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- BaldredSage
Il y a une confusion sur les mots. Ce n'est pas le mérite ou la carrière qui doivent être exceptionnels, mais la promotion. Le contingentement a été supprimé ou plutôt remplacé par un ratio de promus ( actuellement 29% des promouvables).
- Pontorson50Fidèle du forum
BOBB a écrit:Plus je consulte les échanges sur le sujet de la classe exceptionnelle, plus je me dis que je ne dois pas être tout à fait lucide sur ce que doit être un outil de motivation
Et pourtant, j'avais cru bien comprendre le sens du mot exceptionnel. Et si, bien faire son travail d'enseignant est quelque chose d'exceptionnel, je ne comprends plus le sens de cet adjectif.
Cette promotion qui n'existait pas permet à des collègues, qui, en plus de leur travail d'enseignant normal, ayant assumé des misions ou des affectations particulières, d'obtenir en fin de carrière une meilleure rémunération que l'ensemble de leurs collègues.
Alors oui, nous avons tous des situations personnelles différentes et nous n'avons donc pas tous la possibilité d'assumer plus que notre coeur de métier.
Mais pour le coup, cela n'a rien de différent de n'importe quel métier. Les règles sont connues de toutes et tous et personne n'est donc pris en défaut.
Le copinage tant mis en avant est quelque chose qui peut exister comme dans n'importe quelle organisation. Le mauvais management également. Mais après 35 ans de carrière je ne peux pas dire qu'il s'agisse de la norme et des cas les plus fréquents.
Est-il possible de promouvoir tout le monde?
Est-il possible que nous puissions tous saisir les opportunités qui permettent un jour d'être promu?
Est-il possible d'éviter l'affect dans les relations hiérarchiques (qui vont dans les 2 sens) qui de mon point de vue relève le plus souvent de la reconnaissaance? Est-il possible de faire disparaitre totalement l'incompétence chez ceux qui nous permettront d'obtenir cette promotion exceptionnelle?
Si la réponse est non à ces 4 questions, alors, il faut peut-être se rendre compte que le système actuel concernant la classe exceptionnelle constitue plutot un très bon outil de motivation qui incite certains d'entre nous d'en faire plus. Il n'est pas parfait mais je n'en connais aucun qui le soit.
Et si il existe bien d'autres leviers de motivation à actionner dans l'EN, celui-ci semble fonctionner correctement au vu de l'observationnel : a-t-on en grande quantité des collègues promus à la classe exceptionnelle qui ne le méritaient pas au vu des critères que tout le monde connait?
Je n'ai pas encore été promu à la classe exceptionnelle et peut-être que je ne le serai jamais.
Mais je n'oublie pas qu'une promotion, pour qu'elle le reste, ne doit pas être automatique et quelle répond en partie à des critères subjectifs comme n'importe quel système d'évaluation fait par des humains sur des humains.
Aurais-je des regrets de ne jamais être promu? Bien sûr mais ce n'est pas pour autant que le système de promotion est mauvais.
Même si j'ai évoqué le copinage, qui me semble plus aisé quand l'évaluateur est local que national, je ne pense pas avoir dit que son existence remettait en question le caractère par nature minoritaire des gens promus, je partage ton analyse sur ce point (en sachant que moi c'est certain je n'y aurai pas accès, sauf à partir à 67 ans, ce que je ne souhaite pas).
Cependant, la hors-classe, qui déjà était censée ne pas être acquise par tous, a fini par devenir l'échelon terminal d'une carrière normale ; ce alors que la classe précédente s'appelle toujours "normale". Il est donc logique que nombreux parmi nous s'attendent à ce que la classe "exceptionnelle" soit la fin de carrière du plus grand nombre puisque c'est ce qu'est en train de devenir la "hors-classe".
C'est donc l'institution elle-même qui manque de cohérence en créant des dispositifs destinés à susciter un investissement dépassant ce qui est attendu, puis en faisant de ces dispositifs un acquis social égal pour tous.
Derrière cette incohérence de fond, il y a sans doute une tactique de compromis dans la pénurie budgétaire :
-indexer tous les traitements à tous les échelons sur l'inflation a été refusé comme coûteux
-mais cette désindexation provoque une pénurie de recrutement dans les matières linguistiques et surtout scientifiques, où des acteurs économiques privés financent mieux leurs salariés.
En créant à intervalles réguliers des nouveaux grades, on donne de l'espoir qu'un jour ces grades dits exceptionnels finissent par devenir une carrière normale ; mais il se passe près d'un quart de siècle avant que ce soit le cas, et c'est autant d'argent gagné. Et surtout, on ne sait plus ce qu'est ce grade : une augmentation à terme pour tous afin de compenser tardivement une désindexation sur l'inflation, ou un aiguillon pour permettre à ceux qui veulent en faire plus d'être payés mieux. Avec dans ce dernier cas un souci : Baldred a raison de dire que des tâches ponctuelles identifiées comme telles méritent une prime ponctuelle, les années où cette tâche le justifie. Pas une modification du plan de carrière de base. Car le montant de la retraite lui, n'a pas de raison de varier en fonction des travaux supplémentaires investis (par exemple avoir des hsa toute sa carrière n'accroît pas les revenus à la retraite ; ce qu'on pourrait d'ailleurs contester puisque 2 de ces Hsa ne peuvent être refusées)
La logique est que la classe exceptionnelle sera l'échelon terminal normal de notre métier, mais au moins dans une décennie ou deux ; dans l'intervalle, la désindexation aura fait son oeuvre pour ceux qui n'y auront pas accédé. Et on annoncera à l'opinion que le métier a été revalorisé dans son ensemble, ce qui sera à la fois vrai et faux.
Il est enfin évident que plus on augmente le nombre de paliers dans la deuxième moitié de la carrière, moins un gouvernement acceptera de réindexer sur l'inflation le point d'indice...
- chilie6Niveau 5
29% c'est pour les enseignants du primaire seulement. Dans le secondaire le pourcentage est de 13 % pour les agrégés et de seulement 9 % pour les certifiés/PLP...Baldred a écrit:Il y a une confusion sur les mots. Ce n'est pas le mérite ou la carrière qui doivent être exceptionnels, mais la promotion. Le contingentement a été supprimé ou plutôt remplacé par un ratio de promus ( actuellement 29% des promouvables).
- WanakaNiveau 7
chilie6 a écrit:29% c'est pour les enseignants du primaire seulement. Dans le secondaire le pourcentage est de 13 % pour les agrégés et de seulement 9 % pour les certifiés/PLP...Baldred a écrit:Il y a une confusion sur les mots. Ce n'est pas le mérite ou la carrière qui doivent être exceptionnels, mais la promotion. Le contingentement a été supprimé ou plutôt remplacé par un ratio de promus ( actuellement 29% des promouvables).
Ces chiffres amènent déjà au sentiment d'injustice.
Après je ne voudrais pas faire le boulot des PE ils sont plus que méritants.
Mais "promouvables" c'est depuis l'an passé au bon vouloir du cde et de l'ipr. Les vrais chiffres interessants seraient peut être ceux qui donnent le ratio (promus/hors classe echelon x), mais on a qu'un an de recul avec cette nouvelle pratique.
- JennyMédiateur
Pontorson50 a écrit:Car le montant de la retraite lui, n'a pas de raison de varier en fonction des travaux supplémentaires investis (par exemple avoir des hsa toute sa carrière n'accroît pas les revenus à la retraite ; ce qu'on pourrait d'ailleurs contester puisque 2 de ces Hsa ne peuvent être refusées).
Si, ça modifie bien le montant de la RAFP.
- Pontorson50Fidèle du forum
Jenny a écrit:Pontorson50 a écrit:Car le montant de la retraite lui, n'a pas de raison de varier en fonction des travaux supplémentaires investis (par exemple avoir des hsa toute sa carrière n'accroît pas les revenus à la retraite ; ce qu'on pourrait d'ailleurs contester puisque 2 de ces Hsa ne peuvent être refusées).
Si, ça modifie bien le montant de la RAFP.
C'est vrai, et je trouve ça très contestable pour les HSA non obligatoires. Mais bon, vu ce que rapporte la RAFP, il est difficile d'en retirer la moindre surface d'assiette .
- Pourquoi 3,14159Expert
Jenny a écrit:Pontorson50 a écrit:Car le montant de la retraite lui, n'a pas de raison de varier en fonction des travaux supplémentaires investis (par exemple avoir des hsa toute sa carrière n'accroît pas les revenus à la retraite ; ce qu'on pourrait d'ailleurs contester puisque 2 de ces Hsa ne peuvent être refusées).
Si, ça modifie bien le montant de la RAFP.
La RAFP existe depuis 2005, j'ai simulé le fait d'avoir été au max des HSA pour cumuler le max de points, pour moi cela voudrait dire un complément retraite de 75€ soit +2,3% de ma pension de base
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- EliotNiveau 5
Bonsoir,
D'après vous, est-il approprié d'envoyer un mail à mon inspectrice pour l'informer des différentes actions que je mène avec mes élèves : animation d'un club au sein de mon établissement et obtention d'un titre de lauréat à un concours ?
D'après vous, est-il approprié d'envoyer un mail à mon inspectrice pour l'informer des différentes actions que je mène avec mes élèves : animation d'un club au sein de mon établissement et obtention d'un titre de lauréat à un concours ?
- WanakaNiveau 7
Eliot a écrit:Bonsoir,
D'après vous, est-il approprié d'envoyer un mail à mon inspectrice pour l'informer des différentes actions que je mène avec mes élèves : animation d'un club au sein de mon établissement et obtention d'un titre de lauréat à un concours ?
Tu peux toujours en plus de compléter ton CV iprof.
Je vais écrire ce que mon ipr (on a peut être le même en sti sur lyon) m'a dit la semaine passée:
La règle du jeux maintenant est "on a environ 15 personnes a valoriser chaque année, on en propose 10 en respectant les quotas 50% F/H et le recteur en prend 2 ou 3 selon ce que le ministère lui donne. (Pour les STI en tout cas) Évidemment il faut aussi que ton chef te pousse avant avec un avis TF.
Perso il me reste 6 a 7 années a perdre de l'argent selon l'inflation. Le train de la dernière mouture de la CE est passé et il fallait monter a l'intérieur, je suis resté sur le quai peut-être comme toi.
- EliotNiveau 5
Wanaka a écrit:Eliot a écrit:Bonsoir,
D'après vous, est-il approprié d'envoyer un mail à mon inspectrice pour l'informer des différentes actions que je mène avec mes élèves : animation d'un club au sein de mon établissement et obtention d'un titre de lauréat à un concours ?
Tu peux toujours en plus de compléter ton CV iprof.
Je vais écrire ce que mon ipr (on a peut être le même en sti sur lyon) m'a dit la semaine passée:
La règle du jeux maintenant est "on a environ 15 personnes a valoriser chaque année, on en propose 10 en respectant les quotas 50% F/H et le recteur en prend 2 ou 3 selon ce que le ministère lui donne. (Pour les STI en tout cas) Évidemment il faut aussi que ton chef te pousse avant avec un avis TF.
Perso il me reste 6 a 7 années a perdre de l'argent selon l'inflation. Le train de la dernière mouture de la CE est passé et il fallait monter a l'intérieur, je suis resté sur le quai peut-être comme toi.
Bonjour,
Merci pour ton retour, c’est toujours intéressant d’avoir des informations sur le fonctionnement des avancements. Est-ce que ton inspectrice serait Nathalie Cadeville Calas ?
Quand tu parles de “valoriser,” est-ce que cela signifie un avis très favorable pour espérer être dans les propositions ? Je cherche à mieux comprendre comment tout cela s’articule.
Je me demande si l’inspectrice prend la peine de lire les CV avant de prendre sa décision !
Et comme toi, je me demande parfois si le train n’est pas déjà passé pour moi aussi…
- TFSFidèle du forum
À mon avis, si pas d'avis TF du CDE, l'inspecteur ne regarde même pas le CV...
- WanakaNiveau 7
TFS a écrit:À mon avis, si pas d'avis TF du CDE, l'inspecteur ne regarde même pas le CV...
Oui en général sauf si l'ipr te connais très bien c'est lui qui ouvre le bal des avis TF et l'année d'après c'est le CDE.
Après tu deviens promouvable et parmi tous les promouvables il en prends 9% pour les certifiés dont 50% H/F.
- WanakaNiveau 7
Eliot a écrit:Wanaka a écrit:Eliot a écrit:Bonsoir,
D'après vous, est-il approprié d'envoyer un mail à mon inspectrice pour l'informer des différentes actions que je mène avec mes élèves : animation d'un club au sein de mon établissement et obtention d'un titre de lauréat à un concours ?
Tu peux toujours en plus de compléter ton CV iprof.
Je vais écrire ce que mon ipr (on a peut être le même en sti sur lyon) m'a dit la semaine passée:
La règle du jeux maintenant est "on a environ 15 personnes a valoriser chaque année, on en propose 10 en respectant les quotas 50% F/H et le recteur en prend 2 ou 3 selon ce que le ministère lui donne. (Pour les STI en tout cas) Évidemment il faut aussi que ton chef te pousse avant avec un avis TF.
Perso il me reste 6 a 7 années a perdre de l'argent selon l'inflation. Le train de la dernière mouture de la CE est passé et il fallait monter a l'intérieur, je suis resté sur le quai peut-être comme toi.
Bonjour,
Merci pour ton retour, c’est toujours intéressant d’avoir des informations sur le fonctionnement des avancements. Est-ce que ton inspectrice serait Nathalie Cadeville Calas ?
Quand tu parles de “valoriser,” est-ce que cela signifie un avis très favorable pour espérer être dans les propositions ? Je cherche à mieux comprendre comment tout cela s’articule.
Je me demande si l’inspectrice prend la peine de lire les CV avant de prendre sa décision !
Et comme toi, je me demande parfois si le train n’est pas déjà passé pour moi aussi…
Mon ipr part à la retraite en juin je ne connais pas son remplaçant.
Oui valoriser c'est mettre avis TF sans être certain d'être retenu.
- TFSFidèle du forum
Wanaka a écrit:TFS a écrit:À mon avis, si pas d'avis TF du CDE, l'inspecteur ne regarde même pas le CV...
Oui en général sauf si l'ipr te connais très bien c'est lui qui ouvre le bal des avis TF et l'année d'après c'est le CDE.
Après tu deviens promouvable et parmi tous les promouvables il en prends 9% pour les certifiés dont 50% H/F.
Euh, non. On est promouvable avant les avis qui ne servent qu'à trier les promouvables, avec d'autres critères (échelon, anciennetés dans l'échelon, le corps... etc.).
- WanakaNiveau 7
TFS a écrit:Wanaka a écrit:TFS a écrit:À mon avis, si pas d'avis TF du CDE, l'inspecteur ne regarde même pas le CV...
Oui en général sauf si l'ipr te connais très bien c'est lui qui ouvre le bal des avis TF et l'année d'après c'est le CDE.
Après tu deviens promouvable et parmi tous les promouvables il en prends 9% pour les certifiés dont 50% H/F.
Euh, non. On est promouvable avant les avis qui ne servent qu'à trier les promouvables, avec d'autres critères (échelon, anciennetés dans l'échelon, le corps... etc.).
Au sens administratif oui tu es promouvable au 7ieme CE. J'aurais du dire "retenable" ou présentable par les ipr au recteur.
Dernière année d'un ipr j'ai tendance à le croire.
Mais si un autre ipr veut se prononcer je suis preneur.
- MC311Niveau 10
Le SNES a obtenu un contingentement à 10,5 % du corps et que les promotions tiennent compte, dans chaque corps, de l’équilibre femmes/hommes, ce qui ne représente pas souvent 50 % H/F au vu de la féminisation du métier.TFS a écrit:Wanaka a écrit:TFS a écrit:À mon avis, si pas d'avis TF du CDE, l'inspecteur ne regarde même pas le CV...
Oui en général sauf si l'ipr te connais très bien c'est lui qui ouvre le bal des avis TF et l'année d'après c'est le CDE.
Après tu deviens promouvable et parmi tous les promouvables il en prends 9% pour les certifiés dont 50% H/F.
Euh, non. On est promouvable avant les avis qui ne servent qu'à trier les promouvables, avec d'autres critères (échelon, anciennetés dans l'échelon, le corps... etc.).
Dans la circulaire de mon académie, je comprends que le recteur applique d'abord les critères de départage à la liste des collègues ayant obtenu 2 avis TF, puis, le cas échéant, à ceux qui n'ont qu'un avis TF. Donc avoir 2 avis TF me semble être la première étape.
- Pourquoi 3,14159Expert
C'est sûr que sans 2 TF, c'est quasiment perdu. Mais avec 2 TF, ce n'est pas obligatoirement gagné. Donc il faut les avoir.
Avec le CdE les discussions sont plus faciles grâce à la proximité.
Pour l'avis de l'IPR, je conseille de trouver le moyen de le rencontrer. Une réunion, une formation, une correction, une visite dans l'établissement... ne pas hésiter à trouver le temps de lui parler de promotion. Au pire des cas lui envoyer un mail pour déclencher une rencontre informelle.
Bonne chance pour la suite.
Avec le CdE les discussions sont plus faciles grâce à la proximité.
Pour l'avis de l'IPR, je conseille de trouver le moyen de le rencontrer. Une réunion, une formation, une correction, une visite dans l'établissement... ne pas hésiter à trouver le temps de lui parler de promotion. Au pire des cas lui envoyer un mail pour déclencher une rencontre informelle.
Bonne chance pour la suite.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- CyranneJe viens de m'inscrire !
Bonjour
Voici la question. Je suis orif agrégé. J'ai eu la chance de passer très vite à la CE. Je vais arriver "au bout" (HEb 3).
Mais il me reste 15 ans à faire ! Donc 15 ans sans hausse de salaire ? Je n'ai pas enseigné en prépa donc pas de chaire supérieure possible.
Donc les salaires des agrégés n'ont pas augmenté depuis des années et là je vais travailler 15 ans sans promotion salariale, c'est bien ça ?
Voici la question. Je suis orif agrégé. J'ai eu la chance de passer très vite à la CE. Je vais arriver "au bout" (HEb 3).
Mais il me reste 15 ans à faire ! Donc 15 ans sans hausse de salaire ? Je n'ai pas enseigné en prépa donc pas de chaire supérieure possible.
Donc les salaires des agrégés n'ont pas augmenté depuis des années et là je vais travailler 15 ans sans promotion salariale, c'est bien ça ?
- Laurent_08Niveau 5
HEB3 avant 50 ans ... On ne peut pas tout avoir peut être
Je crois que l'immense majorité des collègues accepterait cette terrible situation . Bravo pour être passé si jeune à la CE. Mais oui je pense qu'il faut faire une croix sur la GIPA et se contenter de ce privilège .
Je crois que l'immense majorité des collègues accepterait cette terrible situation . Bravo pour être passé si jeune à la CE. Mais oui je pense qu'il faut faire une croix sur la GIPA et se contenter de ce privilège .
- Vincent83Niveau 6
Cyranne a écrit:Bonjour
Voici la question. Je suis orif agrégé. J'ai eu la chance de passer très vite à la CE. Je vais arriver "au bout" (HEb 3).
Mais il me reste 15 ans à faire ! Donc 15 ans sans hausse de salaire ? Je n'ai pas enseigné en prépa donc pas de chaire supérieure possible.
Donc les salaires des agrégés n'ont pas augmenté depuis des années et là je vais travailler 15 ans sans promotion salariale, c'est bien ça ?
Notez bien que la chaire supérieure ne vous amènerait aucune hausse de traitement, sauf pour les HSA...
Cela étant je suis aussi au bout du bout et il vaut mieux se réjouir d'y être "tôt" que de regretter la stagnation à venir. In fine vous êtes tout de même gagnant par rapport à de très très nombreux collègues, même si vous êtes assuré de perdre tous les ans du pouvoir d'achat (vu le gel quasi définitif du point d'indice et la suppression -conséquence logique de l'ampleur du souci- de la GIPE).
- Pontorson50Fidèle du forum
Cyranne a écrit:Bonjour
Voici la question. Je suis orif agrégé. J'ai eu la chance de passer très vite à la CE. Je vais arriver "au bout" (HEb 3).
Mais il me reste 15 ans à faire ! Donc 15 ans sans hausse de salaire ? Je n'ai pas enseigné en prépa donc pas de chaire supérieure possible.
Donc les salaires des agrégés n'ont pas augmenté depuis des années et là je vais travailler 15 ans sans promotion salariale, c'est bien ça ?
C'est le résultat de la confusion entre rattrapage du coût de la vie et promotions. L'État s'appuie sur des échelons plus élevés que naguère pour refuser l'indexation. Et pourtant, il s'agit de deux problèmes de paie complètement différents. Et l'État a bien calculé son affaire : tous n'ont pas HEB3 même en fin de carrière, et cependant, parmi ceux qui l"ont tôt, l'État compte bien récupérer la désindexation. Il est clair que tu auras du mal à trouver un soutien puisque tu es déjà bien mieux payé que la moyenne des enseignants quinquagénaires, mais ce manque de soutien est contestable : il ne donnera pas un centime de plus à ceux qui t'envient.
- guiguicheNiveau 2
De toute façon, la chaire sup ne permet pas de dépasser HEB3 (et encore, ça ne fait pas longtemps qu'elle permet de l'atteindre).Cyranne a écrit:Mais il me reste 15 ans à faire ! Donc 15 ans sans hausse de salaire ? Je n'ai pas enseigné en prépa donc pas de chaire supérieure possible.
- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
Il reste les augmentations du point d'indice. Sinon j'y suis depuis cette année au HEB3 et c'est quand même très confortable...
- PlutarqueNiveau 10
Cyranne a écrit:Bonjour
Voici la question. Je suis orif agrégé. J'ai eu la chance de passer très vite à la CE. Je vais arriver "au bout" (HEb 3).
Mais il me reste 15 ans à faire ! Donc 15 ans sans hausse de salaire ? Je n'ai pas enseigné en prépa donc pas de chaire supérieure possible.
Donc les salaires des agrégés n'ont pas augmenté depuis des années et là je vais travailler 15 ans sans promotion salariale, c'est bien ça ?
Je viens d'être élu président de la république, et là je vais travailler 5 ans sans promotion salariale ? Pire encore, je vais devoir énormément travailler pour me faire réélire, pour maintenir mon salaire 5 ans de plus sans promotion salariale ?
Tout ça pour dire que quand on est arrivé tout en haut, ben oui on est tout en haut !
De plus, une carrière en classe exceptionnelle avant 50 ans signifie que vous avez sans doute des qualités exceptionnelles et/ou avez rendu service à l'inspection générale. Dans les deux cas, vous pouvez tout à fait candidater sur un poste d'inspecteur général, avec à la clé une promotion salariale (échelles lettres Bbis, C et D).
- Charles-MauriceNiveau 10
Mais non, avec l'ancien accès par type de poste, rep par exemple, beaucoup ont été CE entre 40 et 50 ans environ.
La stagnation salariale reste une régression, quel que soit le niveau de salaire, et ne se justifie en aucun cas.
Rappelons que la gipa compense à peine l'inflation.
Seule une reindexation sur le coût de la vie, et le rattrapage depuis 2010, seraient acceptables.
La stagnation salariale reste une régression, quel que soit le niveau de salaire, et ne se justifie en aucun cas.
Rappelons que la gipa compense à peine l'inflation.
Seule une reindexation sur le coût de la vie, et le rattrapage depuis 2010, seraient acceptables.
- EliotNiveau 5
Pensez-vous que les inspecteurs émettent un avis TF uniquement à ceux qui ont déjà un TF de la part de leur CE ?
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