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- IphigénieProphète
*Ombre* a écrit:Nous sommes d'accord.
Mais on n'a jamais vu de COI pronominalisé par où, par exemple ?
@faustine62, oui.
En regardant le Littré il semblerait qu’il y ait quand même chez les classiques des tournures à la lisière du CC et du COI :
https://www.littre.org/definition/o%C3%B9
- frimoussette77Guide spirituel
Que tu ailles le voir m'arrangerait !
Quelle analyse grammaticale faites-vous de ce type de phrase ?
Quelle analyse grammaticale faites-vous de ce type de phrase ?
- frimoussette77Guide spirituel
Merci.Iphigénie a écrit:Je dirais conjonctive sujet non?
Je pensais aussi à une conjonctive mais en discutant on m'a proposé une relative sans antécédent.
- IphigénieProphète
Je ne vois pas comment en faire une relative:frimoussette77 a écrit:Merci.Iphigénie a écrit:Je dirais conjonctive sujet non?
Je pensais aussi à une conjonctive mais en discutant on m'a proposé une relative sans antécédent.
Le fait que tu viennes: que: que= à savoir que , ça reste conjonctif.
- *Ombre*Grand sage
Pour que ce soit une relative, il faudrait que que soit un pronom relatif. Que désignerait-il alors ?
- frimoussette77Guide spirituel
(Le fait) que tu viennes.*Ombre* a écrit:Pour que ce soit une relative, il faudrait que que soit un pronom relatif. Que désignerait-il alors ?
Iphigénie vient bien de confirmer que ce n'était pas possible.
Merci à vous deux.
- *Ombre*Grand sage
Même en prenant ton hypothèse, Frimoussette, que n'est pas un pronom relatif : il n'a pas de fonction dans la relative.
Tu irais qqch ? Cela n'a aucun sens.
Même si je dis Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait, "que tu ailles le voir" reste une conjonctive, complément du nom mais conjonctive quand même. Que n'est pas un pronom, il ne remplace aucun nom (certainement pas "le fait"), n'a aucun sens dans la relative. Il est juste là pour "conjoindre".
Tes collègues t'ont mis le doute parce qu'elles en restent à une définition très vague de la relative, fondée sur ces fameux critères qu'on tente de nous imposer : cela complète un nom ou un verbe... On en voit ici les limites.
Pour que les élèves (et accessoirement certains collègues) comprennent véritablement ce qu'est une relative, il faut qu'ils comprennent qu'un pronom relatif est un pronom. C'est le plus important. Une fois que ça, c'est compris, le reste passe tout seul.
Tu irais qqch ? Cela n'a aucun sens.
Même si je dis Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait, "que tu ailles le voir" reste une conjonctive, complément du nom mais conjonctive quand même. Que n'est pas un pronom, il ne remplace aucun nom (certainement pas "le fait"), n'a aucun sens dans la relative. Il est juste là pour "conjoindre".
Tes collègues t'ont mis le doute parce qu'elles en restent à une définition très vague de la relative, fondée sur ces fameux critères qu'on tente de nous imposer : cela complète un nom ou un verbe... On en voit ici les limites.
Pour que les élèves (et accessoirement certains collègues) comprennent véritablement ce qu'est une relative, il faut qu'ils comprennent qu'un pronom relatif est un pronom. C'est le plus important. Une fois que ça, c'est compris, le reste passe tout seul.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Un ami veut organiser une murder party ancrée dans l'histoire romaine. Vous diriez comment "Bienvenue à Rome" en latin ?
- AlcyoneFidèle du forum
*Ombre* a écrit:Même en prenant ton hypothèse, Frimoussette, que n'est pas un pronom relatif : il n'a pas de fonction dans la relative.
Tu irais qqch ? Cela n'a aucun sens.
Même si je dis Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait, "que tu ailles le voir" reste une conjonctive, complément du nom mais conjonctive quand même. Que n'est pas un pronom, il ne remplace aucun nom (certainement pas "le fait"), n'a aucun sens dans la relative. Il est juste là pour "conjoindre".
Tes collègues t'ont mis le doute parce qu'elles en restent à une définition très vague de la relative, fondée sur ces fameux critères qu'on tente de nous imposer : cela complète un nom ou un verbe... On en voit ici les limites.
Pour que les élèves (et accessoirement certains collègues) comprennent véritablement ce qu'est une relative, il faut qu'ils comprennent qu'un pronom relatif est un pronom. C'est le plus important. Une fois que ça, c'est compris, le reste passe tout seul.
Ce n'est pas juste une fonction "sujet" du verbe "arrangerait" ?
> Cela m'arrangerait que tu ailles le voir.
- yranohHabitué du forum
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un ami veut organiser une murder party ancrée dans l'histoire romaine. Vous diriez comment "Bienvenue à Rome" en latin ?
Je crois que tu ne postes pas au bon endroit Voici
ma réponse quand même : je dirais Salve Romae.
- IphigénieProphète
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un ami veut organiser une murder party ancrée dans l'histoire romaine. Vous diriez comment "Bienvenue à Rome" en latin ?
yranoh a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un ami veut organiser une murder party ancrée dans l'histoire romaine. Vous diriez comment "Bienvenue à Rome" en latin ?
Je crois que tu ne postes pas au bon endroit Voici
ma réponse quand même : je dirais Salve Romae.
murder party?.....
Romani te (ou: morituros) salutant?
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Iphigénie a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un ami veut organiser une murder party ancrée dans l'histoire romaine. Vous diriez comment "Bienvenue à Rome" en latin ?yranoh a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un ami veut organiser une murder party ancrée dans l'histoire romaine. Vous diriez comment "Bienvenue à Rome" en latin ?
Je crois que tu ne postes pas au bon endroit Voici
ma réponse quand même : je dirais Salve Romae.
murder party?.....
Romani te (ou: morituros) salutant?
Ah oui, pas bête !
(Je ne sais pas en quoi consiste exactement ce jeu, mais ça se passera après la mort d'Aurélien et il s'agira de comploter.)
Pour l'endroit : je n'imaginais pas pertinent d'ouvrir une discussion pour ça...
- yranohHabitué du forum
Ah pas mal le jeu de mot ! Ou bien, pour filer la periphrase : Mortui moriturum salutant !
- yranohHabitué du forum
Bon, évidemment, si cela convient au jeu, c'est la formule d'Iphigenie qui convient, mais on peut garder morituri en en faisant un vocatif :Morituri ! Romani vos salutant ! Un peu tiré par les cheveux en latin mais ça permet de garder la forme connue.
- *Ombre*Grand sage
Alcyone a écrit:*Ombre* a écrit:Même en prenant ton hypothèse, Frimoussette, que n'est pas un pronom relatif : il n'a pas de fonction dans la relative.
Tu irais qqch ? Cela n'a aucun sens.
Même si je dis Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait, "que tu ailles le voir" reste une conjonctive, complément du nom mais conjonctive quand même. Que n'est pas un pronom, il ne remplace aucun nom (certainement pas "le fait"), n'a aucun sens dans la relative. Il est juste là pour "conjoindre".
Tes collègues t'ont mis le doute parce qu'elles en restent à une définition très vague de la relative, fondée sur ces fameux critères qu'on tente de nous imposer : cela complète un nom ou un verbe... On en voit ici les limites.
Pour que les élèves (et accessoirement certains collègues) comprennent véritablement ce qu'est une relative, il faut qu'ils comprennent qu'un pronom relatif est un pronom. C'est le plus important. Une fois que ça, c'est compris, le reste passe tout seul.
Ce n'est pas juste une fonction "sujet" du verbe "arrangerait" ?
> Cela m'arrangerait que tu ailles le voir.
Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait :
Le fait [que tu ailles le voir] : sujet de m'arrangerait.
[que tu ailles le voir] : complément du nom le fait.
Bien sûr, si la phrase est seulement : Que tu ailles le voir m'arrangerait, la conjonctive est sujet de "m'arrangerait". Mais je répondais au fait qu'on pouvait implicitement dire "le fait" avant une telle phrase. Cela ne transforme pas pour autant la conjonctive en relative.
- SacapusHabitué du forum
En néo-latin, je crois que la formule habituelle pour souhaiter la bienvenue fait intervenir l'adjectif "pergratus". Sans doute qqch comme "pergrati accipiamini Romae".Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Un ami veut organiser une murder party ancrée dans l'histoire romaine. Vous diriez comment "Bienvenue à Rome" en latin ?
- frimoussette77Guide spirituel
Merci à Ombre et Iphigénie. Je viens d'aller relire la grammaire de Sancier et Denis pour une petite mise au point. Ca va mieux.*Ombre* a écrit:Alcyone a écrit:*Ombre* a écrit:Même en prenant ton hypothèse, Frimoussette, que n'est pas un pronom relatif : il n'a pas de fonction dans la relative.
Tu irais qqch ? Cela n'a aucun sens.
Même si je dis Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait, "que tu ailles le voir" reste une conjonctive, complément du nom mais conjonctive quand même. Que n'est pas un pronom, il ne remplace aucun nom (certainement pas "le fait"), n'a aucun sens dans la relative. Il est juste là pour "conjoindre".
Tes collègues t'ont mis le doute parce qu'elles en restent à une définition très vague de la relative, fondée sur ces fameux critères qu'on tente de nous imposer : cela complète un nom ou un verbe... On en voit ici les limites.
Pour que les élèves (et accessoirement certains collègues) comprennent véritablement ce qu'est une relative, il faut qu'ils comprennent qu'un pronom relatif est un pronom. C'est le plus important. Une fois que ça, c'est compris, le reste passe tout seul.
Ce n'est pas juste une fonction "sujet" du verbe "arrangerait" ?
> Cela m'arrangerait que tu ailles le voir.
Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait :
Le fait [que tu ailles le voir] : sujet de m'arrangerait.
[que tu ailles le voir] : complément du nom le fait.
