- PoupoutchModérateur
Oh bah oui, moi aussi heinFesseur Pro a écrit:Merci pour le coup d’œil !Poupoutch a écrit:Alors j'ai jeté un oeil rapide sur Google, et il semblerait qu'on ne le fasse plus, dans la fonction publique, que pour les arrêts longs (au bout de 6 mois) et les CLD/CLMFesseur Pro a écrit:Oui, je pense aussi.
Vu l'état de la "médecine du travail".
Ça m'aurait étonné qu'il y ait suffisamment de personnels pour effectuer des contrôles.
- FZNiveau 10
Hector a écrit:
Dans une entreprise, c'est inimaginable de se retrouver dans cette situation...
Et pourtant si .... Je suis en CFA privé, donc une entreprise, nous avons externalisé le service informatique, donc on paie un service et c'est souvent compliqué.... Et en plus on été kackés, ça fait plus s de 2 mois sur tout est bancal....sachent qu'on a perdu toutes les bases de données....
- Marc75Niveau 3
Mélusine2 a écrit:Jenny a écrit:Médée a écrit:
Ton collègue TZR a le luxe de refuser les remplacements que le rectorat lui propose ?
Il a de la chance, dis donc !
Ce n'est pas de la chance, c'est simplement abuser des limites du système, que je ne détaillerai pas ici tellement ces comportements m'ont scandalisé.
Mélusine2 a écrit:Ce que tu nommes curieusement "pragmatisme", Marc75, conduit tout droit à des joliesses comme la "responsabilisation" des malades (irresponsables improductifs !), jours de carence, indemnisations en berne, etc.
Je comprends ton raisonnement, c'est un point de vue, pas une preuve. On pourrait tout aussi bien argumenter l'inverse, que les problèmes (soit disant) posés par les arrêts induisent une dégradations de nos droits.
Mélusine2 a écrit:Tu es entouré d'un nombre de tricheurs assez fascinant,
J'avais. J'ai quitté l'île en question (que je ne nommerai pas) en changeant d'académie.
Mélusine2 a écrit:mais sache que comme toutes les fraudes sociales, c'est une minorité (concentrée autour de toi, donc). L'immense majorité des gens en arrêt maladie sont arrêtés parce qu'ils sont malades, et dans tous les cas par un médecin, lequel a rarement comme horizon professionnel choisi la distribution de vacances gratuites (oui, parce qu'à chaque fois ça fait deux tricheurs, le collègue et le toubib).
Bien sûr c'est une minorité. Bien sûr que la majorité des arrêts est légitime et prescrite honnêtement. Simplement ça ne me choque pas qu'une demande respectueuse soit faite (sans réponse attendue si c'est non), pour raison exceptionnelle.
Mélusine2 a écrit:J'ai un joli exemple vécu d'adepte du "pragmatisme" : un adjoint demandant benoîtement à un collègue qui allait être opéré d'un cancer (et il le savait) s'il allait assurer ses cours en "distanciel". La réaction syndicale fut brutale. Nous ne fûmes pas modernes.
- Marc75Niveau 3
CFTC a écrit:
À NOTER
L’employeur peut exiger la restitution des outils de travail mis à disposition du salarié (téléphone portable, ordinateur…), ainsi que la communication de toute information utile à l’activité de l’entreprise en son absence (documents, codes d’accès…).
https://www.cftc.fr/actualites/arret-maladie-ce-que-peut-faire-et-ne-peut-pas-faire-votre-employeur
C'est du bon sens...
- PoupoutchModérateur
Je l'avais dit plus haut... Pour être totalement complet : l'employeur peut demander la restitution du matériel MAIS pas exiger du salarié qu'il se déplace sur son lieu de travail... Quant aux documents, à l'heure du tout numérique, il est quand même assez rare d'avoir en sa possession à son domicile des documents que personne d'autre n'aurait. Et surtout, ça n'a absolument aucun lien avec le sujet qui nous intéresse et c'est la seule raison légale pour un employeur de contacter un agent en arrêt.Marc75 a écrit:CFTC a écrit:
À NOTER
L’employeur peut exiger la restitution des outils de travail mis à disposition du salarié (téléphone portable, ordinateur…), ainsi que la communication de toute information utile à l’activité de l’entreprise en son absence (documents, codes d’accès…).
https://www.cftc.fr/actualites/arret-maladie-ce-que-peut-faire-et-ne-peut-pas-faire-votre-employeur
C'est du bon sens...
