- MathadorEmpereur
À moins que tu parviennes à convaincre le TA qui, dans le doute, donne raison à l'administration que l'ensemble des missions ne peut pas être fait en 10 heures par jour et 48 heures dans la semaine, il validera le retrait de 1/30 de la paye par jour où tu n'as pas tout fait.
Donc autant faire grève. Si j'étais concerné et pas trop loin du centre d'examen, je pourrais même être tenté de venir interroger le premier candidat et faire grève le reste de la journée pour une désorganisation maximale (tout en sachant que je ne serais pas payé du tout de la journée).
Donc autant faire grève. Si j'étais concerné et pas trop loin du centre d'examen, je pourrais même être tenté de venir interroger le premier candidat et faire grève le reste de la journée pour une désorganisation maximale (tout en sachant que je ne serais pas payé du tout de la journée).
- denNiveau 2
je suis dans l'académie de créteil, correction des écrits de physique du bac général lundi 24 et mardi 25/9, puis grand oral dès le lendemain pour 6 jours à 65 km !
Je ne comprends pas vu le prix de l'énergie pourquoi le SIEC me place dans un centre de grand oral si loin.
Je ne comprends pas vu le prix de l'énergie pourquoi le SIEC me place dans un centre de grand oral si loin.
- CasparProphète
den a écrit:je suis dans l'académie de créteil, correction des écrits de physique du bac général lundi 24 et mardi 25/9, puis grand oral dès le lendemain pour 6 jours à 65 km !
Je ne comprends pas vu le prix de l'énergie pourquoi le SIEC me place dans un centre de grand oral si loin.
140 km pour mon binôme il y a deux ans. De la folie...
- lene75Prophète
den a écrit:je suis dans l'académie de créteil, correction des écrits de physique du bac général lundi 24 et mardi 25/9, puis grand oral dès le lendemain pour 6 jours à 65 km !
Je ne comprends pas vu le prix de l'énergie pourquoi le SIEC me place dans un centre de grand oral si loin.
Le SIEC s'en fiche du prix de l'énergie puisque c'est toi qui paies.
- Ramanujan974Érudit
Malavita a écrit:mamieprof a écrit:Grosse fronde ici. Avec plusieurs collègues nous avons décidé de corriger nos copies puis de faire passer le GO. Hors de question de corriger les copies après une journée de GO dans un bahut pas forcément proche. Tant pis si le chef de centre nous signale absent. Qu'il téléphone, on lui expliquera qu'on a des copies.
Comment peut-on nous reprocher un service non fait et nous retenir quelque chose si on travaille sur les copies ?
Attention, ils vont mettront en service non fait donc avec 1/30e en moins par jour d'absences. Ils vous diront que vous pouvez faire les deux... Même si, au fond, vous avez raison.
On retrouve ici le syndrome du bon élève présent chez beaucoup de profs. On vous met dans une situation où il est matériellement impossible de faire correctement son travail, et vous cherchez à tout prix à le faire bien. Ce qui est attendu dans "corriger une copie", c'est mettre une note, point barre.
Une copie de bac c'est 5 €. Si une HSE vaut 60 €, ça veut dire qu'il faut corriger une copie en 5 minutes, c'est à dire, au bout de 5 minutes, de mettre une note.
- HélipsProphète
Je partage cet avis. Puisqu'ils insistent bien sur je ne sais plus lequel des 28 messages accompagnant les convocs qu'une mission partiellement remplie est considérée pas remplie du tout, corriger à moitié un paquet, c'est prendre le risque de ne pas être payé du tout pour les copies faites et de se voir retirer des 30e. Donc on ne fait rien du tout ou on fait tout, quitte à bâcler. Matériellement, je ne vois pas comment faire autrement. Je fais un temps plein, ok, je corrige/interroge à temps plein. Pas à temps plein et demi. Surtout si on me retire mes 2 HSA.Ramanujan974 a écrit:Malavita a écrit:mamieprof a écrit:Grosse fronde ici. Avec plusieurs collègues nous avons décidé de corriger nos copies puis de faire passer le GO. Hors de question de corriger les copies après une journée de GO dans un bahut pas forcément proche. Tant pis si le chef de centre nous signale absent. Qu'il téléphone, on lui expliquera qu'on a des copies.
