- Blan6ineÉrudit
Mais quel soulagement !
- zigmag17Guide spirituel
Caspar a écrit:Pontorson50 a écrit:Caspar a écrit:J'ai été obligé de publier un "démenti" sur Pronote après avoir mis les liens des articles du Monde et des Échos publiés précédemment, je n'avais pas vu venir ce revirement (pourtant je devrais être habitué), je dois avoir l'air malin.
Mais non tu mets sur Pronote "exclusivité du démenti" comme les Échos ...
Beaucoup vont se dire que je n'ai pas de vie et vraiment rien d'autre à faire un jour férié que de publier des nouvelles et des démentis. Blague à part, merci aux Neos qui suivent ça de près et publient ces liens.
Ils n'ont pas menti, c'est juste que la réalité leur a donné tort.
Contre ça tu ne peux rien.
Tes collègues comprendront.
- trompettemarineMonarque
Pontorson50 a écrit:Caspar a écrit:J'ai été obligé de publier un "démenti" sur Pronote après avoir mis les liens des articles du Monde et des Échos publiés précédemment, je n'avais pas vu venir ce revirement (pourtant je devrais être habitué), je dois avoir l'air malin.
Mais non tu mets sur Pronote "exclusivité du démenti" comme les Échos ...
À part le terme impropre de "démenti", je trouve l'article des Échos plutôt bien écrit et très clair.
- kiwiGuide spirituel
lene75 a écrit:kiwi a écrit:ZeSandman a écrit:Dans les collèges il y a bientôt l'oral du brevet, qui devrait être rétribué royalement par 4,11€ de l'heure pour les enseignants qui sont jurys.
Seulement dans nombre de rectorats, les DEC n'organisent plus la mise en paiement de ces heures, avec l'argument (faux) que ces jurys relèveraient des missions liées et de l'évaluation des élèves, sans rétribution supplémentaire.
Dans beaucoup de collèges les principaux faisaient des versements en HSE (souvent inéquitables mais plus avantageux que le forfait supra) ; cette année les collègues vont donc devoir participer à ces jurys (obligatoires) mais gratuitement dans beaucoup d'établissements.
C'est beau !
Perso, dans mon collège, point d’hse. Bénévole donc, puisque les oraux sont organisés le mercredi matin alors que je ne travaille pas pour garder mes enfants. Et pire encore : ça va me coûter 50balles pour les faire garder et venir travailler 5heures de plus dans ma semaine.
Il ne faut pas confondre deux choses : les surveillances, corrections, jurys, réunions et oraux d'examens, qui font partie des obligations de service, et, d'après les textes pondus par les services des examens, sans tenir compte des quotités, et donc toujours très largement au-delà des obligations de service habituelles (mais avec une maigre rétribution pour certaines de ces missions, pas toutes), et les surveillances, corrections et oraux d'examens BLANCS, qui ne font pas partie des obligations de service, n'ont aucun caractère obligatoire (on peut décider de n'organiser aucun bac blanc) et doivent être rémunérés en HSE quand c'est en dépassement du temps de service (pour les corrections en revanche on peut se brosser).
Je ne confonds pas. Aux oraux blancs, je ne suis jamais de jury, tout comme la majeure partie des collègues ne travaillant pas le mercredi matin. Comme quoi, elle peut parfaitement faire sans nous. Mais bon, là n’est pas la question. Elle est dans la légalité en ne me rémunérant pas en HSE, en revanche, nous devrions tous percevoir une indemnité d’examen prévue par l’arrêté de 2012, indemnité qui n’est jamais versée parce qu’on considère qu’être jury d’oraux au dnb fait partie de nos missions liées (évaluations...). Sauf que non, ce n’est pas un dispositif d’évaluation, mais un examen national dont la convocation en tant que jury ouvre droit à indemnité. 4,11 brut de l’heure. Alors bien sûr, c’est pitoyable, mais ça me paierait quand même une partie de mes frais de garde.
Et ce qui est scandaleux, c’est que selon l’établissement où l’on enseigne, on a des chefs qui se retranchent derrière la sacro-sainte obligation de service, quand d’autres feront juste preuve d’un tout petit peu de justice : quand on convoque un agent 5 heures de plus que son temps de service hebdomadaire (car en mai, en collège, on n’est pas déchargés, contrairement aux écrits en juillet évidemment), et quand on sait que cet agent va en être de sa poche pour assurer ses missions, on le rémunère en hse.