Bien sûr, si la phrase est seulement : Que tu ailles le voir m'arrangerait, la conjonctive est sujet de "m'arrangerait". Mais je répondais au fait qu'on pouvait implicitement dire "le fait" avant une telle phrase. Cela ne transforme pas pour autant la conjonctive en relative.
- AlcyoneFidèle du forum
*Ombre* a écrit:Alcyone a écrit:*Ombre* a écrit:Même en prenant ton hypothèse, Frimoussette, que n'est pas un pronom relatif : il n'a pas de fonction dans la relative.
Tu irais qqch ? Cela n'a aucun sens.
Même si je dis Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait, "que tu ailles le voir" reste une conjonctive, complément du nom mais conjonctive quand même. Que n'est pas un pronom, il ne remplace aucun nom (certainement pas "le fait"), n'a aucun sens dans la relative. Il est juste là pour "conjoindre".
Tes collègues t'ont mis le doute parce qu'elles en restent à une définition très vague de la relative, fondée sur ces fameux critères qu'on tente de nous imposer : cela complète un nom ou un verbe... On en voit ici les limites.
Pour que les élèves (et accessoirement certains collègues) comprennent véritablement ce qu'est une relative, il faut qu'ils comprennent qu'un pronom relatif est un pronom. C'est le plus important. Une fois que ça, c'est compris, le reste passe tout seul.
Ce n'est pas juste une fonction "sujet" du verbe "arrangerait" ?
> Cela m'arrangerait que tu ailles le voir.
Le fait que tu ailles le voir m'arrangerait :
Le fait [que tu ailles le voir] : sujet de m'arrangerait.
[que tu ailles le voir] : complément du nom le fait.
Bien sûr, si la phrase est seulement : Que tu ailles le voir m'arrangerait, la conjonctive est sujet de "m'arrangerait". Mais je répondais au fait qu'on pouvait implicitement dire "le fait" avant une telle phrase. Cela ne transforme pas pour autant la conjonctive en relative.
+1
Merci pour ta réponse.
- laMissSage
Bonjour !
Petite question pour ma nièce. Je ne suis pas certaine de ma réponse.
"se transformer en" est-il un verbe d'état ? C'est quand même proche de "devenir".
Petite question pour ma nièce. Je ne suis pas certaine de ma réponse.
"se transformer en" est-il un verbe d'état ? C'est quand même proche de "devenir".
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ernyaFidèle du forum
Non, ce n'est pas un verbe d'état. Pour aider les élèves qui n'arrivent pas à retenir la liste, je leur explique que les verbes d'état peuvent être remplacés par "être" même si on perd nécessairement une part de nuance.
Ici, "se transformer" ne peut pas être remplacé par "être" sans perdre tout le sens du verbe.
Ici, "se transformer" ne peut pas être remplacé par "être" sans perdre tout le sens du verbe.
- mazeppaNiveau 2
"Se transformer" n'est pas un verbe d'état mais il se construit bien avec un attribut du sujet comme " se métamorphoser, être élu....".
- Othello7Niveau 2
Je me permets d'apporter une précision : se transformer n'est pas un verbe d'état effectivement ; il se construit avec un attribut du COD : je me transforme en monstre = je transforme moi (= COD) en monstre (= attribut du COD "moi"). Le COD et le sujet renvoyant à la même personne, on peut avoir le sentiment que le complément est un attribut du sujet !
- mazeppaNiveau 2
Merci pour cette précision! Avec la fatigue, j'ai oublié de me relire ;-)
- IshkarNiveau 6
Bonjour,
J'ai un doute sur une analyse de fonctions d'expansions du nom dans la phrase : "Mon camarade, la tête dans les mains, s'accouda pour dire".
- dans les mains : groupe nominal prépositionnel de fonction complément du nom tête
- la tête dans les mains : groupe nominal (la préposition n'introduisant pas le nom noyau) de fonction apposition.
Est-ce que ça vous semble correct ? Pour l'apposition, à la fois sur la grammaire du français, sur les bouquins de grammaire comme en ligne, c'est toujours un peu flou.
J'ai un doute sur une analyse de fonctions d'expansions du nom dans la phrase : "Mon camarade, la tête dans les mains, s'accouda pour dire".
- dans les mains : groupe nominal prépositionnel de fonction complément du nom tête
- la tête dans les mains : groupe nominal (la préposition n'introduisant pas le nom noyau) de fonction apposition.
Est-ce que ça vous semble correct ? Pour l'apposition, à la fois sur la grammaire du français, sur les bouquins de grammaire comme en ligne, c'est toujours un peu flou.
- IphigénieProphète
Pour moi ce sont des Cc dans les deux cas : mais ça, c’était avant .
Je ne vois pas comment en faire une apposition: mon camarade « n’est pas » la tête : la tête dans les mains apparaît comme une sorte d’incise, quasi un ablatif absolu, dont le verbe serait se: « la tête étant placée dans ses mains »
Je ne vois pas comment en faire une apposition: mon camarade « n’est pas » la tête : la tête dans les mains apparaît comme une sorte d’incise, quasi un ablatif absolu, dont le verbe serait se: « la tête étant placée dans ses mains »
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