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- KihyaNiveau 7
Bonsoir,
Je sais que ce sujet a déjà été traité, mais j'ai besoin de m'épancher et d'avoir vos avis, savoir si c'est moi qui exagère, qui surréagit ou non (j'ai tendance à prendre certaine choses futiles très à cœur et j'ai du mal à prendre du recul).
Je suis dans une nouvelle école, et sur un plan professionnel j'ai beaucoup de charge de travail (vraiment beaucoup, dont des tâches complètement stupides, mais je m'exécute), je fais de mon mieux et je pense faire du bon travail. Je n'ai pas eu un seul jour d'absence, j'arrive en avance chaque matin, je fais mon travail, je suis présente à toutes les réunions et les activités hors temps de l'école.
C'est une grosse école, je n'ai pas vraiment l'occasion de parler avec tout le monde, seulement les collègues de mon niveau, avec qui tout se passe plutôt bien (jamais eu de retour négatif). Avec le directeur aussi, tout semble aller, je n'ai eu que de brefs rappels sur des choses mineures que j'ai oublié (paperasse non urgente)
Malgré tout, je m'aperçois que j'ai été mise à l'écart de pas mal de choses depuis octobre : j'ai appris sur Facebook (!!!!) que l’équipe a été remerciée par le directeur pour son investissement par un repas offert ... je n'ai pas été conviée ! Et de nouveau cette semaine, le directeur a offert un chocolat chaud à toute l'équipe, sauf moi ... une collègue de travail m'a demandé pourquoi je n'étais pas venue : je n'ai tout simplement pas été invitée !
Depuis que j'ai mis le doigt sur ça, je me rend compte que j'ai été mise à l'écart de beaucoup de choses depuis mon arrivée (plus je cherche, plus je me rend compte de ce que j'ai loupé) : le secret santa, les pots de fin de semaine, les gâteaux de thanksgiving, ... Ce ne sont même pas des évènements à l'extérieur entre amis, c'est au sein de l'école ! Je mange sur place, passe ma journée là bas, et personne ne m'en avais parlé, jusque cela tombe dans la conversation avec une collègue-amie arrivée elle aussi cette année, qui ne comprend pas ce qui se passe. Le directeur prévient oralement mes collègues en leur demandant de passer dans la salle de pause dans l'après midi, pas de message écrit ou de groupe auquel je n'appartiens pas. Il passe dans chaque classe ... Pas chez moi. C'est d'une mesquinerie ! Quand je parle au directeur, il semble m’apprécier et apprécier mon travail, il est jovial et aimable ...
Et je ne comprend pas ! Je suis sérieuse, mon travail est fait, je suis aimable et serviable avec tout le monde, et à part l'adjointe du directeur tout le monde semble m’apprécier. Je ne comprend pas cette mise à l’écart, et cela me rend malade. Nous sommes 3 nouveaux à être arrivés cette année, et eux sont systématiquement conviés ! Les collègues régulièrement absents, les collègues qui tiennent tête ouvertement à la direction sont conviés eux aussi ...
Je suis tellement amère, tellement déçue depuis que j'ai mis le doigt là dessus que ce la prend des proportions inquiétantes et qu je craque, je suis prête à claquer la porte de cette école.
Qu'en pensez-vous ? Je m'énerve pour un chocolat chaud, c'est stupide ! Mais je n'arrive pas à désamorcer ma colère ... J'ai peur d'aller voir le directeur, je me sens tellement en colère que j'ai peur de pleurer devant lui (c'est débile !) Vendredi j'ai pleuré en apprenant pour ce chocolat, je n'arrive plus à désamorcer ma colère ...
Je sais que ce sujet a déjà été traité, mais j'ai besoin de m'épancher et d'avoir vos avis, savoir si c'est moi qui exagère, qui surréagit ou non (j'ai tendance à prendre certaine choses futiles très à cœur et j'ai du mal à prendre du recul).