(Et dans mon cas, ce qui est encore plus inadmissible, c’est qu’on se garde 10hsa dans la dgh à transformer en hse pour rémunérer les missions ponctuelles... qu’on en a toujours des dizaines en rab en fin d’année, et que ce rab, on se le fait reprendre, ou bien on le distribue aux copains de manière opaque dans le bureau... Bref ).
- BaldredEsprit éclairé
Matteo a écrit:Baldred a écrit:Il faut dire que le timing était particulièrement bien choisi une veille de 1er mai. Ils avaient dû oublier que ce n'est pas une fête religieuse...
Et puis marcher sur les Perdirs en plein délire "choc des savoirs", si c'est pas de la bonne gouvernance...
Le lecteur du Figaro, il fait combien en intention de vote...? Comme LR ?
Parle pour toi
Tu as raison, je rectifie : c'est une fête religieuse pour les nombreux croyants celtiques et les non moins nombreux participants aux sabbats de Walpurgis.
Mais pour les quelques autres, c'est la journée internationale des travailleurs.
- Pontorson50Fidèle du forum
trompettemarine a écrit:Pontorson50 a écrit:Caspar a écrit:J'ai été obligé de publier un "démenti" sur Pronote après avoir mis les liens des articles du Monde et des Échos publiés précédemment, je n'avais pas vu venir ce revirement (pourtant je devrais être habitué), je dois avoir l'air malin.
Mais non tu mets sur Pronote "exclusivité du démenti" comme les Échos ...
À part le terme impropre de "démenti", je trouve l'article des Échos plutôt bien écrit et très clair.
Oui, je suis un peu sévère, mais je l'ai reconnu également. Et la réputation du gouvernement auprès de ce journal très lu dans les milieux dirigeants va en prendre un coup. Le ton n'est pas celui du Figaro ni le contenu Mais la chasse au scoop peut aussi tourner au ridicule...
- trompettemarineMonarque
Je suis parfaitement d'accord avec toi.
- MaroussiaHabitué du forum
je vous assure que la lecture des com du Figaro, ça instruit largement sur le niveau d'ignorance fielleuse des lecteurs:
"Pour une fois qu une decision etait bonne, dommage. Les clubs d'origami ou de formation à l awalé payés avec ces heures sup vont pouvoir continuer, c est important pour sauver la France du naufrage"
"Pour une fois qu une decision etait bonne, dommage. Les clubs d'origami ou de formation à l awalé payés avec ces heures sup vont pouvoir continuer, c est important pour sauver la France du naufrage"
- ProvençalLeGauloisExpert
Laotzi a écrit:Les revirements aussi brutaux sont en général liés à une opposition vigoureuse des chefs d'établissement. Le ministère sait qu'il a besoin d'avoir ses "cadres" avec lui, c'est à dire le SNPDEN : https://x.com/snpden/status/1785676163479687279
Mais les 692 millions d'économies (dont 123 pour le second degré) pour le budget 2024 exigés par le décret n'ont pas disparu. Méfiance donc, pour les moyens effectivement mis en oeuvre en septembre prochain.
Très juste.
Mais au train où vont les choses et vu le niveau d'amateurisme abyssal du gouvernement cette année encore plus marqué que les 6 précédentes, je ne serais même pas surprise si on avait bientôt un décret d'annulation de l'annulation de crédits.
Après tout, il me semble que la note de la France n'a finalement pas été dégradée.
- poutouNiveau 10
Ha@_x a écrit:@Baldred,
Le délire choc des savoirs va se heurter au mur du choc de l'absence de moyens en septembre prochain.
Oui, mais le mal sera fait avec plus d'AP, des horaires de 4 heures 30 par groupe (sauf en 3e, 4 heures); des certifiés de Lettres à 18h qui, avec 4 groupes n'atteindront que 17h30 et à qui on refourguera soit un 5ème groupe entier, soit un 5ème groupe à se partager avec un collègue, pour atteindre les 20h pour tous...
On se bat aussi contre ça, au collège, en ce moment.
- Anne_68Niveau 10
Caspar a écrit:Pontorson50 a écrit:Caspar a écrit:J'ai été obligé de publier un "démenti" sur Pronote après avoir mis les liens des articles du Monde et des Échos publiés précédemment, je n'avais pas vu venir ce revirement (pourtant je devrais être habitué), je dois avoir l'air malin.
Mais non tu mets sur Pronote "exclusivité du démenti" comme les Échos ...
Beaucoup vont se dire que je n'ai pas de vie et vraiment rien d'autre à faire un jour férié que de publier des nouvelles et des démentis. Blague à part, merci aux Neos qui suivent ça de près et publient ces liens.
Si tu laisses les liens avec les premières annonces, puis ceux annonçant la reculade, tu remplis honorablement ta mission d'instruire le peuple
_________________
- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- FlofHabitué du forum
Je n'arrive même pas à me réjouir de cette nouvelle. Je suis plus dans l'attente ce qu'ils trouveront pour nous reprendre ce qu'ils n'ont pas pris ici...
- CasparProphète
Anne_68 a écrit:Caspar a écrit:Pontorson50 a écrit:Caspar a écrit:J'ai été obligé de publier un "démenti" sur Pronote après avoir mis les liens des articles du Monde et des Échos publiés précédemment, je n'avais pas vu venir ce revirement (pourtant je devrais être habitué), je dois avoir l'air malin.
Mais non tu mets sur Pronote "exclusivité du démenti" comme les Échos ...
Beaucoup vont se dire que je n'ai pas de vie et vraiment rien d'autre à faire un jour férié que de publier des nouvelles et des démentis. Blague à part, merci aux Neos qui suivent ça de près et publient ces liens.
Si tu laisses les liens avec les premières annonces, puis ceux annonçant la reculade, tu remplis honorablement ta mission d'instruire le peuple
- GanbatteHabitué du forum
Flof a écrit:Je n'arrive même pas à me réjouir de cette nouvelle. Je suis plus dans l'attente ce qu'ils trouveront pour nous reprendre ce qu'ils n'ont pas pris ici...
Je doute effectivement que notre mobilisation de chefs d'établissement à base d'une poignée de tracts très virulents ait provoqué une vraie reculade motivée par une soudaine panique : on ne touche pas à ces heures là, on en reprendra d'autres.
- DanskaProphète
Maroussia a écrit:je vous assure que la lecture des com du Figaro, ça instruit largement sur le niveau d'ignorance fielleuse des lecteurs:
"Pour une fois qu une decision etait bonne, dommage. Les clubs d'origami ou de formation à l awalé payés avec ces heures sup vont pouvoir continuer, c est important pour sauver la France du naufrage"
Ça n'instruit sur rien du tout : des crétins finis qui se vautrent dans leur ignorance et leur suffisance, il y en a toujours eu. Ils sont juste plus visibles maintenant par la magie des réseaux sociaux et d'internet en général. Les lire n'apporte rien de positif, et ce n'est même pas représentatif de quoi que ce soit : quand bien même il y aurait deux ou trois cents commentaires dans la même veine, ça représente quoi sur le nombre de lecteurs de ce journal ? Sur le nombre de Français ayant une opinion sur le sujet ?
- BerserkNiveau 1
Il faut pas se mentir. Pourquoi ont-ils reculé ? Quelqu'un a dû alerter en interne sur la catégorie de profs touchés par cette décision : les plus motivés, travailleurs, attirés par les primes, conciliants, sensibles à la pression autour de "l'intérêt des élèves ", bref des soutiens potentiels pour les futurs dispositifs. De leur point de vue, c'était se mettre un balle dans le pied et ils l'ont compris à temps.
La ligne globale on la connaît et les prochains épisodes seront toujours plus salés.
La ligne globale on la connaît et les prochains épisodes seront toujours plus salés.
- Isis39Enchanteur
Berserk a écrit:Il faut pas se mentir. Pourquoi ont-ils reculé ? Quelqu'un a dû alerter en interne sur la catégorie de profs touchés par cette décision : les plus motivés, travailleurs, attirés par les primes, conciliants, sensibles à la pression autour de "l'intérêt des élèves ", bref des soutiens potentiels pour les futurs dispositifs. De leur point de vue, c'était se mettre un balle dans le pied et ils l'ont compris à temps.
La ligne globale on la connaît et les prochains épisodes seront toujours plus salés.
Non, ce sont les syndicats des CDE qui ont commencé à prévenir les parents qu’ils arrêtaient les dispositifs mis en place.
Ils ont besoin des chefs d’établissement pour mettre en place les réformes.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Nous avons trop pris l'habitude d'avoir des dirigeants qui voient loin. Quelle que soit la réaction - parmi celles évoquées dans les précédents messages - qui a motivé la reculade du gouvernement, reconnaissons qu'elle était sans doute extrêmement difficile à prévoir.
- henrietteMédiateur
D'après les remontées syndicales que j'ai, la bronca a été générale :
FO a écrit:La violence de cette nouvelle mesure d'économie a provoqué la stupéfaction à tous les étages : stupeur et colère chez les chefs d'établissements, dans les équipes enseignantes, dans les équipes pédagogiques, dans les services de gestion devant en quelques heures faire le bilan des moyens dépensés pour reprendre les enveloppes restantes.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
henriette a écrit:D'après les remontées syndicales que j'ai, la bronca a été générale :FO a écrit:La violence de cette nouvelle mesure d'économie a provoqué la stupéfaction à tous les étages : stupeur et colère chez les chefs d'établissements, dans les équipes enseignantes, dans les équipes pédagogiques, dans les services de gestion devant en quelques heures faire le bilan des moyens dépensés pour reprendre les enveloppes restantes.
Rien de surprenant pour qui prend le temps de réfléchir deux minutes, même sans connaître à fond les rouages de l'EN. Ce que je trouve finalement très curieux, c'est qu'un gouvernement qui a décidé de passer en force ne maintienne pas sa position malgré la bronca. Parce que supposer que celle-ci n'avait pas été anticipée, c'est faire l'hypothèse d'une bêtise qui donne le vertige...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Aperçu par hasard a écrit:Nous avons trop pris l'habitude d'avoir des dirigeants qui voient loin. Quelle que soit la réaction - parmi celles évoquées dans les précédents messages - qui a motivé la reculade du gouvernement, reconnaissons qu'elle était sans doute extrêmement difficile à prévoir.
Même quand on voit loin, le problème c'est la direction dans laquelle on regarde.
_________________
Si tu vales valeo.
- GanbatteHabitué du forum
Cette marche arrière soudaine me fait me demander ce qui était prévu, et ce qui ne l'était pas. J'imagine les étapes suivantes :
1. Le budget est modifié à la volée, on retire des moyens, le MEN doit rendre de l'argent.
2. La ministre et les recteurs en ont marre de jouer les soutiers d'Attal.
3. Les académies pourraient rendre des moyens de nombreux postes différents, mais choisissent le plus flagrant, communiquent du jour au lendemain, énervent tout le monde par la brutalité du procédé.
4. Cela crée une émotion, marche arrière, le gouvernement passe pour des amateurs irréfléchis.
Est-ce que ça paraît trop complotiste ?
1. Le budget est modifié à la volée, on retire des moyens, le MEN doit rendre de l'argent.
2. La ministre et les recteurs en ont marre de jouer les soutiers d'Attal.
3. Les académies pourraient rendre des moyens de nombreux postes différents, mais choisissent le plus flagrant, communiquent du jour au lendemain, énervent tout le monde par la brutalité du procédé.
4. Cela crée une émotion, marche arrière, le gouvernement passe pour des amateurs irréfléchis.
Est-ce que ça paraît trop complotiste ?
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Ganbatte a écrit:Cette marche arrière soudaine me fait me demander ce qui était prévu, et ce qui ne l'était pas. J'imagine les étapes suivantes :
1. Le budget est modifié à la volée, on retire des moyens, le MEN doit rendre de l'argent.
2. La ministre et les recteurs en ont marre de jouer les soutiers d'Attal.
3. Les académies pourraient rendre des moyens de nombreux postes différents, mais choisissent le plus flagrant, communiquent du jour au lendemain, énervent tout le monde par la brutalité du procédé.
4. Cela crée une émotion, marche arrière, le gouvernement passe pour des amateurs irréfléchis.
Est-ce que ça paraît trop complotiste ?
Non. J'ai pensé la même chose. C'est à mon sens la seule hypothèse solide si l'on exclut l'incompétence abyssale. Mais je suis surpris par le point 4. Je ne pensais pas qu'une "émotion" traversant l'EN, même massivement, puisse encore être considérée par ce gouvernement comme une raison suffisante de faire marche arrière. En tout cas, j'imagine qu'il y a en arrière-plan des tensions internes au gouvernement, avec un maximum de pression de Bercy sur les autres ministères.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Et le premier jour le MEN sépara les ténèbres et les crédits.
Et le second jour le MEN fit planer les crédits à la surface des eaux.
Et le troisième jour le MEN vit que tout croissait et multipliait sauf les crédits.
Et le quatrième jour le MEN se demander s'il ne pouvait pas faire mieux avec moins.
Et le cinquième jour le MEN déclara qu'il fallait désormais faire mais sans.
Et le sixième jour le MEN se dit qu'il pouvait faire aussi bien avec que sans mais que rien ne changeait.
Et le septième jour le MEN vit qu'il fallait vraiment qu'il prenne du repos.
Et le MEN prit du repos. Ah le MEN !
