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- AphrodissiaMonarque
C'est ce qui m'est arrivé cette année en HLP. J'ai eu une convocation pour hier et aujourd'hui. Finalement il n'y a eu que 34 candidats et tout a été bouclé hier, y compris la délibération.Jenny a écrit:On peut très bien ne pas avoir de spé et être appelé aussi pour le second groupe ou être de vice-présidence de jury.
Oui, c'est ce qui arrive.Caspar a écrit:Lord Steven a écrit:J'étais convoqué au rattrapage demain matin mais ma convocation a été annulée aujourd'hui (j'imagine que tous les candidats ont été interrogés aujourd'hui). Cela me semble une évidence de rester disponible jusqu'à demain. J'ai une collègue qui part en vacances dès le 4 juillet cela dit j'aimerais savoir ce qui arriverait si elle était convoquée. Rien, j'imagine. Un malchanceux serait convoqué en urgence à sa place. Après tout dépend aussi des matières : si l'on accepte d'enseigner en spé, en sus des collègues de lettres et philo, il faut logiquement accepter d'être disponible jusqu'à la date finale des examens.
A priori un trentième de salaire en moins mais pas grand chose d'autre.
Une copine en a fait l'amère expérience alors qu'elle même était appelée en urgence en remplacement de quelqu'un d'autre et qu'elle n'a pas pu se rendre à cette convocation.
Pour ma part, j'avais une convocation en bonne et due forme mais j'ai reçu un message lundi soir me disant qu'on n'aurait pas besoin de moi. Et mardi matin le centre m'a appelé pour me demander de venir. Le collègue qui devait être présent ne s'est pas présenté et nos 4 candidats d'HLP étaient en rade.
Les collègues de lettres qui ont HLP ne veulent plus lâcher ce cours : c'est une classe très confortable en lettres : peu d'heures et peu d'élèves dans le groupe.Caspar a écrit:lene75 a écrit:Lord Steven a écrit: si l'on accepte d'enseigner en spé, en sus des collègues de lettres et philo, il faut logiquement accepter d'être disponible jusqu'à la date finale des examens.
Parce qu'on a le choix ?
Chez nous les spés sont prisées (en anglais en tout cas) et il n'y a aucun problème pour trouver des candidats parmi les collègues.
- CasparProphète
Idem chez nous avec l'argument "tu comprends maintenant que j'ai préparé mes cours je rentabilise".
- Clecle78Bon génie
Quand je suis arrivée dans mon avant dernier établissement on m'a refilé les hlp dont aucun prof ne voulait parce que c'était trop de boulot en plus des programmes de seconde et de première ( j'avais en plus la spécialité latin et du grec que je n'avais pas enseigné depuis 30abs ) J'ai finalement beaucoup apprécié mais effectivement je n'avais pas envie de les lâcher après l'investissement que ça m'a demandé (les groupes étaient à 35 et deux heures ou trois ça pèse lourd au vu du boulot exigé).
- mamieprofExpert spécialisé
Caspar a écrit:Idem chez nous avec l'argument "tu comprends maintenant que j'ai préparé mes cours je rentabilise".
Bah c'est logique non ? On pense tous ainsi ! Chez nous hlp était toujours pour les bmp. Ça reste ainsi en philo et la nouvelle collègue de LM a été contente de pouvoir prendre les premières et Terminales hllp avec plus ou moins vingt élèves en première et entre 7 et 10 en terminale.
- Cléopatra2Guide spirituel
Il faut aussi que ça tourne si d'autres souhaitent prendre les spé. Je les ai eues 4 ans (dont une fois avec 1ère ET terminale) parce qu'au début personne ne les voulait. Maintenant tous les collègues en veulent.
- JennyMédiateur
C’est injuste si ça ne tourne jamais et que d’autres collègues ont toujours des services moins prisés.
- Cléopatra2Guide spirituel
Non, mais le service prisé de l'un n'est pas le service prisé de l'autre.
En tout cas chez nous cette année : 3 profs de spé term, 4 profs de spé 1ère : 2 convoqués à l'écrit en term, et 2 de réserve en 1ère. Finalement, nous avons été 3 à corriger. Pour l'oral, nous étions 2 (moi qui ai fait les 2, et une de mes collègues de spé term). Pour les jurys, une des autres collègues qui a corrigé l'écrit (prof en spé première) a été convoquée au dernier moment pour remplacer un absent pour les rattrapages.
Les autres collègues sont bien contents de ne pas avoir été convoqués pour corriger des copies de bac depuis des années et de ne pas voir à gérer le bac blanc et l'obligation de finir le programme. Ce ne sont pas des classes si prisées que ça.
En tout cas chez nous cette année : 3 profs de spé term, 4 profs de spé 1ère : 2 convoqués à l'écrit en term, et 2 de réserve en 1ère. Finalement, nous avons été 3 à corriger. Pour l'oral, nous étions 2 (moi qui ai fait les 2, et une de mes collègues de spé term). Pour les jurys, une des autres collègues qui a corrigé l'écrit (prof en spé première) a été convoquée au dernier moment pour remplacer un absent pour les rattrapages.
Les autres collègues sont bien contents de ne pas avoir été convoqués pour corriger des copies de bac depuis des années et de ne pas voir à gérer le bac blanc et l'obligation de finir le programme. Ce ne sont pas des classes si prisées que ça.
- lene75Prophète
mamieprof a écrit:Caspar a écrit:Idem chez nous avec l'argument "tu comprends maintenant que j'ai préparé mes cours je rentabilise".
Bah c'est logique non ? On pense tous ainsi !
Effectivement ça paraît logique. Comme le dit Clecle, c'est un très gros investissement, et beaucoup de travail d'équipe, aussi, alors si c'est juste pour un an...
Encore qu’avoir des TG à la place de HLP serait un vrai soulagement pour moi. Je n'hésiterais pas un instant à avoir fait tout ce boulot en pure perte si cet échange était faisable (je caresse d'ailleurs l'espoir fou qu'une mutation le rende possible, ce qui me permettrait aussi, pour le même nombre de classes, de reprendre à temps complet avec 2HSA au lieu d'être à temps partiel : c'est un aspect non négligeable du problème).
Cela dit, chapeau aux collègues qui arrivent à avoir des cours prêts en HLP. J'ai l'impression qu'on est très nombreux à tâtonner. Ça semble aussi être le cas de l'inspection, qui nous a encore envoyé en mai des précisions sur la manière d'aborder une partie du programme... que nous avions déjà presque tous finie.
Cléopatra, dans mon lycée les profs de HGGSP ont le même raisonnement... mais dans l'autre sens ! L'un des collègues qui prenait la spé en terminale tous les ans n'en veut plus et estime qu'il faut que ça tourne. Vous avez déjà vu les élèves regarder leurs pieds quand on demande qui veut passer au tableau ? Ça a été la même ambiance quand il a lancé ce pavé dans la mare en salle des profs ! De son côté il me semble que c'est plus une question de profil d'élèves que de charge de travail qui a causé le ras-le-bol. C'est le souci de la hiérarchie des spé.
- JennyMédiateur
Ça dépend. Admettons qu’un nouveau collègue arrive et qu’il veuille de la spécialité. Est ce que ça se négocie ou il doit attendre le départ d’un prof de spécialité ?
Je suis convoquée tous les ans alors que j'ai enseigné la spécialité un an.
Je suis convoquée tous les ans alors que j'ai enseigné la spécialité un an.
- eleonore69Érudit
Jenny a écrit:Ça dépend. Admettons qu’un nouveau collègue arrive et qu’il veuille de la spécialité. Est ce que ça se négocie ou il doit attendre le départ d’un prof de spécialité ?
Je suis convoquée tous les ans alors que j'ai enseigné la spécialité un an.
oui, dans le bahut ^ù j'étais ces dernières, certains se battaient pour la spéc terminale. a titre perso, je n'en veux pas !
- Dame JouanneÉrudit
C'est quand même un argument qui a du poids. Quand j'ai passé une année à bâtir tous les cours d'un niveau, j'espère qu'on me laissera au moins une année ou deux pour le peaufiner, maîtriser et rentabiliser mes efforts. Mais effectivement, au bout de cinq ans, ce n'est plus très acceptable comme argument.Caspar a écrit:Idem chez nous avec l'argument "tu comprends maintenant que j'ai préparé mes cours je rentabilise".
- beloteHabitué du forum
Il ne faut pas oublier que la spé, dans presque toutes les matières, c'est 4 ou 6 heures. En lettres ou en philo, c'est 2 ou 3 heures, c'est moins "rentable" en termes de charge de travail.
- Cléopatra2Guide spirituel
Jenny a écrit:Ça dépend. Admettons qu’un nouveau collègue arrive et qu’il veuille de la spécialité. Est ce que ça se négocie ou il doit attendre le départ d’un prof de spécialité ?
Je suis convoquée tous les ans alors que j'ai enseigné la spécialité un an.
Une collègue arrivée l'an dernier a voulu les spé, j'ai laissé mon groupe. Un autre collègue en voulait aussi finalement, et a pris la "place" laissée par une collègue qui n'en voulait plus.
Perso j'aime bien avoir les spé pour plein de raisons, mais pas le niveau des élèves, c'est sûr. Tous les ans j'ai le "mauvais" groupe, cette année encore plus que d'habitude.
Donc nous avons sur les spé 2 nouveaux collègues sur 3. Si l'an prochain deux autres nouveaux collègues veulent les prendre, ça ne sera pas possible, il n'y en aura qu'un. On estime qu'on les garde au moins 3 ans pour rentabiliser.
- JennyMédiateur
Si ça tourne tous les 3 ans, ça va, je trouve.
Par contre, les collègues qui râlent toute l'année qu'ils ont la spé et qui sollicitent de l'aide en permanence (tout en ayant l'air de découvrir que tel point est au programme), ça commence à me peser.
Par contre, les collègues qui râlent toute l'année qu'ils ont la spé et qui sollicitent de l'aide en permanence (tout en ayant l'air de découvrir que tel point est au programme), ça commence à me peser.
- lene75Prophète
belote a écrit:Il ne faut pas oublier que la spé, dans presque toutes les matières, c'est 4 ou 6 heures. En lettres ou en philo, c'est 2 ou 3 heures, c'est moins "rentable" en termes de charge de travail.
C'est aussi la raison pour laquelle nous n'avons pas forcément le choix : les petits horaires, ça sert à compléter les services. En particulier les 3h de terminale, qui sont le seul horaire impair en philo depuis que nous avons perdu les dédoublements dans les séries technologiques.
Jenny, ça me paraît normal que les collègues râlent si ça ne tourne pas et que ce sont toujours les mêmes qui se paient la spé.
Bref, j'ai l'impression qu'il n'y a plus aucun espoir que cette réforme désastreuse soit supprimée. Elle semble être entré dans les mœurs.
- JennyMédiateur
Ils râlent sans vouloir la laisser.
- TivinouDoyen
Chez nous les contraintes des services sont telles qu'on ne choisit pas. Mathématiquement je ne peux pas reprendre la spécialité HLP en terminale : je ne l'ai eue qu'un an.
- Fabrice25Habitué du forum
Cléopatra2 a écrit:Non, mais le service prisé de l'un n'est pas le service prisé de l'autre.
Il me semble que nous avons déjà eu cette conversation sur un autre fil...
Même si la définition d'un "service prisé" varie d'un enseignant à l'autre, en revanche, la définition d'un service merdique, elle, fait l'unanimité : tous les enseignants sont d'accord pour dire qu'un service de mathématiques composé uniquement de SNT et de 1ère STMG, c'est poubelle. Pareil pour la SVT avec les 2ndes et l'Enseignement Scientifique...
- dandelionVénérable
Je m’attelle en ce moment à la préparation et cela prend tout de même beaucoup de temps. Je comprends qu’on souhaite ‘amortir’ son travail au moins pendant trois années.Dame Jouanne a écrit:C'est quand même un argument qui a du poids. Quand j'ai passé une année à bâtir tous les cours d'un niveau, j'espère qu'on me laissera au moins une année ou deux pour le peaufiner, maîtriser et rentabiliser mes efforts. Mais effectivement, au bout de cinq ans, ce n'est plus très acceptable comme argument.Caspar a écrit:Idem chez nous avec l'argument "tu comprends maintenant que j'ai préparé mes cours je rentabilise".
- mamieprofExpert spécialisé
Fabrice25 a écrit:Cléopatra2 a écrit:Non, mais le service prisé de l'un n'est pas le service prisé de l'autre.
Il me semble que nous avons déjà eu cette conversation sur un autre fil...
Même si la définition d'un "service prisé" varie d'un enseignant à l'autre, en revanche, la définition d'un service merdique, elle, fait l'unanimité : tous les enseignants sont d'accord pour dire qu'un service de mathématiques composé uniquement de SNT et de 1ère STMG, c'est poubelle. Pareil pour la SVT avec les 2ndes et l'Enseignement Scientifique...
Pour moi ce n'est pas poubelle, c'est honteux !
L'association des profs de SES (APSES) demande chaque année à ses membres (2/3 de la profession) de bien repartir les services pour ne pas créer des BMP avec 10 à 12 secondes (on a 1.5 heure en seconde)
- lene75Prophète
Je vais paraître insistante, mais... et la suppression de cette réforme débile qui crée toutes ces tensions, émiette les services, accable les profs de boulot et pourrit les conditions de travail des élèves tout en accentuant les inégalités et les hiérarchies entre filières (ou spécialités), plus personne ne la demande ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MathadorEmpereur
En quoi la hiérarchie entre filières se serait-elle renforcée ? De mon point de vue quasi-extérieur l'essence du système n'a pas changé, on impose un tronc commun « littéraire » (ou plutôt non scientifique) à tout le monde, on met les maths sérieuses en option et ensuite on s'étonne que le choix des maths soit celui qui ouvre le plus de portes (sauf quand on a 5 de moyenne en maths).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Fabrice25Habitué du forum
lene75 a écrit:Je vais paraître insistante, mais... et la suppression de cette réforme débile qui crée toutes ces tensions, émiette les services, accable les profs de boulot et pourrit les conditions de travail des élèves tout en accentuant les inégalités et les hiérarchies entre filières (ou spécialités), plus personne ne la demande ?
Si, mais le problème était déjà le même avec les filières : les TZR se retrouvaient avec des services pourris, là encore.
- pirouetteNiveau 5
Les TZR ou BMP se retrouvent avec des services pourris quand l'équipe pédagogique est égoïste et/ou a oublié ses premières années d'enseignement. Certaines ont un peu de compassion.
- EdithWGrand sage
ansr06 a écrit:Bonjour
Les enseignants qu'ils soient titulaires ou stagiaires doivent-ils rester disponibles jusqu'à la fin des examens, y compris pour la période de rattrapage du bac qui cette année est jusqu'au jeudi 11 juillet ?
Où peut-on trouver cette information ?
Merci d'avance
Dans la circulaire rectorale sortie au printemps et qui explicite les dates des examens, les obligations des enseignants etc.
- lene75Prophète
Mathador a écrit:En quoi la hiérarchie entre filières se serait-elle renforcée ? De mon point de vue quasi-extérieur l'essence du système n'a pas changé, on impose un tronc commun « littéraire » (ou plutôt non scientifique) à tout le monde, on met les maths sérieuses en option et ensuite on s'étonne que le choix des maths soit celui qui ouvre le plus de portes (sauf quand on a 5 de moyenne en maths).
Je n'ai pas le courage de rechercher les publications, mais il y a des chiffres assez parlants qui ont été publiés : proportionnellement moins de filles dans les spécialités scientifiques qu'en S avant la réforme, et une bien plus nette hiérarchie qu'avant. En gros maths-physique c'est pour les garçons CSP++ et HLP-AMC c'est pour les filles CSP--.
On nous a vendu tous les désagrément de la réforme comme dommages colatéraux d'une super réforme qui casserait les filières et les hiérarchies. Résultat, non seulement les combinaisons exotiques qu'on nous avait vantées comme brisant les filières sont dans les faits impossibles, mais en plus on a bien les désagréments, et même plus que prévu, mais la réforme amplifie les hiérarchies, on a le beurre et l'argent du beurre.
Les services n'étaient quand même pas à ce point éclatés avant la réforme et il y avait plus de classes de séries générales, qui ont été regroupées grâce aux alignements, et sont donc devenues non seulement moins nombreuses, ce qui oblige à multiplier les groupes à faibles horaires pour compléter les services, mais aussi mécaniquement plus chargées. Il n'y a plus, notamment les classes de ES et de L qui étaient souvent moins chargées, ce qui avait au moins l'avantage, compte-tenu de la hiérarchie des filières, d'avoir des effectifs moins lourds dans les classes regroupant le plus d'élèves en difficulté. Bilan des courses, avant la réforme, il était plus facile de faire des services moins lourds pour les TZR, et pour tout le monde. Il n'y avait pas cette multiplication de classes à 2h, voire parfois à 1h25 en langues, qui font des services délirants, et qui expliquent aussi la lourdeur des convocations de fin d'année : moins de profs pour autant d'élèves, c'est moins d'examinateurs disponibles en fin d'année, et donc une charge plus lourde pour chacun, surtout quand on démultiplie les épreuves sans donner aux examinateurs le don d'ubiquité, malgré ce que semble croire le SIEC. Il faut dire aussi que la réforme s'est accompagnée de la suppression de presque toutes les heures de marge, et donc de tous les dédoublements, etc., qui permettaient d'alléger les services, mais ça on le savait : gagner des heures était la raison principale de la réforme.
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