Cinquième ministre EN depuis 2022, Anne Genetet

beaverforever a écrit:

Jenny a écrit:Je crois que la question n'est pas celle de faire peur aux élèves, ce n'est pas le souci. Des élèves qui sont très loin d'avoir le niveau de suivre en 2nde ne le font pas exprès, ils sont largués depuis longtemps. Et les envoyer dans le mur volontairement, ce n'est pas leur rendre service juste de la fausse bienveillance.

Moui, alors, en fait, cela demanderait une étude empirique.

Comment prédire avec certitude qu'un élève va échouer ?

À quel point le niveau d'un élève est-il fixe ou borné ? Comment sait-on qu'il a atteint son niveau maximum ?

Je serais assez méfiant sur la capacité du système scolaire ou des enseignants à faire des prédictions fines sur ce sujet.

Baldred a écrit:

beaverforever a écrit:

Jenny a écrit:Je crois que la question n'est pas celle de faire peur aux élèves, ce n'est pas le souci. Des élèves qui sont très loin d'avoir le niveau de suivre en 2nde ne le font pas exprès, ils sont largués depuis longtemps. Et les envoyer dans le mur volontairement, ce n'est pas leur rendre service juste de la fausse bienveillance.

Moui, alors, en fait, cela demanderait une étude empirique.

Comment prédire avec certitude qu'un élève va échouer ?

À quel point le niveau d'un élève est-il fixe ou borné ? Comment sait-on qu'il a atteint son niveau maximum ?

Je serais assez méfiant sur la capacité du système scolaire ou des enseignants à faire des prédictions fines sur ce sujet.

Qu'appelles-tu un élève qui échoue ?

Au collège, j'ai animé tout ce qui a pu exister en soutien et remédiation et je peux à 90%  en fin de 6e non pas te dire qui va "échouer" mais qui va échouer au brevet, et qui va subir une orientation par défaut.
Nous amassons depuis le primaire une connaissance très fine de nos élèves dont, tu as raison, nous ne faisons rien puisque l'institution traite des flux et non des individus.
Il ne s'agit pas de  fixer un élève dans un niveau mais de reconnaître ce qui limite son niveau. Il ne s'agit pas de le condamner à l'avance, mais de reconnaître les éléments qui risquent de le condamner. Et de cela aussi nous avons une connaissance assez fine.
Il est possible d'agir pour certains qui, mal partis,  retrouveront une égalité de chance scolaire, pour d'autres non.

beaverforever a écrit:

Baldred a écrit:

beaverforever a écrit:

Jenny a écrit:Je crois que la question n'est pas celle de faire peur aux élèves, ce n'est pas le souci. Des élèves qui sont très loin d'avoir le niveau de suivre en 2nde ne le font pas exprès, ils sont largués depuis longtemps. Et les envoyer dans le mur volontairement, ce n'est pas leur rendre service juste de la fausse bienveillance.

Moui, alors, en fait, cela demanderait une étude empirique.

Comment prédire avec certitude qu'un élève va échouer ?

À quel point le niveau d'un élève est-il fixe ou borné ? Comment sait-on qu'il a atteint son niveau maximum ?

Je serais assez méfiant sur la capacité du système scolaire ou des enseignants à faire des prédictions fines sur ce sujet.

Qu'appelles-tu un élève qui échoue ?

Au collège, j'ai animé tout ce qui a pu exister en soutien et remédiation et je peux à 90%  en fin de 6e non pas te dire qui va "échouer" mais qui va échouer au brevet, et qui va subir une orientation par défaut.
Nous amassons depuis le primaire une connaissance très fine de nos élèves dont, tu as raison, nous ne faisons rien puisque l'institution traite des flux et non des individus.
Il ne s'agit pas de  fixer un élève dans un niveau mais de reconnaître ce qui limite son niveau. Il ne s'agit pas de le condamner à l'avance, mais de reconnaître les éléments qui risquent de le condamner. Et de cela aussi nous avons une connaissance assez fine.
Il est possible d'agir pour certains qui, mal partis,  retrouveront une égalité de chance scolaire, pour d'autres non.

Si je reformule ton argument "Comme le système fait peu progresser les élèves, s'ils ont un niveau insuffisant en 6e, alors c'est un indice fort d'échec au brevet".

Alors je peux entendre cet argument, qui, semble-t-il, est assez bien confirmé par les mesures qui indiquent que le système amplifie ou maintien les écarts de niveaux plutôt qu'il ne le réduit.

Si je reformule mon point de vue, je trouve que lorsqu'il faut émettre un jugement sur le futur scolaire d'un élève en particulier, il faut le faire avec les mains qui tremblent et sans trop de certitude, et que si je devais faire un tel jugement, je me sentirais mieux avec des données statistiques et un petit modèle mathématique pour tester mes prédictions.

