Une collègue peu scrupuleuse a copié/collé toutes mes appréciations

Maju a écrit:

Clecle78 a écrit:Je ne sais pas si c'est autorisé depuis 1990 mais ça me dérangerait , pour sûr, et je n'ai jamais vu ce mot orthographié ainsi.

Pourtant en 2007 déjà, en inspection, il m'a été reproché d'avoir écrit "sûre" au tableau au motif que nous devions appliquer la réforme de 1990, ce n'est donc pas si neuf que cela.

Une association vigilante nous avait envoyé un tract en salle des professeur, au début des années 2000, pour nous engager à veiller à l'application de cette réforme...

Si on m'avait fait ce reproche, Maju, le on fût-il un inspecteur, je l'aurais renvoyé à l'avis de l'Académie !


J'étais coulante sur les verbes en -eler/-eter, où il reste cependant des obligations.

Ramoneur a écrit:J’ai appris quelque chose, merci. Et je vais gagner du temps sur les bulletins !

Il est tout à fait possible que les collègues écrivant "sure" ne le fassent pas en connaissance de cause...

Fabrice25 a écrit:

Ramoneur a écrit:J’ai appris quelque chose, merci. Et je vais gagner du temps sur les bulletins !

Il est tout à fait possible que les collègues écrivant "sure" ne le fassent pas en connaissance de cause...

Mais en connaissance de cause de quoi ? Ils font une faute parce qu'ils ne savent pas que la réforme de 90 autorise cette orthographe..? Un peu tiré par les cheveux, non ?
Ça ne suffit pas que le Robert et le Larousse valident l'orthographe "sure" pour le féminin de "sûr" ?
Il faudrait mettre l'accent pour celles et ceux qui, comme l'Académie française, pensent qu'on risque de mal comprendre ?
Ça ne me semble pas compliqué d'admettre que deux orthographes sont correctes... Ou alors il faut corriger le dictionnaire...

Ce que je vois, ce sont des fautes type ‘er/é’, avec des collègues qui font des fautes sur tous leurs bulletins. Je ne comprends pas pourquoi les gens qui savent qu’ils font beaucoup de fautes et doivent rédiger des documents administratifs n’utilisent pas des correcteurs orthographiques.

dandelion a écrit:Ce que je vois, ce sont des fautes type ‘er/é’, avec des collègues qui font des fautes sur tous leurs bulletins.  Je ne comprends pas pourquoi les gens qui savent qu’ils font beaucoup de fautes et doivent rédiger des documents administratifs n’utilisent pas des correcteurs orthographiques.

C'est LA faute qui me laisse très perplexe, je ne comprends pas comment on peut confondre les deux, mais est-elle détectée par les correcteurs d'orthographe ?

Caspar a écrit:

dandelion a écrit:Ce que je vois, ce sont des fautes type ‘er/é’, avec des collègues qui font des fautes sur tous leurs bulletins.  Je ne comprends pas pourquoi les gens qui savent qu’ils font beaucoup de fautes et doivent rédiger des documents administratifs n’utilisent pas des correcteurs orthographiques.

C'est LA faute qui le laisse très perplexe, je ne comprends pas comment on peut confondre les deux, mais est-elle détectée par les correcteurs d'orthographe ?

Elle ne l'est pas, la plupart du temps, sauf à avoir un correcteur qui analyse aussi la grammaire (et encore... Ils induisent aussi parfois en erreur).
Il n'est pas exclu non plus que parfois, l'erreur puisse être le fait du correcteur. Sur mon téléphone ou ma tablette, par exemple, il me remplace souvent les -er par des -é. Si jamais on ne relit pas, on peut donc laisser des fautes.

Celle-ci et le a/à…

Caspar a écrit:

dandelion a écrit:Ce que je vois, ce sont des fautes type ‘er/é’, avec des collègues qui font des fautes sur tous leurs bulletins.  Je ne comprends pas pourquoi les gens qui savent qu’ils font beaucoup de fautes et doivent rédiger des documents administratifs n’utilisent pas des correcteurs orthographiques.

C'est LA faute qui le laisse très perplexe, je ne comprends pas comment on peut confondre les deux, mais est-elle détectée par les correcteurs d'orthographe ?

Ce n'est pas pour cafter, mais je la lis régulièrement sur Néoprofs, y compris de la part de collègue PE ou prof de lettres.

Ce qui me laisse penser que faire la faute à l'écrit ne signifie pas que l'on fasse la confusion entre infinitif et participe passé, c'est un peu plus subtil que ça. (Il me semble probable que l'on fasse plus souvent la faute lorsqu'on tape au clavier que lorsqu'on utilise l'écriture manuscrite, par exemple.)

Les copies de mes élèves te diront que non
(mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on la trouve souvent — je pense plutôt à un manque de relecture)

TOUS mes collègues pro sont dyslexiques. C'est un festival sur les bulletins. Dernier en tête : "C'est élève à pue progressé..."

uneodyssée a écrit:Les copies de mes élèves te diront que non
(mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on la trouve souvent — je pense plutôt à un manque de relecture)

Certes, mais si on met de côté le problème de la relecture, et du flux d'écriture de plus en plus continu : le fait que l'on fasse la faute à la première écriture signifie-t-il que l'on est en train de confondre infinitif et participe passé ?

(Tiens, sur un fil voisin, je viens de lire un collègue prof de langue, que je m'excuse de dénoncer, qui écrit "A une époque où on n'a de moins en moins...". Dois-je en déduire que les profs de langue ne font plus la différence entre phrase affirmative et phrase négative, où les raisons pour lesquelles ce genre de faute apparaissent sont-elles un peu plus subtiles ?)

Franchement, c'est un problème quand même. Il y a des parents qui savent écrire et vont juger à partir de ça. Si le collègue est dyslexique ou a des grosses difficultés à l'écrit, il le sait et devrait s'enregistrer des appréciations types sans faute ou demander à quelqu'un.

Prezbo a écrit:

uneodyssée a écrit:Les copies de mes élèves te diront que non
(mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on la trouve souvent — je pense plutôt à un manque de relecture)

Certes, mais si on met de côté le problème de la relecture, et du flux d'écriture de plus en plus continu : le fait que l'on fasse la faute à la première écriture signifie-t-il que l'on est en train de confondre infinitif et participe passé ?

(Tiens, sur un fil voisin, je viens de lire un collègue prof de langue, que je m'excuse de dénoncer, qui écrit "A une époque où on n'a de moins en moins...". Dois-je en déduire que les profs de langue ne font plus la différence entre phrase affirmative et phrase négative, où les raisons pour lesquelles ce genre de faute apparaissent sont-elles un peu plus subtiles ?)

Merci pour l'éclat de rire !

nicole 86 a écrit:

Prezbo a écrit:

uneodyssée a écrit:Les copies de mes élèves te diront que non
(mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on la trouve souvent — je pense plutôt à un manque de relecture)

Certes, mais si on met de côté le problème de la relecture, et du flux d'écriture de plus en plus continu : le fait que l'on fasse la faute à la première écriture signifie-t-il que l'on est en train de confondre infinitif et participe passé ?

(Tiens, sur un fil voisin, je viens de lire un collègue prof de langue, que je m'excuse de dénoncer, qui écrit "A une époque où on n'a de moins en moins...". Dois-je en déduire que les profs de langue ne font plus la différence entre phrase affirmative et phrase négative, où les raisons pour lesquelles ce genre de faute apparaissent sont-elles un peu plus subtiles ?)

Merci pour l'éclat de rire !

J'ai voulu illustrer mon propos par l'exemple. C'est freudien (et c'est quasiment une règle sur les forums : une personne qui dénonce des fautes en commet elle-même).

J'ai bien relu du coup mes propres interventions.

Prezbo a écrit:

uneodyssée a écrit:Les copies de mes élèves te diront que non
(mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on la trouve souvent — je pense plutôt à un manque de relecture)

Certes, mais si on met de côté le problème de la relecture, et du flux d'écriture de plus en plus continu : le fait que l'on fasse la faute à la première écriture signifie-t-il que l'on est en train de confondre infinitif et participe passé ?

(Tiens, sur un fil voisin, je viens de lire un collègue prof de langue, que je m'excuse de dénoncer, qui écrit "A une époque où on n'a de moins en moins...". Dois-je en déduire que les profs de langue ne font plus la différence entre phrase affirmative et phrase négative, où les raisons pour lesquelles ce genre de faute apparaissent sont-elles un peu plus subtiles ?)

Je fais souvent ce genre de fautes et c'est clairement de l'inattention. Je connais les règles, je me corrige seule si je repère et je fais la différence entre les formes. Mais je suis tellement en mode "écrivons vite" que je ne réfléchis pas, et c'est à la relecture que je découvre ce genre de choses.

profdoctoujours a écrit:

Prezbo a écrit:

uneodyssée a écrit:Les copies de mes élèves te diront que non
(mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on la trouve souvent — je pense plutôt à un manque de relecture)

Certes, mais si on met de côté le problème de la relecture, et du flux d'écriture de plus en plus continu : le fait que l'on fasse la faute à la première écriture signifie-t-il que l'on est en train de confondre infinitif et participe passé ?

(Tiens, sur un fil voisin, je viens de lire un collègue prof de langue, que je m'excuse de dénoncer, qui écrit "A une époque où on n'a de moins en moins...". Dois-je en déduire que les profs de langue ne font plus la différence entre phrase affirmative et phrase négative, où les raisons pour lesquelles ce genre de faute apparaissent sont-elles un peu plus subtiles ?)

Je fais souvent ce genre de fautes et c'est clairement de l'inattention. Je connais les règles, je me corrige seule si je repère et je fais la différence entre les formes. Mais je suis tellement en mode "écrivons vite" que je ne réfléchis pas, et c'est à la relecture que je découvre ce genre de choses.

On peut ajouter que se relire soi-même est notoirement difficile, parce qu'on lit ce qu'on pense avoir écrit et non ce qui est visiblement écrit, ce qui fait que les fautes des autres nous sautent plus facilement aux yeux.

Oui, je laisse régulièrement des fautes de frappe sur les documents que je donne aux élèves, souvent une ou deux malgré plusieurs relectures, et les élèves ont recopié fidèlement mes fautes dans leurs réponses à ma question au dernier contrôle de terminale: un prénom mal orthographié et des lettres dans le désordre dans un nom commun.

Prezbo a écrit:

profdoctoujours a écrit:

Prezbo a écrit:

uneodyssée a écrit:Les copies de mes élèves te diront que non
(mais je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on la trouve souvent — je pense plutôt à un manque de relecture)

Certes, mais si on met de côté le problème de la relecture, et du flux d'écriture de plus en plus continu : le fait que l'on fasse la faute à la première écriture signifie-t-il que l'on est en train de confondre infinitif et participe passé ?

(Tiens, sur un fil voisin, je viens de lire un collègue prof de langue, que je m'excuse de dénoncer, qui écrit "A une époque où on n'a de moins en moins...". Dois-je en déduire que les profs de langue ne font plus la différence entre phrase affirmative et phrase négative, où les raisons pour lesquelles ce genre de faute apparaissent sont-elles un peu plus subtiles ?)

Je fais souvent ce genre de fautes et c'est clairement de l'inattention. Je connais les règles, je me corrige seule si je repère et je fais la différence entre les formes. Mais je suis tellement en mode "écrivons vite" que je ne réfléchis pas, et c'est à la relecture que je découvre ce genre de choses.

On peut ajouter que se relire soi-même est notoirement difficile, parce qu'on lit ce qu'on pense avoir écrit et non ce qui est visiblement écrit, ce qui fait que les fautes des autres nous sautent plus facilement aux yeux.

Je viens de relire un message envoyé hier à des amis (rien de professionnel) et je suis atterré par les inversions (je n'ai pas été détecté dyslexique jeune, car on ne le faisait pas, mais je l'ai été, ça a progressivement disparu par un miracle que je ne ne maîtrise pas, et cela semble revenir avec l'âge - sénile ???? ).

Une petite appréciation que je suis allé retrouver sur Pronote 2023-24, écrite par votre dévoué serviteur, moi-même, PP de la classe (donc appréciation générale).

A l'origine :
"Ensemble satisfaisant. Des progrès et de la bonne volonté sont notés par les enseignants. Il ne faut pas se décourager et poursuivre les efforts jusqu'à la fin de l'année pour bien réussir l'examen final". (Une élève de terminale pro).

Je relis et me dis que c'est un peu négatif le "ne pas se décourager" et je décide de supprimer. Sauf que j'ai oublié de supprimer "ne faut pas".

Du coup l'appréciation devenait :

"Ensemble satisfaisant. Des progrès et de la bonne volonté sont notés par les enseignants. Il ne faut pas poursuivre les efforts jusqu'à la fin de l'année pour bien réussir l'examen final."
   
Heureusement j'avais relu une troisième fois avant le conseil et corrigé l'appréciation.

Caspar a écrit:Oui, je laisse régulièrement des fautes de frappe sur les documents que je donne aux élèves, souvent une ou deux malgré plusieurs relectures, et les élèves ont recopié fidèlement mes fautes dans leurs réponses à ma question au dernier contrôle de terminale: un prénom mal orthographié et des lettres dans le désordre dans un nom commun.

Ça m'arrive aussi de découvrir des coquilles au moment où je distribue le document en classe, et ce malgré plusieurs relectures attentives...

Spoiler:

Ça pourrait donner des trucs rigolos: "baissez les bras", "découragez-vous" etc

J'ai déjà écrit Pornote au lieu de Pronote sur un fil de discussion concernant toute la cité scolaire (soit plusieurs centaines de personnes).

Poupoutch a écrit:

Caspar a écrit:Oui, je laisse régulièrement des fautes de frappe sur les documents que je donne aux élèves, souvent une ou deux malgré plusieurs relectures, et les élèves ont recopié fidèlement mes fautes dans leurs réponses à ma question au dernier contrôle de terminale: un prénom mal orthographié et des lettres dans le désordre dans un nom commun.

Ça m'arrive aussi de découvrir des coquilles au moment où je distribue le document en classe, et ce malgré plusieurs relectures attentives...

Spoiler:

Pour bien faire il faudrait imprimer le document pour le relire sur papier et le corriger mais zut.

Caspar a écrit:
J'ai déjà écrit Pornote au lieu de Pronote sur un fil de discussion concernant toute la cité scolaire (soit plusieurs centaines de personnes).

A quoi pensais-tu, gros vilain ???

Arverne a écrit:

Caspar a écrit:
J'ai déjà écrit Pornote au lieu de Pronote sur un fil de discussion concernant toute la cité scolaire (soit plusieurs centaines de personnes).

A quoi pensais-tu, gros vilain ???

Visiblement pas à ma réputation dans le lycée.

En effet, j’imprime mes appréciations pour les relire.
Et je corrige en direct avec les élèves quand il m’est échappé des coquilles sur un document distribué.

Caspar a écrit:

Poupoutch a écrit:

Caspar a écrit:Oui, je laisse régulièrement des fautes de frappe sur les documents que je donne aux élèves, souvent une ou deux malgré plusieurs relectures, et les élèves ont recopié fidèlement mes fautes dans leurs réponses à ma question au dernier contrôle de terminale: un prénom mal orthographié et des lettres dans le désordre dans un nom commun.

Ça m'arrive aussi de découvrir des coquilles au moment où je distribue le document en classe, et ce malgré plusieurs relectures attentives...

Spoiler:

Pour bien faire il faudrait imprimer le document pour le relire sur papier et le corriger mais zut.  

C’est ce que je fais, mais je ne vois pas toujours ma faute et dès que je prends le paquet de 50 copies à la sortie de l’imprimante , il me suffit d’un coup d’œil pour que la faute clignote en rouge.

Je sais que je fais beaucoup de fautes quand j’écris, notamment les messages ici, car je suis concentrée sur ce que je veux dire, je réfléchis au fond plus qu’à la forme, cela peut-être des énormités comme « vous serait », mais je les vois tout de suite en me relisant, mais parfois il peut rester quelques fautes d’accord par manque d’attention. La fonction éditée m’est aussi très utile.