Comment peut-on nous reprocher un service non fait et nous retenir quelque chose si on travaille sur les copies ?
Attention, ils vont mettront en service non fait donc avec 1/30e en moins par jour d'absences. Ils vous diront que vous pouvez faire les deux... Même si, au fond, vous avez raison.
On retrouve ici le syndrome du bon élève présent chez beaucoup de profs. On vous met dans une situation où il est matériellement impossible de faire correctement son travail, et vous cherchez à tout prix à le faire bien. Ce qui est attendu dans "corriger une copie", c'est mettre une note, point barre.
Une copie de bac c'est 5 €. Si une HSE vaut 60 €, ça veut dire qu'il faut corriger une copie en 5 minutes, c'est à dire, au bout de 5 minutes, de mettre une note.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- CatalunyaExpert spécialisé
J'étais à 74km il y'a 3 ans, sur toute la semaine + lundi, j'avais pris un hôtel du lundi au jeudi, remboursé par le rectorat (+ dîners).lene75 a écrit:den a écrit:je suis dans l'académie de créteil, correction des écrits de physique du bac général lundi 24 et mardi 25/9, puis grand oral dès le lendemain pour 6 jours à 65 km !
Je ne comprends pas vu le prix de l'énergie pourquoi le SIEC me place dans un centre de grand oral si loin.
Le SIEC s'en fiche du prix de l'énergie puisque c'est toi qui paies.
- Clecle78Bon génie
En région parisienne on ne rembourse pas l'hôtel ...
- LaotziSage
Hélips a écrit:Je partage cet avis. Puisqu'ils insistent bien sur je ne sais plus lequel des 28 messages accompagnant les convocs qu'une mission partiellement remplie est considérée pas remplie du tout, corriger à moitié un paquet, c'est prendre le risque de ne pas être payé du tout pour les copies faites et de se voir retirer des 30e. Donc on ne fait rien du tout ou on fait tout, quitte à bâcler. Matériellement, je ne vois pas comment faire autrement. Je fais un temps plein, ok, je corrige/interroge à temps plein. Pas à temps plein et demi. Surtout si on me retire mes 2 HSA.Ramanujan974 a écrit:Malavita a écrit:mamieprof a écrit:Grosse fronde ici. Avec plusieurs collègues nous avons décidé de corriger nos copies puis de faire passer le GO. Hors de question de corriger les copies après une journée de GO dans un bahut pas forcément proche. Tant pis si le chef de centre nous signale absent. Qu'il téléphone, on lui expliquera qu'on a des copies.
Comment peut-on nous reprocher un service non fait et nous retenir quelque chose si on travaille sur les copies ?
Attention, ils vont mettront en service non fait donc avec 1/30e en moins par jour d'absences. Ils vous diront que vous pouvez faire les deux... Même si, au fond, vous avez raison.
On retrouve ici le syndrome du bon élève présent chez beaucoup de profs. On vous met dans une situation où il est matériellement impossible de faire correctement son travail, et vous cherchez à tout prix à le faire bien. Ce qui est attendu dans "corriger une copie", c'est mettre une note, point barre.
Une copie de bac c'est 5 €. Si une HSE vaut 60 €, ça veut dire qu'il faut corriger une copie en 5 minutes, c'est à dire, au bout de 5 minutes, de mettre une note.
Pareil. Comme beaucoup en IDF (et sans doute ailleurs mais je ne connais que le fonctionnement du siec), convoqué pour la correction des écrits de spé puis pour le GO à partir du 26. Hors de question de poursuivre la correction une fois le GO commencé, donc il faudra bien avoir corrigé toutes ces copies les 24 et 25 juin, dans la limite d'un nombre raisonnable d'heures de travail par jour.
