaire, on le voit bien avec TeSciA (on est obligé d'écrêter les notes à 100, sachant que cette année on avait 2 élèves à environ 140 sur chacune des deux épreuves !!!).
Il dit qu'il a plus de genou....
Si cela vous amuse, sachez que je l'ai fait lire par un thésard sociologue au collège de France, et il m'a indiqué n'avoir rien à critiquer à la méthodo...
Tout simplement parce qu'on n'a pas les dossiers scolaires des candidats...
On a les lycées de 90% des candidats (ils ne les donnent que s'ils le veulent), mais pas ce qu'il y a derrière.
Oh, cela aurait facilité notre tâche, mais même pas : on avait, dans ces lycées, principalement les "seconds couteaux" qui voulaient impérativement éviter de passer à la trappe parce qu'ils n'étaient pas 1er ou 2e de classe. Et la principale vertu qu'on voit, dans les mieux classés, c'est que justement le test a permis de détecter des "générations dorées" dans certaines lycées
(le plus impressionnant étant un lycée lillois).
On peut d’ailleurs assez bien expliquer l’absence de médaillé d’or aux Olympiades 2021 parmi les
candidats au TeSciA 2022 : en effet, les médaillés d’or n’avaient probablement pas le sentiment
d’avoir besoin d’une distinction supplémentaire pour l’admission dans une CPGE de premier plan
De l'art d'éliminer les données qui ne vont pas dans le bon sens.
?? Aucune élimination de données. Au contraire, l'absence de médailles d'or rend la surperformance du TeSciA par rapport aux Olympiades encore plus impressionnante. Les médaillés d'or sont a priori les "indestructibles" qui vont intégrer presque à coup sûr. Le haut du panier est hautement non-linéaire, on le voit bien avec TeSciA (on est obligé d'écrêter les notes à 100, sachant que cette année on avait 2 élèves à environ 140 sur chacune des deux épreuves !!!).
AMHA, le phénomène s'expliquerais plus probablement en regardant quels sont les lycées qui envoient leurs élèves à Tescia.
Il dit qu'il a plus de genou....
En l'état, ce document me semble surtout être un plaidoyer pro domo à partir duquel on risque de partir sur des discussions stériles ou d'échanges d'impressions.
Mais plutôt que d'échanger des impressions, je préférerais lire une évaluation dans un article peer-reviewed avec une étude statistique en bonne et due forme.
Si cela vous amuse, sachez que je l'ai fait lire par un thésard sociologue au collège de France, et il m'a indiqué n'avoir rien à critiquer à la méthodo...
PS Parmi les nombreuses choses qui me frappent, je citerais l'absence de comparaison avec le classement en mathématiques dans leur classe des candidats et/ou leur lycée d'origine.
Tout simplement parce qu'on n'a pas les dossiers scolaires des candidats...
On a les lycées de 90% des candidats (ils ne les donnent que s'ils le veulent), mais pas ce qu'il y a derrière.
Par exemple, "détecter" qu'un premier de la classe à Franklin réussira très bien les concours ne me semble pas avoir une valeur ajoutée quelconque.
Oh, cela aurait facilité notre tâche, mais même pas : on avait, dans ces lycées, principalement les "seconds couteaux" qui voulaient impérativement éviter de passer à la trappe parce qu'ils n'étaient pas 1er ou 2e de classe. Et la principale vertu qu'on voit, dans les mieux classés, c'est que justement le test a permis de détecter des "générations dorées" dans certaines lycées
(le plus impressionnant étant un lycée lillois).
_________________
C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- AORESpresNiveau 4
Nouka a écrit:Pardon d’intervenir en plein milieu. Je n’ai pas tout lu en profondeur mais ce n’est de toute façon pas possible de valoriser potentiellement son dossier avec ce test qui a lieu apres la fermeture de Parcours sup si ?
Le test a lieu entre la clôture des voeux et la clôture des dossiers, donc évidemment qu'il est possible de faire valoir ses résultats dans son dossier. L'an dernier, les résultats ont été transmis aux candidats 4 jours avant la clôture des dossiers, ils avaient tout le loisir de les inclure dans leurs lettres de motivation s'ils le souhaitaient.
