- JennyMédiateur
Ramanujan974 a écrit:Moi, j'aime bien le rythme de la Réunion, avec les 2 grosses coupures : 4-5 semaines décembre/janvier et 4-5 semaines juillet/août.
Les journées finissent à 17h max, mais on commence souvent à 7h30.
(Ma tête quand je calcule mon heure de réveil avec 1h30 de trajet...)
J'ai déjà du mal à avoir des élèves à 9h parce que c'est trop tôt. Tu veux me les tuer ?
Sur les vacances, j'y serais favorable. Sur les horaires, dès que les élèves et les enseignants ont beaucoup de route, ça me semble compliqué. Le journée n'est d'ailleurs pas plus courte.
- CasparProphète
J'aime bien les horaires britanniques: 9h/16h environ, mais pas leurs vacances d'été de six semaines, ni les conditions de travail des professeurs.
- elisa18Neoprof expérimenté
Si j'ai bien compris le système italien, les cours ont lieu de 8h à 14h. J'étais à Rome : pas de cantine : un sandwich avalé sur le perron de l'établissement. Maths, italien, anglais, histoire géo, sciences. Je ne me rappelle plus pour l'espagnol (2 ème LV la plus étudiée). L'après midi, de 14h à 16h, 2 h d'options : EPS, arts, français, anglais renforcé, allemand...
J'ai vu la prof d'italien faire du latin pendant son cours (faire apprendre les déclinaisons et les conjugaisons)
Et pour vous faire rêver : classes à 20, avec le prof, l'équivalent de l'aesh, et un prof de "soutien", qui a passé une spécialisation après son capes et intervient pour aider les élèves en difficulté. J'ai travaillé avec la prof d'allemand : si j'ai bien compris, elle faisait 9h d'allemand et 9h de soutien.
Ils ont moins de petites vacances que nous, mais celles d'été sont plus longues (les profs ont repris début septembre, mais les élèves vers le 15)
J'ai vu la prof d'italien faire du latin pendant son cours (faire apprendre les déclinaisons et les conjugaisons)
Et pour vous faire rêver : classes à 20, avec le prof, l'équivalent de l'aesh, et un prof de "soutien", qui a passé une spécialisation après son capes et intervient pour aider les élèves en difficulté. J'ai travaillé avec la prof d'allemand : si j'ai bien compris, elle faisait 9h d'allemand et 9h de soutien.
Ils ont moins de petites vacances que nous, mais celles d'été sont plus longues (les profs ont repris début septembre, mais les élèves vers le 15)
- JennyMédiateur
Pas de cantine ni de réelle pause déjeuner et cours de 8h à 16h pour les élèves qui font des options, donc ?
- LagomorpheFidèle du forum
Caspar a écrit:Problème pour les professeurs: réduira-t-on nos ORS si les élèves ont des edt allégés et des vacances plus courtes ? Peu probable.
Je suis peut-être optimiste, mais l'Etat ne s'est-il pas mis dans la mouise avec son histoire des 1607 heures annuelles pour tous les fonctionnaires à temps plein, y compris les enseignants - nos ORS hebdomadaires n'étant finalement qu'une mesure dérogatoire de répartition de ces 1607 heures ?
Si (18h de cours + préparations & corrections & le reste) x 36 semaines valent 1607 heures selon le décret actuel, il va être compliqué de prétendre que (18h de + préparations & corrections & le reste) x 40 semaines (par exemple) vaudraient tout d'un coup 1607 heures aussi. Qu'un(e) ministre tente, c'est très possible, mais nous aurions alors une base très sérieuse pour nous y opposer.
- DaphnéDemi-dieu
Jenny a écrit:Quand j'étais élève, on avait cours le samedi matin (même au collège), ça changeait la donne sur les horaires. Ceci dit, étant latiniste, j'ai souvent fini tard.
Les cours le samedi matin, personnellement, je trouve ça pas si mal parce qu'effectivement on travaille généralement bien (et l'ambiance est souvent différente). Et avec cette plage en plus, les EdT sont plus équilibrés pour les élèves.
Quand j'étais élève - mais je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans et même davantage...- on avait cours tous les jours, matin et après-midi, y compris le samedi après-midi.
Je me souviens de TP de sciences naturelles - comme cela s'appelait à l'époque - le samedi après-midi, en filière littéraire, un bonheur
- CasparProphète
Daphné a écrit:Jenny a écrit:Quand j'étais élève, on avait cours le samedi matin (même au collège), ça changeait la donne sur les horaires. Ceci dit, étant latiniste, j'ai souvent fini tard.
Les cours le samedi matin, personnellement, je trouve ça pas si mal parce qu'effectivement on travaille généralement bien (et l'ambiance est souvent différente). Et avec cette plage en plus, les EdT sont plus équilibrés pour les élèves.
Quand j'étais élève - mais je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans et même davantage...- on avait cours tous les jours, matin et après-midi, y compris le samedi après-midi.
Je me souviens de TP de sciences naturelles - comme cela s'appelait à l'époque - le samedi après-midi, en filière littéraire, un bonheur
Ma mère avait un professeur qui écoutait les matches de rugby à la radio le samedi après-midi après avoir donné du travail aux élèves. Je l'ai eu aussi:
Quand j'ai débuté dans un petit collège nous avions cours le samedi matin mais seulement de 9 à 12, ça permettait de se lever un peu plus tard, et le mercredi complet permettait d'avoir une bonne coupure dans la semaine. Idem quand j'étais lycéen: cours le samedi matin mais mercredi chômé.