Voilà, sinon, sur le constat que le système peine à faire progresser les élèves, les (mal)traite comme des flux à faire passer dans les tuyaux et qu'au final, on peut se retrouver avec des situations difficiles d'élèves trop faibles pour leur niveau de scolarisation, nous sommes d'accord.

henriette a écrit:Ce fil est public. Cette question emmène sur un terrain politique, or une éventuelle dissolution ne peut être discutée ici, car ce genre de sujet relève du restreint. Merci donc de ne pas essayer d'aller sur ce terrain-là, faute de quoi le fil sera fermé.

nono a écrit:

Genetet rien et voilà qu'aujoud'hui...

nono a écrit:

Genetet rien et voilà qu'aujoud'hui...

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Envie de faire un tableau ministres de l'éducation / empereurs du IIIe siècle.

nono a écrit:

Genetet rien et voilà qu'aujoud'hui...

Patience et raison a écrit:

nono a écrit:

Genetet rien et voilà qu'aujoud'hui...

Merci j'ai la chanson en tête maintenant...

Danska a écrit:

Patience et raison a écrit:

nono a écrit:

Genetet rien et voilà qu'aujoud'hui...

Merci j'ai la chanson en tête maintenant...

Pareil, depuis hier  

Aperçu par hasard a écrit:

Danska a écrit:

Patience et raison a écrit:

nono a écrit:

Genetet rien et voilà qu'aujoud'hui...

Merci j'ai la chanson en tête maintenant...

Pareil, depuis hier  

Pareil, et je ne remercie pas @nono, parce que "Je suis le gardien du sommeil de ses nuits..." avec l'image d'Anne Genetet en tête... eh bien... comment dire...

LadyOlenna a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:

Danska a écrit:

Patience et raison a écrit:

Merci j'ai la chanson en tête maintenant...

Pareil, depuis hier  

Pareil, et je ne remercie pas @nono, parce que "Je suis le gardien du sommeil de ses nuits..." avec l'image d'Anne Genetet en tête... eh bien... comment dire...

Tu ne l'aimes pas à mourir ??

epekeina.tes.ousias a écrit:Elle a dû faire toutes les guerres…

Aperçu par hasard a écrit:

LadyOlenna a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:

Danska a écrit:

Pareil, depuis hier  

Pareil, et je ne remercie pas @nono, parce que "Je suis le gardien du sommeil de ses nuits..." avec l'image d'Anne Genetet en tête... eh bien... comment dire...

Tu ne l'aimes pas à mourir ??

A courir, éventuellement. Mais pas dans la bonne direction a priori...

Une inconnue de taille concerne ainsi le budget de l’école, et notamment le nombre de postes d’enseignants financés pour 2025. Alors qu’il était prévu de répartir les moyens – donc les postes de professeurs – dans les académies le 18 décembre, la situation politique pourrait repousser la ventilation du budget dans les rectorats pour la rentrée 2025. Les besoins du système scolaire évoluant chaque année, tout le processus de répartition des postes, donc également des demandes de mouvement des enseignants, pourrait prendre du retard.

le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, visé par une violente offensive de l’extrême droite, devait être présenté et voté au Conseil supérieur de l’éducation, le 12 décembre. Selon nos informations, il se pourrait que cette instance se réunisse quand même, et que le texte soit discuté.

Les partenaires sociaux attendaient aussi de pied ferme la suite du feuilleton juridique autour de l’arrêté de création des groupes de besoins : ce texte a été rejeté par le Conseil d’Etat, qui a considéré que l’organisation des groupes devait être décidée au niveau de Matignon par voie de décret, obligeant l’éducation nationale à proposer deux nouveaux textes, un décret et un arrêté, pour sécuriser le cadre juridique de la réforme. Leur signature est, là encore, en suspens.

Enfin, selon nos confrères d’AEF info, un arrêté et un décret prévoyant la modification de l’examen du brevet pour la session 2026 seront bien présentés aux organisations syndicales en commission spécialisée des lycées le 6 décembre et au Conseil supérieur de l’éducation du 12 décembre – preuve que ces instances sont pour l’heure maintenues, même si rien n’indique si les textes seront signés.

Dans l’enseignement supérieur, les perspectives budgétaires sont des plus floues, alors que 80 % des universités affichent un déficit en cette fin d’année 2024. Une question devra être tranchée : que deviendront les presque 500 millions d’euros de dépenses supplémentaires que le projet de loi de finances 2025 envisageait de faire payer aux établissements afin qu’ils financent eux-mêmes des mesures salariales et de prise en charge des pensions de retraite de leur personnel ?