_________________
C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- AORESpresNiveau 4
Une dernière pour Lurker :
(1) Comme je l'ai expliqué, notre échantillon était plutôt biaisé dans le sens de nous priver des élèves ultra-forts des lycées d'ultra-élites. Du lycée que vous citez nous n'avions clairement que les seconds couteaux.
(2) Or les commissions d'examen des voeux avaient quant à elles les dossiers de ces élèves, et pouvaient ainsi sécuriser des "cracks" dans la tête de leur classement, comme elles utilisaient d'ailleurs déjà les Olympiades Nationales pour sécuriser quelques dossiers moins évidents dans la tête de leur classement.
(3) Nous avons le cran de fournir les "courbes de concentration des cracks" dans notre classement, ce qui permet aux grosses prépas de vérifier si leurs critères de classement sont plus ou moins performants que la seule prise en compte du TeSciA pour repérer ces élèves (ce n'est pas une petite minorité : dans certaines de ces grosses prépas ces élèves représentent entre 20 et 40% des classés avant le dernier appelé). Donc, on ne se cache pas du tout, et on leur permet de se mesurer à nous (mais le match se fera discrètement).
Vous imaginez bien que si on fait cela c'est parce qu'on a une confiance totale en le fait qu'on a été meilleurs (et pas qu'un peu) que toutes les commissions d'examen des voeux (qui disposaient, elles, de la totalité des dossiers scolaires et pas seulement de 2 notes de Maths). Je dispose des chiffres de long terme pour mon ancienne prépa, chiffres que j'ai moi-même patiemment compilés il y a quelques années. J'estime que je romprais un contrat moral si je les communiquais. Mais si d'aventure les responsables de ce lycée prétendaient publiquement être plus performants que nous, il est probable que je change de position.
(1) Comme je l'ai expliqué, notre échantillon était plutôt biaisé dans le sens de nous priver des élèves ultra-forts des lycées d'ultra-élites. Du lycée que vous citez nous n'avions clairement que les seconds couteaux.
(2) Or les commissions d'examen des voeux avaient quant à elles les dossiers de ces élèves, et pouvaient ainsi sécuriser des "cracks" dans la tête de leur classement, comme elles utilisaient d'ailleurs déjà les Olympiades Nationales pour sécuriser quelques dossiers moins évidents dans la tête de leur classement.
(3) Nous avons le cran de fournir les "courbes de concentration des cracks" dans notre classement, ce qui permet aux grosses prépas de vérifier si leurs critères de classement sont plus ou moins performants que la seule prise en compte du TeSciA pour repérer ces élèves (ce n'est pas une petite minorité : dans certaines de ces grosses prépas ces élèves représentent entre 20 et 40% des classés avant le dernier appelé). Donc, on ne se cache pas du tout, et on leur permet de se mesurer à nous (mais le match se fera discrètement).
Vous imaginez bien que si on fait cela c'est parce qu'on a une confiance totale en le fait qu'on a été meilleurs (et pas qu'un peu) que toutes les commissions d'examen des voeux (qui disposaient, elles, de la totalité des dossiers scolaires et pas seulement de 2 notes de Maths). Je dispose des chiffres de long terme pour mon ancienne prépa, chiffres que j'ai moi-même patiemment compilés il y a quelques années. J'estime que je romprais un contrat moral si je les communiquais. Mais si d'aventure les responsables de ce lycée prétendaient publiquement être plus performants que nous, il est probable que je change de position.
_________________
C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- LurkerNiveau 3
c'est beau comme du Villepin ....
Ah bah, si un étudiant en sociologie l'a relu... encore une fois :
Cela me paraît tout dire. Le reste, c'est de la poésie ou de la politique.
Si cela vous amuse, sachez que je l'ai fait lire par un thésard sociologue au collège de France, et il m'a indiqué n'avoir rien à critiquer à la méthodo...
Ah bah, si un étudiant en sociologie l'a relu... encore une fois :
Il est difficile de tirer des conclusions scientifiques à partir des observations ci-dessus, mais elles donnent toutefois l’impression que le TeSciA...
Cela me paraît tout dire. Le reste, c'est de la poésie ou de la politique.
- SeismiMineNiveau 6
@AORESpres : Merci pour le document. C'est intéressant d'avoir un retour comparatif entre performances d'élèves au Tescia et performances aux concours par la suite.