Chez nous, la charge de travail s'est quand même fortement concentrée sur les professeurs enseignant la spécialité en Tle (évidemment les professeurs de lettres et de philo avec leurs propres épreuves). Si on ajoute à tout ça le jury de délibération, les rattrapages, les 16h de surveillances pour les quatre épreuves (français, philo, spécialités x 2), les deux réunions (écrit et GO)...
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- YouNiveau 5
Den@. Si ça peut te rassurer, Je suis à Créteil aussi, dans le même situation. Je viens de finir les corrections pour le BTS, convoqué pour les corrections de Spé, le 24 et le 25 juin, j'enchaînerai à partir du 26 juin pour 5 jours GO et bien sûr je reste mobilisable jusqu'au 12 juillet. Ce qui est regrettable, c'est que la répartition de ces tâches n'est pas similaire pour tous les collègues.
- ysabelDevin
Caspar a écrit:den a écrit:je suis dans l'académie de créteil, correction des écrits de physique du bac général lundi 24 et mardi 25/9, puis grand oral dès le lendemain pour 6 jours à 65 km !
Je ne comprends pas vu le prix de l'énergie pourquoi le SIEC me place dans un centre de grand oral si loin.
140 km pour mon binôme il y a deux ans. De la folie...
L'an passé, pour les oraux de français, j'étais envoyée à 70 km... j'ai répondu que je ne pouvais y aller en voiture (ce qui était vrai, ma Zoé ne pouvait faire l'aller-retour) et que le premier train me permettait d'arriver au lycée au mieux à 8h45...
On m'a déplacée dans un lycé à 12 km de chez moi.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- scratinetteNiveau 2
140 km c'est ce que je fais chaque jour (en voiture car pas de transport en commun) pour me rendre dans mon lycée avec aucune possibilité de rapprochement depuis presque 4 ans. Donc je pense que pour quelques jours de grand oral cela n'est pas mission impossible (et en plus je ne suis plus toute jeune).
- DanskaOracle
Oui, et puis dans certains coins du monde les enfants vont à la mine dès qu'ils savent marcher, alors quelques kilomètres pour le GO, hein... L'argument "y a pire ailleurs" est quand même un des plus mauvais qu'on puisse trouver
- lene75Prophète
Danska a écrit:Oui, et puis dans certains coins du monde les enfants vont à la mine dès qu'ils savent marcher, alors quelques kilomètres pour le GO, hein... L'argument "y a pire ailleurs" est quand même un des plus mauvais qu'on puisse trouver
+1
Et puis légalement ça ne tient pas. Ne pas se loger près de son lieu de travail est un choix (très théorique, j'en conviens, mais tous les trajets sont calculés depuis l'établissement de rattachement, donc aux yeux de l'administration, dans ce cas, le trajet, c'est 0), tandis que là il s'agit de missions en dehors du lieu d'affectation, d'où l'agent est réputé partir. On n'est par ailleurs pas tenu d'avoir un véhicule personnel pour se déplacer hors de son lieu habituel de travail.
- scratinetteNiveau 2
Travailler à plus de 70 km n'est pas toujours un choix mais une obligation. En effet lorsque l'on subit une perte de contrat pour fermeture de filière (malgré 28 ans d'ancienneté), on n'a pas d'autre choix que de prendre le seul poste le plus proche de son domicile même si c'est très loin (ou alors c'est direction France Travail) car dans le privé c'est comme cela (on n'a aucune garantie d'emploi). De plus il n'est pas toujours possible de déménager pour se rapprocher de son lieu de travail sans conséquence pour le reste de la famille qui n'a pas à subir ma déconvenue. Désolée d'avoir froissé certaines susceptibilités mais en effet il y a "pire ailleurs" et j'en suis la preuve.
- DanskaOracle
Et donc ? C'est la preuve qu'il faut tout accepter sans rechigner ?
Édit : soit dit en passant, j'ai moi-même travaillé à plus de 60 km de mon domicile pendant des années parce que conjoint en CDI sur place et pas possible de déménager pour raisons persos. Ça ne m'a pas empêché de râler quand j'ai été envoyée ailleurs, encore à 60 km de mon domicile, pour les oraux ou les réunions liées au bac - ni de comprendre les collègues qui râlaient.
Édit : soit dit en passant, j'ai moi-même travaillé à plus de 60 km de mon domicile pendant des années parce que conjoint en CDI sur place et pas possible de déménager pour raisons persos. Ça ne m'a pas empêché de râler quand j'ai été envoyée ailleurs, encore à 60 km de mon domicile, pour les oraux ou les réunions liées au bac - ni de comprendre les collègues qui râlaient.
- profdoctoujoursNiveau 7
On ne nie pas qu'il y a pire ailleurs, on nie simplement que c'est un argument valable pour ne pas se plaindre. Parce que quand on va par là, il y a toujours pire que notre situation, donc on devrait tout accepter sans jamais se plaindre ou faire avancer les choses.
- DanskaOracle
profdoctoujours a écrit:On ne nie pas qu'il y a pire ailleurs, on nie simplement que c'est un argument valable pour ne pas se plaindre. Parce que quand on va par là, il y a toujours pire que notre situation, donc on devrait tout accepter sans jamais se plaindre ou faire avancer les choses.
Voilà, c'est exactement ça.
- lene75Prophète
À ce tarif les collègues affectés à 600 bornes de chez eux vont pouvoir venir dire qu'ils rêveraient d'être à 70km et qu'il n'y a vraiment pas lieu de se plaindre.
Mais surtout ça n'a pas grand chose à voir avec la question des convocations pour le bac, et encore moins à voir avec le fait d'être dans le privé ou dans le public.
Mais surtout ça n'a pas grand chose à voir avec la question des convocations pour le bac, et encore moins à voir avec le fait d'être dans le privé ou dans le public.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- roxanneOracle
Il y aussi la configuration des bassins académiques et départementaux. Nous, on est le grand lycée du département donc on peut éventuellement aller au lycée privé ou à celui technique de la même ville mais qui sont petits, sinon, il y en a un autre avec trois classes de Première à 40 kilomètres et après c'est une heure ou une heure et demi de route. Il n'y a pas d'autre possibilité. Donc, oui, forcément, on fait de la route. Cette année, par miracle et pour la première fois, j'étais convoquée au lycée technique à côté du nôtre (et de chez moi). Ca a duré une semaine avant d'être annulé et que je passe au privé et dans la même journée à celui à 40 kilomètres. J'imagine, qu'entre temps, es personnes ont appelé parce que pour de bonnes raisons, elles ne pouvaient pas se déplacer. Parce que le coup de fil où on change dans la journée, c'est forcément quelqu'un qui est déplacé derrière, n'oublions pas. Depuis, le rectorat est injoignable d'ailleurs. Je pense qu'on devrait faire un roulement et je compte le faire savoir quand ils seront de nouveau joignables. Maintenant, s'il n'y a pas le choix, il n'y a pas le choix notamment en zone rurale où les lycées sont plus rares. Mais, il faut un peu d'équilibre.
- lene75Prophète
Mais en IDF, par exemple, il y a beaucoup de choix, et les affectations se font pourtant souvent à l'aveugle. On peut être envoyé à plus d'une heure de chez soi alors qu'il y a quantité de centres d'examens équivalents non seulement plus proches de chez soi, mais même plus proches de son lieu d'affectation.
Je crois que le pompon, c'est le jour où, après m'être tapé un trajet pas possible parce qu’envoyée dans un établissement non seulement loin de chez moi, mais en plus pour lequel il n'y avait qu'un train par heure depuis chez moi, puis encore 20 min de marche entre la gare et le lycée, je me suis aperçue, en regardant la liste heureusement affichée au mur, que le paquet de copies qu'on me confiait comprenait... une de mes classes... On m'avait donc fait faire tout ce trajet (et aux élèves aussi, même si c'était un peu moins loin pour eux, mais bien galère quand même) pour que je corrige les élèves que j'avais eus dans l'année... Si j'avais été affectée dans l'un ou l'autre des lycées à proximité immédiate de chez moi (rien que dans ma ville il y avait 6 centres d'examen, et encore plusieurs dans les villes limitrophes, et autant si ce n'est plus dans les villes limitrophes de mon établissement d'affectation), je ne serais pas tombée sur mes élèves.
Dans les grosses équipes comme en Lettres, il arrive que les collègues puissent échanger quand l'une est affectée à plus d'une heure de chez elle mais à 5 min de chez une autre, qui est elle-même affectée à plus d'une heure de chez elle, mais beaucoup plus près de chez l'autre. Mais ça ne fonctionne pas toujours, parce que le SIEC a autre chose à faire que de se préoccuper de ce genre de détails sans importance. La vérité c'est que nous sommes traités comme des numéros et qu'il y a une liste de noms (chaque année les mêmes dans les disciplines où tout le monde n'est pas convoqué), une liste de centres d'examen, et que l’apariement entre les deux se fait au pif parce que pour l'administration c'est complètement indifférent.
Pour illustrer à quel point les affectations se font à l'aveugle, une année j'ai été affectée... en HG (je suis prof de philo). Rassurez-vous l'affectation a pu être modifiée, mais c'est révélateur de l'attention qui nous est portée. Le SIEC, comme toutes les administrations, est en sous-effectif et complètement la tête sous l'eau en période d'examen.
Je crois que le pompon, c'est le jour où, après m'être tapé un trajet pas possible parce qu’envoyée dans un établissement non seulement loin de chez moi, mais en plus pour lequel il n'y avait qu'un train par heure depuis chez moi, puis encore 20 min de marche entre la gare et le lycée, je me suis aperçue, en regardant la liste heureusement affichée au mur, que le paquet de copies qu'on me confiait comprenait... une de mes classes... On m'avait donc fait faire tout ce trajet (et aux élèves aussi, même si c'était un peu moins loin pour eux, mais bien galère quand même) pour que je corrige les élèves que j'avais eus dans l'année... Si j'avais été affectée dans l'un ou l'autre des lycées à proximité immédiate de chez moi (rien que dans ma ville il y avait 6 centres d'examen, et encore plusieurs dans les villes limitrophes, et autant si ce n'est plus dans les villes limitrophes de mon établissement d'affectation), je ne serais pas tombée sur mes élèves.
Dans les grosses équipes comme en Lettres, il arrive que les collègues puissent échanger quand l'une est affectée à plus d'une heure de chez elle mais à 5 min de chez une autre, qui est elle-même affectée à plus d'une heure de chez elle, mais beaucoup plus près de chez l'autre. Mais ça ne fonctionne pas toujours, parce que le SIEC a autre chose à faire que de se préoccuper de ce genre de détails sans importance. La vérité c'est que nous sommes traités comme des numéros et qu'il y a une liste de noms (chaque année les mêmes dans les disciplines où tout le monde n'est pas convoqué), une liste de centres d'examen, et que l’apariement entre les deux se fait au pif parce que pour l'administration c'est complètement indifférent.
Pour illustrer à quel point les affectations se font à l'aveugle, une année j'ai été affectée... en HG (je suis prof de philo). Rassurez-vous l'affectation a pu être modifiée, mais c'est révélateur de l'attention qui nous est portée. Le SIEC, comme toutes les administrations, est en sous-effectif et complètement la tête sous l'eau en période d'examen.
- roxanneOracle
Oui, il y a des aberrations. Exemple, un collègue, agrégé, avec deux classes de Première chaque année, n'a aucune convocation alors que par ailleurs, une collègue contractuelle affectée depuis des années sur un poste UPCA qui n'a donc jamais eu de classes de Première est convoquée écrit et oral pour l'EAF (alors qu'elle a toujours ses élèves en plus). Bon.
Maintenant, c'est une fois par an, c'est aussi une des missions de notre métier. Qu'il y ait des couacs, c'est inévitable.
