- nc33Niveau 10
Il n'y a pas de points parce qu'elle a atteint la limite de caractères sur Twitter.
- lilith888Grand sage
EdithW a écrit:Elle est médecin ? Si on lui envoyait à signer tous les PAP et autres du même ordre en souffrance faute de médecin scolaire. Voilà une idée pour l’occuper…
Même pas. "Journaliste médicale"...
- BaldredSage
lilith888 a écrit:EdithW a écrit:Elle est médecin ? Si on lui envoyait à signer tous les PAP et autres du même ordre en souffrance faute de médecin scolaire. Voilà une idée pour l’occuper…
Même pas. "Journaliste médicale"...
Si, sa bio précise médecin pédiatre.
- HocamSage
Une deuxième esperluette à la place du premier « et » (puisqu'elle a décidé d'en utiliser une plus bas), et deux-trois petites astuces comme réduire le prénom de sa prédécesseure à son initiale, permettent de contourner la limite sur X (qui n'est plus Twitter). Par ailleurs, rien n'empêche de s'affranchir de cette limite et de faire plusieurs tweets, comme le font beaucoup de responsables qui ont compris que se plier à cette contrainte de caractères relevait de l'abrutissement généralisé du débat politique. Faire rentrer systématiquement sa communication dans le moule des 280 caractères quand, clairement, on a beaucoup plus de choses à dire, est déjà en soi un énorme problème.nc33 a écrit:Il n'y a pas de points parce qu'elle a atteint la limite de caractères sur Twitter.
- PrezboGrand Maître
J'ai quand même l'impression que cette dame s'exprime dans une langue de bois managériale chimiquement pure. Des petits accents Oudéa-Castera, comme cette notion de "périmètre" ministériel.
#MichelBarnier | Rassembler, ce n’est pas travailler en silos. C’est réunir toutes les parties prenantes autour d’une même table pour bâtir ensemble des solutions pour ensuite definir les périmètres ministériels.#PremierMinistre@DeputesEnsemble pic.twitter.com/CSI5M1XFkL
— Anne GENETET (@AGenetet) September 18, 2024
- PrezboGrand Maître
(Au fait, la passation de pouvoir est en live sur X en ce moment. Mme Belloubet tire un visage de cent pieds de long.)
- HocamSage
Oui, il suffit d'entendre ce qu'elle a dit au tout début pour comprendre l'ambiance :Prezbo a écrit:(Au fait, la passation de pouvoir est en live sur X en ce moment. Mme Belloubet tire un visage de cent pieds de long.)
Nicole Belloubet a écrit:Alors que certains ministres ont exercé leurs fonctions durant sept années et ont organisé de graaaandes réunions pour le dire, je n'ai eu pour ma part etc.
- GanbatteFidèle du forum
J'avoue avoir une forme de sympathie pour Belloubet, qui a été traitée avec beaucoup de dédain, contrôlée de toutes parts, qui a dû déployer ce cauchemar des groupes de niveaux en sachant que personne n'y croyait, et l'a mitigé tant qu'elle a pu, et n'a finalement pas nui à notre institution. Je crois d'ailleurs qu'elle n'est pas pour rien dans ce déploiement raté (apparemment un tiers seulement des collèges les ont mis en place ?). Sa carrière politique s'est arrêtée là, très brusquement, pour que lui succède une personne manifestement aussi peu au fait des problématiques que motivée par elles, on serait très amer pour bien moins que ça.
Cette sympathie reste très limitée, personne ne l'a forcée à s'engager dans un ministère où tout le monde savait les couleurs qui l'attendaient pour le matin le midi et le soir, mais tout de même, j'ai l'impression qu'elle a fait ce qu'elle a pu.
Cette sympathie reste très limitée, personne ne l'a forcée à s'engager dans un ministère où tout le monde savait les couleurs qui l'attendaient pour le matin le midi et le soir, mais tout de même, j'ai l'impression qu'elle a fait ce qu'elle a pu.
- Aperçu par hasardModérateur
Le début du discours de Belloubet:
- "Sept mois, c'est suffisant pour commencer à apaiser un monde éducatif pris dans un incessant tourbillon de réformes."
C'est tout de même formidable qu'on en soit à un tel point d'inconséquence (ou faudrait-il dire de mauvaise foi) institutionnelle qu'une ministre (certes sur le départ) dénonce comme le problème central une situation que l'institution a elle-même provoqué et alimenté sans l'ombre d'un état d'âme ces dernières années, et qu'elle continuera certainement d'alimenter avec autant de légèreté une fois que la nouvelle ministre aura pris le relai.
- "Sept mois, c'est essentiel pour réaffirmer sans cesse la confiance dans les équipes éducatives."
La confiance? Mais ce n'était pas déjà fait? On nous avait pourtant dit que c'était à présent l'"école de la confiance". J'ai dû manquer un épisode. Une règle de base dans la vie et que les bons communicants en général connaissent: quand on trouve nécessaire d'affirmer, et encore plus de "réaffirmer sans cesse" quelque chose, c'est qu'en réalité, précisément, cette chose ne va pas (du tout) de soi.
- "Sept mois, c'est suffisant pour commencer à apaiser un monde éducatif pris dans un incessant tourbillon de réformes."
C'est tout de même formidable qu'on en soit à un tel point d'inconséquence (ou faudrait-il dire de mauvaise foi) institutionnelle qu'une ministre (certes sur le départ) dénonce comme le problème central une situation que l'institution a elle-même provoqué et alimenté sans l'ombre d'un état d'âme ces dernières années, et qu'elle continuera certainement d'alimenter avec autant de légèreté une fois que la nouvelle ministre aura pris le relai.
- "Sept mois, c'est essentiel pour réaffirmer sans cesse la confiance dans les équipes éducatives."
La confiance? Mais ce n'était pas déjà fait? On nous avait pourtant dit que c'était à présent l'"école de la confiance". J'ai dû manquer un épisode. Une règle de base dans la vie et que les bons communicants en général connaissent: quand on trouve nécessaire d'affirmer, et encore plus de "réaffirmer sans cesse" quelque chose, c'est qu'en réalité, précisément, cette chose ne va pas (du tout) de soi.
- lilith888Grand sage
Baldred a écrit:lilith888 a écrit:EdithW a écrit:Elle est médecin ? Si on lui envoyait à signer tous les PAP et autres du même ordre en souffrance faute de médecin scolaire. Voilà une idée pour l’occuper…
Même pas. "Journaliste médicale"...
Si, sa bio précise médecin pédiatre.
Au temps pour moi.
- BaldredSage
Il y avait un bon article du Monde sur l'abus de la parole performative ou son dévoiement par la com' politique. Dire ce n'est plus faire, pour paraphraser Austin, c'est avoir fait. Technique puissamment "déréalisante" puisque les intéressés (locuteur et auditeur) sont bien placés pour savoir que c'est faux. Réécrire l'histoire est une très ancienne habitude, mais nous l'avons là en direct. Non seulement le mensonge, mais l'affaiblissement de la parole publique qui n'est pas pour rien dans le progrès de l'extrême droite.
- Aperçu par hasardModérateur
Baldred a écrit:Il y avait un bon article du Monde sur l'abus de la parole performative ou son dévoiement par la com' politique. Dire ce n'est plus faire, pour paraphraser Austin, c'est avoir fait. Technique puissamment "déréalisante" puisque les intéressés (locuteur et auditeur) sont bien placés pour savoir que c'est faux. Réécrire l'histoire est une très ancienne habitude, mais nous l'avons là en direct. Non seulement le mensonge, mais l'affaiblissement de la parole publique qui n'est pas pour rien dans le progrès de l'extrême droite.
Ça m'intéresse. Tu aurais le lien s'il te plaît?
- Panta RheiExpert
Baldred a écrit:Il y avait un bon article du Monde sur l'abus de la parole performative ou son dévoiement par la com' politique. Dire ce n'est plus faire, pour paraphraser Austin, c'est avoir fait. Technique puissamment "déréalisante" puisque les intéressés (locuteur et auditeur) sont bien placés pour savoir que c'est faux. Réécrire l'histoire est une très ancienne habitude, mais nous l'avons là en direct. Non seulement le mensonge, mais l'affaiblissement de la parole publique qui n'est pas pour rien dans le progrès de l'extrême droite.
Intéressé aussi !
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- BaldredSage
Aperçu par hasard a écrit:Baldred a écrit:Il y avait un bon article du Monde sur l'abus de la parole performative ou son dévoiement par la com' politique. Dire ce n'est plus faire, pour paraphraser Austin, c'est avoir fait. Technique puissamment "déréalisante" puisque les intéressés (locuteur et auditeur) sont bien placés pour savoir que c'est faux. Réécrire l'histoire est une très ancienne habitude, mais nous l'avons là en direct. Non seulement le mensonge, mais l'affaiblissement de la parole publique qui n'est pas pour rien dans le progrès de l'extrême droite.
Ça m'intéresse. Tu aurais le lien s'il te plaît?
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/22/mariette-darrigrand-semiologue-le-travail-politique-ce-n-est-pas-la-magie-des-mots_6255164_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
[édité]
- Aperçu par hasardModérateur
Baldred a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Baldred a écrit:Il y avait un bon article du Monde sur l'abus de la parole performative ou son dévoiement par la com' politique. Dire ce n'est plus faire, pour paraphraser Austin, c'est avoir fait. Technique puissamment "déréalisante" puisque les intéressés (locuteur et auditeur) sont bien placés pour savoir que c'est faux. Réécrire l'histoire est une très ancienne habitude, mais nous l'avons là en direct. Non seulement le mensonge, mais l'affaiblissement de la parole publique qui n'est pas pour rien dans le progrès de l'extrême droite.
Ça m'intéresse. Tu aurais le lien s'il te plaît?
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/22/mariette-darrigrand-semiologue-le-travail-politique-ce-n-est-pas-la-magie-des-mots_6255164_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
Si tu n'es pas abonnée, je t'enverrai l'article par MP ce soir
Merci! [édité]
- LaotziSage
Un article de l'Opinion qui revient sur la nomination de la ministre Genetet et confirme que c'est Attal qui l'a placée là : https://www.lopinion.fr/politique/anne-genetet-nommee-a-leducation-nationale-le-dessous-des-cartes
Pour comprendre le dessous des cartes, il faut rembobiner le fil jusqu'au milieu de la semaine passée. Il est alors clair que la macronie fera tout pour conserver le portefeuille de l'Education nationale et ne pas le céder aux Républicains. Le nom de Violette Spillebout, députée Ensemble pour la République (EPR) du Nord, est présenté comme la solution probable. Gérald Darmanin soutient l'élue nordiste. Les jeux sont quasi faits, mais provoquent « une levée de boucliers des barons du Nord, notamment de Martine Aubry et Xavier Bertrand », assurent des connaisseurs de la géopolitique locale.
Voyant que la situation risque de s'enliser, Gabriel Attal intervient auprès de Michel Barnier et prône la solution Genetet. La députée des Français de l'étranger (Europe de l'Est, Russie, Asie et Océanie), soutien d'Emmanuel Macron dès 2017, venue de la société civile, et l'ancien Premier ministre « se sont rapprochés depuis deux ans », dit-on dans leurs entourages. La décision finale est arbitrée entre jeudi et vendredi. Michel Barnier appelle alors Anne Genetet, qu'il ne connaît pas, pour lui confirmer qu'elle intègre son équipe gouvernementale.
Pour Gabriel Attal, l'Education, où il a davantage marqué l'esprit des Français qu'à Bercy puis à Matignon, reste un socle sur lequel il entend capitaliser. « Il a besoin de continuer d'avoir des soutiens explicites dans ce ministère, où il a construit son crédit politique », analyse une familière de la rue de Grenelle. Ce dimanche, devant le groupe, il a aussi souligné son attachement à des sujets sociétaux tels que la PMA, l'IVG et les droits des LGBT, exigeant qu'il n'y ait « pas de retour en arrière » dans la prochaine déclaration de politique générale de Michel Barnier.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- CasparProphète
Aperçu par hasard a écrit:Le début du discours de Belloubet:
- "Sept mois, c'est suffisant pour commencer à apaiser un monde éducatif pris dans un incessant tourbillon de réformes."
C'est tout de même formidable qu'on en soit à un tel point d'inconséquence (ou faudrait-il dire de mauvaise foi) institutionnelle qu'une ministre (certes sur le départ) dénonce comme le problème central une situation que l'institution a elle-même provoqué et alimenté sans l'ombre d'un état d'âme ces dernières années, et qu'elle continuera certainement d'alimenter avec autant de légèreté une fois que la nouvelle ministre aura pris le relai.
- "Sept mois, c'est essentiel pour réaffirmer sans cesse la confiance dans les équipes éducatives."
La confiance? Mais ce n'était pas déjà fait? On nous avait pourtant dit que c'était à présent l'"école de la confiance". J'ai dû manquer un épisode. Une règle de base dans la vie et que les bons communicants en général connaissent: quand on trouve nécessaire d'affirmer, et encore plus de "réaffirmer sans cesse" quelque chose, c'est qu'en réalité, précisément, cette chose ne va pas (du tout) de soi.
Oui, on va dire que cette formulation est passablement maladroite, on dirait que ce tourbillon est un phénomène météorologique contre lequel on ne peut rien faire.
- GanbatteFidèle du forum
Caspar a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Le début du discours de Belloubet:
- "Sept mois, c'est suffisant pour commencer à apaiser un monde éducatif pris dans un incessant tourbillon de réformes."
C'est tout de même formidable qu'on en soit à un tel point d'inconséquence (ou faudrait-il dire de mauvaise foi) institutionnelle qu'une ministre (certes sur le départ) dénonce comme le problème central une situation que l'institution a elle-même provoqué et alimenté sans l'ombre d'un état d'âme ces dernières années, et qu'elle continuera certainement d'alimenter avec autant de légèreté une fois que la nouvelle ministre aura pris le relai.
- "Sept mois, c'est essentiel pour réaffirmer sans cesse la confiance dans les équipes éducatives."
La confiance? Mais ce n'était pas déjà fait? On nous avait pourtant dit que c'était à présent l'"école de la confiance". J'ai dû manquer un épisode. Une règle de base dans la vie et que les bons communicants en général connaissent: quand on trouve nécessaire d'affirmer, et encore plus de "réaffirmer sans cesse" quelque chose, c'est qu'en réalité, précisément, cette chose ne va pas (du tout) de soi.
Oui, on va dire que cette formulation est passablement maladroite, on dirait que ce tourbillon est un phénomène météorologique contre lequel on ne peut rien faire.
Je comprends plutôt ça comme une deploration de la reformite frénétique de ses prédécesseurs, après lesquels elle a tenté de calmer le jeu.
- CasparProphète
Ganbatte a écrit:Caspar a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Le début du discours de Belloubet:
- "Sept mois, c'est suffisant pour commencer à apaiser un monde éducatif pris dans un incessant tourbillon de réformes."
C'est tout de même formidable qu'on en soit à un tel point d'inconséquence (ou faudrait-il dire de mauvaise foi) institutionnelle qu'une ministre (certes sur le départ) dénonce comme le problème central une situation que l'institution a elle-même provoqué et alimenté sans l'ombre d'un état d'âme ces dernières années, et qu'elle continuera certainement d'alimenter avec autant de légèreté une fois que la nouvelle ministre aura pris le relai.
- "Sept mois, c'est essentiel pour réaffirmer sans cesse la confiance dans les équipes éducatives."
La confiance? Mais ce n'était pas déjà fait? On nous avait pourtant dit que c'était à présent l'"école de la confiance". J'ai dû manquer un épisode. Une règle de base dans la vie et que les bons communicants en général connaissent: quand on trouve nécessaire d'affirmer, et encore plus de "réaffirmer sans cesse" quelque chose, c'est qu'en réalité, précisément, cette chose ne va pas (du tout) de soi.
Oui, on va dire que cette formulation est passablement maladroite, on dirait que ce tourbillon est un phénomène météorologique contre lequel on ne peut rien faire.
Je comprends plutôt ça comme une deploration de la reformite frénétique de ses prédécesseurs, après lesquels elle a tenté de calmer le jeu.
Oui sans doute. De toute façon on ne le saura jamais puisqu'elle n'est restée que quelques mois. Elle n'a en effet, comme tu le dis plus haut, pas spécialement démérité après ses prédécesseurs, dont nous connaissons tous les exploits, et elle aurait pu rester si c'était pour la remplacer par une macroniste sans aucune expérience.
- Aperçu par hasardModérateur
Ganbatte a écrit:Caspar a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Le début du discours de Belloubet:
- "Sept mois, c'est suffisant pour commencer à apaiser un monde éducatif pris dans un incessant tourbillon de réformes."
C'est tout de même formidable qu'on en soit à un tel point d'inconséquence (ou faudrait-il dire de mauvaise foi) institutionnelle qu'une ministre (certes sur le départ) dénonce comme le problème central une situation que l'institution a elle-même provoqué et alimenté sans l'ombre d'un état d'âme ces dernières années, et qu'elle continuera certainement d'alimenter avec autant de légèreté une fois que la nouvelle ministre aura pris le relai.
- "Sept mois, c'est essentiel pour réaffirmer sans cesse la confiance dans les équipes éducatives."
La confiance? Mais ce n'était pas déjà fait? On nous avait pourtant dit que c'était à présent l'"école de la confiance". J'ai dû manquer un épisode. Une règle de base dans la vie et que les bons communicants en général connaissent: quand on trouve nécessaire d'affirmer, et encore plus de "réaffirmer sans cesse" quelque chose, c'est qu'en réalité, précisément, cette chose ne va pas (du tout) de soi.
Oui, on va dire que cette formulation est passablement maladroite, on dirait que ce tourbillon est un phénomène météorologique contre lequel on ne peut rien faire.
Je comprends plutôt ça comme une deploration de la reformite frénétique de ses prédécesseurs, après lesquels elle a tenté de calmer le jeu.
Est-elle si naïve qu'elle a pu croire peser de façon significative sur la politique actuellement mise en œuvre? N'importe quelle personne qui accepte aujourd'hui le poste de chef de la boutique EN, si elle est dotée d'un peu de jugement (ce qui, je n'en doute pas, est le cas de Mme Belloubet), sait qu'on lui octroiera pour l'essentiel la liberté de refaire la vitrine, mais qu'elle ne pourra peser qu'à peine sur l'activité qui se trame en magasin. Feindre qu'il puisse en être autrement, pour un.e ministre de l'EN, c'est simplement perpétuer l'usage de la langue de bois. Ce qu'au demeurant elle a fort bien fait, et avec plus de tact que d'autres, c'est vrai.
- PrezboGrand Maître
Laotzi a écrit:Un article de l'Opinion qui revient sur la nomination de la ministre Genetet et confirme que c'est Attal qui l'a placée là : https://www.lopinion.fr/politique/anne-genetet-nommee-a-leducation-nationale-le-dessous-des-cartes
Pour comprendre le dessous des cartes, il faut rembobiner le fil jusqu'au milieu de la semaine passée. Il est alors clair que la macronie fera tout pour conserver le portefeuille de l'Education nationale et ne pas le céder aux Républicains. Le nom de Violette Spillebout, députée Ensemble pour la République (EPR) du Nord, est présenté comme la solution probable. Gérald Darmanin soutient l'élue nordiste. Les jeux sont quasi faits, mais provoquent « une levée de boucliers des barons du Nord, notamment de Martine Aubry et Xavier Bertrand », assurent des connaisseurs de la géopolitique locale.
Voyant que la situation risque de s'enliser, Gabriel Attal intervient auprès de Michel Barnier et prône la solution Genetet. La députée des Français de l'étranger (Europe de l'Est, Russie, Asie et Océanie), soutien d'Emmanuel Macron dès 2017, venue de la société civile, et l'ancien Premier ministre « se sont rapprochés depuis deux ans », dit-on dans leurs entourages. La décision finale est arbitrée entre jeudi et vendredi. Michel Barnier appelle alors Anne Genetet, qu'il ne connaît pas, pour lui confirmer qu'elle intègre son équipe gouvernementale.
Pour Gabriel Attal, l'Education, où il a davantage marqué l'esprit des Français qu'à Bercy puis à Matignon, reste un socle sur lequel il entend capitaliser. « Il a besoin de continuer d'avoir des soutiens explicites dans ce ministère, où il a construit son crédit politique », analyse une familière de la rue de Grenelle. Ce dimanche, devant le groupe, il a aussi souligné son attachement à des sujets sociétaux tels que la PMA, l'IVG et les droits des LGBT, exigeant qu'il n'y ait « pas de retour en arrière » dans la prochaine déclaration de politique générale de Michel Barnier.
Mais qui trouve que Gabriel Attal a "marqué l'esprit des français" à l'éducation, qu'il peut y trouver des "soutiens explicites" ou y a construit un quelconque "crédit politique" ?
- WeirdanNiveau 7
Prezbo a écrit:Laotzi a écrit:Un article de l'Opinion qui revient sur la nomination de la ministre Genetet et confirme que c'est Attal qui l'a placée là : https://www.lopinion.fr/politique/anne-genetet-nommee-a-leducation-nationale-le-dessous-des-cartes
Pour comprendre le dessous des cartes, il faut rembobiner le fil jusqu'au milieu de la semaine passée. Il est alors clair que la macronie fera tout pour conserver le portefeuille de l'Education nationale et ne pas le céder aux Républicains. Le nom de Violette Spillebout, députée Ensemble pour la République (EPR) du Nord, est présenté comme la solution probable. Gérald Darmanin soutient l'élue nordiste. Les jeux sont quasi faits, mais provoquent « une levée de boucliers des barons du Nord, notamment de Martine Aubry et Xavier Bertrand », assurent des connaisseurs de la géopolitique locale.
Voyant que la situation risque de s'enliser, Gabriel Attal intervient auprès de Michel Barnier et prône la solution Genetet. La députée des Français de l'étranger (Europe de l'Est, Russie, Asie et Océanie), soutien d'Emmanuel Macron dès 2017, venue de la société civile, et l'ancien Premier ministre « se sont rapprochés depuis deux ans », dit-on dans leurs entourages. La décision finale est arbitrée entre jeudi et vendredi. Michel Barnier appelle alors Anne Genetet, qu'il ne connaît pas, pour lui confirmer qu'elle intègre son équipe gouvernementale.
Pour Gabriel Attal, l'Education, où il a davantage marqué l'esprit des Français qu'à Bercy puis à Matignon, reste un socle sur lequel il entend capitaliser. « Il a besoin de continuer d'avoir des soutiens explicites dans ce ministère, où il a construit son crédit politique », analyse une familière de la rue de Grenelle. Ce dimanche, devant le groupe, il a aussi souligné son attachement à des sujets sociétaux tels que la PMA, l'IVG et les droits des LGBT, exigeant qu'il n'y ait « pas de retour en arrière » dans la prochaine déclaration de politique générale de Michel Barnier.
Mais qui trouve que Gabriel Attal a "marqué l'esprit des français" à l'éducation, qu'il peut y trouver des "soutiens explicites" ou y a construit un quelconque "crédit politique" ?
Hypothèse : Les éditorialistes et autres chroniqueurs.
- BaldredSage
Weirdan a écrit:Prezbo a écrit:Laotzi a écrit:Un article de l'Opinion qui revient sur la nomination de la ministre Genetet et confirme que c'est Attal qui l'a placée là : https://www.lopinion.fr/politique/anne-genetet-nommee-a-leducation-nationale-le-dessous-des-cartes
Pour comprendre le dessous des cartes, il faut rembobiner le fil jusqu'au milieu de la semaine passée. Il est alors clair que la macronie fera tout pour conserver le portefeuille de l'Education nationale et ne pas le céder aux Républicains. Le nom de Violette Spillebout, députée Ensemble pour la République (EPR) du Nord, est présenté comme la solution probable. Gérald Darmanin soutient l'élue nordiste. Les jeux sont quasi faits, mais provoquent « une levée de boucliers des barons du Nord, notamment de Martine Aubry et Xavier Bertrand », assurent des connaisseurs de la géopolitique locale.
Voyant que la situation risque de s'enliser, Gabriel Attal intervient auprès de Michel Barnier et prône la solution Genetet. La députée des Français de l'étranger (Europe de l'Est, Russie, Asie et Océanie), soutien d'Emmanuel Macron dès 2017, venue de la société civile, et l'ancien Premier ministre « se sont rapprochés depuis deux ans », dit-on dans leurs entourages. La décision finale est arbitrée entre jeudi et vendredi. Michel Barnier appelle alors Anne Genetet, qu'il ne connaît pas, pour lui confirmer qu'elle intègre son équipe gouvernementale.
Pour Gabriel Attal, l'Education, où il a davantage marqué l'esprit des Français qu'à Bercy puis à Matignon, reste un socle sur lequel il entend capitaliser. « Il a besoin de continuer d'avoir des soutiens explicites dans ce ministère, où il a construit son crédit politique », analyse une familière de la rue de Grenelle. Ce dimanche, devant le groupe, il a aussi souligné son attachement à des sujets sociétaux tels que la PMA, l'IVG et les droits des LGBT, exigeant qu'il n'y ait « pas de retour en arrière » dans la prochaine déclaration de politique générale de Michel Barnier.
Mais qui trouve que Gabriel Attal a "marqué l'esprit des français" à l'éducation, qu'il peut y trouver des "soutiens explicites" ou y a construit un quelconque "crédit politique" ?
Hypothèse : Les éditorialistes et autres chroniqueurs.
Pire, les sondages. Attal a construit une popularité record sur l'abaya, l'uniforme et quelques coups de menton (tu casses....)
C'est dire où se situe le niveau du discours politique quand il s'agit de draguer à droite.
Qu'il se soit tiré au bout de 6 mois en laissant le bordel n'a aucune importance.
Ce garçon a perdu les européennes, les législatives mais reste au centre du jeu macronien dont il prendrait bien la place.
Si quelques effets d'annonce à l'EN peuvent le servir, il ne s'en privera pas. En toute logique s'il n'y a pas de rééquilibrage d'ici là, l'EN devrait être presque complètement tout à fait finie en 2027
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
J'espérais, je ne sais comment, la disparition des groupes de niveau. Cette nomination me déprime profondément, parce que Genetet, c'est la chose d'Attal. J'en n'ai rien à fiche qu'elle ne connaisse rien à l'Éducation Nationale.
- BaldredSage
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:J'espérais, je ne sais comment, la disparition des groupes de niveau. Cette nomination me déprime profondément, parce que Genetet, c'est la chose d'Attal. J'en n'ai rien à fiche qu'elle ne connaisse rien à l'Éducation Nationale.
Elle a dit qu'elle "maintiendrait le cap", donc en avant toute vers les groupes de niveaux, les récifs et le naufrage. Je ne suis pas sûr que ce soit le genre de capitaine à couler avec le navire qu'elle saborde.
- Aperçu par hasardModérateur
De toute façon, rien que la situation décrite par le titre de ce topic a quelque chose de scandaleusement surréaliste quand on y pense: "Cinquième ministre EN depuis 2022, Anne Genetet". Je ne suis pas une groupie inconditionnelle de Nicole Belloubet a priori, mais qu'est-ce qui empêchait de la reconduire dans ses fonctions? En quoi aurait-elle démérité? Et la dame qui arrive (je crois que je ne vais même plus prendre la peine de retenir leur nom...) nous parle d'une "vision" pour l'école, de la nécessité du "temps long"... ah ben, ça tombe bien, il aurait peut-être fallu commencer par ne pas piquer le fauteuil de ta camarade qui était au boulot depuis quelques mois...
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