Une vidéo sur le sujet est-elle prévue ? Avoir une vidéo par an sur le bilan de la session, les performances moyennes, et les retours des élèves d'années précédentes serait un bon élément dans la communication sur le tescia, je trouve.
Les collègues du coin qui en parlent à leurs élèves sont satisfaits de l'initiative.
Une vidéo sur le sujet est-elle prévue ? Avoir une vidéo par an sur le bilan de la session, les performances moyennes, et les retours des élèves d'années précédentes serait un bon élément dans la communication sur le tescia, je trouve.
Les collègues du coin qui en parlent à leurs élèves sont satisfaits de l'initiative.
- AORESpresNiveau 4
SeismiMine a écrit:@AORESpres : Merci pour le document. C'est intéressant d'avoir un retour comparatif entre performances d'élèves au Tescia et performances aux concours par la suite.
Une vidéo sur le sujet est-elle prévue ? Avoir une vidéo par an sur le bilan de la session, les performances moyennes, et les retours des élèves d'années précédentes serait un bon élément dans la communication sur le tescia, je trouve.
Oui, il a une série de vidéos :
https://youtu.be/Ednu4hWdzRA?si=BCgg-tgNMqSlhlc1
https://youtu.be/JZkSB2tIF4Q?si=oVaOL0ja2UXwRrZ9
https://youtu.be/Hpt-bpiN_S8?si=iyS2DSQ1Tx0slWl8
En dehors des écoles "A+", il faudra attendre une bonne année avant d'avoir un tableau très complet (il y a d'une part les redoublants, d'autre part les élèves intégrant une école et qui attendent leur premier stage en entreprise avant de se constituer un profil LinkedIn).
_________________
C. de Seguins Pazzis. Président de l'AORES (Association pour une Orientation Raisonnée vers l'Enseignement supérieur Scientifique)
- PlutarqueNiveau 10
Un article publié aujourd'hui dans le Figaro :
https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/parcoursup-ce-test-permet-de-distinguer-les-meilleurs-eleves-de-terminale-en-mathematiques-20241218/
https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/parcoursup-ce-test-permet-de-distinguer-les-meilleurs-eleves-de-terminale-en-mathematiques-20241218/
- kyuNiveau 5
TeScia incarne des années de mensonges institutionnalisés. La confiance s'est effondrée, et trop de professeurs participent à cette mascarade.
https://www.lesechos.fr/politique-societe/education/parcoursup-au-lycee-les-notes-sont-devenues-un-truc-de-dingue-2138476
https://www.lesechos.fr/politique-societe/education/parcoursup-au-lycee-les-notes-sont-devenues-un-truc-de-dingue-2138476
les echos a écrit:Parcoursup : au lycée, les notes sont devenues « un truc de dingue ! »
La plateforme d'accès à l'enseignement supérieur dévoile, ce mercredi, l'offre de formations proposées pour la rentrée 2025. Les professeurs de l'enseignement supérieur sont déconcertés par les notes de contrôle continu pratiquées au lycée. Et les parents sont parfois perdus.[...]
Dans les salles des profs, les échanges sont parfois vifs entre ceux qui veulent noter juste et ceux qui mettent des notes « plutôt sympathiques pour s'acheter une forme de tranquillité ». [...]
L'expression est celle de Pierre Mathiot, concepteur de la réforme du bac et ancien directeur de Sciences Po Lille. Il évoque aussi « une forme de dumping de la note dans certaines disciplines, pour attirer des élèves ». Résultat, « les élèves sont parfois notés entre 15 et 20, la note est devenue un truc de dingue ! » s'exclame-t-il.[...]
Certaines grandes écoles réfléchissent, elles aussi, à organiser de nouvelles épreuves, avec un risque d'embouteillage dans le calendrier si chaque établissement se met à faire de même.
- YouNiveau 5
Oui c'est une évidence, nous notons pas de la même façon. C'est regrettable. Certains élèves visant des voies sélectives ne bénéficient pas d'un traitement égalitaire. Le Tescia peut être une alternative, il faut le généraliser à d'autres disciplines. Si non les collègues du Supérieur doivent s'impliquer davantage pour remédier à cette difficulté en organisant leurs propres tests d'entrée à leurs filières.
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum