- stiltNiveau 5
joebar69 a écrit:Allez, je tente des réponses ipéresques :J'ai toute confiance en l'équipe en place pour compenser cette absence momentanée. Les missions Pacte sont là pour cela et je vous invite à y souscrire, afin de ne pas pénaliser les enfants.Caro a écrit:
- quand les classes n'ont pas eu de professeur de français à la rentrée, comment cela se passe-t-il en terme de progression commune ?Les journées de pré-rentrée vous permettront d'effectuer un travail d'équipe pédagogique. Travail d'équipe qui sera nécessaire, bien sûr, tout au long de l'année scolaire et relevant des missions relatives au sacerdoce dans lequel vous vous êtes engagé.e.Caro a écrit:
- dans mon académie, les TZR et contractuels sont souvent placés fin août. Comment faire pour connaître la progression commune de l'équipe ? Attendre la pré-rentrée ou appeler la / le coordo dès que nous connaissons notre affectation ?
Et hop !
- CaroNiveau 10
Du coup, pas besoin de poser les questions à l'IPR puisque tu m'as donné les réponses !!!
- joebar69Fidèle du forum
Oh, je n'anticipe que le type de réponses qu'il-elle balancera, pour éventuellement préparer un contre-argumentaire.Caro a écrit:Du coup, pas besoin de poser les questions à l'IPR puisque tu m'as donné les réponses !!!
- henrietteMédiateur
La question du devenir des postes Lettres classiques a été mise dans un fil dédié : https://www.neoprofs.org/t143958-les-postes-lettres-classiques-menaces-par-le-choc-des-savoirs
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IlseÉrudit
Je regarde les progressions données en exemple sur eduscol : https://eduscol.education.fr/4014/les-groupes-en-francais-et-en-mathematiques-en-6e-et-en-5e#summary-item-1
Ainsi en 5è la progression A propose de faire 3 séquences par trimestre, et 10 séquences sur l'année...
Et la progression B fait seulement 6 séquences... mais chacune dure 3 semaines et 1 semaine de mise en commun
Et quand je vois tout ce qu'il y a en langue à chaque fois....
Ainsi en 5è la progression A propose de faire 3 séquences par trimestre, et 10 séquences sur l'année...
Et la progression B fait seulement 6 séquences... mais chacune dure 3 semaines et 1 semaine de mise en commun
Et quand je vois tout ce qu'il y a en langue à chaque fois....
- lagoulueNiveau 8
Ilse a écrit:Je regarde les progressions données en exemple sur eduscol : https://eduscol.education.fr/4014/les-groupes-en-francais-et-en-mathematiques-en-6e-et-en-5e#summary-item-1
Ainsi en 5è la progression A propose de faire 3 séquences par trimestre, et 10 séquences sur l'année...
Et la progression B fait seulement 6 séquences... mais chacune dure 3 semaines et 1 semaine de mise en commun
Et quand je vois tout ce qu'il y a en langue à chaque fois....
Oui leurs exemples m'ont fait frémir...
- slynopHabitué du forum
C'est hors-sol !
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- IlseÉrudit
ils différencient uniquement en lecture... pas pour l'étude de la langue : même programme avec le même nombre de séances ?
- ThalieGrand sage
Mouais, une heure à une heure trente de langue par semaine. Mais bien sûr....
- stanleymilgramNiveau 9
Ça me rend malade.
Si je pouvais,je démissionnerais...
Si je pouvais,je démissionnerais...
- SofiotteNiveau 5
Je me suis fait la même remarque… Je ne fais que 5 chapitres et environ 15 points de langue …Ilse a écrit:Je regarde les progressions données en exemple sur eduscol : https://eduscol.education.fr/4014/les-groupes-en-francais-et-en-mathematiques-en-6e-et-en-5e#summary-item-1
Ainsi en 5è la progression A propose de faire 3 séquences par trimestre, et 10 séquences sur l'année...
Et la progression B fait seulement 6 séquences... mais chacune dure 3 semaines et 1 semaine de mise en commun
Et quand je vois tout ce qu'il y a en langue à chaque fois....
- lagoulueNiveau 8
stanleymilgram a écrit:Ça me rend malade.
Si je pouvais,je démissionnerais...
Moi aussi ! Et pourtant j'aime ce boulot. Mais en fait, je ne sais absolument pas comment travailler l'an prochain. Je n'arriverai pas à suivre toutes ces obligations (progression commune, évaluations communes, et tout le reste). Je tiendrai pas si ça n'est pas plus souple.
- *Ombre*Grand sage
Mais vous n'allez tout de même pas suivre ces préconisations, ni faire des progressions communes, si ?
- AmaliahEmpereur
Ici, en français, on refuse les changements de groupes et les progressions communes. Mon chef est a priori d'accord.
Les collègues de maths, en revanche, se sont emparés des propositions d'une manière qui me sidère.
Les collègues de maths, en revanche, se sont emparés des propositions d'une manière qui me sidère.
- lagoulueNiveau 8
Non en réalité je ne vais pas du tout y mettre du mien ça c'est sûr... Mais de lire leur vademecum m'a bien retournée.
- AsarteLilithEsprit sacré
lagoulue a écrit:stanleymilgram a écrit:Ça me rend malade.
Si je pouvais,je démissionnerais...
Moi aussi ! Et pourtant j'aime ce boulot. Mais en fait, je ne sais absolument pas comment travailler l'an prochain. Je n'arriverai pas à suivre toutes ces obligations (progression commune, évaluations communes, et tout le reste). Je tiendrai pas si ça n'est pas plus souple.
Je n'arrive pas à comprendre ni à me projeter donc grosse angoisse.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- julilibulleNiveau 10
Chez nous, on fait semblant : on présente le minimum demandé par les IPR (6 séquences avec une problématique qui sera très vaste et un ou deux objectifs) et dans les faits, on fera comme on veut (ah si, on doit prévoir une évaluation commune mais pareil, on fera le minimum du minimum).
1 seule semaine de regroupement la semaine de la rentrée, ensuite on fait des groupes mixtes (fort / moyen et moyen / faible), globalement, pas de changement de groupe dans l'année (sauf pour raisons qui nous arrangent nous).
On recrée donc nos classes ...
1 seule semaine de regroupement la semaine de la rentrée, ensuite on fait des groupes mixtes (fort / moyen et moyen / faible), globalement, pas de changement de groupe dans l'année (sauf pour raisons qui nous arrangent nous).
On recrée donc nos classes ...
- chombierNiveau 2
Entre ça et les spécialités au bac, on dirait qu'il y a une volonté de casser le groupe classe.
Je ne suis pas concerné par cette réforme ci mais je suis de tout coeur avec ceux qui le sont.
Je ne suis pas concerné par cette réforme ci mais je suis de tout coeur avec ceux qui le sont.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Si je puis me permettre, sans nier la violence sur le fond de ce qui se passe en maths et en français (vademecum), l'important dans cette réforme me semble en réalité être dans la forme, c'est-à-dire dans les contraintes qu'elle impose à tous les emplois du temps.
Vous pouvez "échapper" au fait d'avoir des groupes de niveau et en être satisfaits, certes, mais ce qui prime, ce sont les barrettes de cours et les contraintes qu'elles imposent non pas uniquement aux collègues de maths et au français mais à absolument tous les enseignants.
Je trouve presqu'évident que le but de la réforme soit celui-là, peu importe le contenu (justement, le contenu avec le "tri", c'était pour nous "choquer").
Je maintiens qu'il faut absolument faire rejeter ce type d'organisation.
Vous pouvez "échapper" au fait d'avoir des groupes de niveau et en être satisfaits, certes, mais ce qui prime, ce sont les barrettes de cours et les contraintes qu'elles imposent non pas uniquement aux collègues de maths et au français mais à absolument tous les enseignants.
Je trouve presqu'évident que le but de la réforme soit celui-là, peu importe le contenu (justement, le contenu avec le "tri", c'était pour nous "choquer").
Je maintiens qu'il faut absolument faire rejeter ce type d'organisation.
Donc il y a une volonté de casser notre organisation du travail.chombier a écrit:Entre ça et les spécialités au bac, on dirait qu'il y a une volonté de casser le groupe classe.
Je ne suis pas concerné par cette réforme ci mais je suis de tout coeur avec ceux qui le sont.
- ProtonExpert
chombier a écrit:Entre ça et les spécialités au bac, on dirait qu'il y a une volonté de casser le groupe classe.
Je ne suis pas concerné par cette réforme ci mais je suis de tout coeur avec ceux qui le sont.
Pour un système comme aux USA non ? Il me semble que là bas il n'y a pas de classe fixe mais des cours où l'on s'inscrit avec différents niveaux ?
- Aktis aeliouNiveau 1
Les barrettes de cours et les progressions communes, voilà qui en dit long sur la méconnaissance complète de nos matières et le rêve des bureaucrates de faire produire des cours simples, standardisés, automatisables : un savoir qui se déverserait graduellement suivant des procédures normées dans les esprits d'élèves attentifs et dociles. Les IA parlent aux IA : ce ne peut être qu'un succès ! Je veux bien croire que quelqu'un ait cru avoir un jour l'idée brillante que cela pourrait éventuellement élever le niveau, mais je doute que cette personne ait jamais eu un élève devant lui. Ce qu'il en restera : un fiasco sans nom, et une dégradation encore plus générale du niveau scolaire dans ce pays.
Je suis d'accord avec TrucOuBidule : les groupes de niveaux, c'est un chiffon rouge, populiste, un préjugé facile à adopter, à l'intérêt assez discutable et aux conséquences sociales soigneusement impensées...
Mais ce qui se joue dans cette réforme, c'est la mise au pas des exécutants, la standardisation des contenus et la redéfinition des enjeux de l'école comme transmission de contenus quantifiables, évaluables par PISA, et non comme construction d'individus, de citoyens, etc.
Donc il faut se battre comme des enragés sur cette question des progressions communes, donc de nos conditions de travail.
Du coup, j'ai une conception radicalement différente des partages de classe, au moins dans les petits collèges. Se partager les classes, toutes les classes, à deux professeurs (à très très très gros traits : littérature VS langue française pour les uns, algèbre VS géométrie pour les autres), cela me semble moins être une contrainte qu'une façon efficace de détourner cette réforme. Quand mon collègue s'occupe de langue française avec un groupe, je m'occupe de littérature avec un autre, et quand nous prenons l'autre groupe, nous gardons chacun notre "spécialité", sans aucun besoin de s'ajuster en permanence à des objectifs que le collègue et nous tenterions d'atteindre au même rythme. Nul besoin de progression commune explicitée et de palabres infinies sur les objectifs et les micro-compétences : je suis toujours (à peu près) synchro avec moi-même, et personne n'a à mettre le nez dans ma progression commune avec moi-même.
Évidemment, à trois profs sur un niveau, c'est déjà plus délicat de tronçonner sa matière plus encore. À moins de 2h de littérature par semaine, c'est sûr que cela devient compliqué, et il y a forcément là des choses à négocier localement dans les répartitions horaires (faut-il vraiment de la barrette systématique ?).
Ce système a ses limites, des inconvénients importants... mais il implique zéro progression commune et aucune standardisation des cours. Il n'est pas sans effet sur le sens de notre travail (prof de sous-matière avec horaire fortement diminué), mais il nous conserve mordicus une liberté de fonctionnement au quotidien qui peut nous maintenir la tête hors de l'eau.
Qu'en pensez-vous ?
Je suis d'accord avec TrucOuBidule : les groupes de niveaux, c'est un chiffon rouge, populiste, un préjugé facile à adopter, à l'intérêt assez discutable et aux conséquences sociales soigneusement impensées...
Mais ce qui se joue dans cette réforme, c'est la mise au pas des exécutants, la standardisation des contenus et la redéfinition des enjeux de l'école comme transmission de contenus quantifiables, évaluables par PISA, et non comme construction d'individus, de citoyens, etc.
Donc il faut se battre comme des enragés sur cette question des progressions communes, donc de nos conditions de travail.
Du coup, j'ai une conception radicalement différente des partages de classe, au moins dans les petits collèges. Se partager les classes, toutes les classes, à deux professeurs (à très très très gros traits : littérature VS langue française pour les uns, algèbre VS géométrie pour les autres), cela me semble moins être une contrainte qu'une façon efficace de détourner cette réforme. Quand mon collègue s'occupe de langue française avec un groupe, je m'occupe de littérature avec un autre, et quand nous prenons l'autre groupe, nous gardons chacun notre "spécialité", sans aucun besoin de s'ajuster en permanence à des objectifs que le collègue et nous tenterions d'atteindre au même rythme. Nul besoin de progression commune explicitée et de palabres infinies sur les objectifs et les micro-compétences : je suis toujours (à peu près) synchro avec moi-même, et personne n'a à mettre le nez dans ma progression commune avec moi-même.
Évidemment, à trois profs sur un niveau, c'est déjà plus délicat de tronçonner sa matière plus encore. À moins de 2h de littérature par semaine, c'est sûr que cela devient compliqué, et il y a forcément là des choses à négocier localement dans les répartitions horaires (faut-il vraiment de la barrette systématique ?).
Ce système a ses limites, des inconvénients importants... mais il implique zéro progression commune et aucune standardisation des cours. Il n'est pas sans effet sur le sens de notre travail (prof de sous-matière avec horaire fortement diminué), mais il nous conserve mordicus une liberté de fonctionnement au quotidien qui peut nous maintenir la tête hors de l'eau.
Qu'en pensez-vous ?
- pub314Niveau 2
Dans mon établissement on se demande s'il est possible de faire des groupes qui soient identiques en maths et en français.
Identifier un "besoin" en français comme par exemple la fluidité en lecture ou bien la graphie ou même l'orthographe et on qu on fait de linterdisciplinarité.
Les groupes ne changeraient que très peu voire pas du tout et on ferais un point en fin d'année.
En fin d'année pendant la création des classes de 6e, les PE nous diraient quel élève va ou et on pas plus de travail à ajouter à cette réforme plus que discutable...
On y réfléchi pour simplifier les barettes et les planning des profs.
Identifier un "besoin" en français comme par exemple la fluidité en lecture ou bien la graphie ou même l'orthographe et on qu on fait de linterdisciplinarité.
Les groupes ne changeraient que très peu voire pas du tout et on ferais un point en fin d'année.
En fin d'année pendant la création des classes de 6e, les PE nous diraient quel élève va ou et on pas plus de travail à ajouter à cette réforme plus que discutable...
On y réfléchi pour simplifier les barettes et les planning des profs.
- SisypheHabitué du forum
Je pense que ton système comporte des inconvénients majeurs. Tu vas doubler le nombre de tes classes et donc avoir plus de mal à suivre les élèves individuellement, doubler le nombre des conseils de classe, devoir te concerter avec le collègue pour les bulletins (sauf si ton CDE crée deux cases "lettres"), te retrouver avec une progression morcelée quand des cours sautent et surtout perdre l'effet groupe. Voir les élèves 4,5h par semaine (tous les jours en 6è ou presque si l'EDT est bien fait) produit un effet sur le groupe. Je l'ai bien vu en LP. Quand nous avions 6h les élèves par semaine, les règles de vie du groupe se mettaient en place plus facilement pour les élèves et nous. Nous nous apprivoisions.
Mais que faire face à cette réforme absurde ?
Mais que faire face à cette réforme absurde ?
- arthurneoNiveau 1
Dans certains établissements, les enseignants de français et de mathématiques ont tout simplement refusé de mettre en place des progressions communes pour l'année prochaine, ce qui a été acté et accepté lors des conseils d'enseignements par la direction.
De plus, ils ont fait le choix que la période des groupes serait annuelle, et que les potentiels changements de groupes des élèves seraient discutés en fin d'année scolaire.
Finalement, ça semble une bonne solution !
De plus, ils ont fait le choix que la période des groupes serait annuelle, et que les potentiels changements de groupes des élèves seraient discutés en fin d'année scolaire.
Finalement, ça semble une bonne solution !
- PrCosinusNiveau 7
Je voudrais partager l'expérience de ma femme. Elle a fait sa scolarité en Corée du Sud dans les années 90. Je pense que le schéma est encore globalement le même.
Tous les mois environ, il y a une évaluation commune nationale (je crois que ce sont des qcm). Les résultats, sous forme de classement, sont affichés au mur régulièrement.
Tout le monde est intéressé par la progression de mois en mois. Il y a aussi une émulation entre les professeurs. Donc rien à voir avec le petit artisanat que nous défendons ici c'est vraiment une 'industrialisation' de la formation.
C'est juste un témoignage, je ne me positionne pas . Les coréens nous explosent dans les tests Pisa, et sont clairement plus cultivés que nos élèves.
Mais sont-ils plus heureux ( et les profs pareils) ?
Ce que j'ai oublié de préciser, c'est que tout cela conduit à un bac qui est un concours national (et pas un examen) dont le classement remplace notre parcoursup.
Peut-être que le gouvernement souhaite orienter le système scolaire vers ce nouveau paradigme ?
Tous les mois environ, il y a une évaluation commune nationale (je crois que ce sont des qcm). Les résultats, sous forme de classement, sont affichés au mur régulièrement.
Tout le monde est intéressé par la progression de mois en mois. Il y a aussi une émulation entre les professeurs. Donc rien à voir avec le petit artisanat que nous défendons ici c'est vraiment une 'industrialisation' de la formation.
C'est juste un témoignage, je ne me positionne pas . Les coréens nous explosent dans les tests Pisa, et sont clairement plus cultivés que nos élèves.
Mais sont-ils plus heureux ( et les profs pareils) ?
Ce que j'ai oublié de préciser, c'est que tout cela conduit à un bac qui est un concours national (et pas un examen) dont le classement remplace notre parcoursup.
Peut-être que le gouvernement souhaite orienter le système scolaire vers ce nouveau paradigme ?
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"Quand les gens sont d'accord avec moi, j'ai toujours le sentiment que je dois me tromper." O.Wilde
- Ajonc35Sage
Clairement, la France et les Francais n'ont pas la même culture, et en particulier la performance scolaire. Perso, je ne souhaiterais pas le même schéma en France, sauf, peut- être pour le bac.PrCosinus a écrit:Je voudrais partager l'expérience de ma femme. Elle a fait sa scolarité en Corée du Sud dans les années 90. Je pense que le schéma est encore globalement le même.
Tous les mois environ, il y a une évaluation commune nationale (je crois que ce sont des qcm). Les résultats, sous forme de classement, sont affichés au mur régulièrement.
Tout le monde est intéressé par la progression de mois en mois. Il y a aussi une émulation entre les professeurs. Donc rien à voir avec le petit artisanat que nous défendons ici c'est vraiment une 'industrialisation' de la formation.
C'est juste un témoignage, je ne me positionne pas . Les coréens nous explosent dans les tests Pisa, et sont clairement plus cultivés que nos élèves.
Mais sont-ils plus heureux ( et les profs pareils) ?
Ce que j'ai oublié de préciser, c'est que tout cela conduit à un bac qui est un concours national (et pas un examen) dont le classement remplace notre parcoursup.
Peut-être que le gouvernement souhaite orienter le système scolaire vers ce nouveau paradigme ?
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