"Rattrapage" d'une heure de cours (enseignement privé)

Bonjour à tous,
J'aurais besoin d'éclaircissements concernant une situation dans laquelle je me trouve. J'ai envoyé un mail à mon syndicat mais la réponse que l'on m'a faite ne m'a pas vraiment éclairée.
Le mardi 12 novembre, j'ai perdu 2h de cours en début de journée car les élèves que je devais avoir étaient en "temps fort" sur le harcèlement avec leurs PP. On me demande de rattraper une de ces deux heures la semaine prochaine sur une heure de trou. On ne me demande pas mon avis d'ailleurs, mon nom était simplement inscrit sur le planning affiché en salle des profs. La semaine prochaine, certains sont en voyage scolaire et j'imagine que cela permet de combler certaines absences.
J'ai envoyé un mail à la vie scolaire pour refuser cette heure car j'étais au collège le mardi 12, on m'a pris mes heures de cours sans me demander mon avis, et je trouve cela gonflé de me demander de les rattraper à la convenance de la vie scolaire.
A cause de ce mail, j'ai été convoquée dans le bureau de mon chef d'établissement qui m'a lu un texte qui (après vérification dans le code de l'éducation) a été en partie falsifié. Il y a ajouté un paragraphe concernant les temps forts justifiant un rattrapage d'heure.
Que dois-je faire ? Le chef ne bouge pas d'un iota, les collègues me soutiennent en salle des profs mais pas en dehors. Ai-je raison ou dois-je faire cette heure ?
Je précise que ce ne sont pas les élèves qui rattrapent mais bien moi car on me demande de faire cours à une classe pour laquelle je n'ai pas perdu d'heures.
Je vous remercie de bien vouloir m'éclairer !
PS : Ce genre de pratique est courant dans mon établissement, mais je trouve cela irrespectueux et souhaite y mettre un terme.

Tu n'as rien à rattraper. Renvoie à ton chef le texte authentique, c'est fou d'en arriver là et ça mériterait un signalement. Et tes heures de trou t'appartiennent. Il peut te proposer de faire cette heure en te rémunérant et uniquement si tu le souhaites.

C’est bien ce qu’il me semblait et c’est cette réponse que j’attendais de mon syndicat mais celui-ci m’a envoyé un mail mou du genou qui ne m’a pas confortée dans ma décision de résister. Par ailleurs, mon chez d’établissement à le bras long et je crains un retour de bâton. Je vais continuer de réfléchir à tout cela. Merci pour ton retour !

Délégué syndical dans le privé, je confirme les propos de clecle78,
Public ou privé, ce sont les mêmes règles.

Nous ne sommes pas annualisés, ton cde était déjà en tord de faire un temps fort (religieux?) sur des heures de cours ( obligatoire pour les élèves ?), il devrait plutôt se faire discret.

Tu peux lui répondre par mail que :
- tu n'es pas disponible sur ce créneau
- tu veux bien faire 2h en plus mais qu'elle doive être payé en hse

Si tu n'es pas suppléante, tu ne crains pas grand chose quand-même de ton cde.
Il n'y a pas d'élu utile dans ton cse ?

Merci pour ta réponse ! Mon chef d’établissement est haut placé à la DDEC d’où mon inquiétude. Nous n’avons pas de CSE et le conseil de direction ne sert à rien car le chez décide de tout sans écouter personne.

Et appeler un autre syndicat ? Cette heure doit au moins t'être payée.

Oui, enfin s'il s'amuse à falsifier les textes même la DEC ne devrait pas cautionner, non ?

Et si tu lui demandais de t'envoyer par écrit le texte qu'il a cité à l'oral ?

Oui, je pourrais lui demander un écrit car il n’a fait que me lire le mail que lui aurait soi-disant envoyé l’avocat de la DDEC. Il a sorti le grand jeu pour me faire peur je pense !

L'avocat de la DDEC, rien que ça ! Il n'aurait pas un petit côté mythomane, ce monsieur ?

Hans a écrit:
Nous ne sommes pas annualisés, ton cde était déjà en tort de faire un temps fort (religieux?) sur des heures de cours ( obligatoire pour les élèves ?), il devrait plutôt se faire discret.

Tu peux lui répondre par mail que :
- tu n'es pas disponible sur ce créneau
- tu veux bien faire 2h en plus mais qu'elles doivent être payées en hse.

Complètement d'accord avec Hans. Quant à l'intervention de l'avocat de la DDEC, ce dernier a une lecture des textes législatifs, disons au mieux erronée au pire partiale

Merci pour vos réponses !

Clecle78 a écrit:L'avocat de la DDEC, rien que ça ! Il n'aurait pas un petit côté mythomane, ce monsieur ?

Non, pas forcément, ça existe les avocats de la DDEC ou de l'UDOGEC/UROGEC... D'où le grand nombre de contrats "limite" mais légaux des salariés (en faveur de qui..., on se demande ), ils sont verrouillés en amont.

Pas très catholique tout ça, pour le coup…

Oui mais si on a truqué des textes officiels en rajoutant des phrases fantômes ça n'est plus verrouillé, là, c'est un délit.

Crazyquill a écrit:Pas très catholique tout ça, pour le coup…

Clecle78 a écrit:Oui mais si on a truqué des textes officiels en rajoutant des phrases fantômes ça n'est plus verrouillé, là, c'est un délit.

Comme je l'avais écrit sur un topic que j'avais ouvert, mon chef avait fait un copié-collé de trois quatre phrases qui allaient dans son sens, ne m'avait rien montré sur son PC, enfin le texte quoi, et me l'avait imprimé pendant que je lui expliquais que les sorties scolaires elles aussi faisait partie d'un protocole de remplacement depuis un bail. C'est fou quand même. Je me suis tapée la lecture du document envoyé aux chefs d’établissement concernant le Protocole RCD en me demandant s'il réalisait qu'il me prenait pour une c.... et mentait avec un aplomb de dingue, perso plus aucune confiance. Bah au moins il n'était pas dans l'illégalité, ce sont des bribes mal organisées