Et le second jour le MEN fit planer les crédits à la surface des eaux.
Et le troisième jour le MEN vit que tout croissait et multipliait sauf les crédits.
Et le quatrième jour le MEN se demander s'il ne pouvait pas faire mieux avec moins.
Et le cinquième jour le MEN déclara qu'il fallait désormais faire mais sans.
Et le sixième jour le MEN se dit qu'il pouvait faire aussi bien avec que sans mais que rien ne changeait.
Et le septième jour le MEN vit qu'il fallait vraiment qu'il prenne du repos.
Et le MEN prit du repos. Ah le MEN !
_________________
Si tu vales valeo.
- GanbatteHabitué du forum
Aperçu par hasard a écrit:Ganbatte a écrit:Cette marche arrière soudaine me fait me demander ce qui était prévu, et ce qui ne l'était pas. J'imagine les étapes suivantes :
1. Le budget est modifié à la volée, on retire des moyens, le MEN doit rendre de l'argent.
2. La ministre et les recteurs en ont marre de jouer les soutiers d'Attal.
3. Les académies pourraient rendre des moyens de nombreux postes différents, mais choisissent le plus flagrant, communiquent du jour au lendemain, énervent tout le monde par la brutalité du procédé.
4. Cela crée une émotion, marche arrière, le gouvernement passe pour des amateurs irréfléchis.
Est-ce que ça paraît trop complotiste ?
Non. J'ai pensé la même chose. C'est à mon sens la seule hypothèse solide si l'on exclut l'incompétence abyssale. Mais je suis surpris par le point 4. Je ne pensais pas qu'une "émotion" traversant l'EN, même massivement, puisse encore être considérée par ce gouvernement comme une raison suffisante de faire marche arrière. En tout cas, j'imagine qu'il y a en arrière-plan des tensions internes au gouvernement, avec un maximum de pression de Bercy sur les autres ministères.
Disons que c'est une émotion qui allait gagner les parents d'élèves, et qu'en pleine période électorale, alors que le sujet EN revient encore et encore, ç'aurait été très déplacé. Enfin ce n'est qu'un scénario.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Ganbatte a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Ganbatte a écrit:Cette marche arrière soudaine me fait me demander ce qui était prévu, et ce qui ne l'était pas. J'imagine les étapes suivantes :
1. Le budget est modifié à la volée, on retire des moyens, le MEN doit rendre de l'argent.
2. La ministre et les recteurs en ont marre de jouer les soutiers d'Attal.
3. Les académies pourraient rendre des moyens de nombreux postes différents, mais choisissent le plus flagrant, communiquent du jour au lendemain, énervent tout le monde par la brutalité du procédé.
4. Cela crée une émotion, marche arrière, le gouvernement passe pour des amateurs irréfléchis.
Est-ce que ça paraît trop complotiste ?
Non. J'ai pensé la même chose. C'est à mon sens la seule hypothèse solide si l'on exclut l'incompétence abyssale. Mais je suis surpris par le point 4. Je ne pensais pas qu'une "émotion" traversant l'EN, même massivement, puisse encore être considérée par ce gouvernement comme une raison suffisante de faire marche arrière. En tout cas, j'imagine qu'il y a en arrière-plan des tensions internes au gouvernement, avec un maximum de pression de Bercy sur les autres ministères.
Disons que c'est une émotion qui allait gagner les parents d'élèves, et qu'en pleine période électorale, alors que le sujet EN revient encore et encore, ç'aurait été très déplacé. Enfin ce n'est qu'un scénario.
Effectivement, le timing n'était pas idéal. Mais là encore, "Qui aurait pu prédire..." comme disait... - ah mais qui donc déjà?
epekeina.tes.ousias a écrit:Et le premier jour le MEN sépara les ténèbres et les crédits.
Et le second jour le MEN fit planer les crédits à la surface des eaux.
Et le troisième jour le MEN vit que tout croissait et multipliait sauf les crédits.
Et le quatrième jour le MEN se demander s'il ne pouvait pas faire mieux avec moins.
Et le cinquième jour le MEN déclara qu'il fallait désormais faire mais sans.
Et le sixième jour le MEN se dit qu'il pouvait faire aussi bien avec que sans mais que rien ne changeait.
Et le septième jour le MEN vit qu'il fallait vraiment qu'il prenne du repos.
Et le MEN prit du repos. Ah le MEN !
En effet, et puis n'oublions pas : "À qui l'on a peu donné, on demandera beaucoup" (Luc 12, 39-48, édition revue et corrigée par le MEN)
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