- Clecle78Bon génie
J'ai bossé le samedi pendant près de 25 ans et parfois à 8h le lundi matin ...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Quand j'étais au lycée, il y avait cours les samedis matins. Je n'y ai eu droit qu'en Seconde et c'était essentiellement à ce moment là qu'on avait les gros devoirs sur table de 2h en sciences physiques et en SVT. Sinon, on faisait du cours magistral de 9h à 12h et je détestais ça (déjà parce que je suis nulle en sciences mais aussi parce que ça me coupait le week end puisque mes parents exigeaient que je fasse la majorité de mes devoirs le samedi donc je ne pouvais pas sortir me promener avec mes copains en ville... et le dimanche tout était fermé!).
En 1ère et Terminale, on avait tous 4h de libres dans l'emploi du temps par bloc. Moi c'était les samedis matins. Ma sœur jumelle avait cours elle.
Je mettais à profit ces 4h là pour m'avancer le plus possible.
Le reste de la semaine c'était 8h/18h et j'avais cours les mercredis après midi puisque j'avais des options. On avait très peu de trous dans nos emplois du temps de mémoire donc je ne pouvais pas travailler seule en permanence pour avancer.
Je me rappelle que certains venaient de l'autre bout de la ville et à l'époque, il n'y avait pas le tram donc les trajets en bus pouvaient prendre largement plus d'une heure (en plus, on était en pleine phase de travaux donc il y avait énormément de bouchons). A la réunion parents profs de 2nde, un parent expliquait que sa fille rentrait à la maison aux alentours de 19h/19h15, qu'ils dinaient, qu'ensuite elle devait commencer ses devoirs vers 20h et que si on s'en tenait aux 3h de devoirs quotidiens demandés, sa fille se couchait pas avant 23h/23h30, ce qui lui faisait un gros rythme. Le CDE lui a répondu de manière hyper désobligeante (et je m'en rappellerai toute ma vie tant il a été méprisant): "J'imagine que votre fille fait partie de ces jeunes qui regardent M6 et Tf1 donc qu'elle arrête, qu'elle fasse ses devoirs et elle s'en portera mieux!".
Puis il avait rajouté: "De toute façon, la seule chaine que vos enfants doivent regarder, c'est Arte!"
En 1ère et Terminale, on avait tous 4h de libres dans l'emploi du temps par bloc. Moi c'était les samedis matins. Ma sœur jumelle avait cours elle.
Je mettais à profit ces 4h là pour m'avancer le plus possible.
Le reste de la semaine c'était 8h/18h et j'avais cours les mercredis après midi puisque j'avais des options. On avait très peu de trous dans nos emplois du temps de mémoire donc je ne pouvais pas travailler seule en permanence pour avancer.
Je me rappelle que certains venaient de l'autre bout de la ville et à l'époque, il n'y avait pas le tram donc les trajets en bus pouvaient prendre largement plus d'une heure (en plus, on était en pleine phase de travaux donc il y avait énormément de bouchons). A la réunion parents profs de 2nde, un parent expliquait que sa fille rentrait à la maison aux alentours de 19h/19h15, qu'ils dinaient, qu'ensuite elle devait commencer ses devoirs vers 20h et que si on s'en tenait aux 3h de devoirs quotidiens demandés, sa fille se couchait pas avant 23h/23h30, ce qui lui faisait un gros rythme. Le CDE lui a répondu de manière hyper désobligeante (et je m'en rappellerai toute ma vie tant il a été méprisant): "J'imagine que votre fille fait partie de ces jeunes qui regardent M6 et Tf1 donc qu'elle arrête, qu'elle fasse ses devoirs et elle s'en portera mieux!".
Puis il avait rajouté: "De toute façon, la seule chaine que vos enfants doivent regarder, c'est Arte!"
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- profdoctoujoursNiveau 7
Iridiane a écrit:Untitled a écrit:Certes c'est idiot de dire "on a souffert alors vous allez souffrir autant". Mais d'un autre côté, entendre des "flemme !" quand on demande à des jeunes de 15 ans de recopier 5 lignes ou des "ça sert à rien" quand on leur demande de faire un peu attention à leur orthographe, c'est difficile de prendre leur demande au sérieux...
Non mais surtout que, franchement, je ne sais pas, j'avais peut-être des conditions très privilégiées, mais "souffrir" est un peu excessif quand même, concernant le rythme des lycéens (il y a d'autres choses qui font souffrir à l'école/collège/lycée: le fait d'être mal dans sa peau, le harcèlement... tout ça, ok, mais les rythmes, bon...) J'entends que ça puisse être le cas quand on habite très loin de l'établissement (d'où l'existence des internats). Mais personnellement je commençais souvent à 8h (parfois 9h), je ne finissais jamais avant 17h sauf le mercredi (fin des cours à 15h) et parfois à 18h, et je ne me sentais vraiment pas fatiguée, j'avais le temps de faire 8 à 10h de mon sport favori dans la semaine, presque tous les jours. Le rythme a vraiment changé ensuite, en arrivant en prépa, mais au lycée je n'avais vraiment pas l'impression de me fouler. Après, j'entends qu'on est tous différents, mais je n'avais pas non plus l'impression que mes camarades étaient extrêmement épuisés, et presque tous avaient le temps de pratiquer des activités à côté - bon, après, les activités extra-scolaires, c'est aussi beaucoup une question de moyens financiers, mais c'est un autre problème.
Tous les établissements ne possèdent pas un internat, et les élèves n'ont pas toujours la possibilité dans un établissement qui en a un...
Tant mieux pour toi si tu n'étais pas fatiguée au lycée, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Des élèves épuisés par le rythme scolaire j'en voyais quand j'étais au lycée et j'en vois encore aujourd'hui. En particulier ceux qui ont un long temps de trajet. Certains rentrent chez eux, dînent et se mettent aux devoirs, et n'ont le temps de rien d'autre. Je me rappelle un élève l'année dernière pendant le bac blanc qui ne tenait plus debout, j'ai eu peur qu'il s'évanouisse : il révisant même en mangeant pour capitaliser le temps...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
profdoctoujours a écrit:Iridiane a écrit:Untitled a écrit:Certes c'est idiot de dire "on a souffert alors vous allez souffrir autant". Mais d'un autre côté, entendre des "flemme !" quand on demande à des jeunes de 15 ans de recopier 5 lignes ou des "ça sert à rien" quand on leur demande de faire un peu attention à leur orthographe, c'est difficile de prendre leur demande au sérieux...
Non mais surtout que, franchement, je ne sais pas, j'avais peut-être des conditions très privilégiées, mais "souffrir" est un peu excessif quand même, concernant le rythme des lycéens (il y a d'autres choses qui font souffrir à l'école/collège/lycée: le fait d'être mal dans sa peau, le harcèlement... tout ça, ok, mais les rythmes, bon...) J'entends que ça puisse être le cas quand on habite très loin de l'établissement (d'où l'existence des internats). Mais personnellement je commençais souvent à 8h (parfois 9h), je ne finissais jamais avant 17h sauf le mercredi (fin des cours à 15h) et parfois à 18h, et je ne me sentais vraiment pas fatiguée, j'avais le temps de faire 8 à 10h de mon sport favori dans la semaine, presque tous les jours. Le rythme a vraiment changé ensuite, en arrivant en prépa, mais au lycée je n'avais vraiment pas l'impression de me fouler. Après, j'entends qu'on est tous différents, mais je n'avais pas non plus l'impression que mes camarades étaient extrêmement épuisés, et presque tous avaient le temps de pratiquer des activités à côté - bon, après, les activités extra-scolaires, c'est aussi beaucoup une question de moyens financiers, mais c'est un autre problème.
Tous les établissements ne possèdent pas un internat, et les élèves n'ont pas toujours la possibilité dans un établissement qui en a un...
Tant mieux pour toi si tu n'étais pas fatiguée au lycée, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Des élèves épuisés par le rythme scolaire j'en voyais quand j'étais au lycée et j'en vois encore aujourd'hui.
J'ai fait partie des élèves épuisés.
J'en suis même tombée en dépression. Je suis de nature hyper anxieuse et mon lycée pratiquait l'humiliation en cas d'échec... donc je me faisais humilier tout le temps, devant la classe alors que j'étais probablement une des plus bucheuses. Aucune possibilité de faire des activités extra scolaires (un peu de badminton avec mes amis le vendredi soir, c'est tout), je passais mon temps à bosser. Ma sœur jumelle était en L, moi en S. On dormait dans la même chambre. Elle dormait depuis belle lurette quand moi, je me couchais...
Le rythme était difficile à tenir, surtout l'hiver, mais le plus compliqué pour moi c'était le manque de bienveillance constant.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Manu7Expert spécialisé
profdoctoujours a écrit:Iridiane a écrit:Untitled a écrit:Certes c'est idiot de dire "on a souffert alors vous allez souffrir autant". Mais d'un autre côté, entendre des "flemme !" quand on demande à des jeunes de 15 ans de recopier 5 lignes ou des "ça sert à rien" quand on leur demande de faire un peu attention à leur orthographe, c'est difficile de prendre leur demande au sérieux...
Non mais surtout que, franchement, je ne sais pas, j'avais peut-être des conditions très privilégiées, mais "souffrir" est un peu excessif quand même, concernant le rythme des lycéens (il y a d'autres choses qui font souffrir à l'école/collège/lycée: le fait d'être mal dans sa peau, le harcèlement... tout ça, ok, mais les rythmes, bon...) J'entends que ça puisse être le cas quand on habite très loin de l'établissement (d'où l'existence des internats). Mais personnellement je commençais souvent à 8h (parfois 9h), je ne finissais jamais avant 17h sauf le mercredi (fin des cours à 15h) et parfois à 18h, et je ne me sentais vraiment pas fatiguée, j'avais le temps de faire 8 à 10h de mon sport favori dans la semaine, presque tous les jours. Le rythme a vraiment changé ensuite, en arrivant en prépa, mais au lycée je n'avais vraiment pas l'impression de me fouler. Après, j'entends qu'on est tous différents, mais je n'avais pas non plus l'impression que mes camarades étaient extrêmement épuisés, et presque tous avaient le temps de pratiquer des activités à côté - bon, après, les activités extra-scolaires, c'est aussi beaucoup une question de moyens financiers, mais c'est un autre problème.
Tous les établissements ne possèdent pas un internat, et les élèves n'ont pas toujours la possibilité dans un établissement qui en a un...
Tant mieux pour toi si tu n'étais pas fatiguée au lycée, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Des élèves épuisés par le rythme scolaire j'en voyais quand j'étais au lycée et j'en vois encore aujourd'hui. En particulier ceux qui ont un long temps de trajet. Certains rentrent chez eux, dînent et se mettent aux devoirs, et n'ont le temps de rien d'autre. Je me rappelle un élève l'année dernière pendant le bac blanc qui ne tenait plus debout, j'ai eu peur qu'il s'évanouisse : il révisant même en mangeant pour capitaliser le temps...
Et malgré les EDT des lycéens avec d'énormes trous, il est souvent très difficile de travailler dans un lieu tranquille dans certains lycées. Il n'est pas rare que des lycéens sérieux doivent sortir en ville pour travailler dans une médiathèque par exemple, c'est le cas de ma fille qui "travaille" dans les couloirs ou la médiathèque de la ville, car les salles sont fermées et le CDI est toujours complet et équipé en salon de lecture avec table basse avec une ambiance très lointaine du CDI que j'ai connu dans les années 80...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Marcelle Duchamp a écrit:profdoctoujours a écrit:Iridiane a écrit:Untitled a écrit:Certes c'est idiot de dire "on a souffert alors vous allez souffrir autant". Mais d'un autre côté, entendre des "flemme !" quand on demande à des jeunes de 15 ans de recopier 5 lignes ou des "ça sert à rien" quand on leur demande de faire un peu attention à leur orthographe, c'est difficile de prendre leur demande au sérieux...
Non mais surtout que, franchement, je ne sais pas, j'avais peut-être des conditions très privilégiées, mais "souffrir" est un peu excessif quand même, concernant le rythme des lycéens (il y a d'autres choses qui font souffrir à l'école/collège/lycée: le fait d'être mal dans sa peau, le harcèlement... tout ça, ok, mais les rythmes, bon...) J'entends que ça puisse être le cas quand on habite très loin de l'établissement (d'où l'existence des internats). Mais personnellement je commençais souvent à 8h (parfois 9h), je ne finissais jamais avant 17h sauf le mercredi (fin des cours à 15h) et parfois à 18h, et je ne me sentais vraiment pas fatiguée, j'avais le temps de faire 8 à 10h de mon sport favori dans la semaine, presque tous les jours. Le rythme a vraiment changé ensuite, en arrivant en prépa, mais au lycée je n'avais vraiment pas l'impression de me fouler. Après, j'entends qu'on est tous différents, mais je n'avais pas non plus l'impression que mes camarades étaient extrêmement épuisés, et presque tous avaient le temps de pratiquer des activités à côté - bon, après, les activités extra-scolaires, c'est aussi beaucoup une question de moyens financiers, mais c'est un autre problème.
Tous les établissements ne possèdent pas un internat, et les élèves n'ont pas toujours la possibilité dans un établissement qui en a un...
Tant mieux pour toi si tu n'étais pas fatiguée au lycée, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Des élèves épuisés par le rythme scolaire j'en voyais quand j'étais au lycée et j'en vois encore aujourd'hui.
J'ai fait partie des élèves épuisés.
J'en suis même tombée en dépression. Je suis de nature hyper anxieuse et mon lycée pratiquait l'humiliation en cas d'échec... donc je me faisais humilier tout le temps, devant la classe alors que j'étais probablement une des plus bucheuses. Aucune possibilité de faire des activités extra scolaires (un peu de badminton avec mes amis le vendredi soir, c'est tout), je passais mon temps à bosser. Ma sœur jumelle était en L, moi en S. On dormait dans la même chambre. Elle dormait depuis belle lurette quand moi, je me couchais...
Le rythme était difficile à tenir, surtout l'hiver, mais le plus compliqué pour moi c'était le manque de bienveillance constant.
C'est dur mais il faut reconnaître que ce n'est pas de chance. Je ne sais pas de quand date ton expérience, mais un établissement entier qui pratique l'humiliation ça doit être assez rare aujourd'hui. A moins peut-être de tomber sur une boîte privée dirigée par un original qui aurait choisi une devise du genre "de la souffrance, de la discipline et des rites".
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Aperçu par hasard a écrit:Marcelle Duchamp a écrit:profdoctoujours a écrit:Iridiane a écrit:
Non mais surtout que, franchement, je ne sais pas, j'avais peut-être des conditions très privilégiées, mais "souffrir" est un peu excessif quand même, concernant le rythme des lycéens (il y a d'autres choses qui font souffrir à l'école/collège/lycée: le fait d'être mal dans sa peau, le harcèlement... tout ça, ok, mais les rythmes, bon...) J'entends que ça puisse être le cas quand on habite très loin de l'établissement (d'où l'existence des internats). Mais personnellement je commençais souvent à 8h (parfois 9h), je ne finissais jamais avant 17h sauf le mercredi (fin des cours à 15h) et parfois à 18h, et je ne me sentais vraiment pas fatiguée, j'avais le temps de faire 8 à 10h de mon sport favori dans la semaine, presque tous les jours. Le rythme a vraiment changé ensuite, en arrivant en prépa, mais au lycée je n'avais vraiment pas l'impression de me fouler. Après, j'entends qu'on est tous différents, mais je n'avais pas non plus l'impression que mes camarades étaient extrêmement épuisés, et presque tous avaient le temps de pratiquer des activités à côté - bon, après, les activités extra-scolaires, c'est aussi beaucoup une question de moyens financiers, mais c'est un autre problème.
Tous les établissements ne possèdent pas un internat, et les élèves n'ont pas toujours la possibilité dans un établissement qui en a un...
Tant mieux pour toi si tu n'étais pas fatiguée au lycée, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Des élèves épuisés par le rythme scolaire j'en voyais quand j'étais au lycée et j'en vois encore aujourd'hui.
J'ai fait partie des élèves épuisés.
J'en suis même tombée en dépression. Je suis de nature hyper anxieuse et mon lycée pratiquait l'humiliation en cas d'échec... donc je me faisais humilier tout le temps, devant la classe alors que j'étais probablement une des plus bucheuses. Aucune possibilité de faire des activités extra scolaires (un peu de badminton avec mes amis le vendredi soir, c'est tout), je passais mon temps à bosser. Ma sœur jumelle était en L, moi en S. On dormait dans la même chambre. Elle dormait depuis belle lurette quand moi, je me couchais...
Le rythme était difficile à tenir, surtout l'hiver, mais le plus compliqué pour moi c'était le manque de bienveillance constant.
C'est dur mais il faut reconnaître que ce n'est pas de chance. Je ne sais pas de quand date ton expérience, mais un établissement entier qui pratique l'humiliation ça doit être assez rare aujourd'hui. A moins peut-être de tomber sur une boîte privée dirigée par un original qui aurait choisi une devise du genre "de la souffrance, de la discipline et des rites".
Lycée de 2000 à 2003...
Grand lycée qui ne voulait former que des futurs élèves de prépa, à l'époque dirigé par un cheffaillon devenu IPR depuis
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- lene75Prophète
profdoctoujours a écrit:Certains rentrent chez eux, dînent et se mettent aux devoirs, et n'ont le temps de rien d'autre.
Je crois que c'est ça qui a changé. J'étais dans un bon lycée, et ça nous paraissait normal de ne faire que bosser en semaine. La détente, c'était pour le week-end (enfin le dimanche, parce que le samedi matin on avait cours et l'après-midi on faisait les gros devoir type DM de maths ou dissert de philo ). La difficulté, c'est que maintenant les élèves ont beaucoup d'obligations extrascolaires, souvent perçues comme telles, c’est-à-dire comme obligations ayant la priorité sur les cours. Y compris la fameuse "vie sociale", qu'ils nous ressortent à toutes les sauces.
Il n'en reste pas moins que les edt gruyère à la Blanquer sans aucune possibilité de travailler efficacement sur place sont un scandale, mais c'est une question de répartition des heures et pas de volume.
- elisa18Neoprof expérimenté
L'ambiance en classe était très relax.... J'ai eu du mal à supporter les élèves qui bavardent/ rentrent/ sortent.Jenny a écrit:Pas de cantine ni de réelle pause déjeuner et cours de 8h à 16h pour les élèves qui font des options, donc ?
Voilà leur coupure !
- CasparProphète
lene75 a écrit:profdoctoujours a écrit:Certains rentrent chez eux, dînent et se mettent aux devoirs, et n'ont le temps de rien d'autre.
Je crois que c'est ça qui a changé. J'étais dans un bon lycée, et ça nous paraissait normal de ne faire que bosser en semaine. La détente, c'était pour le week-end (enfin le dimanche, parce que le samedi matin on avait cours et l'après-midi on faisait les gros devoir type DM de maths ou dissert de philo ). La difficulté, c'est que maintenant les élèves ont beaucoup d'obligations extrascolaires, souvent perçues comme telles, c’est-à-dire comme obligations ayant la priorité sur les cours. Y compris la fameuse "vie sociale", qu'ils nous ressortent à toutes les sauces.
Il n'en reste pas moins que les edt gruyère à la Blanquer sans aucune possibilité de travailler efficacement sur place sont un scandale, mais c'est une question de répartition des heures et pas de volume.
Je trouve aussi que ça casse le rythme d'avoir des journées très différentes les unes des autres.
PS: j'ai assisté à des cours en Italie et j'ai trouvé l'ambiance aussi assez (trop) cool.
- JennyMédiateur
elisa18 a écrit:L'ambiance en classe était très relax.... J'ai eu du mal à supporter les élèves qui bavardent/ rentrent/ sortent.Jenny a écrit:Pas de cantine ni de réelle pause déjeuner et cours de 8h à 16h pour les élèves qui font des options, donc ?
Voilà leur coupure !
Ça se comprend aussi. 8h-16h sans vraie pause ou même 8h-14h, c’est intenable.
Merci pour à toi et à Caspar pour ton retour.
- *Ombre*Grand sage
lene75 a écrit:profdoctoujours a écrit:Certains rentrent chez eux, dînent et se mettent aux devoirs, et n'ont le temps de rien d'autre.
Je crois que c'est ça qui a changé. J'étais dans un bon lycée, et ça nous paraissait normal de ne faire que bosser en semaine. La détente, c'était pour le week-end (enfin le dimanche, parce que le samedi matin on avait cours et l'après-midi on faisait les gros devoir type DM de maths ou dissert de philo ). La difficulté, c'est que maintenant les élèves ont beaucoup d'obligations extrascolaires, souvent perçues comme telles, c’est-à-dire comme obligations ayant la priorité sur les cours. Y compris la fameuse "vie sociale", qu'ils nous ressortent à toutes les sauces.
Il n'en reste pas moins que les edt gruyère à la Blanquer sans aucune possibilité de travailler efficacement sur place sont un scandale, mais c'est une question de répartition des heures et pas de volume.
Je ne veux pas généraliser, mais personnellement, ce n'est pas de cela que je parle. Je parle simplement de se poser un peu entre le réveil et le coucher, d'avoir un peu de temps pour souffler, se reposer, se détendre, prendre un livre.
Ça nous paraissait normal de ne faire que bosser en semaine. Peut-être. Est-ce que ça l'est pour autant ? Est-ce vraiment normal, souhaitable qu'un enfant entre 11 et 15 ans (je parle du collège) ne fasse que travailler du réveil au coucher, n'ait aucun moment pour souffler vraiment, pour rêvasser, se reposer, lire un peu ? Ne m'objectez pas qu'ils ne lisent pas, qu'ils passent leur temps sur leur téléphone : ce n'est pas le sujet. Nous enjoignons à lire, mais quand est-ce qu'un collégien a réellement le temps de lire en semaine ? Ma fille de 13 ans, qui adore lire et aimerait pouvoir le faire davantage, n'en a souvent pas le temps en semaine, à part un peu avant d'éteindre, quand elle est couchée ? (Et elle n'a pas de téléphone.)
Est-ce que nous, nous accepterions de ne rien pouvoir faire d'autre que travailler durant la semaine ? J'ai l'impression que, lorsque cela nous arrive (parce que cela nous arrive), nous dénonçons à juste titre des conditions de travail insupportables, qui font fuir les candidats. Mais ces conditions, il faudrait que nos enfants les acceptent ?
- *Ombre*Grand sage
J'ajoute une autre considération, qui touchera peut-être davantage des enseignants que le bien-être des élèves.
Je parle des apprentissages.
Nous nous plaignons que les élèves n'apprennent plus, ou trop vite, trop mal.
Mais après six ou sept heures de cours, à 17 heures passées, qui a encore le cerveau vraiment réceptif pour fixer des connaissances ? Et le temps pour ces apprentissages, on le prend où, quand la soirée est déjà si courte et si chargée ? Je me fais l'avocat du diable mais quoi d'étonnant à ce que les élèves bâclent leurs apprentissages et préfèrent sauver les apparences avec des devoirs vite faits mal faits ?
On en parle, aussi, de la réflexion sur les devoirs utiles ou inutiles ? Je fais remonter les fils sur les devoirs chronophages et ineptes, la BD à faire en anglais, le bidule numérique en espagnol, la série interminable d'exercices en maths, donnés du jour au lendemain, alors qu'un ou deux aurait suffi à renforcer les méthodes et vérifier leur acquisition ?
On peut continuer de balayer ce sujet du revers de la main, mais tant que nous ne nous pencherons pas réellement dessus, il y a certains problèmes sur lesquels nous n'avancerons pas, et dont nous continuerons de déplorer les conséquences.
Je parle des apprentissages.
Nous nous plaignons que les élèves n'apprennent plus, ou trop vite, trop mal.
Mais après six ou sept heures de cours, à 17 heures passées, qui a encore le cerveau vraiment réceptif pour fixer des connaissances ? Et le temps pour ces apprentissages, on le prend où, quand la soirée est déjà si courte et si chargée ? Je me fais l'avocat du diable mais quoi d'étonnant à ce que les élèves bâclent leurs apprentissages et préfèrent sauver les apparences avec des devoirs vite faits mal faits ?
On en parle, aussi, de la réflexion sur les devoirs utiles ou inutiles ? Je fais remonter les fils sur les devoirs chronophages et ineptes, la BD à faire en anglais, le bidule numérique en espagnol, la série interminable d'exercices en maths, donnés du jour au lendemain, alors qu'un ou deux aurait suffi à renforcer les méthodes et vérifier leur acquisition ?
On peut continuer de balayer ce sujet du revers de la main, mais tant que nous ne nous pencherons pas réellement dessus, il y a certains problèmes sur lesquels nous n'avancerons pas, et dont nous continuerons de déplorer les conséquences.
- FilonautaNiveau 1
Je suis italienne, je connais donc très bien le système italien en tant qu'ancienne élève. L'ambiance "relax" dépend des établissements : j'étais dans un "bon" lycée de ma ville, et il n'y avait ni bavardages ni sorties pendant le cours. Concernant le rythme scolaire, j'avais cours du lundi au samedi entre 8h et 13h, mais moins de vacances. Je rentrais déjeuner à la maison, sauf deux jours par semaine où je faisais des options dans l'après-midi, mais même ces jours je finissais à 16h. Mon lycée avait un vrai bar avec café, sandwiches, etc. pour les pauses à l'intérieur de l'établissement, mais souvent on préférait manger à l'extérieur.
En effet, avec ce rythme les lycéens italiens sont moins fatigués que les français. J'ai été choquée (en tant que prof) de découvrir que je devais faire cours jusqu'à 18h (et enseigner à des classes de 30+ élèves...chez nous c'est maximum 24 élèves par classe) ! Par contre, en Italie on avait des devoirs à la maison consistants et je passais au moins trois heures à faire mes devoirs à la maison tous les jours (j'étais un peu trop très bonne élève sans doute...), mais même avec les devoirs à la maison, je n'ai jamais connu pendant mes années lycée cet état d'épuisement dont m'ont parlé mes amis français.
En effet, avec ce rythme les lycéens italiens sont moins fatigués que les français. J'ai été choquée (en tant que prof) de découvrir que je devais faire cours jusqu'à 18h (et enseigner à des classes de 30+ élèves...chez nous c'est maximum 24 élèves par classe) ! Par contre, en Italie on avait des devoirs à la maison consistants et je passais au moins trois heures à faire mes devoirs à la maison tous les jours (j'étais un peu trop très bonne élève sans doute...), mais même avec les devoirs à la maison, je n'ai jamais connu pendant mes années lycée cet état d'épuisement dont m'ont parlé mes amis français.
elisa18 a écrit:L'ambiance en classe était très relax.... J'ai eu du mal à supporter les élèves qui bavardent/ rentrent/ sortent.Jenny a écrit:Pas de cantine ni de réelle pause déjeuner et cours de 8h à 16h pour les élèves qui font des options, donc ?
Voilà leur coupure !
- sookieGrand sage
Iridiane a écrit:Untitled a écrit:Certes c'est idiot de dire "on a souffert alors vous allez souffrir autant". Mais d'un autre côté, entendre des "flemme !" quand on demande à des jeunes de 15 ans de recopier 5 lignes ou des "ça sert à rien" quand on leur demande de faire un peu attention à leur orthographe, c'est difficile de prendre leur demande au sérieux...
Non mais surtout que, franchement, je ne sais pas, j'avais peut-être des conditions très privilégiées, mais "souffrir" est un peu excessif quand même, concernant le rythme des lycéens (il y a d'autres choses qui font souffrir à l'école/collège/lycée: le fait d'être mal dans sa peau, le harcèlement... tout ça, ok, mais les rythmes, bon...) J'entends que ça puisse être le cas quand on habite très loin de l'établissement (d'où l'existence des internats). Mais personnellement je commençais souvent à 8h (parfois 9h), je ne finissais jamais avant 17h sauf le mercredi (fin des cours à 15h) et parfois à 18h, et je ne me sentais vraiment pas fatiguée, j'avais le temps de faire 8 à 10h de mon sport favori dans la semaine, presque tous les jours. Le rythme a vraiment changé ensuite, en arrivant en prépa, mais au lycée je n'avais vraiment pas l'impression de me fouler. Après, j'entends qu'on est tous différents, mais je n'avais pas non plus l'impression que mes camarades étaient extrêmement épuisés, et presque tous avaient le temps de pratiquer des activités à côté - bon, après, les activités extra-scolaires, c'est aussi beaucoup une question de moyens financiers, mais c'est un autre problème.
Tout en habitant un village à moins de 10 km du lycée, je prenais le car scolaire à 7 h 10 et me levais tous les jours à 6 h 30, si j’avais un jour où je commençais à 9h, mon père pouvait parfois m’y emmener mais pas à chaque semaine. Je quittais une fois ou deux à 18h ce qui me faisait rentrer à 19h, si je quittais à 17h, je rentrais à 18h, et si j’avais la chance de quitter à 16h le bus partait plus tôt mais c’était un autre arrêt ce qui me faisait quasi courir pour y aller.
Et j’avais cours le samedi matin.
J’ai un souvenir de ces années comme étant toujours fatiguée, je m’endormais parfois en rentrant, peut-être qu’avec plus de temps pour travailler je n’aurais pas redoubler la seconde.
Pouvoir avoir une mobylette ensuite à été une vraie libération et m’a permis de gagner du temps de repos.
_________________
On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- sookieGrand sage
Caspar a écrit:J'aime bien les horaires britanniques: 9h/16h environ, mais pas leurs vacances d'été de six semaines, ni les conditions de travail des professeurs.
Ah oui pareil, j’aime bien les rythmes britanniques (pas seulement pour l’école).
Mais qu’on ne dise pas que comme les élèves quittent tôt, ils font plein d’activités sportives ou culturelles, ce n’était pas le cas de ma dernière corres, disons qu’elle avait une activité bien particulière en allant voir son boy friend quasi tous les jours.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- profdoctoujoursNiveau 7
*Ombre* a écrit:lene75 a écrit:profdoctoujours a écrit:Certains rentrent chez eux, dînent et se mettent aux devoirs, et n'ont le temps de rien d'autre.
Je crois que c'est ça qui a changé. J'étais dans un bon lycée, et ça nous paraissait normal de ne faire que bosser en semaine. La détente, c'était pour le week-end (enfin le dimanche, parce que le samedi matin on avait cours et l'après-midi on faisait les gros devoir type DM de maths ou dissert de philo ). La difficulté, c'est que maintenant les élèves ont beaucoup d'obligations extrascolaires, souvent perçues comme telles, c’est-à-dire comme obligations ayant la priorité sur les cours. Y compris la fameuse "vie sociale", qu'ils nous ressortent à toutes les sauces.
Il n'en reste pas moins que les edt gruyère à la Blanquer sans aucune possibilité de travailler efficacement sur place sont un scandale, mais c'est une question de répartition des heures et pas de volume.
Je ne veux pas généraliser, mais personnellement, ce n'est pas de cela que je parle. Je parle simplement de se poser un peu entre le réveil et le coucher, d'avoir un peu de temps pour souffler, se reposer, se détendre, prendre un livre.
Ça nous paraissait normal de ne faire que bosser en semaine. Peut-être. Est-ce que ça l'est pour autant ? Est-ce vraiment normal, souhaitable qu'un enfant entre 11 et 15 ans (je parle du collège) ne fasse que travailler du réveil au coucher, n'ait aucun moment pour souffler vraiment, pour rêvasser, se reposer, lire un peu ? Ne m'objectez pas qu'ils ne lisent pas, qu'ils passent leur temps sur leur téléphone : ce n'est pas le sujet. Nous enjoignons à lire, mais quand est-ce qu'un collégien a réellement le temps de lire en semaine ? Ma fille de 13 ans, qui adore lire et aimerait pouvoir le faire davantage, n'en a souvent pas le temps en semaine, à part un peu avant d'éteindre, quand elle est couchée ? (Et elle n'a pas de téléphone.)
Est-ce que nous, nous accepterions de ne rien pouvoir faire d'autre que travailler durant la semaine ? J'ai l'impression que, lorsque cela nous arrive (parce que cela nous arrive), nous dénonçons à juste titre des conditions de travail insupportables, qui font fuir les candidats. Mais ces conditions, il faudrait que nos enfants les acceptent ?
Je n'aurais pas mieux dit.
Nous dénonçons sans arrêt le fair de trop travailler. Mais quand les élèves se plaignent de la même chose, ce serait non légitime ou ce serait leur faute? Je ne sais pas combien d'heures par semaine travaillent les élèves en moyenne, mais pour certains, je ne serais pas étonnée que ce soit du 45 heures par semaine au moins pour des élèves travailleurs. Peut-être trouvait-on cela normal avant, mais cela ne signifie pas que ça l'était.
- M.@Niveau 6
Alors le temps de cours pour un collégien est de 26h. D'après la note que j'ai pu trouver de juin 2023, un collégien sur deux consacre en moyenne 5 heures ou plus par semaine à ses devoirs alors que près d'un tiers y consacre 3 heures ou moins. On est donc quand même loin des 45h par semaine.
- LemmyKHabitué du forum
D'accord pour dire que les journées sont bien trop longues! Comment travailler correctement quand un élève se lève à 6h20, a cours de 8h à midi et de 13h à 18h, et rentre à 19h30 chez lui. Je sais bien qu'il y a un internat mais cela ne résoud pas tout.
Je l'ai déjà raconté plusieurs fois sur ce forum. De toute ma carrière en lycée(et collège), je n'ai JAMAIS eu cours de 13h à 14h ou de 17h à 18h. L'arrêt des cours était à 17h et j'avais rarement cours de 16h à 17h. Je n'ai jamais été fatigué et j'avais le temps de faire du foot le mercredi et le vendredi soir. En revanche, cours le samedi matin et mercredi matin bien sûr).
En seconde C (année scolaire 1976-1977), je m'en souviens encore tellement c'était chouette, j'avais le mardi aprem et le jeudi aprem entièrement libres. J'aimerais bien avoir gardé mon emploi du temps pour vous le montrer. Ce dont je me souviens: pas d'EMC, pas de SES, pas de SVT(oui en seconde C), pas de SNT. Et en première j'ai arrêté la LV2 facultative. Je pouvais faire des maths et de la physique-chimie que j'aimais beaucoup.
Je devais faire:
lundi 8h-midi et 14h-17h.
mardi 8h-midi
mercredi 8h-midi
jeudi 8h-midi
vendredi 8h-midi et 14h-16h.
samedi 8h-midi.
Il y a de quoi placer 29h. J'en faisais certainement moins. Cela devait être du style:
Maths 5h
Français 4h
Histroire-géo 4h
Physique-chimie 4h
Anglais 3h
Allemand 3h
EPS 2h
On est à 25h(peut-être qu'il manque 1ou 2h dans une matière).
Ceux qui faisaient latin avaient cours de 13h à 14h.
Et au bac, écrit en français(1e), maths, philosophie et histoire-géo. Oral en français(1e) et anglais. Le bac n'avait pas moins de valeur me semble-t-il! Et ceux qui ont eu le bac C trois ans avant moi ne passaient l'histoire qu'à l'oral de rattrapage.
Je l'ai déjà raconté plusieurs fois sur ce forum. De toute ma carrière en lycée(et collège), je n'ai JAMAIS eu cours de 13h à 14h ou de 17h à 18h. L'arrêt des cours était à 17h et j'avais rarement cours de 16h à 17h. Je n'ai jamais été fatigué et j'avais le temps de faire du foot le mercredi et le vendredi soir. En revanche, cours le samedi matin et mercredi matin bien sûr).
En seconde C (année scolaire 1976-1977), je m'en souviens encore tellement c'était chouette, j'avais le mardi aprem et le jeudi aprem entièrement libres. J'aimerais bien avoir gardé mon emploi du temps pour vous le montrer. Ce dont je me souviens: pas d'EMC, pas de SES, pas de SVT(oui en seconde C), pas de SNT. Et en première j'ai arrêté la LV2 facultative. Je pouvais faire des maths et de la physique-chimie que j'aimais beaucoup.
Je devais faire:
lundi 8h-midi et 14h-17h.
mardi 8h-midi
mercredi 8h-midi
jeudi 8h-midi
vendredi 8h-midi et 14h-16h.
samedi 8h-midi.
Il y a de quoi placer 29h. J'en faisais certainement moins. Cela devait être du style:
Maths 5h
Français 4h
Histroire-géo 4h
Physique-chimie 4h
Anglais 3h
Allemand 3h
EPS 2h
On est à 25h(peut-être qu'il manque 1ou 2h dans une matière).
Ceux qui faisaient latin avaient cours de 13h à 14h.
Et au bac, écrit en français(1e), maths, philosophie et histoire-géo. Oral en français(1e) et anglais. Le bac n'avait pas moins de valeur me semble-t-il! Et ceux qui ont eu le bac C trois ans avant moi ne passaient l'histoire qu'à l'oral de rattrapage.
- Vos cours du capes (préparation d'oraux..) et espe vous servent ils pour le M2 et les cours ?
- Cours individuel avec des élèves ayant déjà suivi des cours de FLE
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