Je suis dans une nouvelle école, et sur un plan professionnel j'ai beaucoup de charge de travail (vraiment beaucoup, dont des tâches complètement stupides, mais je m'exécute), je fais de mon mieux et je pense faire du bon travail. Je n'ai pas eu un seul jour d'absence, j'arrive en avance chaque matin, je fais mon travail, je suis présente à toutes les réunions et les activités hors temps de l'école.
C'est une grosse école, je n'ai pas vraiment l'occasion de parler avec tout le monde, seulement les collègues de mon niveau, avec qui tout se passe plutôt bien (jamais eu de retour négatif). Avec le directeur aussi, tout semble aller, je n'ai eu que de brefs rappels sur des choses mineures que j'ai oublié (paperasse non urgente)
Malgré tout, je m'aperçois que j'ai été mise à l'écart de pas mal de choses depuis octobre : j'ai appris sur Facebook (!!!!) que l’équipe a été remerciée par le directeur pour son investissement par un repas offert ... je n'ai pas été conviée ! Et de nouveau cette semaine, le directeur a offert un chocolat chaud à toute l'équipe, sauf moi ... une collègue de travail m'a demandé pourquoi je n'étais pas venue : je n'ai tout simplement pas été invitée !
Depuis que j'ai mis le doigt sur ça, je me rend compte que j'ai été mise à l'écart de beaucoup de choses depuis mon arrivée (plus je cherche, plus je me rend compte de ce que j'ai loupé) : le secret santa, les pots de fin de semaine, les gâteaux de thanksgiving, ... Ce ne sont même pas des évènements à l'extérieur entre amis, c'est au sein de l'école ! Je mange sur place, passe ma journée là bas, et personne ne m'en avais parlé, jusque cela tombe dans la conversation avec une collègue-amie arrivée elle aussi cette année, qui ne comprend pas ce qui se passe. Le directeur prévient oralement mes collègues en leur demandant de passer dans la salle de pause dans l'après midi, pas de message écrit ou de groupe auquel je n'appartiens pas. Il passe dans chaque classe ... Pas chez moi. C'est d'une mesquinerie ! Quand je parle au directeur, il semble m’apprécier et apprécier mon travail, il est jovial et aimable ...
Et je ne comprend pas ! Je suis sérieuse, mon travail est fait, je suis aimable et serviable avec tout le monde, et à part l'adjointe du directeur tout le monde semble m’apprécier. Je ne comprend pas cette mise à l’écart, et cela me rend malade. Nous sommes 3 nouveaux à être arrivés cette année, et eux sont systématiquement conviés ! Les collègues régulièrement absents, les collègues qui tiennent tête ouvertement à la direction sont conviés eux aussi ...
Je suis tellement amère, tellement déçue depuis que j'ai mis le doigt là dessus que ce la prend des proportions inquiétantes et qu je craque, je suis prête à claquer la porte de cette école.
Qu'en pensez-vous ? Je m'énerve pour un chocolat chaud, c'est stupide ! Mais je n'arrive pas à désamorcer ma colère ... J'ai peur d'aller voir le directeur, je me sens tellement en colère que j'ai peur de pleurer devant lui (c'est débile !) Vendredi j'ai pleuré en apprenant pour ce chocolat, je n'arrive plus à désamorcer ma colère ...
- roxanneOracle
Tu es en primaire ? Le directeur n'est pas ton supérieur hiérarchique. Tu vas le voir et tu lui demandes carrément. Peut-être il y a juste un gros malentendu. De toute façon, ne reste pas comme ça.
- profdoctoujoursNiveau 7
Va voir le directeur, c'est la seule façon d'avoir le fin mot de l'histoire (et tu as l'air d'en avoir besoin). Prends soin de bien te reposer avant pour limiter les risques de pleurer devant lui.
- SwanNiveau 8
N'hésite pas à aller le voir avec d'autres collègues en qui tu as confiance si jamais cela t'intimide. Je suis certaine que c'est un malentendu. Et si ça n'en est pas un, n'hésite pas à demander gentiment (devant témoin bienveillant) quelle est la cause du problème, et demande dorénavant à tes autres collègues de te prévenir les prochaines fois et pointe-toi comme si de rien était
Bon courage, cela devrait s'arranger, mais c'est normal que tu te sentes mal tant que tu es dans le flou.
Bon courage, cela devrait s'arranger, mais c'est normal que tu te sentes mal tant que tu es dans le flou.
- ProvenceEnchanteur
Même si tu étais le pire enseignant du monde, ce serait une faute de ne pas t'inviter. Quand il invite chez lui, le directeur fait comme il veut. Au sein d'une équipe professionnelle, on n'exclut personne. C'est franchement malsain et malhonnête (pervers?) et rien ne dit que le directeur ne ment pas sur tes absences à ces moments de convivialité.
Mon conseil:
- contacter un syndicat (pas celui du directeur...).
- demander à quelques collègues ce qui se passe, pourquoi tu n'es pas invitée.
- remplir une fiche RSST.
Mon conseil:
- contacter un syndicat (pas celui du directeur...).
- demander à quelques collègues ce qui se passe, pourquoi tu n'es pas invitée.
- remplir une fiche RSST.
- ProvenceEnchanteur
Swan a écrit:N'hésite pas à aller le voir avec d'autres collègues en qui tu as confiance si jamais cela t'intimide. Je suis certaine que c'est un malentendu. Et si ça n'en est pas un, n'hésite pas à demander gentiment (devant témoin bienveillant) quelle est la cause du problème, et demande dorénavant à tes autres collègues de te prévenir les prochaines fois et pointe-toi comme si de rien était
Bon courage, cela devrait s'arranger, mais c'est normal que tu te sentes mal tant que tu es dans le flou.
Je suis assez certaine du contraire. Un oubli, c'est une erreur. Plusieurs oublis, c'est volontaire et pire qu'incorrect.
- roxanneOracle
Mais le malentendu vient peut-être d'un propos tenu ou d'un truc entendu. De toute façon, il faut dissiper la situation
- SwanNiveau 8
@Provence : J'avoue être en partie d'accord, mais disons qu'on ne sait jamais (et comme dit roxanne, le malentendu peut résider dans la cause de l'exclusion également). Peut-être par exemple que le directeur a demandé à tel(le) autre collègue de prévenir kihya, ou à son assistante, et que l'intermédiaire ne l'a jamais fait.
J'ai voulu, peut-être à tort, laisser le bénéfice du doute au directeur et rassurer kihya.
Ce qui est certain, c'est qu'il vaut mieux aller voir le directeur avec un témoin (par exemple la collègue qui t'a parlé des différents événements), pour ne pas que tes propos ou ton comportement soient déformés par le directeur si jamais il est malveillant à ton égard.
En fait, soit la personne en face est "normale" et "saine" et la situation va se résoudre (et s'il y avait un conflit latent ou des non-dits, le problème pourra être abordé et peut-être réglé), et soit la personne en face est en effet de type pervers/malhonnête, et là il faut être vigilant car iel risque de faire croire que tout va bien et que tout est réglé et continuer à faire des coups bas (et dans ce cas, sans tomber dans la parano, il est important de faire confiance à son instinct au moindre signe, et si possible fuire à tout prix cette personne, pour ta santé mentale et physique, et de ne pas t'obstiner à vouloir réparer quoi que ce soit car en face tu n'auras que refus ou manipulation).
J'ai voulu, peut-être à tort, laisser le bénéfice du doute au directeur et rassurer kihya.
Ce qui est certain, c'est qu'il vaut mieux aller voir le directeur avec un témoin (par exemple la collègue qui t'a parlé des différents événements), pour ne pas que tes propos ou ton comportement soient déformés par le directeur si jamais il est malveillant à ton égard.
En fait, soit la personne en face est "normale" et "saine" et la situation va se résoudre (et s'il y avait un conflit latent ou des non-dits, le problème pourra être abordé et peut-être réglé), et soit la personne en face est en effet de type pervers/malhonnête, et là il faut être vigilant car iel risque de faire croire que tout va bien et que tout est réglé et continuer à faire des coups bas (et dans ce cas, sans tomber dans la parano, il est important de faire confiance à son instinct au moindre signe, et si possible fuire à tout prix cette personne, pour ta santé mentale et physique, et de ne pas t'obstiner à vouloir réparer quoi que ce soit car en face tu n'auras que refus ou manipulation).
- OudemiaBon génie
Je me rongerais moi aussi dans cette situation !
Cette collègue qui t'en a parlé n'a jamais demandé à d'autres pourquoi tu n'étais pas là ?
Oui,il faudrait que tu sois accompagnée chez le directeur, le doute ne doit pas durer
Cette collègue qui t'en a parlé n'a jamais demandé à d'autres pourquoi tu n'étais pas là ?
Oui,il faudrait que tu sois accompagnée chez le directeur, le doute ne doit pas durer
- LemmyKFidèle du forum
Bonsoir Kihya,Kihya a écrit:Bonsoir,
Je sais que ce sujet a déjà été traité, mais j'ai besoin de m'épancher et d'avoir vos avis, savoir si c'est moi qui exagère, qui surréagit ou non (j'ai tendance à prendre certaine choses futiles très à cœur et j'ai du mal à prendre du recul).
Je suis dans une nouvelle école, et sur un plan professionnel j'ai beaucoup de charge de travail (vraiment beaucoup, dont des tâches complètement stupides, mais je m'exécute), je fais de mon mieux et je pense faire du bon travail. Je n'ai pas eu un seul jour d'absence, j'arrive en avance chaque matin, je fais mon travail, je suis présente à toutes les réunions et les activités hors temps de l'école.
C'est une grosse école, je n'ai pas vraiment l'occasion de parler avec tout le monde, seulement les collègues de mon niveau, avec qui tout se passe plutôt bien (jamais eu de retour négatif). Avec le directeur aussi, tout semble aller, je n'ai eu que de brefs rappels sur des choses mineures que j'ai oublié (paperasse non urgente)
Malgré tout, je m'aperçois que j'ai été mise à l'écart de pas mal de choses depuis octobre : j'ai appris sur Facebook (!!!!) que l’équipe a été remerciée par le directeur pour son investissement par un repas offert ... je n'ai pas été conviée ! Et de nouveau cette semaine, le directeur a offert un chocolat chaud à toute l'équipe, sauf moi ... une collègue de travail m'a demandé pourquoi je n'étais pas venue : je n'ai tout simplement pas été invitée !
Depuis que j'ai mis le doigt sur ça, je me rend compte que j'ai été mise à l'écart de beaucoup de choses depuis mon arrivée (plus je cherche, plus je me rend compte de ce que j'ai loupé) : le secret santa, les pots de fin de semaine, les gâteaux de thanksgiving, ... Ce ne sont même pas des évènements à l'extérieur entre amis, c'est au sein de l'école ! Je mange sur place, passe ma journée là bas, et personne ne m'en avais parlé, jusque cela tombe dans la conversation avec une collègue-amie arrivée elle aussi cette année, qui ne comprend pas ce qui se passe. Le directeur prévient oralement mes collègues en leur demandant de passer dans la salle de pause dans l'après midi, pas de message écrit ou de groupe auquel je n'appartiens pas. Il passe dans chaque classe ... Pas chez moi. C'est d'une mesquinerie ! Quand je parle au directeur, il semble m’apprécier et apprécier mon travail, il est jovial et aimable ...
Et je ne comprend pas ! Je suis sérieuse, mon travail est fait, je suis aimable et serviable avec tout le monde, et à part l'adjointe du directeur tout le monde semble m’apprécier. Je ne comprend pas cette mise à l’écart, et cela me rend malade. Nous sommes 3 nouveaux à être arrivés cette année, et eux sont systématiquement conviés ! Les collègues régulièrement absents, les collègues qui tiennent tête ouvertement à la direction sont conviés eux aussi ...
Je suis tellement amère, tellement déçue depuis que j'ai mis le doigt là dessus que ce la prend des proportions inquiétantes et qu je craque, je suis prête à claquer la porte de cette école.
Qu'en pensez-vous ? Je m'énerve pour un chocolat chaud, c'est stupide ! Mais je n'arrive pas à désamorcer ma colère ... J'ai peur d'aller voir le directeur, je me sens tellement en colère que j'ai peur de pleurer devant lui (c'est débile !) Vendredi j'ai pleuré en apprenant pour ce chocolat, je n'arrive plus à désamorcer ma colère ...
Je ne sais pas si cela peut t'aider mais il y a deux articles récents sur Marianne qui parle du harcèlement.
Un sur le harcèlement entre collègues dans l'Education Nationale:
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/ce-combat-contre-le-harcelement-ne-se-limite-pas-aux-victimes-mais-touche-a-lintegrite-meme-de-leducation-nationale?at_format=jours_ouvres&_ope=eyJndWlkIjoiNjkwMGFjMzYxNWQ1YTc2MmQ0NjViN2NkNDExZDA2ZTAifQ%3D%3D
Et un qui parle du profil des harceleurs:
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/harcelement-moral-au-travail-existe-t-il-un-profil-psychologique-chez-les-harceleurs
Bon courage à toi!
- Melyne5Fidèle du forum
Je comprends ta colère , la situation est terrible. Bon courage. Le sentiment de rejet peut être très douloureux.
- Fabrice25Habitué du forum
Je me joins aux réactions des autres.
tu ne surréagis pas car cette situation n'est pas normale. Pour peu qu'on ait à coeur de faire correctement son métier, c'est difficile de ne pas le prendre comme une remise en cause de sa posture professionnelle.
Très honnêtement, devant une telle situation, j'essaierai de voir le bon côté (car oui, il y'en a un) en me disant que cela me fait une bonne raison de ne plus m'investir dans mon métier.
Bref, si j'étais toi, je ferais le minimum syndical et basta. La vie est ailleurs, ces collègues ne sont que des collègues.
Visiblement ton investissement n'a pas été considéré à sa juste valeur dans cet établissement. Qu'à cela ne tienne.
Courage. C'est vraiment mesquin, cette situation.
tu ne surréagis pas car cette situation n'est pas normale. Pour peu qu'on ait à coeur de faire correctement son métier, c'est difficile de ne pas le prendre comme une remise en cause de sa posture professionnelle.
Très honnêtement, devant une telle situation, j'essaierai de voir le bon côté (car oui, il y'en a un) en me disant que cela me fait une bonne raison de ne plus m'investir dans mon métier.
Bref, si j'étais toi, je ferais le minimum syndical et basta. La vie est ailleurs, ces collègues ne sont que des collègues.
Visiblement ton investissement n'a pas été considéré à sa juste valeur dans cet établissement. Qu'à cela ne tienne.
Courage. C'est vraiment mesquin, cette situation.
- menerveOracle
Merci pour ces articles intéressants. Je me suis reconnue dans certaines situations subies. Finalement je pensais que c'était un cas isolé et je me rends compte que c' est dans beaucoup d'établissement.
La seule solution est de prendre du recul. De moins s' impliquer émotionnellement et de compenser par une vie sociale ailleurs qu ' au boulot. C'est d' autant moins facile quand on débute et qu'on arrive plein de candeur et de bonnes intentions.
Cela peut venir de multiples choses car la jalousie peut naître sur pas mal de sujet...tu as fait un projet super, tu as un enfant qui réussit à l' école, tu as acheté une belle maison...que sais-je ? Bref il faut apprendre à ne pas se dévoiler aux collègues et ce n'est pas facile.
Bon courage Kihya.
La seule solution est de prendre du recul. De moins s' impliquer émotionnellement et de compenser par une vie sociale ailleurs qu ' au boulot. C'est d' autant moins facile quand on débute et qu'on arrive plein de candeur et de bonnes intentions.
Cela peut venir de multiples choses car la jalousie peut naître sur pas mal de sujet...tu as fait un projet super, tu as un enfant qui réussit à l' école, tu as acheté une belle maison...que sais-je ? Bref il faut apprendre à ne pas se dévoiler aux collègues et ce n'est pas facile.
Bon courage Kihya.
- SlaNiveau 6
Je découvre ce fil avec stupeur. Non, tu ne sur-réagis pas, cette situation est anormale et extrêmement choquante. As-tu pu rencontrer le directeur depuis ton premier message ? Je pense comme les collègues l'ont écrit précédemment, qu'il serait bon que tu sois accompagnée pour l'échange. Reviens nous donner de tes nouvelles et nous expliquer ce qu'il se passe dans cette drôle d'école.
- mrlNiveau 10
Bonjour,
Ce que tu vis est anormal.
Une solution, si tu ne te sens pas le courage d'aller poser la question au directeur, c'est de te faire informer des réunions informelles par quelqu'un de confiance et de t'y inviter toute seule.
Ce que tu vis est anormal.
Une solution, si tu ne te sens pas le courage d'aller poser la question au directeur, c'est de te faire informer des réunions informelles par quelqu'un de confiance et de t'y inviter toute seule.
- KilmenyEmpereur
Erreur sur ton adresse mail dans la liste de diffusion ?
Es-tu sûre que l'information n'a été qu'orale ?
Es-tu sûre que l'information n'a été qu'orale ?
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- VerduretteModérateur
Kihya, tout d'abord je compatis. Non, tu ne surréagis pas, dans la même situation j'en serais malade aussi. On nous prêche la bienveillance à l'égard de nos élèves à toutes les sauces, mais nous aussi nous avons besoin de reconnaissance. Je pense aussi que tu ferais bien de "casser le morceau" et de dire ta surprise et ton incompréhension.
Est-ce le directeur, ou cette "adjointe" qui, d'après toi, ne t'apprécierait pas, (c'est un personnel administratif ? une collègue proche de lui ?) ?
Il peut aussi y avoir un simple malentendu, et dans ce cas, mieux vaut le résoudre.
Bon courage pour cette entrevue, je pense que ce sera salutaire de toute façon. En tout cas, ne reste pas dans cette situation qui va te miner. ( et ce n'est pas parce que je suis dans le bassin minier sud-Bourgogne, mais je suis une spécialiste pour me laisser miner, et c'est très mauvais pour le moral et la santé. )
Plein de pensées positives pour toi !!!
Est-ce le directeur, ou cette "adjointe" qui, d'après toi, ne t'apprécierait pas, (c'est un personnel administratif ? une collègue proche de lui ?) ?
Il peut aussi y avoir un simple malentendu, et dans ce cas, mieux vaut le résoudre.
Bon courage pour cette entrevue, je pense que ce sera salutaire de toute façon. En tout cas, ne reste pas dans cette situation qui va te miner. ( et ce n'est pas parce que je suis dans le bassin minier sud-Bourgogne, mais je suis une spécialiste pour me laisser miner, et c'est très mauvais pour le moral et la santé. )
Plein de pensées positives pour toi !!!
- Marie Aigre DouceNiveau 1
Je compatis à ta situation ! Je trouve qu'au contraire, pour le coup, ta réaction est normale. Je rejoins les avis, aller en parler au directeur avec quelqu'un de confiance pour percer les non-dits me parait être la meilleure solution. En cette période compliquée, je t'apporte tout mon soutien !
- RoyaltizNiveau 3
Salut,
... Je pense plutôt à un gros malentendu, ne te prends pas la tête pour si peu ... Après je comprends tout à fait ton énervement face à cette situation, mais aller voir le directeur et lui en parler directement, lui demander quelques explications ( si il veut et si il peut ... ) ne feraient pas de mal ... On est avec toi !
... Je pense plutôt à un gros malentendu, ne te prends pas la tête pour si peu ... Après je comprends tout à fait ton énervement face à cette situation, mais aller voir le directeur et lui en parler directement, lui demander quelques explications ( si il veut et si il peut ... ) ne feraient pas de mal ... On est avec toi !
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- ProvenceEnchanteur
Royaltiz a écrit:Salut,
... Je pense plutôt à un gros malentendu, ne te prends pas la tête pour si peu ... Après je comprends tout à fait ton énervement face à cette situation, mais aller voir le directeur et lui en parler directement, lui demander quelques explications ( si il veut et si il peut ... ) ne feraient pas de mal ... On est avec toi !
Un malentendu ? Mais qu’est-ce qui aurait pu être mal compris ? Quand le directeur prévient les collègues un par un et qu’il oublie toujours la même, où est le malentendu ?
- Fabrice25Habitué du forum
Quelqu'un avait évoqué la piste d'un intermédiaire que le directeur aurait commissionné pour transmettre le message. Peut-être est-ce cet intermédiaire qui fait de la rétention d'information ?
C'est une piste plausible mais peu probable. Mais elle mérite d'être creusée....
Je me rangerais plutôt de l'avis de @Provence. La situation, telle qu'elle nous est rapportée, ne présente aucune ambiguïté : notre collègue semble avoir été volontairement écartée.
C'est une piste plausible mais peu probable. Mais elle mérite d'être creusée....
Je me rangerais plutôt de l'avis de @Provence. La situation, telle qu'elle nous est rapportée, ne présente aucune ambiguïté : notre collègue semble avoir été volontairement écartée.
- CasparProphète
Royaltiz a écrit:Salut,
... Je pense plutôt à un gros malentendu, ne te prends pas la tête pour si peu ... Après je comprends tout à fait ton énervement face à cette situation, mais aller voir le directeur et lui en parler directement, lui demander quelques explications ( si il veut et si il peut ... ) ne feraient pas de mal ... On est avec toi !
Ça fait quand même beaucoup de malentendus en peu de temps. J'ai déjà vécu des situations un peu similaires et quand tu es en plein de dedans ce n'est pas "si peu", mais il est clair qu'il faut aller mettre les choses au clair avec le directeur.
- LagomorpheFidèle du forum
Je pense aussi qu'il faut en parler au directeur, mais en première intention d'une manière qui ne le mette pas en accusation.
Une accroche du genre "je suis très heureuse de faire partie de l'équipe de cette école, et je suis motivée pour m'impliquer davantage dans son fonctionnement. J'ai appris récemment qu'avait été organisé , je trouve que c'est une idée formidable, j'aurais adoré y participer: ce serait là l'occasion pour moi d'échanger avec mes collègues, notamment celles et ceux des autres niveaux que je vois rarement, et dans un cadre informel. J'espère que ce souhait de ma part ne vous paraît pas incongru, et si j'ai pu dire ou faire quoi que ce soit qui justifierait que vous hésitiez à m'impliquer dans les prochains événements du même type, je vous serais très reconnaissante de m'en parler franchement: je n'aspire qu'à m'améliorer."
Une autre approche consiste à organiser soi-même une réjouissance, en prétextant un événement quelconque (anniversaire, s'il est proche ?), en prévenant tout le monde, et en faisant un gros gâteau: les invitations données sont généralement rendues. Si l'événement invoqué (fin de trimestre ?) a déjà fait l'objet d'une réjouissance organisée par l'équipe, l'invitation peut venir spontanément: "ah mais on a déjà prévu de faire un truc le tant, tu n'étais pas au courant ? Ah bah maintenant tu l'es (et donc tu viens)".
Parce que le problème ici est que la mise à l'écart ne concerne manifestement que des événements qui, s'ils ont lieu à l'école, n'en sont pas moins des événements d'ordre privé ayant lieu sur le temps libre: chocolat chaud, pots, gâteaux, secret santa. C'est différent des faits de harcèlement décrits dans l'article cité par @Lemmyk , où la mise à l'écart entraîne des dégradations concrètes des conditions de travail :
Si je fais un parallèle avec mon lycée, on est douze dans l'équipe, ça se passe bien, mais on n'a pas tous des atomes crochus avec tout le monde, c'est inévitable. Une réunion de travail (du genre répartition des services, organisation du bac blanc), ça se fait avec tout le monde, il est évidemment hors de question qu'un collègue soit exclu, ce sont des réunions professionnelles. Un déjeuner sur temps libre, c'est différent, une soirée chez l'un d'entre nous, on est en droit d'inviter qui on veut, des pots pour fêter un événement quelconque organisés par X ou Y dans la salle des professeurs, évidemment tout le personnel du lycée n'est pas invité, ça se fait aux yeux de tout le monde sans que ça pose de problème: les non-invités qui passent dans la salle demandent ce que les invités fêtent, ok félicitation amusez-vous bien et basta. Là situation décrite ici est un cran au-dessus, certes, mais pour moi cela reste borderline. Jusqu'à preuve du contraire, plutôt de l'ordre de la négligence / indifférence que de la placardisation active et assumée.
Une accroche du genre "je suis très heureuse de faire partie de l'équipe de cette école, et je suis motivée pour m'impliquer davantage dans son fonctionnement. J'ai appris récemment qu'avait été organisé , je trouve que c'est une idée formidable, j'aurais adoré y participer: ce serait là l'occasion pour moi d'échanger avec mes collègues, notamment celles et ceux des autres niveaux que je vois rarement, et dans un cadre informel. J'espère que ce souhait de ma part ne vous paraît pas incongru, et si j'ai pu dire ou faire quoi que ce soit qui justifierait que vous hésitiez à m'impliquer dans les prochains événements du même type, je vous serais très reconnaissante de m'en parler franchement: je n'aspire qu'à m'améliorer."
Une autre approche consiste à organiser soi-même une réjouissance, en prétextant un événement quelconque (anniversaire, s'il est proche ?), en prévenant tout le monde, et en faisant un gros gâteau: les invitations données sont généralement rendues. Si l'événement invoqué (fin de trimestre ?) a déjà fait l'objet d'une réjouissance organisée par l'équipe, l'invitation peut venir spontanément: "ah mais on a déjà prévu de faire un truc le tant, tu n'étais pas au courant ? Ah bah maintenant tu l'es (et donc tu viens)".
Parce que le problème ici est que la mise à l'écart ne concerne manifestement que des événements qui, s'ils ont lieu à l'école, n'en sont pas moins des événements d'ordre privé ayant lieu sur le temps libre: chocolat chaud, pots, gâteaux, secret santa. C'est différent des faits de harcèlement décrits dans l'article cité par @Lemmyk , où la mise à l'écart entraîne des dégradations concrètes des conditions de travail :
Article de Marianne a écrit:"délibérément exclues des discussions ou des décisions importantes"
"changements de consignes de dernière minute"
"remise en question systématique du travail fourni"
Si je fais un parallèle avec mon lycée, on est douze dans l'équipe, ça se passe bien, mais on n'a pas tous des atomes crochus avec tout le monde, c'est inévitable. Une réunion de travail (du genre répartition des services, organisation du bac blanc), ça se fait avec tout le monde, il est évidemment hors de question qu'un collègue soit exclu, ce sont des réunions professionnelles. Un déjeuner sur temps libre, c'est différent, une soirée chez l'un d'entre nous, on est en droit d'inviter qui on veut, des pots pour fêter un événement quelconque organisés par X ou Y dans la salle des professeurs, évidemment tout le personnel du lycée n'est pas invité, ça se fait aux yeux de tout le monde sans que ça pose de problème: les non-invités qui passent dans la salle demandent ce que les invités fêtent, ok félicitation amusez-vous bien et basta. Là situation décrite ici est un cran au-dessus, certes, mais pour moi cela reste borderline. Jusqu'à preuve du contraire, plutôt de l'ordre de la négligence / indifférence que de la placardisation active et assumée.
- uneodysséeÉrudit
Tu soulignes quelque chose d’important en effet. Mais sur le plan humain, c’est tout aussi désastreux et dévastateur.
Je suis d’accord avec la démarche suggérée.
Je suis d’accord avec la démarche suggérée.
- CasparProphète
D'accord aussi pour la démarche à adopter mais là il s'agit d'événements organisés sur le lieu de travail donc on n'est plus dans la sphère privée. Encore une fois j'ai déjà vécu une situation similaire et ça peut vraiment miner le moral.
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