Maintenant, c'est une fois par an, c'est aussi une des missions de notre métier. Qu'il y ait des couacs, c'est inévitable.
- lene75Prophète
Je ne perçois pas ça du tout comme exceptionnel (et un mois par an tous les ans pendant 42 ans c'est loin d'être négligeable) mais comme la manière habituelle dont nous sommes traités et considérés, nous et nos élèves. D'abord parce que c'est la manière dont les affectations sont conçues, ce ne sont pas des couacs marginaux, des dysfonctionnements, mais le fonctionnement normal : il n'est pas tenu compte du domicile pour les affectations, c'est écrit dans les textes, il n'est pas non plus tenu compte de la faisabilité des missions (nombre de copies, convocations qui se chevauchent, etc.). Ensuite parce que c’est du même acabit que les "il ne sera pas tenu compte des temps partiels", que l'époque où l'académie de Versailles écrivait noir sur blanc : "Pour nos services, 14,4h correspondent à 14h40" (le "pour nos services" indiquant que l'arnaque était volontaire et qu'ils savaient bien que c'était mathématiquement faux), idem pour les congés maternité qui n'ont longtemps pas été rémunérés correctement dans mon académie (il a fallu se battre avec les syndicats), que les convocations indiquant noir sur blanc aussi qu'il n'y aura aucun frais de transport pris en charge, et ce dans l'illégalité la plus totale, quand il y en a de toute façon ils ne sont pas payés (j'ai deux ans d’arriérés de frais de transport "en attente de traitement par le gestionnaire"). Ça va aussi avec la manière dont sont faites les DHG, les missions sans heures allouées (le GO en fait partie, d'ailleurs), les groupes de niveau sans moyens, et enfin, ce à quoi tout ça aboutit, les RCD pour lesquels on nous explique qu'après tout n'importe qui peut enseigner n'importe quoi "au débotté" et finalement les recrutements par job dating de personnes dont on ne vérifie même pas le casier judiciaire parce que n'importe qui peut aussi bien faire l'affaire puisque ce n'est pas un vrai métier. Après tout, corriger en HG ou en philo, c'est du pareil au même, non ? Le prof de maths que ma fille a cette année était prof de physique l'année dernière et prof d’EPS l'année d'avant : qu'est-ce que ça change ? Tout ça c'est pareil, c'est déjà bien s'il y a quelqu'un devant les élèves, même si des élèves de 4e corrigent ses erreurs. Ce ne sont pas des hasards ou des exceptions, c'est une organisation globale tout à fait cohérente. On se moque complètement de la manière dont la mission est réalisée du moment qu'à la fin il y a des notes.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Clecle78Bon génie
J'ai été convoquée ouf vorhiget du grec moderne une année ... Sinon d'accord complètement avec Lene. J'ai essayé de contester le non remboursement des frais de déplacement mais mon syndicat ne m'a absolument pas soutenue alors que c'est illegal.
- denNiveau 2
Le prix de l'énergie, le bilan carbone, la fatigue inutile pour les personnels qui peut nuire à la qualité de l'évaluation, tout cela fait que le SIEC doit améliorer la répartition des correcteurs sur les différents centres.
- Membre anonymeNiveau 2
Bonjour,
Stagiaire cette année et n'ayant jamais eu de 1e de ma vie, je me retrouve convoquée pour corriger les écrits de l'EAF (bac général). Le paradoxe, c'est que je vais probablement être renouvelée...donc on veut me renouveler parce que je ne suis pas assez compétente, mais on me trouve assez compétente pour corriger le bac. C'est pas un peu louche tout ça?
Stagiaire cette année et n'ayant jamais eu de 1e de ma vie, je me retrouve convoquée pour corriger les écrits de l'EAF (bac général). Le paradoxe, c'est que je vais probablement être renouvelée...donc on veut me renouveler parce que je ne suis pas assez compétente, mais on me trouve assez compétente pour corriger le bac. C'est pas un peu louche tout ça?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum