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- Lowpow29Fidèle du forum
Surtout un collège privé xD pardon je sors...
- JJNiveau 2
De ce que j'en sais, pour ceux qui se poseraient la même question:
En classe:
-Bonne maitrise d'un instrument accompagnateur obligatoire (guitare, piano). Tu ne peux pas te préoccuper de ton jeu, quand tu dois écouter les gosses, les corriger, les faire partir, leurs chanter les paroles, leur faire les gros yeux quand ils font tout sauf ce que tu leurs demande, et éviter qu'ils s'entretuent en classe.
Tu peux certes bricoler avec des bandes karaoké, mais jouer (bien) devant les gosses rend le cours vivant et impose davantage de respect.
-Chant indispensable. C'est la moitié du temps de cours. Ce n'est pas the Voice, mais il faut chanter juste. Et surtout être agile (chanter plusieurs octaves, maitrise du chant polyphonique etc). Sachant que si ce n'est pas the Voice, malgré tout ta production vocale impactera celle des élèves (et leur réaction au moindre son que tu sortiras. Si tu as une voix de canard, tu vas douiller)
Maitrise minimum du piano pour doubler ta voix en même temps que les exemples vocaux pour aider à la justesse.
Être capable de "découper" une mélodie : chanter une chanson et la faire apprendre, c'est deux choses différentes, et il y a plein de techniques et de gestes à maitriser.
-Direction de choeurs à maitriser un minimum. Il semble que ca vienne avec le temps, mais il faut être à l'aise de base pour pouvoir se dépatouiller avec ça. Si tu ne gères ni l'instrument, ni le chant, la direction va être impossible et jamais les gosses partiront.
Sachant qu'il y a un phénomène cumulatif: plus tu feras des erreurs, plus les gosses chanteront mal, et plus ça fera effet boule de neige. Beaucoup n'étant pas à l'aise en chant, iront vraiment dans le truc que si ça rend un minimum bien.
-500 gamins, 1h par semaine, matière méprisée par certains parents et donc par les gosses (et le Ministère, voir certains collègues): "de toute façon ça ne sert à rien m'sieur!".
-Absence de manuel, programme assez vagues: forte liberté, qui peut-être à double tranchant. Tu peux vite faire des choses intéressantes ou qui ne marchent simplement pas.
-Nécessité d'allier ta subjectivité (des cours qui te plaisent à toi, des chants qui te plaisient à toi), avec celle des élèves, mais aussi avec les impératifs institutionnels, avec le soucis de te légitimer comme "un vrai cours" en entrant donc parfois dans des cheminements très "scolaires" (mais souvent nécessaire) qui entrent en dissonance avec l'idée que se font les gosses du cours "mais monsieur, pourquoi on apprend pas la guitare en musique?". Entre les deux conceptions, du cours de "musique" et celui "d'éducation musicale".
-Les parents et les élèves qui s'attendent à avoir des 20 sans rien faire. Les collègues qui te regardent de travers si tu as le malheur d'avoir un élève bon, qui lui mérite vraiment son 20, car te soupçonnant nécessairement d'offrir des bonnes notes gratuites sans grandes raisons ni légitimité à le faire.
-Pas de tables en classe (programme), mais injonction à faire écrire les gosses, mais aussi à ne pas les faire écrire (cela change d'un inspecteur à l'autre, d'un ministre à l'autre, d'une mode à l'autre, d'un collègue à l'autre)
-Etudier l'Histoire de la musique, est différent d'étudier la musique que tu aimes. Finalement, très peut de moment où tu prends le temps d'écouter une oeuvre uniquement pour sa beauté (sauf séquence dédiée à cette problématique) car il faut bien trouver des oeuvres explicitement "différentes" pour que l'élèves "qui construit son propre savoir" soit percuté par des éléments qui sortent de l'ordinaire. Steve Reich, J. Cage seront tes meilleurs amis pour "faire parler" les gosses. C'est intéressant, mais on s'éloigne du "beau", qui est généralement à l'origine de la passion musicale des débuts.
-Ne t'attends pas à produire "du beau" outre mesure non plus. Les gosses ça chante pas toujours juste. Et tu n'es pas censé faire des musiques juste parce que tu les aiment. Tu es censé faire un projet musical qui te permette de réinvestir les compétences et notions travaillés dans ta séquences. Orientant donc le choix de ton chant, au détriment parfois de l'aspect esthétique. (Même si certains s'en foutent et choisissent des chants vaguement dans la thématique de séquence)
Le concours et la formation:
-Ne t'attends pas à apprendre le solfège etc à la fac. Ou alors, avec énormément de boulot perso/ cours à côté. Ni même à jouer d'un instrument. Ni à chanter. Ni même à enseigner.
-Les attentes du concours sont élevés: harmoniser des mélodies en respectant les règles de l'harmonie classique, MAO, chants du patrimoine savant/trad/actuel, commentaires d'écoutes en lien avec des problématiques pouvant toucher à toute l'Histoire de la musique, dictée de notes, etc. Voir en détail, mais c'est costauds, bien que le niveau soit bas.
-Les 90% de ce qui te sera utile pour le concours, ne te sera pas utile en classe. Tu commenceras comme tout le monde, en pompant des séquences auprès de collègues.
-Tu apprendras l'enseignement sur le tas, comme tout le monde, mais l'ESPE sera une jolie anecdote humoristique pour tes beuveries régulière visant à oublier ta fatigue, ton salaire de flic bac+0, et ton métier de prof d'EMCC potentiellement amené à disparaître/devenir optionnel (et donc anéantir tes conditions de travail déjà minables) d'ici la rentrée de septembre prochain.
Si ça te tente toujours: bienvenue dans l'EN, et bon courage. (Le boulot avec les gosses demeure, évidemment, le seul truc qui nous fait tenir. Alors il vaut mieux faire ça pour l'aspect transmission aujourd'hui, que pour une passion disciplinaire)
En classe:
-Bonne maitrise d'un instrument accompagnateur obligatoire (guitare, piano). Tu ne peux pas te préoccuper de ton jeu, quand tu dois écouter les gosses, les corriger, les faire partir, leurs chanter les paroles, leur faire les gros yeux quand ils font tout sauf ce que tu leurs demande, et éviter qu'ils s'entretuent en classe.
Tu peux certes bricoler avec des bandes karaoké, mais jouer (bien) devant les gosses rend le cours vivant et impose davantage de respect.
-Chant indispensable. C'est la moitié du temps de cours. Ce n'est pas the Voice, mais il faut chanter juste. Et surtout être agile (chanter plusieurs octaves, maitrise du chant polyphonique etc). Sachant que si ce n'est pas the Voice, malgré tout ta production vocale impactera celle des élèves (et leur réaction au moindre son que tu sortiras. Si tu as une voix de canard, tu vas douiller)
Maitrise minimum du piano pour doubler ta voix en même temps que les exemples vocaux pour aider à la justesse.
Être capable de "découper" une mélodie : chanter une chanson et la faire apprendre, c'est deux choses différentes, et il y a plein de techniques et de gestes à maitriser.
-Direction de choeurs à maitriser un minimum. Il semble que ca vienne avec le temps, mais il faut être à l'aise de base pour pouvoir se dépatouiller avec ça. Si tu ne gères ni l'instrument, ni le chant, la direction va être impossible et jamais les gosses partiront.
Sachant qu'il y a un phénomène cumulatif: plus tu feras des erreurs, plus les gosses chanteront mal, et plus ça fera effet boule de neige. Beaucoup n'étant pas à l'aise en chant, iront vraiment dans le truc que si ça rend un minimum bien.
-500 gamins, 1h par semaine, matière méprisée par certains parents et donc par les gosses (et le Ministère, voir certains collègues): "de toute façon ça ne sert à rien m'sieur!".
-Absence de manuel, programme assez vagues: forte liberté, qui peut-être à double tranchant. Tu peux vite faire des choses intéressantes ou qui ne marchent simplement pas.
-Nécessité d'allier ta subjectivité (des cours qui te plaisent à toi, des chants qui te plaisient à toi), avec celle des élèves, mais aussi avec les impératifs institutionnels, avec le soucis de te légitimer comme "un vrai cours" en entrant donc parfois dans des cheminements très "scolaires" (mais souvent nécessaire) qui entrent en dissonance avec l'idée que se font les gosses du cours "mais monsieur, pourquoi on apprend pas la guitare en musique?". Entre les deux conceptions, du cours de "musique" et celui "d'éducation musicale".
-Les parents et les élèves qui s'attendent à avoir des 20 sans rien faire. Les collègues qui te regardent de travers si tu as le malheur d'avoir un élève bon, qui lui mérite vraiment son 20, car te soupçonnant nécessairement d'offrir des bonnes notes gratuites sans grandes raisons ni légitimité à le faire.
-Pas de tables en classe (programme), mais injonction à faire écrire les gosses, mais aussi à ne pas les faire écrire (cela change d'un inspecteur à l'autre, d'un ministre à l'autre, d'une mode à l'autre, d'un collègue à l'autre)
-Etudier l'Histoire de la musique, est différent d'étudier la musique que tu aimes. Finalement, très peut de moment où tu prends le temps d'écouter une oeuvre uniquement pour sa beauté (sauf séquence dédiée à cette problématique) car il faut bien trouver des oeuvres explicitement "différentes" pour que l'élèves "qui construit son propre savoir" soit percuté par des éléments qui sortent de l'ordinaire. Steve Reich, J. Cage seront tes meilleurs amis pour "faire parler" les gosses. C'est intéressant, mais on s'éloigne du "beau", qui est généralement à l'origine de la passion musicale des débuts.
-Ne t'attends pas à produire "du beau" outre mesure non plus. Les gosses ça chante pas toujours juste. Et tu n'es pas censé faire des musiques juste parce que tu les aiment. Tu es censé faire un projet musical qui te permette de réinvestir les compétences et notions travaillés dans ta séquences. Orientant donc le choix de ton chant, au détriment parfois de l'aspect esthétique. (Même si certains s'en foutent et choisissent des chants vaguement dans la thématique de séquence)
Le concours et la formation:
-Ne t'attends pas à apprendre le solfège etc à la fac. Ou alors, avec énormément de boulot perso/ cours à côté. Ni même à jouer d'un instrument. Ni à chanter. Ni même à enseigner.
-Les attentes du concours sont élevés: harmoniser des mélodies en respectant les règles de l'harmonie classique, MAO, chants du patrimoine savant/trad/actuel, commentaires d'écoutes en lien avec des problématiques pouvant toucher à toute l'Histoire de la musique, dictée de notes, etc. Voir en détail, mais c'est costauds, bien que le niveau soit bas.
-Les 90% de ce qui te sera utile pour le concours, ne te sera pas utile en classe. Tu commenceras comme tout le monde, en pompant des séquences auprès de collègues.
-Tu apprendras l'enseignement sur le tas, comme tout le monde, mais l'ESPE sera une jolie anecdote humoristique pour tes beuveries régulière visant à oublier ta fatigue, ton salaire de flic bac+0, et ton métier de prof d'EMCC potentiellement amené à disparaître/devenir optionnel (et donc anéantir tes conditions de travail déjà minables) d'ici la rentrée de septembre prochain.
Si ça te tente toujours: bienvenue dans l'EN, et bon courage. (Le boulot avec les gosses demeure, évidemment, le seul truc qui nous fait tenir. Alors il vaut mieux faire ça pour l'aspect transmission aujourd'hui, que pour une passion disciplinaire)
- Lowpow29Fidèle du forum
Voilà, perso j'attends de voir l'évolution l'année qui arrive mais je risque de ne pas demander ma réintégration de si tôt, alors que pourtant ça me manque souvent...
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- HimpyExpert spécialisé
Je ne suis pas en musique, mais en arts plastiques, je suis plutôt à l'aise avec les gamins (j'ai une petite formation en arts plastiques, niveau L3 seulement, mais je m'en sort) ... Mais je suis en train de préparer une reconversion... Je m'inquiète de ce qui se prépare concernant les arts.
J'ai déjà des conditions de travail moyennes (1 poste seulement dans tout le département depuis plusieurs années à chaque mutation, Tzr avec beaucoup de route...) et je passe relativement entre les gouttes par rapport à ce qui peut se faire en terme de service horrible depuis 2 ans. Mais si notre enseignement est encore éclaté, optionné, le risque que les conditions empirent est trop grand...
J'ai déjà des conditions de travail moyennes (1 poste seulement dans tout le département depuis plusieurs années à chaque mutation, Tzr avec beaucoup de route...) et je passe relativement entre les gouttes par rapport à ce qui peut se faire en terme de service horrible depuis 2 ans. Mais si notre enseignement est encore éclaté, optionné, le risque que les conditions empirent est trop grand...
- stiltNiveau 5
Tiens j'en profite: des nouvelles sur la potentielle réforme des matières artistiques pour la prochaine rentrée ?
- gemshornNiveau 10
JJ a écrit:
Pas de tables en classe (programme), mais injonction à faire écrire les gosses, mais aussi à ne pas les faire écrire (cela change d'un inspecteur à l'autre, d'un ministre à l'autre, d'une mode à l'autre, d'un collègue à l'autre)
Il me semblait que la suppression des tables pour les élèves ne figurait pas dans le programme ni dans aucun texte qui a force de loi (peut-être dans les documents d'accompagnement qui n'ont de toute façon aucune valeur prescriptive) mais que les IPR (peut-être pas tous ?) l'avaient imposée et que, par mimétisme ou volonté de ne pas avoir de tracas, les professeurs d'éducation musicale les avaient retirées (?)
D'une manière générale, un IPR peut suggérer, proposer, conseiller mais pas imposer, n'étant pas le supérieur hiérarchique des enseignants (lorsqu'il veut coller un tuteur à un collègue qu'il juge "déviant", il est obligé d'en passer par la DRH du Rectorat, par exemple).
Cette histoire d'optionnalisation des matières artistiques me semble difficile à envisager pour la rentrée 2025, trop de contingences à gérer en si peu de temps (mutations et/ou compléments de services démultipliés, reconversions, programmes à revoir de fond en comble et à soumettre pour avis etc.).
Déjà que pour les groupes de besoin en 4ème-3ème il y a rétropédalage...
- gemshornNiveau 10
stilt a écrit:Tiens j'en profite: des nouvelles sur la potentielle réforme des matières artistiques pour la prochaine rentrée ?
Les CDE ont une visio avec la ministre demain afin d'y apprendre les grandes lignes de la rentrée de septembre 2025. Des informations relatives aux matières artistiques et à leur avenir seront peut-être données à cette occasion.
- AnguaGrand sage
J'ajoute mon très humble témoignage de qui n'est pas musicienne, ni prof de musique : depuis l'an dernier, je vais chanter à la chorale avec mes élèves d'UPE2A. Le collègue de musique est chevronné, très apprécié des élèves en général, réputé pour ne pas se laisser ennuyer en cours (est-ce une précision importante ? Je ne sais pas.) Toujours est-il que le voir contrôler d'une main de maitre les 80 mômes sur l'estrade face à lui, à l'heure où ils ont faim, à trouver le mot qui recadre Machin ou Bidule, à obtenir le silence en qq secondes, à la fois en jouant et faisant signe à l'élève qui projette les paroles de faire un truc, et bien... c'est impressionnant. Et bien autre chose qu'une classe assise de 30 élèves.
- Malena1424Niveau 1
Dedelagalinettecendree a écrit: Et effectivement, valider ton diplôme parait quand même important (je suis multi redoublante également mais mes diplômes sont validés), de plus même si tu passes un Bac + 3 en Anglais, tu peux te proposer comme contractuel en musique en faisant valoir ton expérience, ça te permettra de voir le métier, et on manque vraiment cruellement de prof de musique.
Bonjour, je profite du post (excusez-moi) pour être sûre d'avoir bien compris... Selon vous, une licence dans une autre discipline permettrait d'être contractuelle en musique ? Car moi je me fais refouler depuis plusieurs années avec un Master 1 PRO en Géographie quand j'essaie de me proposer pour donner des cours d'espagnol, sachant que c'est également ma langue maternelle et que j'ai fait aussi une année de MEEF Espagnol (non validé malheureusement mais avec les deux stages réussies)...
Bon, à vrai dire on me dit que même pour être contractuelle en Histoire-géo ma candidature n'est pas recevable. Alors, je suis un peu dans le désespoir car j'ai déjà été enseignante dans mon pays d'origine et je peine à me reconvertir, je ne me vois pas faire autre chose.
Merci par avance si vous pouvez m'éclairer !
- Cléopatra2Guide spirituel
Je pense qu'en changeant d'académie, tu pourras tout à fait être prise comme contractuelle. Il n'y a pas pénurie dans ton académie en fait. Donc ils peuvent faire les difficiles sur le profil des contractuels.
- gemshornNiveau 10
stilt a écrit:Tiens j'en profite: des nouvelles sur la potentielle réforme des matières artistiques pour la prochaine rentrée ?
D'après le compte rendu de LadyOlenna, la ministre ne semble pas avoir évoqué ce sujet lors de sa visioconférence.
Peut-être un peu plus de précisions dans son courrier de mardi prochain (ou plus tard, au printemps ; ce ne serait pas la première fois que ça se passe ainsi, d'après les collègues de technologie).
- Nemaki123Niveau 5
Hello!
Je n'ai lu que les premières réponses avant moi, mais sous peine de choquer, c'est totalement possible de se passer d'instrument pour être prof de musique. Alors certes ça restera un gros handicap, il faut pas non plus se leurrer. Mais pour l'avoir fait durant toute la période covid, donc plus d'1an... Bah faut rester logique c'est possible.
Explication : durant le covid, les classes ne devaient plus bouger de salle en salle pour limiter le virus, ils avaient leur propre salle c'était les profs qui devaient se déplacer. Certains profs avec salle spécialisée pouvaient faire exception, mais quand il n'y avait pas assez de salles comme dans le petit collège où j'étais... Bah certains profs avec classe spécialisée passaient à la trappe. C'est ainsi que mon collègue d'art plastique et moi même n'avions plus accès à nos salles, et devions nous débrouiller sans. Donc adieu mon piano (qui était un piano droit pourri mais bon).
Donc comment j'ai fait? Bah je me suis débrouillée avec des audio. Soit que je créais moi-même, soit que je trouvais sur youtube.
Alors c'est lamentable comme solution, mais ça reste possible puisque je l'ai fait. Et surement beaucoup d'autres professeurs d'éducation musicale...
Bref, après je rejoins les autres attention à si tu as une santé fragile le métier de prof peut te détruire psychologiquement, les élèves ne sont pas tendres. Mais si tu penses que ça peut te relever au contraire, pourquoi pas? Uniquement en tant que contractuelle par contre, au concours sans savoir jouer d'instrument ce sera trop dur.
Bon courage en tout cas!!!
Je n'ai lu que les premières réponses avant moi, mais sous peine de choquer, c'est totalement possible de se passer d'instrument pour être prof de musique. Alors certes ça restera un gros handicap, il faut pas non plus se leurrer. Mais pour l'avoir fait durant toute la période covid, donc plus d'1an... Bah faut rester logique c'est possible.
Explication : durant le covid, les classes ne devaient plus bouger de salle en salle pour limiter le virus, ils avaient leur propre salle c'était les profs qui devaient se déplacer. Certains profs avec salle spécialisée pouvaient faire exception, mais quand il n'y avait pas assez de salles comme dans le petit collège où j'étais... Bah certains profs avec classe spécialisée passaient à la trappe. C'est ainsi que mon collègue d'art plastique et moi même n'avions plus accès à nos salles, et devions nous débrouiller sans. Donc adieu mon piano (qui était un piano droit pourri mais bon).
Donc comment j'ai fait? Bah je me suis débrouillée avec des audio. Soit que je créais moi-même, soit que je trouvais sur youtube.
Alors c'est lamentable comme solution, mais ça reste possible puisque je l'ai fait. Et surement beaucoup d'autres professeurs d'éducation musicale...
Bref, après je rejoins les autres attention à si tu as une santé fragile le métier de prof peut te détruire psychologiquement, les élèves ne sont pas tendres. Mais si tu penses que ça peut te relever au contraire, pourquoi pas? Uniquement en tant que contractuelle par contre, au concours sans savoir jouer d'instrument ce sera trop dur.
Bon courage en tout cas!!!
- IridianeFidèle du forum
Nemaki123 a écrit:Hello!
Je n'ai lu que les premières réponses avant moi, mais sous peine de choquer, c'est totalement possible de se passer d'instrument pour être prof de musique. Alors certes ça restera un gros handicap, il faut pas non plus se leurrer. Mais pour l'avoir fait durant toute la période covid, donc plus d'1an... Bah faut rester logique c'est possible.
Explication : durant le covid, les classes ne devaient plus bouger de salle en salle pour limiter le virus, ils avaient leur propre salle c'était les profs qui devaient se déplacer. Certains profs avec salle spécialisée pouvaient faire exception, mais quand il n'y avait pas assez de salles comme dans le petit collège où j'étais... Bah certains profs avec classe spécialisée passaient à la trappe. C'est ainsi que mon collègue d'art plastique et moi même n'avions plus accès à nos salles, et devions nous débrouiller sans. Donc adieu mon piano (qui était un piano droit pourri mais bon).
Donc comment j'ai fait? Bah je me suis débrouillée avec des audio. Soit que je créais moi-même, soit que je trouvais sur youtube.
Alors c'est lamentable comme solution, mais ça reste possible puisque je l'ai fait. Et surement beaucoup d'autres professeurs d'éducation musicale...
Bref, après je rejoins les autres attention à si tu as une santé fragile le métier de prof peut te détruire psychologiquement, les élèves ne sont pas tendres. Mais si tu penses que ça peut te relever au contraire, pourquoi pas? Uniquement en tant que contractuelle par contre, au concours sans savoir jouer d'instrument ce sera trop dur.
Bon courage en tout cas!!!
Le problème n’est pas qu’il soit possible de faire cours sans jouer d’instrument de façon exceptionnelle (tu donnes l’exemple du Covid et tu qualifies toi-même cette solution de « lamentable »… ce que je trouve même un peu fort comme jugement à dire vrai !), mais qu’il soit possible d’être professeur de musique sans maîtriser d’instrument.
Et, même si je ne suis absolument pas dupe de ce qui se passe dans l’EN et du niveau de recrutement général, c’est quand même ultra gênant de lire des choses du genre « oh bah tu n’as pas le niveau d’avoir le concours mais c’est pas grave tu peux être contractuelle ça ne demande pas de compétences ». Ça en dit long.
- RamoneurNiveau 8
Je passe mon temps à transposer pour mes élèves… avec des audios c’est quand même chaud. Sans compter la maîtrise toute particulière qu’ont les collégiens pour le tempo ou la carrure.
_________________
Ah, dis-je.
Ernest Hemingway
- LadyOlennaModérateur
Et pourtant, comme je l'ai indiqué plus haut, l'IA-IPR refuse les candidatures proposées pour ce motif justement, alors que nous sommes sans professeur de musique depuis le 01/10. Ça doit donc compter un peu quand même...Nemaki123 a écrit:Hello!
Je n'ai lu que les premières réponses avant moi, mais sous peine de choquer, c'est totalement possible de se passer d'instrument pour être prof de musique.
- stiltNiveau 5
LadyOlenna a écrit:Et pourtant, comme je l'ai indiqué plus haut, l'IA-IPR refuse les candidatures proposées pour ce motif justement, alors que nous sommes sans professeur de musique depuis le 01/10. Ça doit donc compter un peu quand même...Nemaki123 a écrit:Hello!
Je n'ai lu que les premières réponses avant moi, mais sous peine de choquer, c'est totalement possible de se passer d'instrument pour être prof de musique.
Ok, m'enfin ... des heures de perm seraient vraiment mieux qu'un contractuel aux méthodes peut-être peu conventionnelles ?
Au final tout le monde s'en fout que les programmes soient strictement respectés dans les matières artistiques. L'important c'est que les gamins "fassent des choses", en prenant confiance en leurs 10 doigts (AP), en leur corps et en leur voix (EM).
- HildeNiveau 6
Oui enfin j'espère quand même qu'on ne recrute pas les contractuels sur la base de l'argument : "oh celui-là les occupera et ce sera un petit peu mieux qu'une perm, de toutes façons les programmes en art on s'en tape".
C'est quand même avoir très peu de considération pour les disciplines concernées...
C'est quand même avoir très peu de considération pour les disciplines concernées...
- IridianeFidèle du forum
Hilde a écrit:Oui enfin j'espère quand même qu'on ne recrute pas les contractuels sur la base de l'argument : "oh celui-là les occupera et ce sera un petit peu mieux qu'une perm, de toutes façons les programmes en art on s'en tape".
C'est quand même avoir très peu de considération pour les disciplines concernées...
Alors, hélas, ça dépend des académies et des disciplines mais les contractuels, on les recrute en job dating, ou alors on prend ceux qui ont été recalés au CAPES (ce qui n'est généralement pas très bon signe...) Donc bon, je pense que dans bien des cas, à la rigueur, il vaut mieux une heure de perm. Mais bon, du moment qu'il y a qqn devant les élèves, hein...
(Je précise quand même, par précaution, que je ne généralise pas à TOUS les contractuels, je sais qu'il y en a de très bien, et j'en connais).
- CasparProphète
Nemaki123 a écrit:Hello!
Je n'ai lu que les premières réponses avant moi, mais sous peine de choquer, c'est totalement possible de se passer d'instrument pour être prof de musique. Alors certes ça restera un gros handicap, il faut pas non plus se leurrer. Mais pour l'avoir fait durant toute la période covid, donc plus d'1an... Bah faut rester logique c'est possible.
Explication : durant le covid, les classes ne devaient plus bouger de salle en salle pour limiter le virus, ils avaient leur propre salle c'était les profs qui devaient se déplacer. Certains profs avec salle spécialisée pouvaient faire exception, mais quand il n'y avait pas assez de salles comme dans le petit collège où j'étais... Bah certains profs avec classe spécialisée passaient à la trappe. C'est ainsi que mon collègue d'art plastique et moi même n'avions plus accès à nos salles, et devions nous débrouiller sans. Donc adieu mon piano (qui était un piano droit pourri mais bon).
Donc comment j'ai fait? Bah je me suis débrouillée avec des audio. Soit que je créais moi-même, soit que je trouvais sur youtube.
Alors c'est lamentable comme solution, mais ça reste possible puisque je l'ai fait. Et surement beaucoup d'autres professeurs d'éducation musicale...
Bref, après je rejoins les autres attention à si tu as une santé fragile le métier de prof peut te détruire psychologiquement, les élèves ne sont pas tendres. Mais si tu penses que ça peut te relever au contraire, pourquoi pas? Uniquement en tant que contractuelle par contre, au concours sans savoir jouer d'instrument ce sera trop dur.
Bon courage en tout cas!!!
C'est une chose de se débrouiller momentanément sans instrument et une autre de n'avoir jamais pratiqué d'instrument, et tu parles d'une situation bien particulière.
- Nemaki123Niveau 5
Iridiane a écrit:
Le problème n’est pas qu’il soit possible de faire cours sans jouer d’instrument de façon exceptionnelle (tu donnes l’exemple du Covid et tu qualifies toi-même cette solution de « lamentable »… ce que je trouve même un peu fort comme jugement à dire vrai !), mais qu’il soit possible d’être professeur de musique sans maîtriser d’instrument.
Et, même si je ne suis absolument pas dupe de ce qui se passe dans l’EN et du niveau de recrutement général, c’est quand même ultra gênant de lire des choses du genre « oh bah tu n’as pas le niveau d’avoir le concours mais c’est pas grave tu peux être contractuelle ça ne demande pas de compétences ». Ça en dit long.
Ce que je trouve lamentable, c'est le fait que le métier de prof soit devenu tellement "dur" que plus personne ne veut le faire, que le niveau du concours baisse de plus en plus, remettant en question les capacités musicales de personnes qui le passent (moi y compris). Et ce que je trouve lamentable, ce sont les conditions de travail dans lesquelles on nous a forcé à travailler pendant le covid, mes collègues de musique et moi. Je sais que je suis loin d'être la seule à avoir vécu ça.
Je précise qu'il y a une différence entre ne pas accompagner les élèves à l'instrument parce qu'on ne sait pas jouer d'un instrument, et ne pas accompagner les élèves à l'instrument parce que les conditions de travail nous en empêchent. Dans le 1er cas c'est un choix, dans le 2e il n'y a pas le choix. Ce n'est pas du tout le même niveau de frustration à mon sens.
Cette personne dit qu'elle fait de la mao. Donc pour savoir créer des audio normalement pour changer les tonalités il ne devrait pas y avoir de problème... Tu fais chanter les élèves à capella pour apprendre la chanson petit à petit, puis tu leur mets ton audio sur l'endroit ou tu veux qu'ils chantent, jusqu'à faire la chanson complète.
C'est possible. Beaucoup moins pratique qu'avec un instrument, certes.
De plus, on ne nous demande absolument pas d'apprendre aux élèves des notions liés aux instruments en eux-même : on ne leur apprend pas à lire la musique, ni à savoir jouer un instrument. On leur fait juste "flirter" avec ça, mais sans dépasser la limite sinon nos inspecteurs risquent gentiment de nous dire qu'on est complètement hors sujet dans nos cours.
Donc à partir de là, savoir jouer d'un instrument ne devient plus indispensable si on reste logique...
La culture musicale par contre c'est un peu tout ce qu'il nous reste. Et chez la personne qui a fait ce post, cela semble être son gros point fort. Donc...
Bref. Je réitère ce que j'ai dit : oui c'est possible de faire cours de musique à des élèves en collège sans savoir jouer d'un instrument. Puisque je l'ai fait pendant plus d'1an, contrainte.
Que ce soit bien ou mal en soit c'est un autre problème selon moi. Après c'est vrai qu'être prof de musique et ne pas savoir en jouer soi-même ça reste un comble... Les élèves risquent de se moquer s'ils s'en rendent compte j'imagine... Sauf si tu arrives à les convaincre que ton instrument c'est la mao (ce qui en soit n'est pas faux!)
- RoyaltizNiveau 3
Je ne sais pas si je peux apporter une information constructive pour toi mais si je ne me trompe pas il te faut au moins une LICENCE en MUSICOLOGIE ... J'en avais démarrer une en 2012 mais abandonner au mois de janvier en 1ère année ... Car il fallait pratiquer le piano, c'était un gros " coeff " et vu que j'en jouais pas ( ni aucuns instruments d'ailleurs ... ) mais je chantais seulement mais l'examen comportait du piano et du solfège ... J'ai lâcher tout ça ...
PS: les débouchés sont aussi très restreints, avec cette licence soit prof de musique ou directeur de conservatoire si tu pousses en M2 ... et en Guyane il y a UN SEUL conservatoire !
Si c'est vraiment ce qui t'intéresses, fonces ... sinon changes de voies pour ne pas perdre ton temps et "regretter" par la suite.
PS: les débouchés sont aussi très restreints, avec cette licence soit prof de musique ou directeur de conservatoire si tu pousses en M2 ... et en Guyane il y a UN SEUL conservatoire !
Si c'est vraiment ce qui t'intéresses, fonces ... sinon changes de voies pour ne pas perdre ton temps et "regretter" par la suite.
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- zigmag17Guide spirituel
Je trouve cette conversation surréaliste. On vit dans un monde fabuleux. Pour moi qui travaille en LP, lire que l'on peut se présenter devant des élèves en tant que professeur de musique sans posséder la pratique d'au moins un instrument, ce serait comme leur infliger des cours de pratique hôtelière avec un professeur qui ne connaît rien aux techniques culinaires. Ils sortiraient des cours avec un savoir indigent. Il y a une différence entre " occuper" les élèves et " faire travailler les élèves". Dans le premier cas en effet tout le monde peut le faire ( on tend vers ça , option garderie), dans le deuxième la hauteur de vue et la maîtrise de sa matière permettent justement de se mettre à la portée des élèves tout en leur assurant la garantie de connaissances solides.
Je ne sais pas si je m'explique bien. En tout cas tout ceci me choque énormément. En tant qu'élève j'ai connu il y a très longtemps en 5e une PEGC qui faisait office de couteau suisse , elle nous enseignait entre autres le français, le latin, l'histoire-géo ...et la musique. J'en garde des souvenirs puissants de néant monumental. Pourtant j'étais jeune, mais je me rendais bien compte qu'il y avait quelque chose qui ne collait pas. Et ce qui ne collait pas, c'était le manque de maîtrise de cette personne dans différentes matières, dont celle-là. A côté de ça on trouve des professeurs de musique, des " vrais" on va dire, qui pratiquent un instrument, connaissent le solfège, et avec tout ce s'ils savent arrivent à mener loin leurs élèves ( les chorales en latin c'est quelque chose).
Le mieux n'est pas l'ennemi du bien dans l'enseignement. Le moins lui, conduit à la faillite.
Je sais bien que c'est la politique actuelle : recrutement aléatoire pour pouvoir mettre un adulte devant une classe.
Personnellement si j'avais un enfant je préférerais qu'il aille en étude lire ou faire quelque chose d'utile plutôt que d'être "occupé" dans une classe avec devant lui un adulte qui dans le pire des cas n'en saurait pas plus que lui.
C'est comme si un professeur de français ne connaissait que le vocabulaire usuel sans jamais pouvoir expliquer à ses élèves le sens de mots compliqués, il ne pourrait jamais non plus complexifier un peu son enseignement pour leur faire goûter autre chose que ce qu'ils connaissent déjà. Cela voudrait dire par exemple qu'en français je serais capable de faire étudier du rap à mes élèves ( textes faciles, élèves ayant l'impression de maîtriser le sujet) mais jamais je ne serais capable d'aborder avec eux Baudelaire ou Rimbaud parce que dépassée par le sujet. Quelle perspective formidable. Je caricature évidemment mais c'est l'analogie qui me vient.
Enseigner la musique sans savoir pratiquer un instrument c'est possible la preuve certains le disent ici, cela cependant m'est incompréhensible et je trouve ça très représentatif de l'à- peu près érigé en mode de fonctionnement officiel infligé à notre école depuis quelques décennies.
Je dois être trop vieille.
Je ne sais pas si je m'explique bien. En tout cas tout ceci me choque énormément. En tant qu'élève j'ai connu il y a très longtemps en 5e une PEGC qui faisait office de couteau suisse , elle nous enseignait entre autres le français, le latin, l'histoire-géo ...et la musique. J'en garde des souvenirs puissants de néant monumental. Pourtant j'étais jeune, mais je me rendais bien compte qu'il y avait quelque chose qui ne collait pas. Et ce qui ne collait pas, c'était le manque de maîtrise de cette personne dans différentes matières, dont celle-là. A côté de ça on trouve des professeurs de musique, des " vrais" on va dire, qui pratiquent un instrument, connaissent le solfège, et avec tout ce s'ils savent arrivent à mener loin leurs élèves ( les chorales en latin c'est quelque chose).
Le mieux n'est pas l'ennemi du bien dans l'enseignement. Le moins lui, conduit à la faillite.
Je sais bien que c'est la politique actuelle : recrutement aléatoire pour pouvoir mettre un adulte devant une classe.
Personnellement si j'avais un enfant je préférerais qu'il aille en étude lire ou faire quelque chose d'utile plutôt que d'être "occupé" dans une classe avec devant lui un adulte qui dans le pire des cas n'en saurait pas plus que lui.
C'est comme si un professeur de français ne connaissait que le vocabulaire usuel sans jamais pouvoir expliquer à ses élèves le sens de mots compliqués, il ne pourrait jamais non plus complexifier un peu son enseignement pour leur faire goûter autre chose que ce qu'ils connaissent déjà. Cela voudrait dire par exemple qu'en français je serais capable de faire étudier du rap à mes élèves ( textes faciles, élèves ayant l'impression de maîtriser le sujet) mais jamais je ne serais capable d'aborder avec eux Baudelaire ou Rimbaud parce que dépassée par le sujet. Quelle perspective formidable. Je caricature évidemment mais c'est l'analogie qui me vient.
Enseigner la musique sans savoir pratiquer un instrument c'est possible la preuve certains le disent ici, cela cependant m'est incompréhensible et je trouve ça très représentatif de l'à- peu près érigé en mode de fonctionnement officiel infligé à notre école depuis quelques décennies.
Je dois être trop vieille.
- zigmag17Guide spirituel
Merci!! Mais je me sens de plus en plus vieille quand même !!
- PunkyNiveau 10
Moi aussi, et je n'ai même pas encore la cinquantaine. En tout cas, l'exaspération que tu manifestes est bien jeune :-) Et c'est une vivacité fort agréable !
- zigmag17Guide spirituel
Merci derechef!( d'orchestre!!)
Edit: trop de choses m'exaspèrent dans L'EN telle qu'elle est devenue mais désormais je suis plus proche de la fin de carrière que du début aussi je reste contre vents et marées.
Edit: trop de choses m'exaspèrent dans L'EN telle qu'elle est devenue mais désormais je suis plus proche de la fin de carrière que du début aussi je reste contre vents et marées.
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