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- uneodysséeNeoprof expérimenté
23h, ce n’est pas étonnant que tu sois épuisée. La rentrée, c’est un changement de rythme qui peut être fatigant en soi ; chez nous, on a remarqué qu’on était plus fatigués que d’autres années et on l’a attribué peut-être au changement de temps qui s’est fait à peu près en même temps (et tout le monde est malade) ; alors une rentrée à 23h sur deux établissements…
Je pense en effet que tes questionnements sont la preuve de ton sérieux. Ma tutrice m’avait dit « tu seras une bonne prof parce que tu te poses de bonnes questions » (bon, ça m’arrange de lui accorder du crédit là-dessus ).
Essaie de réduire la voilure, de ménager du temps où tu décroches (tant pis si les copies prennent plus de temps, par exemple), et aller voir un médecin en effet pour avoir un regard extérieur et professionnel sur ton état de fatigue me paraît aussi une bonne idée.
Je pense en effet que tes questionnements sont la preuve de ton sérieux. Ma tutrice m’avait dit « tu seras une bonne prof parce que tu te poses de bonnes questions » (bon, ça m’arrange de lui accorder du crédit là-dessus ).
Essaie de réduire la voilure, de ménager du temps où tu décroches (tant pis si les copies prennent plus de temps, par exemple), et aller voir un médecin en effet pour avoir un regard extérieur et professionnel sur ton état de fatigue me paraît aussi une bonne idée.
- AsarteLilithEsprit sacré
Ce soir c'est plaid, café au lait ( oui faut que je calme le café) et film de Noël : pas mieux pour décrocher qu'un Hallmark movie. J'ai ''juste'' rentré un paquet de copies fini aujourd'hui. Le reste attendra demain ou mercredi.
J'ai eu 15j de crève aussi.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- ThalieGrand sage
+1000.Derborence a écrit:AsarteLilith, ce que tu écris sur le forum depuis des années montre que tu es un professeur sérieux et soucieux de faire progresser tes élèves.
Tu vas y arriver et tu n'es pas nulle.
Si tu es vraiment à la bourre pour tes préparations, n'hésite pas à demander, même ici.
Oh là là Asarte c'est un coup de grisou qui j'espère va bientôt passer. Bien sûr que tu n'es pas nulle, on connaît ta rigueur et ta passion pour le métier depuis des années déjà.
Je t'embrasse et n'hésite pas à demander pour les séquences qui te manquent.
- ipomeeGuide spirituel
Je plussoie tout de qui a été dit. AL, tu es une bonne prof, on le sait depuis des années.
Mais tu t'épuises. 23 h c'est énorme. Il te faut absolument aller moins dans le détail de tes préparations. Apprends a improviser un peu, à partir des grandes lignes de ton cours.
Tu verras que c'est tout à fait possible.
Evite les réunions superflues, ménage-toi. Dis-toi que c'est pour une année scolaire.
Et à l'avenir n'accepte plus autant d'heures.
Je te souhaite d'aller vite mieux.
Mais tu t'épuises. 23 h c'est énorme. Il te faut absolument aller moins dans le détail de tes préparations. Apprends a improviser un peu, à partir des grandes lignes de ton cours.
Tu verras que c'est tout à fait possible.
Evite les réunions superflues, ménage-toi. Dis-toi que c'est pour une année scolaire.
Et à l'avenir n'accepte plus autant d'heures.
Je te souhaite d'aller vite mieux.
- CondorcetOracle
La fatigue n’aide pas à avoir les idées claires sur ce qu’on fait, d’où l’importance d’un échange sur sa pratique avec ses collègues mais surtout de moments à soi fixés à l’avance et respectés (cette année, malgré un mois de septembre dantesque, je me suis obligé à enlever toute tâche professionnelle du dimanche). Et quand on doit travailler de manière hachée et sur plusieurs sites, cela oblige à une efficacité que tu as acquise et que tu sous-évalues probablement. Et comme cela a été dit, le fait de douter est révélateur d’une haute conscience professionnelle. Mais si ce doute devient corrosif et si la fatigue prend le dessus, n’hésite pas à consulter et à prendre des pauses : ni les LC ni l’EN ne valent plus que ton corps qui est la maison où tu habites et donc ton bien le plus précieux.
- menerveOracle
23 h...c'est énorme. Il faut apprendre à en faire moins.
Ce sont les élèves qui doivent travailler le plus et pas toi...alors des exercices répétitifs d'orthographe ou de grammaire qui ne demandent pas énormément de préparation, ils en ont grand besoin.
J'en fais beaucoup moins depuis l'an dernier.... l'année précédente j'ai fini en Burn out surtout vue l'ambiance avec les collègues...depuis l'an dernier j'ai freiné les gros projets et j'ai commencé à dire non quand on voulait m'imposer du boulot en plus. J'ai aussi renoncé au CA.
Et finalement ça se passe mieux avec les collègues...ou alors ça se passe pareil mais je le vis mieux car je me suis occupée de moi et je me réserve des créneaux gym, piscine, théâtre, cinéma....
Donc pense à toi en premier. Et avant de commencer un projet pour tes élèves évalué le pour et le contre....que vont. Ils réellement apprendre et toi que vas tu y gagner ? Avec quels inconvénients ???
Ce sont les élèves qui doivent travailler le plus et pas toi...alors des exercices répétitifs d'orthographe ou de grammaire qui ne demandent pas énormément de préparation, ils en ont grand besoin.
J'en fais beaucoup moins depuis l'an dernier.... l'année précédente j'ai fini en Burn out surtout vue l'ambiance avec les collègues...depuis l'an dernier j'ai freiné les gros projets et j'ai commencé à dire non quand on voulait m'imposer du boulot en plus. J'ai aussi renoncé au CA.
Et finalement ça se passe mieux avec les collègues...ou alors ça se passe pareil mais je le vis mieux car je me suis occupée de moi et je me réserve des créneaux gym, piscine, théâtre, cinéma....
Donc pense à toi en premier. Et avant de commencer un projet pour tes élèves évalué le pour et le contre....que vont. Ils réellement apprendre et toi que vas tu y gagner ? Avec quels inconvénients ???
- lene75Prophète
Il paraît évident que ta fatigue n'a rien à voir avec tes compétences. En revanche ça a très certainement à voir avec 23h sur deux établissements, et il ne faut pas non plus négliger l'impact de la mise en place des groupes, surtout si l'entente n'est pas terrible dans l'équipe. La réforme du lycée a causé pas mal de burn-out, en particulier chez les profs de Lettres très investies, et pour moi clairement il y a un avant et un après. Pourtant elle n'impliquait pas ce partage des classes qui me semble rendre les choses encore plus difficiles. Les autres ont déjà tout dit : la seule solution est de prendre soin de toi et de te ménager, ce qui suppose de te mettre moins de pression sur tes préparations.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AsarteLilithEsprit sacré
Et ça y est pour certaines collègues, j'ai bien voulu mes 23h.....youpie. Si je me plains c'est de ma faute.
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- JennyMédiateur
Bon courage AL, tu es consciencieuse et tu cherches souvent à bien faire. Aucune raison de douter autant.
23h, je l'ai déjà fait, c'est éreintant déjà sur un seul établissement. Il faut te ménager des temps de repos et t'appuyer sur les cours déjà préparés. Avec autant d'heures, j'avais renoncé à améliorer ce qui était déjà prêt et je m'étais concentrée sur les programmes nouveaux pour moi.
23h, je l'ai déjà fait, c'est éreintant déjà sur un seul établissement. Il faut te ménager des temps de repos et t'appuyer sur les cours déjà préparés. Avec autant d'heures, j'avais renoncé à améliorer ce qui était déjà prêt et je m'étais concentrée sur les programmes nouveaux pour moi.
- AsarteLilithEsprit sacré
Sauf que parfois j'en ai marre...en 3e surtout . Mais je garde ça en tête.
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- Stel6584Niveau 7
Très honnêtement, la 3e, c'est un niveau stressant et c'est devenu un niveau ingrat.
J'ai toujours eu des 3e depuis que je suis T1 et plus les années passent et plus je trouve que c'est un chemin de croix. Il faut vraiment avoir ça en tête : on n'a plus que 4 heures par semaine et un programme super chargé, quasiment impossible à boucler sérieusement sans bâcler des notions. La préparation au brevet n'est pas simple mais celle de la seconde me paraît de plus en plus compliquée. Beaucoup d'élèves qui quittent le collège ne maîtrisent pas les méthodes malgré l'enseignement qu'on leur apporte. Ce n'est pas de notre fait mais celui du programme trop chargé, des lacunes accumulées, du manque d'intérêt de nos élèves, des réformes pas possibles. Les élèves me paraissent moins intéressés par les textes et et les sujets abordés (les témoignages des gueules cassées, Antigone, l'histoire d'Inconnu à cette adresse...). Mes élèves sont complètement blasés face à ces textes et ils ne sont pas les seuls. Ils sont aussi moins motivés par le brevet et l'orientation comme ils pensent qu'ils passeront forcément en 2nde.
C'est une impression vraiment partagée par mes collègues dans mon établissement. C'était un niveau qui était très souvent demandé et qui était même chasse gardée dans des établissements où je suis passée. Depuis quelques années, j'ai remarqué que c'était souvent les nouveaux ou les TZR/contractuels qui prenaient le niveau en charge. C'est qu'il y a bien une raison.
Peut-être que l'année prochaine, tu pourrais lâcher ce niveau et en demander un autre ? En tout cas, il faut que tu te préserves et que tu gardes en tête que tu fais au mieux et que tu es une très bonne enseignante. En plus tu enseignes le latin, c'est énorme tout le travail que tu accomplis. Tu peux en être fière. Par contre, nul n'est tenu à l'impossible et l'enseignement reste un travail qui est aujourd'hui difficile à exercer. Le plus important c'est donc toi, ta santé et ta vie perso
J'ai toujours eu des 3e depuis que je suis T1 et plus les années passent et plus je trouve que c'est un chemin de croix. Il faut vraiment avoir ça en tête : on n'a plus que 4 heures par semaine et un programme super chargé, quasiment impossible à boucler sérieusement sans bâcler des notions. La préparation au brevet n'est pas simple mais celle de la seconde me paraît de plus en plus compliquée. Beaucoup d'élèves qui quittent le collège ne maîtrisent pas les méthodes malgré l'enseignement qu'on leur apporte. Ce n'est pas de notre fait mais celui du programme trop chargé, des lacunes accumulées, du manque d'intérêt de nos élèves, des réformes pas possibles. Les élèves me paraissent moins intéressés par les textes et et les sujets abordés (les témoignages des gueules cassées, Antigone, l'histoire d'Inconnu à cette adresse...). Mes élèves sont complètement blasés face à ces textes et ils ne sont pas les seuls. Ils sont aussi moins motivés par le brevet et l'orientation comme ils pensent qu'ils passeront forcément en 2nde.
C'est une impression vraiment partagée par mes collègues dans mon établissement. C'était un niveau qui était très souvent demandé et qui était même chasse gardée dans des établissements où je suis passée. Depuis quelques années, j'ai remarqué que c'était souvent les nouveaux ou les TZR/contractuels qui prenaient le niveau en charge. C'est qu'il y a bien une raison.
Peut-être que l'année prochaine, tu pourrais lâcher ce niveau et en demander un autre ? En tout cas, il faut que tu te préserves et que tu gardes en tête que tu fais au mieux et que tu es une très bonne enseignante. En plus tu enseignes le latin, c'est énorme tout le travail que tu accomplis. Tu peux en être fière. Par contre, nul n'est tenu à l'impossible et l'enseignement reste un travail qui est aujourd'hui difficile à exercer. Le plus important c'est donc toi, ta santé et ta vie perso
- AsarteLilithEsprit sacré
Sauf que je lie ma valeur à ce que l'institution dit et pense de moi. c'est vraiment dur aujourd'hui, j'ai cru que je n'irai pas. trop honte de moi, de mes cours qui ne me paraissent pas clairs. C'est néo qui m'a poussée à la rigueur !
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- BaldredEsprit éclairé
AsarteLilith a écrit:Sauf que je lie ma valeur à ce que l'institution dit et pense de moi. c'est vraiment dur aujourd'hui, j'ai cru que je n'irai pas. trop honte de moi, de mes cours qui ne me paraissent pas clairs. C'est néo qui m'a poussée à la rigueur !
C'est une comportement naturel, une partie de l'estime de soi dépend de l'estime de notre entourage, de nos pairs, de l'institution, et de leur reconnaissance. Le fil montre que tu as celles de tes pairs. La maltraitance institutionnelle réside précisément dans la déficience de l'institution à tenir ce rôle d'une part, et dans sa responsabilité dans la difficulté à accomplir des missions sans moyens ni objectifs clairs. Il faut donc bien se résoudre à ne pas se construire " avec", mais à se construire "contre", ce que les profs ne font pas spontanément.
j'ajouterai que peut-être tu /on ne regarde pas dans la bonne direction : nos cours, notre présence, notre engagement professionnel et humain aident-ils nos élèves ? Sommes-nous sincères dans ce que nous entreprenons pour eux ? qu'est-ce qui guide notre exigence envers nous-mêmes, l'institution ou nos élèves ? Je ne pense vraiment pas que tu puisses avoir honte de ce que tu fais, de ce que tu as fait pour eux, certains ont peut-être même su t'en remercier ?
- AsarteLilithEsprit sacré
Oui....j'ai meme été outrageusement gâtée en fin d'année...
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- SwanNiveau 7
Bonjour @AsarteLilith (j’espère ne pas écorcher ton pseudo),
Je suis désolée de te voir dans cet état. Je pense honnêtement que tu dois aller voir ton médecin le plus vite possible, car tu sembles dans les prémisses d’un épuisement professionnel (ou burn-out pour faire moderne). Et, une fois que la corde aura rompu et que ton corps n’en pourra plus (et dans ton corps j’inclue ton cerveau), cela peut ensuite prendre des semaines voire des mois de s’en remettre. Et oui, je peux témoigner que cela peut arriver très vite. Ma 1ere année de stage, j’étais déjà au bord du burn-out fin septembre, à la Toussaint c’était presque cuit, je me suis un peu requinquée aux vacances et un mois plus tard j’ai été contrainte de demander un congé jusqu’à la fin de l’année scolaire…
D’après ce que je lis sans te connaître, je vois en tout cas plusieurs manières d’alléger ta souffrance et tout bonnement de diminuer ta fatigue :
1) aller voir un médecin au plus vite. Pas nécessairement pour lui demander de t’arrêter (même si je pense qu’une bonne semaine de repos pour récupérer, prendre du recul et entamer des démarches administratives voire syndicales pour réduire tes HSA te seraient sans doute très utiles). Mais au moins pour lui parler de ton mal-être et avoir une perspective extérieure, en lui laissant le choix de t’arrêter ou non, et en lui demandant au moins un certificat attestant l’incompatibilité de ton emploi du temps avec ta santé.
2) Si je peux me permettre : tu as pris des heures de LCA dans un autre collège « pour sauver la LCA », mais cela n’impacte pas ton poste, si ? Ces élèves que tu as, tu ne les auras pas au lycée ensuite, puisque tu es en collège ? J’aurais tendance à fortement t’encourager, en t’aoutant sur le courrier de ton médecin et un soutien syndical, à exiger qu’on te retire ces heures. Tant pis et c’est bien triste pour les élèves en question, mais là on parle de ta survie (non je n’exagère pas). Et si cela force certains de tes collèges à abandonner de HSA ou te mets en-dessous de ton ORS, tant pis.
3) dans tous les cas, insiste jusqu’à gain de cause pour alléger ton emploi du temps jusqu’à maximum 1 temps plein + les 2 HSA obligatoires (voire seulement un temps plein si ton médecin pense que ce n’est pas possible pour toi d’assurer 20h ou 17h). Que ce soit en lâchant le latin chez les autres ou certains cours de français dans ton bahut actuel (quitte à mettre à mal les groupes oui, et à ce que ceux-ci soient plus chargés… il vaut mieux des élèves plus nombreux dans un groupe que sans professeur de français pendant plusieurs mois de toute façon)
3) Es-tu PP ? Si oui, démissionne immédiatement de ce poste ou utilise cette menace comme monnaie d’échange pour qu’on accepte de réduire tes heures. Ce n’est pas humain d’être PP avec 23h de cours sur 2 établissements + une reforme et en quelque sorte un changement de programme
4) Je n’ai rien compris à l’organisation de la réforme dans ton collège, mais il y a forcément quelque chose à mettre en place de ce côté également pour te soulager, sans te stresser vis-à-vis du PPCR (ou alors le mieux serait que tu te moques du PPCR mais vu ce que je semble discerner de ta personnalité c’est peu probable). En premier lieu, ne PAS créer de nouveaux cours (même si ça ne correspond pas à la progression commune choisie…), et ne pas te creuser la tête à chaque cours pour améliorer tes méthodes et l’efficacité du cours (je t’avoue avoir été affolée de lire certaines de tes remarques allant en ce sens dans ce fil… si je ne me trompe pas de fil)
5) Par exemple, tu dis que tu as mis plusieurs semaines à t’habituer au fonctionnement de tes collègues surnuméraires qui viennent dans ton cours. Eh bien ne t’y habitue pas et essaie de leur expliquer gentiment pourquoi. Voire, si tu as une collègue qui refuse qu’on aille dans son cours, fais de même (j’ai envie de dire, surtout si ça peut être utiliser comme moyen de faire pression pour qu’on t’enlève des heures).
6) Abandonne tous les projets autre que « faire cours » cette année (sortie qui nécessite de l’organisation ou une séquence spéciale, participation au CA, FSE, devoirs faits, pacte, conseil écoles-collège, club, réunions non obligatoires, ph@re, portes ouvertes, etc.)
Bon courage dans tous les cas, mais, je t’en conjure, ne laisse pas traîner et ne te laisse pas faire. Oui, je suis d’accord avec tes collègues et tu es responsable d’avoir accepté ces 23h au départ, mais tu as le droit d’avoir sous-estimé tes limites et d’avoir eu du mal à dire non. L’erreur est humaine et tu ne vas quand même mettre ta santé en danger par refus de revenir sur ta décision. Tous les ans, par exemple, certains PP sont contraints d’abandonner en cours d’année pour éviter l’épuisement, tu ne serais donc pas la seule et il n’y a aucune culpabilité à avoir.
Encoure bon courage !
Je suis désolée de te voir dans cet état. Je pense honnêtement que tu dois aller voir ton médecin le plus vite possible, car tu sembles dans les prémisses d’un épuisement professionnel (ou burn-out pour faire moderne). Et, une fois que la corde aura rompu et que ton corps n’en pourra plus (et dans ton corps j’inclue ton cerveau), cela peut ensuite prendre des semaines voire des mois de s’en remettre. Et oui, je peux témoigner que cela peut arriver très vite. Ma 1ere année de stage, j’étais déjà au bord du burn-out fin septembre, à la Toussaint c’était presque cuit, je me suis un peu requinquée aux vacances et un mois plus tard j’ai été contrainte de demander un congé jusqu’à la fin de l’année scolaire…
D’après ce que je lis sans te connaître, je vois en tout cas plusieurs manières d’alléger ta souffrance et tout bonnement de diminuer ta fatigue :
1) aller voir un médecin au plus vite. Pas nécessairement pour lui demander de t’arrêter (même si je pense qu’une bonne semaine de repos pour récupérer, prendre du recul et entamer des démarches administratives voire syndicales pour réduire tes HSA te seraient sans doute très utiles). Mais au moins pour lui parler de ton mal-être et avoir une perspective extérieure, en lui laissant le choix de t’arrêter ou non, et en lui demandant au moins un certificat attestant l’incompatibilité de ton emploi du temps avec ta santé.
2) Si je peux me permettre : tu as pris des heures de LCA dans un autre collège « pour sauver la LCA », mais cela n’impacte pas ton poste, si ? Ces élèves que tu as, tu ne les auras pas au lycée ensuite, puisque tu es en collège ? J’aurais tendance à fortement t’encourager, en t’aoutant sur le courrier de ton médecin et un soutien syndical, à exiger qu’on te retire ces heures. Tant pis et c’est bien triste pour les élèves en question, mais là on parle de ta survie (non je n’exagère pas). Et si cela force certains de tes collèges à abandonner de HSA ou te mets en-dessous de ton ORS, tant pis.
3) dans tous les cas, insiste jusqu’à gain de cause pour alléger ton emploi du temps jusqu’à maximum 1 temps plein + les 2 HSA obligatoires (voire seulement un temps plein si ton médecin pense que ce n’est pas possible pour toi d’assurer 20h ou 17h). Que ce soit en lâchant le latin chez les autres ou certains cours de français dans ton bahut actuel (quitte à mettre à mal les groupes oui, et à ce que ceux-ci soient plus chargés… il vaut mieux des élèves plus nombreux dans un groupe que sans professeur de français pendant plusieurs mois de toute façon)
3) Es-tu PP ? Si oui, démissionne immédiatement de ce poste ou utilise cette menace comme monnaie d’échange pour qu’on accepte de réduire tes heures. Ce n’est pas humain d’être PP avec 23h de cours sur 2 établissements + une reforme et en quelque sorte un changement de programme
4) Je n’ai rien compris à l’organisation de la réforme dans ton collège, mais il y a forcément quelque chose à mettre en place de ce côté également pour te soulager, sans te stresser vis-à-vis du PPCR (ou alors le mieux serait que tu te moques du PPCR mais vu ce que je semble discerner de ta personnalité c’est peu probable). En premier lieu, ne PAS créer de nouveaux cours (même si ça ne correspond pas à la progression commune choisie…), et ne pas te creuser la tête à chaque cours pour améliorer tes méthodes et l’efficacité du cours (je t’avoue avoir été affolée de lire certaines de tes remarques allant en ce sens dans ce fil… si je ne me trompe pas de fil)
5) Par exemple, tu dis que tu as mis plusieurs semaines à t’habituer au fonctionnement de tes collègues surnuméraires qui viennent dans ton cours. Eh bien ne t’y habitue pas et essaie de leur expliquer gentiment pourquoi. Voire, si tu as une collègue qui refuse qu’on aille dans son cours, fais de même (j’ai envie de dire, surtout si ça peut être utiliser comme moyen de faire pression pour qu’on t’enlève des heures).
6) Abandonne tous les projets autre que « faire cours » cette année (sortie qui nécessite de l’organisation ou une séquence spéciale, participation au CA, FSE, devoirs faits, pacte, conseil écoles-collège, club, réunions non obligatoires, ph@re, portes ouvertes, etc.)
Bon courage dans tous les cas, mais, je t’en conjure, ne laisse pas traîner et ne te laisse pas faire. Oui, je suis d’accord avec tes collègues et tu es responsable d’avoir accepté ces 23h au départ, mais tu as le droit d’avoir sous-estimé tes limites et d’avoir eu du mal à dire non. L’erreur est humaine et tu ne vas quand même mettre ta santé en danger par refus de revenir sur ta décision. Tous les ans, par exemple, certains PP sont contraints d’abandonner en cours d’année pour éviter l’épuisement, tu ne serais donc pas la seule et il n’y a aucune culpabilité à avoir.
Encoure bon courage !
- AsarteLilithEsprit sacré
Tu n'écorches pas, tout va bien ^^.
Je sais ce que c'est, il m'a fallu 6 mois à 1 an pour commencer à récupérer du dernier. Malgré ça, c'est difficile de lutter contre soi. C'est épuisant. J'ai l'impression que je passe ma vie d'ado, puis d'adulte à lutter contre moi-même.
Refuser les heures sera difficile : nous sommes dans un très petit collège donc si refus, rien ne peut tourner. Et ça risque de me poser problème pour l'année, dont le PPCR.
J'ai justement et heureusement refuse d'être pp, expliquant que cela ne me serait pas possible en ne voyant régulièrement qu'une partie de la classe: comment avoir prise sur un élève avec lequel on a pas construit de lien, en cas de problème avec un(e)collègue ? Ou simplement d'être légitime face aux parents ?
Le ppcr fait que je suis au CA ou sur un projet égalité f/g (+ ce dernier point me tient à cœur), mais j'ai finalement lâché les ateliers 17h-18h ou collège au cinéma (programme pas top en plus).
Pour les collègues ça à plus été une habitude à prendre (mais ils sont tops)
Ce soir, je me tâte aussi pour ne rien faire (rien d'urgentissime, en distant avec collèguesympa j'ai compris que mes 2 chapitres ne sont pas urgents, les copies peuvent attendre demain) mais je culpabilise. Même si je sais que la fatigue n'arrangera rien à commencer par ma santé. Je me force à diminuer le café et à manger sainement (je fatigue aussi car j'ai forci ces dernières années et impossible de vraiment redescendre... donc je culpabilise).
Pour le reste....la petite voix dans ma tête à encore critiqué. C'est toujours pareil: quand je prépare ça le semble bien et en classe ça me semble nul ! Je prends note cette année de ce qui ne me va pas pour améliorer l'an prochain.
Repos ce soir encore. Mon dos me signale que non j'en ai marre. Je bosse 6j sur 7, sauf mercredi et dimanche matins + samedi. Rien d'urgent. En relisant le fil, je le dis que je n'irai pas mieux en tirant sur la corde.
Je sais ce que c'est, il m'a fallu 6 mois à 1 an pour commencer à récupérer du dernier. Malgré ça, c'est difficile de lutter contre soi. C'est épuisant. J'ai l'impression que je passe ma vie d'ado, puis d'adulte à lutter contre moi-même.
Refuser les heures sera difficile : nous sommes dans un très petit collège donc si refus, rien ne peut tourner. Et ça risque de me poser problème pour l'année, dont le PPCR.
J'ai justement et heureusement refuse d'être pp, expliquant que cela ne me serait pas possible en ne voyant régulièrement qu'une partie de la classe: comment avoir prise sur un élève avec lequel on a pas construit de lien, en cas de problème avec un(e)collègue ? Ou simplement d'être légitime face aux parents ?
Le ppcr fait que je suis au CA ou sur un projet égalité f/g (+ ce dernier point me tient à cœur), mais j'ai finalement lâché les ateliers 17h-18h ou collège au cinéma (programme pas top en plus).
Pour les collègues ça à plus été une habitude à prendre (mais ils sont tops)
Ce soir, je me tâte aussi pour ne rien faire (rien d'urgentissime, en distant avec collèguesympa j'ai compris que mes 2 chapitres ne sont pas urgents, les copies peuvent attendre demain) mais je culpabilise. Même si je sais que la fatigue n'arrangera rien à commencer par ma santé. Je me force à diminuer le café et à manger sainement (je fatigue aussi car j'ai forci ces dernières années et impossible de vraiment redescendre... donc je culpabilise).
Pour le reste....la petite voix dans ma tête à encore critiqué. C'est toujours pareil: quand je prépare ça le semble bien et en classe ça me semble nul ! Je prends note cette année de ce qui ne me va pas pour améliorer l'an prochain.
Repos ce soir encore. Mon dos me signale que non j'en ai marre. Je bosse 6j sur 7, sauf mercredi et dimanche matins + samedi. Rien d'urgent. En relisant le fil, je le dis que je n'irai pas mieux en tirant sur la corde.
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- SwanNiveau 7
Bravo déjà d'avoir réussi à refuser d'être PP et de lâcher collège au cinéma pour cette année.
Et bravo aussi d'avoir décidé de te reposer ce soir. En effet, aucune urgence vitale à travailler ce soir.
1) Concernant le CA, y étais-tu déjà les autres années ? Si oui, que penserais-tu par exemple cette année de rester sur les listes, mais en suppléant(e), et d'assister au moins de réunions possibles liées au CA. Et en tout cas de n'y assister QUE si tu es en forme à cette période-là et ce jour-là, et en faisant juste acte de présence (sans travail de préparation ou de compte-rendu). L'appréciation de ton/ta chef(fe) pour le PPCR dépendra de toute façon de tes engagements passés également. Le mieux pour toi serait néanmoins à mon avis de ne pas du tout assister aux réunions (ou alors juste les conseils de discipline, mais pas les CA), car c'est beaucoup de travail et de stress, surtout pour les personnes sur-impliquées comme tu sembles en être.
2) Supposons que tu ne puisses rien changer à la répartition dans ton collège. Serais-tu prête à envisager de diminuer les heures de LCA dans l'autre collège ? Tu en fais combien ? Idéalement il faudrait que tu lâches tout, mais si c'est trop radical pour toi tu peux couper la poire en deux et assurer 1h par niveau (et si possible demander à regrouper tes heures). Ainsi, l'option ne disparaît pas, tu respectes les textes et tu passes à 20h au lieu de 23h, ce qui est quand même mieux.
3) C'est naturel de vouloir améliorer tes cours. Garde tes remarques dans un coin de ta tête pour l'an prochain ou une année où tu auras plus de temps, mais là cette année ce n'est juste pas possible. Ce qui compte, de toute façon, c'est que tes élèves apprennent des choses, et je ne doute pas qu'ils le fassent. Néanmoins, plus tu seras fatigué(e) en classe, moins tes cours seront efficaces de toute façon, et plus tu risques d'être absente, ce qui serait pire pour eux que d'avoir, par exemple, des cours médiocres. Je sais bien ce que c'est que de trouver ses cours médiocres ou pourris, donc je comprends la bataille contre soi-même que cela implique, mais dis-toi que tu n'as de toute façon pas le choix (et que tu as tort, comme te l'on dit d'autres Neo ou tes collègues). Pour gérer la culpabilité, n'hésite pas à en parler à des oreilles compréhensives (ici ou IRL), parles-en peut-être à ton médecin, et si tu le peux essaie de trouver un psychologue ?
4) Une autre astuce : diminue le nombre de contrôles (ou le nombre de questions par contrôle), ou ne corrige qu'une partie des copies pour certains contrôles (en tournant). Tant pis si les élèves ne sont pas évalués sur tout. Ce qui compte c'est ce qu'ils apprennent dans tes cours, pas Pronote. Ah et surtout, ne crée AUCUN nouveau contrôle cette année (tu récupères ceux des années passées, sans aucun scrupule, et si ce sont des contrôles de grammaire, orthographe, etc. tu peux même utiliser le même contrôle pour plusieurs niveaux différents.
5) Et pour terminer, pense à cette expression "charger la mule". Tu ne peux pas faire plus que ce qui est humainement possible. Et même si tu as l'impression de le pouvoir temporairement, au bout d'un moment tu vas craquer, ou bien ta santé se dégradera petit à petit sans que tu t'en rendes nécessairement compte. Il serait intéressant que tu comptes ou estimes les heures de travail que tu effectues chaque semaine, allant des heures de cours, au transport, préparation des cours, réunions, corrections de copies. Vu ce que tu décris, je pense que tu es à au moins 50h/semaine. On est largement au-dessus des 44h hebdomadaires maximales autorisées par le droit du travail (48h en période de "rush")... Et cela sans compter le fait qu'une heure passée en classe (d'autant plus devant des collégiens) compte double en terme d'énergie. Je sais que certains collègues le font, mais 1/ soit il s'agit de collègues qui sont beaucoup plus résistants et efficaces que toi et moi et dépensent beaucoup moins d'énergie vitale à culpabiliser ou améliorer leurs cours en permanence 2/ soit ils sont sur un seul établissement et ont les mêmes cours que l'an dernier, qu'ils peuvent améliorer s'ils le souhaitent mais n'ont pas à s'adapter à une réforme 3/ soit ils risquent eux aussi le burn-out. C'est important de connaître et respecter ses limites, en essayant de ne pas culpabiliser. J'ai une collègue qui fait sans problème 22h/semaine, et des journées de 7-8h parfois, sans fatigue apparente. De mon côté, après 3h de cours et en étant à temps très partiel, sans même être PP, je galère à rester à flot. Oui, c'est lié au fait que nous sommes différentes, mais ce n'est pas "de ma faute". Je sais que je fais de mon mieux, et que faire de mon mieux consiste parfois à essayer d'en faire moins et de simplement dormir suffisamment et être présente, même avec un cours bancal.
Repose-toi bien ce soir, et donne-nous des nouvelles :-)
(Pardon pour ces pavés.)
Et bravo aussi d'avoir décidé de te reposer ce soir. En effet, aucune urgence vitale à travailler ce soir.
1) Concernant le CA, y étais-tu déjà les autres années ? Si oui, que penserais-tu par exemple cette année de rester sur les listes, mais en suppléant(e), et d'assister au moins de réunions possibles liées au CA. Et en tout cas de n'y assister QUE si tu es en forme à cette période-là et ce jour-là, et en faisant juste acte de présence (sans travail de préparation ou de compte-rendu). L'appréciation de ton/ta chef(fe) pour le PPCR dépendra de toute façon de tes engagements passés également. Le mieux pour toi serait néanmoins à mon avis de ne pas du tout assister aux réunions (ou alors juste les conseils de discipline, mais pas les CA), car c'est beaucoup de travail et de stress, surtout pour les personnes sur-impliquées comme tu sembles en être.
2) Supposons que tu ne puisses rien changer à la répartition dans ton collège. Serais-tu prête à envisager de diminuer les heures de LCA dans l'autre collège ? Tu en fais combien ? Idéalement il faudrait que tu lâches tout, mais si c'est trop radical pour toi tu peux couper la poire en deux et assurer 1h par niveau (et si possible demander à regrouper tes heures). Ainsi, l'option ne disparaît pas, tu respectes les textes et tu passes à 20h au lieu de 23h, ce qui est quand même mieux.
3) C'est naturel de vouloir améliorer tes cours. Garde tes remarques dans un coin de ta tête pour l'an prochain ou une année où tu auras plus de temps, mais là cette année ce n'est juste pas possible. Ce qui compte, de toute façon, c'est que tes élèves apprennent des choses, et je ne doute pas qu'ils le fassent. Néanmoins, plus tu seras fatigué(e) en classe, moins tes cours seront efficaces de toute façon, et plus tu risques d'être absente, ce qui serait pire pour eux que d'avoir, par exemple, des cours médiocres. Je sais bien ce que c'est que de trouver ses cours médiocres ou pourris, donc je comprends la bataille contre soi-même que cela implique, mais dis-toi que tu n'as de toute façon pas le choix (et que tu as tort, comme te l'on dit d'autres Neo ou tes collègues). Pour gérer la culpabilité, n'hésite pas à en parler à des oreilles compréhensives (ici ou IRL), parles-en peut-être à ton médecin, et si tu le peux essaie de trouver un psychologue ?
4) Une autre astuce : diminue le nombre de contrôles (ou le nombre de questions par contrôle), ou ne corrige qu'une partie des copies pour certains contrôles (en tournant). Tant pis si les élèves ne sont pas évalués sur tout. Ce qui compte c'est ce qu'ils apprennent dans tes cours, pas Pronote. Ah et surtout, ne crée AUCUN nouveau contrôle cette année (tu récupères ceux des années passées, sans aucun scrupule, et si ce sont des contrôles de grammaire, orthographe, etc. tu peux même utiliser le même contrôle pour plusieurs niveaux différents.
5) Et pour terminer, pense à cette expression "charger la mule". Tu ne peux pas faire plus que ce qui est humainement possible. Et même si tu as l'impression de le pouvoir temporairement, au bout d'un moment tu vas craquer, ou bien ta santé se dégradera petit à petit sans que tu t'en rendes nécessairement compte. Il serait intéressant que tu comptes ou estimes les heures de travail que tu effectues chaque semaine, allant des heures de cours, au transport, préparation des cours, réunions, corrections de copies. Vu ce que tu décris, je pense que tu es à au moins 50h/semaine. On est largement au-dessus des 44h hebdomadaires maximales autorisées par le droit du travail (48h en période de "rush")... Et cela sans compter le fait qu'une heure passée en classe (d'autant plus devant des collégiens) compte double en terme d'énergie. Je sais que certains collègues le font, mais 1/ soit il s'agit de collègues qui sont beaucoup plus résistants et efficaces que toi et moi et dépensent beaucoup moins d'énergie vitale à culpabiliser ou améliorer leurs cours en permanence 2/ soit ils sont sur un seul établissement et ont les mêmes cours que l'an dernier, qu'ils peuvent améliorer s'ils le souhaitent mais n'ont pas à s'adapter à une réforme 3/ soit ils risquent eux aussi le burn-out. C'est important de connaître et respecter ses limites, en essayant de ne pas culpabiliser. J'ai une collègue qui fait sans problème 22h/semaine, et des journées de 7-8h parfois, sans fatigue apparente. De mon côté, après 3h de cours et en étant à temps très partiel, sans même être PP, je galère à rester à flot. Oui, c'est lié au fait que nous sommes différentes, mais ce n'est pas "de ma faute". Je sais que je fais de mon mieux, et que faire de mon mieux consiste parfois à essayer d'en faire moins et de simplement dormir suffisamment et être présente, même avec un cours bancal.
Repose-toi bien ce soir, et donne-nous des nouvelles :-)
(Pardon pour ces pavés.)
- AsarteLilithEsprit sacré
Côté pavés, vous êtes servis ! J'étais suppléante ça j'ai demandé titulaire. Mais honnêtement, mis à part lire des docs c'est aucune préparation et le compte rendu est fait par la secrétaire. Au pire, je demanderai un suppléant en essayant de ne pas culpabiliser.
4e et 3e latinistes groupes à bahut 2....donc déjà bien compliqué !!! 7h de cours aujourd'hui, je lâche ce soir. Je sens que mon esprit n'est oas OK pour reprendre et je n'en ai pas envie. En écrivant que je travaille quasi tous les jours, je trouve ça dingue. Une année j'ai pisté mes heures en début d'année : 36-38h sans trop forcer. Donc là je pense être au dessus sans m en rendre compte. Dimache j'ai facilement tape 6 à 8h. Réunions parents bientôt et pas le choix que d'y assister.
4e et 3e latinistes groupes à bahut 2....donc déjà bien compliqué !!! 7h de cours aujourd'hui, je lâche ce soir. Je sens que mon esprit n'est oas OK pour reprendre et je n'en ai pas envie. En écrivant que je travaille quasi tous les jours, je trouve ça dingue. Une année j'ai pisté mes heures en début d'année : 36-38h sans trop forcer. Donc là je pense être au dessus sans m en rendre compte. Dimache j'ai facilement tape 6 à 8h. Réunions parents bientôt et pas le choix que d'y assister.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Clock11Niveau 1
Bonsoir,
Merci pour votre témoignage.. Courage !
Merci pour votre témoignage.. Courage !
- SwanNiveau 7
@AsarteLilith : C’est déjà super que tu parviennes à écouter ton corps en te reposant sans travailler après une longue journée de cours :-) Pour la semaine des réunions parents, essaie de te ménager en limitant au max le travail hors cours au strict minimum et à l’urgent :-), et à de moments où tu t’en sens la force.
- BOU74Niveau 9
Condorcet a écrit:La fatigue n’aide pas à avoir les idées claires sur ce qu’on fait, d’où l’importance d’un échange sur sa pratique avec ses collègues mais surtout de moments à soi fixés à l’avance et respectés (cette année, malgré un mois de septembre dantesque, je me suis obligé à enlever toute tâche professionnelle du dimanche). Et quand on doit travailler de manière hachée et sur plusieurs sites, cela oblige à une efficaté que tu as acquise et que tu sous-évalues probablement. Et comme cela a été dit, le fait de douter est révélateur d’une haute conscience professionnelle. Mais si ce doute devient corrosif et si la fatigue prend le dessus, n’hésite pas à consulter et à prendre des pauses : ni les LC ni l’EN ne valent plus que ton corps qui est la maison où tu habites et donc ton bien le plus précieux.
J'adhère particulièrement à l'esprit de ce message et aux conseils promulgués que je ferais bien miens, tellement l'épuisement (lié à une conscience professionnelle malheureusement aiguë) me guette...
Courage à toi et à tous ceux que l'EN malmène à coups de réformes absurdes (en dernier lieu ce fichu "choc des savoirs ") dont nous sommes les victimes .
- AscagneGrand sage
@AsarteLilith : Plein de bonnes pensées, d'abord.
Ménage-toi. Tu as un service très chargé et des journées très remplies au travail. Tout a été dit par les collègues. Et je souligne la phrase à la fin du message de @Condorcet.
Ménage-toi. Tu as un service très chargé et des journées très remplies au travail. Tout a été dit par les collègues. Et je souligne la phrase à la fin du message de @Condorcet.
- AsarteLilithEsprit sacré
C'est ça qui m'a conduite à me reposer encore hier. Trop travaillé dimanche, je vrille très vite après. Ça va mieux (j'ai culpabilisé hier soir, juste répondu à un mail d'eleve....un 5e latiniste qui me demandait de quoi s'entraîner à lire en plus.....) mais je surveille.
Je constate par contre que ça a visiblement discuté de mon etat en sdp. Ça m'agace beaucoup.
Je constate par contre que ça a visiblement discuté de mon etat en sdp. Ça m'agace beaucoup.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- elisa18Neoprof expérimenté
Bon courage, repose toi, ménage toi, et laisse tomber les collègues médisants
- AsarteLilithEsprit sacré
Ca m'énerve: dès que je pense avoir trouvé des gens sympas, je découvre toujours un problème. Le même: l'intérêt personnel, même quand il n'y a rien à y gagner ( au final, hein, on est tous dans le même bateau, et à la fin de la carrière, même s'il y a plein de démonstrations d'amitié, de discours émouvants...etc tu es bien remplaçable même si on pensait le contraire !)
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ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
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