Pour en revenir au cas d'Hector, ça signifie que légalement, le CDE pouvait appeler l'agent en arrêt pour lui demander le mot de passe de son ordinateur afin que quelqu'un d'autre puisse créer un identifiant pour Hector. En aucun cas, strictement aucun, qu'il avait le droit de lui demander de créer cet identifiant, ce qui revient à travailler pendant un arrêt maladie et est illégal.
C'est bien de trouver les textes, le bon sens, c'est de les interpréter comme il faut.
Et alors dans l'Educ nat', avant qu'on ait un ordinateur, un téléphone ou des documents à restituer, il faudrait déjà qu'on ait du papier dans les photocopieurs de la salle des profs
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Danska a écrit:Marc75 a écrit:Danska a écrit:Hector a écrit:Etant auparavant salarié, et à l'heure du télétravail de plus en plus possible, qu'est-ce que 3 minutes quand on est arrêt ?
Ce genre de propos est tout simplement abject. Comme si une personne en arrêt, donc blessée ou malade, avait besoin qu'on vienne la faire culpabiliser de ne pas continuer à travailler malgré tout !
Être aussi intransigeant est la preuve d'une grande naïveté (au mieux), voire d'un corporatisme malsain.
En fait non : ça s'appelle respecter la loi. Ce qui est à la fois naïf et malsain, je n'en doute pas.
Tout à fait.
Et d'autant plus que les toubibs ont déjà assez à faire avec les employés de la médecine du travail et/ou des ARS qui — le phénomène se développe depuis 3/4 ans — leur imposent, au gré de leurs “statistiques”, de “justifier” (parfois sur les deux, trois années antérieures : ce qui veut dire 3 jours entiers d'exposition et de contrôle…) tous les arrêts de travail qu'ils ont signés !
En arrêt : l'expression dit clairement ce qu'elle veut dire. Tout le “reste”, les pressions, les menaces, la propagande consistant à prétendre “qu'on peut quand même”, c'est à rejeter intégralement.
_________________
Si tu vales valeo.
- HectorNiveau 5
Bonsoir/Bonjour,
je ne m'imaginais pas que le sujet allait prendre autant d'ampleur, et déchainer des passions.
Je vais en parler de mon point de vue et des mes expériences vécues.
Il se trouve que j'ai eu la chance d'être salarié dans différences sociétés, de la TPE à la très grosse entreprise.
Un arrêt de travail n'a pas du tout les mêmes conséquences dans ces deux structures : dans une TPE, on peut très vite être indispensable pour le bon fonctionnement de la société, et que le travail réalisé dans le mois serve à payer les salaires à la fin du mois.
Donc oui, travaillant dans un bureau, il m'est arrivé de bosser de chez moi lorsque c'était strictement nécessaire, en arrêt maladie voire en congé paternité. Car il en allait de mon emploi et de la survie de la société.
J'ai par ailleurs aussi eut un accident du travail, suite à une chute d'échelle.
En arrêt pour plusieurs semaines, cela ne m'a pas empêché de pouvoir utiliser mon téléphone pour contacter les clients, réorganiser les chantiers, donner les instructions aux collègues etc... Non, je ne travaillais pas 35h, mais ce que j'ai pu faire a distance a été bénéfique pour l'équipe. C'est le cas dans plein de TPE.
Les TPE représentent plus des 3/4 des entreprises du secteur privé et près de 60% d'entres elles ont moins de 3 salariés.
J'aurai légalement pu ne rien faire du tout. Personne ne m'a forcé, je l'ai fait le cœur sur la main, pour m'occuper et pour mon emploi.
Les patrons ont été reconnaissant et j'ai été récompensé.
Tout comme en étant par la suite employeur, j'ai rencontré bien des situations d'abus avec les salariés :
Par exemples, en arrêt de travail, j'en ai vu faire de la débroussailleuse dans le jardin, chercher des matériaux chez le fournisseur pour retaper sa salle de bain, ou partir faire une formation pour utiliser une tronçonneuse, ou aller à la chasse le week-end, ou aller en conseil municipal...
Vous n'imaginez même pas le bazard que c'était pendant le Covid, où il suffisait simplement d'affirmer avoir été en contact avec quelqu'un pour pouvoir être en arrêt, dans l'attente de recevoir les résultats, sans avoir l'obligation de les montrer, en grattant encore deux voire trois jours car "les résultats ont du retard". Pour quinze jours plus tard refaire le même cycle.
Bref, lorsqu'un salarié est en arrêt de travail, il est bien compliqué de savoir si l'arrêt est vraiment justifié.
On doit se fier au médecin qui le prescrit, mais qui peut être le doc de la famille depuis des décennies.
Vous n'imaginez même pas les répercussions que pourrait avoir un contrôle demandé par l'employeur, le mauvais rôle qui peut ainsi nous être attribué etc... On se range derrière le sacro-saint avis du médecin qui n'a pas forcément toutes les cartes en main pour pouvoir décider.
Et puis la durée n'est pas la même si on a un travail sédentaire ou physique. Dans le doute, il est facile d'affirmer travailler sur chantier pour avoir un arrêt plus long.
Oui, il y a des arrêts de travail justifiés, je ne dis pas l'inverse, mais il y en bien plus que vous imaginez qui ne sont pas justifiés aussi.
De mon avis personnel, si j'ai un pied dans le plâtre et que j'ai un travail de bureau, je ne crois pas que ça me rend complètement inapte pour travailler sur mon ordinateur à mon domicile.
Non, je ne dis pas qu'il faut ouvrir Pronote entre deux contractions, ni entre deux vomissements, mais que tous les arrêts de travail ne sont pas incapacitants au point de ne pas pouvoir être productif du tout.
Mais c'est un sujet très épineux et sensible, comme pour les retraites et la pénibilité : comment quantifier la douleur, la capacité, la pénibilité psychologique etc...
Sachant que nous sommes tous différents face à la douleur, à la capacité d'y résister, à la capacité de la mesurer, à la capacité de la vérifier. Les lignes sont extrêmement difficiles à dessiner...
Voilà, c'est mon avis, mon point de vue, je ne tente pas de convaincre les autres que j'ai raison, ni n'affirme que les autres ont tord.
On a tous des avis différents sur le sujet, nous n'arriverons pas tous à s'accorder et c'est normal.
je ne m'imaginais pas que le sujet allait prendre autant d'ampleur, et déchainer des passions.
Je vais en parler de mon point de vue et des mes expériences vécues.
Il se trouve que j'ai eu la chance d'être salarié dans différences sociétés, de la TPE à la très grosse entreprise.
Un arrêt de travail n'a pas du tout les mêmes conséquences dans ces deux structures : dans une TPE, on peut très vite être indispensable pour le bon fonctionnement de la société, et que le travail réalisé dans le mois serve à payer les salaires à la fin du mois.
Donc oui, travaillant dans un bureau, il m'est arrivé de bosser de chez moi lorsque c'était strictement nécessaire, en arrêt maladie voire en congé paternité. Car il en allait de mon emploi et de la survie de la société.
J'ai par ailleurs aussi eut un accident du travail, suite à une chute d'échelle.
En arrêt pour plusieurs semaines, cela ne m'a pas empêché de pouvoir utiliser mon téléphone pour contacter les clients, réorganiser les chantiers, donner les instructions aux collègues etc... Non, je ne travaillais pas 35h, mais ce que j'ai pu faire a distance a été bénéfique pour l'équipe. C'est le cas dans plein de TPE.
Les TPE représentent plus des 3/4 des entreprises du secteur privé et près de 60% d'entres elles ont moins de 3 salariés.
J'aurai légalement pu ne rien faire du tout. Personne ne m'a forcé, je l'ai fait le cœur sur la main, pour m'occuper et pour mon emploi.
Les patrons ont été reconnaissant et j'ai été récompensé.
Tout comme en étant par la suite employeur, j'ai rencontré bien des situations d'abus avec les salariés :
Par exemples, en arrêt de travail, j'en ai vu faire de la débroussailleuse dans le jardin, chercher des matériaux chez le fournisseur pour retaper sa salle de bain, ou partir faire une formation pour utiliser une tronçonneuse, ou aller à la chasse le week-end, ou aller en conseil municipal...
Vous n'imaginez même pas le bazard que c'était pendant le Covid, où il suffisait simplement d'affirmer avoir été en contact avec quelqu'un pour pouvoir être en arrêt, dans l'attente de recevoir les résultats, sans avoir l'obligation de les montrer, en grattant encore deux voire trois jours car "les résultats ont du retard". Pour quinze jours plus tard refaire le même cycle.
Bref, lorsqu'un salarié est en arrêt de travail, il est bien compliqué de savoir si l'arrêt est vraiment justifié.
On doit se fier au médecin qui le prescrit, mais qui peut être le doc de la famille depuis des décennies.
Vous n'imaginez même pas les répercussions que pourrait avoir un contrôle demandé par l'employeur, le mauvais rôle qui peut ainsi nous être attribué etc... On se range derrière le sacro-saint avis du médecin qui n'a pas forcément toutes les cartes en main pour pouvoir décider.
Et puis la durée n'est pas la même si on a un travail sédentaire ou physique. Dans le doute, il est facile d'affirmer travailler sur chantier pour avoir un arrêt plus long.
Oui, il y a des arrêts de travail justifiés, je ne dis pas l'inverse, mais il y en bien plus que vous imaginez qui ne sont pas justifiés aussi.
De mon avis personnel, si j'ai un pied dans le plâtre et que j'ai un travail de bureau, je ne crois pas que ça me rend complètement inapte pour travailler sur mon ordinateur à mon domicile.
Non, je ne dis pas qu'il faut ouvrir Pronote entre deux contractions, ni entre deux vomissements, mais que tous les arrêts de travail ne sont pas incapacitants au point de ne pas pouvoir être productif du tout.
Mais c'est un sujet très épineux et sensible, comme pour les retraites et la pénibilité : comment quantifier la douleur, la capacité, la pénibilité psychologique etc...
Sachant que nous sommes tous différents face à la douleur, à la capacité d'y résister, à la capacité de la mesurer, à la capacité de la vérifier. Les lignes sont extrêmement difficiles à dessiner...
Voilà, c'est mon avis, mon point de vue, je ne tente pas de convaincre les autres que j'ai raison, ni n'affirme que les autres ont tord.
On a tous des avis différents sur le sujet, nous n'arriverons pas tous à s'accorder et c'est normal.
- Cléopatra2Guide spirituel
henriette a écrit:Ben oui, quoi. Tu accouches : entre deux contractions tu pourras bien prendre 3 minutes pour ouvrir Pronote.
Une de mes anciennes collègues, référente informatique dans son collège, était effectivement au téléphone avec ses chefs pour des histoires de réseau ou truc du style pendant son accouchement. Et trouvait ça normal.
- Cléopatra2Guide spirituel
Dans le cas de la jambe cassée et du télétravail, dans ce cas, on n'est pas en arrêt, on télétravaille.
- Clecle78Bon génie
Ben, si, on est en arrêt avec une jambe cassée. Ceci dit j'ai eu droit à la réflexion de ma sœur quand j'ai eu ma cheville foulée qui s'étonnait justement que je ne fasse pas du télétravail. Dans le même cas elle a continué à bosser presque normalement de chez elle (elle est chef d'établissement privé). Et mon amie qui était chef dans un gros lycée public a continué aussi à bosser après une foulure qui au final était une fracture. Cette amie a d'ailleurs fini en burn out et rétrospectivement elle date le début de sa descente aux enfers de ce moment là. Elle ne voulait pas s'arrêter complètement parce qu'elle venait d'arriver et qu'elle était "indispensable" et au final elle est en arrêt total depuis un an ...
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- henrietteMédiateur
C'est fou tous ces gens qui connaissent plein de gens qui abusent honteusement des arrêts de travail.
Je dois avoir la chance insigne de vivre dans une bulle d'honnêteté, il doit y avoir un truc, un genre de micro-climat vertueux ou je ne sais quoi par chez moi, ou c'est l'effet Sainte-Baume plus Sainte-Victoire, mais pour ma part, j'ai beau réfléchir, je ne crois pas en connaître.
Je dois avoir la chance insigne de vivre dans une bulle d'honnêteté, il doit y avoir un truc, un genre de micro-climat vertueux ou je ne sais quoi par chez moi, ou c'est l'effet Sainte-Baume plus Sainte-Victoire, mais pour ma part, j'ai beau réfléchir, je ne crois pas en connaître.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DanskaOracle
Hector a écrit:Bref, lorsqu'un salarié est en arrêt de travail, il est bien compliqué de savoir si l'arrêt est vraiment justifié.
On doit se fier au médecin qui le prescrit, mais qui peut être le doc de la famille depuis des décennies.
D'où l'intérêt de ne pas chercher à savoir si l'arrêt de travail est vraiment justifié : on n'est pas médecins, on n'en a pas les compétences, donc on ne s'en mêle pas. Ou alors il va falloir qu'on accepte les remises en cause des parents sur notre travail, après tout ils sont aussi compétents pour juger de notre pédagogie qu'on l'est pour estimer la légitimité d'un arrêt de travail. Et oui, on doit se fier au médecin qui le prescrit, il paraît que c'est son boulot.
(quand on est le médecin de famille depuis des décennies on devient automatiquement incompétent et corrompu, et on se met à rédiger des arrêts de travail injustifiés ? ).
Oui, il y a des arrêts de travail justifiés, je ne dis pas l'inverse, mais il y en bien plus que vous imaginez qui ne sont pas justifiés aussi.
Et toi, bien entendu, tu sais ce que les autres ignorent ? Tu peux dire comme ça, d'un coup d'œil, combien d'arrêts sont justifiés ou non, alors que personne d'autre sur ce forum n'en est capable ?
Non, je ne dis pas qu'il faut ouvrir Pronote entre deux contractions, ni entre deux vomissements, mais que tous les arrêts de travail ne sont pas incapacitants au point de ne pas pouvoir être productif du tout.
Dans une telle situation il faut demander un certificat médical pour aménager les conditions de travail, et non un arrêt de travail. Ce qui est tout de même fabuleux avec ce raisonnement, c'est qu'on va finir par se retrouver avec trois jours de carence, payés à 90 % puis à 50 % pendant un arrêt, conspués de toutes parts en plus... mais certains continueront quand même à travailler, gratuitement - parce que bon, on est indispensable ou on ne l'est pas, hein.
- Ramanujan974Érudit
Pour faire simple, il n'y a que la mort ou le coma qui pourraient réellement nous empêcher de travailler.
Pour tout le reste, il suffit simplement d'un peu de bonne volonté.
Encore quelques efforts et il n'y aura bientôt plus d'arrêts de travail.
Pour tout le reste, il suffit simplement d'un peu de bonne volonté.
Encore quelques efforts et il n'y aura bientôt plus d'arrêts de travail.
- DanskaOracle
Ramanujan974 a écrit:Pour faire simple, il n'y a que la mort ou le coma qui pourraient réellement nous empêcher de travailler.
Pour tout le reste, il suffit simplement d'un peu de bonne volonté.
Encore quelques efforts et il n'y aura bientôt plus d'arrêts de travail.
Oui, voilà. Et plus de médecins non plus : de toute façon ils ne sont pas fiables et chacun voit bien si une personne est capable de travailler ou pas, alors ils ne servent pas à grand-chose.
- Marc75Niveau 3
Poupoutch a écrit:Je l'avais dit plus haut... Pour être totalement complet : l'employeur peut demander la restitution du matériel MAIS pas exiger du salarié qu'il se déplace sur son lieu de travail... Quant aux documents, à l'heure du tout numérique, il est quand même assez rare d'avoir en sa possession à son domicile des documents que personne d'autre n'aurait. Et surtout, ça n'a absolument aucun lien avec le sujet qui nous intéresse et c'est la seule raison légale pour un employeur de contacter un agent en arrêt.Marc75 a écrit:CFTC a écrit:
À NOTER
L’employeur peut exiger la restitution des outils de travail mis à disposition du salarié (téléphone portable, ordinateur…), ainsi que la communication de toute information utile à l’activité de l’entreprise en son absence (documents, codes d’accès…).
https://www.cftc.fr/actualites/arret-maladie-ce-que-peut-faire-et-ne-peut-pas-faire-votre-employeur
C'est du bon sens...
Voilà. Donc l'employeur peut - dans certains cas exceptionnels - contacter l'employé en arrêt.
"Jamais ceci" ou "toujours cela" c'est lassant à lire. Vous avez des postures idéologiques qui ne correspondent pas à la réalité des choses.
Tout à fait d'accord avec ce qu'a dit Hector ci-dessus.
Henriette, comme toi dans mon établissement actuel je ne crois pas connaître d'abus.
- profdoctoujoursNiveau 7
Le problème c'est que les "services indispensables", on sait quand ça commence mais on ne sait pas quand ça finit. Parce qu'on se dit : "ça va ça prend deux secondes de donner les codes". Mais peut-être qu'après, on va se rendre compte qu'on ne sait pas où aller pour créer ce qui doit être créé. Et puis tiens, puisqu'il a dépanne là-dessus, il peut dépanner sur autre chose, parce que y a d'autres problèmes urgents à régler. Et ce qui devait n'être que trois minutes se transforment en une heure, et ainsi de suite.
Et puis bon, blâmer le collègue en arrêt qui ne travaille pas, est-ce que ça fait avancer le schmilblick ? Le problème c'est que la possibilité d'un arrêt n'a pas été anticipée et que le lycée se retrouve sans les codes admin. A partir de là, on peut se plaindre tant qu'on veut que le collègue en arrêt aurait pu donner les codes, ou qu'il pourrait télétravailler, le fait est que ce n'est pas le cas. Ça me paraît quand même dingue que personne n'ait jamais eu ce cas de figure et que personne n'ait pensé à une solution pour récupérer les codes.
Et puis bon, blâmer le collègue en arrêt qui ne travaille pas, est-ce que ça fait avancer le schmilblick ? Le problème c'est que la possibilité d'un arrêt n'a pas été anticipée et que le lycée se retrouve sans les codes admin. A partir de là, on peut se plaindre tant qu'on veut que le collègue en arrêt aurait pu donner les codes, ou qu'il pourrait télétravailler, le fait est que ce n'est pas le cas. Ça me paraît quand même dingue que personne n'ait jamais eu ce cas de figure et que personne n'ait pensé à une solution pour récupérer les codes.
- HectorNiveau 5
Re bonjour,
c'est assez intéressant de voir comment mes propos peuvent êtres exagérés voire détournés.
Où ai-je dis que tous les médecins étaient de mèche pour les arrêts de travail ?
Mais c'est vrai, il est de notoriété publique que tous les arrêts de travails sont justifiés.
Inutile donc d'aller chercher les statistiques sur la fraude à ce sujet non ?
Donc, un médecin à forcément toujours raison ? On ne doit jamais remettre en doute sa parole ?
Ca parole a valeur d'évangile ?
Et donc, quels autres métiers auraient ce genre de privilège ? Politique ?
J'en connais pas beaucoup des gens qui préfèreraient demander un certificat pour aménager ses conditions de travail plutôt qu'un arrêt. Demandez autour de vous, c'est humain. Si on laisse le choix, on choisit évidemment la solution la plus avantageuse pour soi.
Mais c'est valable que pour des sociétés et emplois où votre absence n'aura pas une conséquence économique directe sur la vie de votre entreprise.
En temps qu'enseignant, si je suis en arrêt, cela n'aura aucune incidence financière sur ma collègue de français, pour le CDE ou la survis de mon établissement.
Tout comme des gens qui préfèrent rester chez eu au chômage plutôt que de venir travailler. Je l'ai vécu : en déduisant la nounou, les frais de garderies, de cantine, le carburant etc, ben il est parfois plus avantageux de ne pas aller bosser. Qui blâmer alors ?
Bref, je trouve que le sujet dérive de trop, et que les propos sont systématiquement exagérés, radicaux, sans nuances ni volonté de discussion constructive. C'est ce que je ressens en lisant certaines réponses.
Il est très simple de prendre des brides de phrases et d'y répondre avec des réflexions "assassines".
En tant qu'enseignant, et naturellement plus exposé aux virus et microbes véhiculés par les élèves, je ne suis pas pour les 3 jours de carence.
Dans le privé (pas dans l'enseignement), ces jours de carences sont régulièrement prises en charges par des assurances/ancienneté.
@profdoctoujours Je suis d'accord avec toi concernant les dérives et limites dans ce sens là.
Certains problèmes ne se détectent que lorsqu'on y est confronté.
c'est assez intéressant de voir comment mes propos peuvent êtres exagérés voire détournés.
Où ai-je dis que tous les médecins étaient de mèche pour les arrêts de travail ?
Mais c'est vrai, il est de notoriété publique que tous les arrêts de travails sont justifiés.
Inutile donc d'aller chercher les statistiques sur la fraude à ce sujet non ?
Donc, un médecin à forcément toujours raison ? On ne doit jamais remettre en doute sa parole ?
Ca parole a valeur d'évangile ?
Et donc, quels autres métiers auraient ce genre de privilège ? Politique ?
J'en connais pas beaucoup des gens qui préfèreraient demander un certificat pour aménager ses conditions de travail plutôt qu'un arrêt. Demandez autour de vous, c'est humain. Si on laisse le choix, on choisit évidemment la solution la plus avantageuse pour soi.
Mais c'est valable que pour des sociétés et emplois où votre absence n'aura pas une conséquence économique directe sur la vie de votre entreprise.
En temps qu'enseignant, si je suis en arrêt, cela n'aura aucune incidence financière sur ma collègue de français, pour le CDE ou la survis de mon établissement.
Tout comme des gens qui préfèrent rester chez eu au chômage plutôt que de venir travailler. Je l'ai vécu : en déduisant la nounou, les frais de garderies, de cantine, le carburant etc, ben il est parfois plus avantageux de ne pas aller bosser. Qui blâmer alors ?
Bref, je trouve que le sujet dérive de trop, et que les propos sont systématiquement exagérés, radicaux, sans nuances ni volonté de discussion constructive. C'est ce que je ressens en lisant certaines réponses.
Il est très simple de prendre des brides de phrases et d'y répondre avec des réflexions "assassines".
En tant qu'enseignant, et naturellement plus exposé aux virus et microbes véhiculés par les élèves, je ne suis pas pour les 3 jours de carence.
Dans le privé (pas dans l'enseignement), ces jours de carences sont régulièrement prises en charges par des assurances/ancienneté.
@profdoctoujours Je suis d'accord avec toi concernant les dérives et limites dans ce sens là.
Certains problèmes ne se détectent que lorsqu'on y est confronté.
- mathmaxExpert spécialisé
Mais Hector, je pense que tu te rends bien compte que tu es dans la provocation, il est normal que tes propos soient contredits.
Tu nous dis
Déjà les TPE représentent moins de 20% de l'emploi salariés donc une minorité, ce n'est pas la référence ultime. Ensuite, cela a-t-il vraiment un sens de comparer l'EN et ses 800 ou 900 000 agents à une TPE ? Enfin, tes exemples sont très étonnants : tu avais vraiment un travail en tant que patron, ou bien tu passais ton temps à patrouiller dans les jardins de tes employés, les magasins de bricolage, ... En tout cas tu as bien fait de te reconvertir, il y avait dans ta boîte un problème de recrutement et/ou management assez criant
Tu nous dis
Les TPE représentent plus des 3/4 des entreprises du secteur privé et près de 60% d'entres elles ont moins de 3 salariés.
J'aurai légalement pu ne rien faire du tout. Personne ne m'a forcé, je l'ai fait le cœur sur la main, pour m'occuper et pour mon emploi.
Les patrons ont été reconnaissant et j'ai été récompensé.
Tout comme en étant par la suite employeur, j'ai rencontré bien des situations d'abus avec les salariés :
Par exemples, en arrêt de travail, j'en ai vu faire de la débroussailleuse dans le jardin, chercher des matériaux chez le fournisseur pour retaper sa salle de bain, ou partir faire une formation pour utiliser une tronçonneuse, ou aller à la chasse le week-end, ou aller en conseil municipal...
Déjà les TPE représentent moins de 20% de l'emploi salariés donc une minorité, ce n'est pas la référence ultime. Ensuite, cela a-t-il vraiment un sens de comparer l'EN et ses 800 ou 900 000 agents à une TPE ? Enfin, tes exemples sont très étonnants : tu avais vraiment un travail en tant que patron, ou bien tu passais ton temps à patrouiller dans les jardins de tes employés, les magasins de bricolage, ... En tout cas tu as bien fait de te reconvertir, il y avait dans ta boîte un problème de recrutement et/ou management assez criant
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- CléotineNiveau 1
@Hector je ne suis pas certaine que tu mesures à quel point tu peux blesser des gens ici.
Moi j'aurais préféré. Tu parles de situation avantageuse : perso, je vis très mal d'être arrêtée. Passer des semaines à se sentir coupable d' "abandonner" ses élèves et se retrouver du jour au lendemain dans la solitude de son logement (et savoir que ce n'est qu'un début...) c'est très dur pour moi. Mais quand ma sage-femme décide que c'est un arrêt, c'est un arrêt. Je lui fais confiance.
Et c'est avec des propos comme ceux-ci que je culpabilise d'être arrêtée.
Parce qu'après tout, ponctuellement dans la journée, je suis capable de faire plein de trucs (acheter du matériel de puériculture donc me balader dans des magasins, monter des meubles, tapisser la chambre du bébé...). Ces heures où je suis capable d'avoir une activité, c'est des heures volées à l'institution ? Je devrais plutôt les utiliser pour préparer des séquences de cours pour mon retour ?
Quant à tes propos sur le chômage... Outch, c'est dur ! Ne confonds pas s'il te plaît "ce qui est avantageux pour une personne" et "ce qui paraîtavantageux aux yeux de personnes extérieures à la situation".
Et sache que je ne cherche pas à t'envoyer des remarques assassines, je veux juste que tu comprennes ce qu'il peut y avoir de blessant à te lire. Et je comprends PARFAITEMENT ta colère initiale. (Dans mon tout premier poste, j'ai vécu une situation différente mais tout-à-fait ubuesque. Donc je suis en totale empathie quant à la merde dans laquelle on t'a fourré en ne te donnant pas les moyens de faire convenablement ton travail.)
Hector a écrit:J'en connais pas beaucoup des gens qui préfèreraient demander un certificat pour aménager ses conditions de travail plutôt qu'un arrêt. Demandez autour de vous, c'est humain. Si on laisse le choix, on choisit évidemment la solution la plus avantageuse pour soi.
Moi j'aurais préféré. Tu parles de situation avantageuse : perso, je vis très mal d'être arrêtée. Passer des semaines à se sentir coupable d' "abandonner" ses élèves et se retrouver du jour au lendemain dans la solitude de son logement (et savoir que ce n'est qu'un début...) c'est très dur pour moi. Mais quand ma sage-femme décide que c'est un arrêt, c'est un arrêt. Je lui fais confiance.
Hector a écrit:Tout comme en étant par la suite employeur, j'ai rencontré bien des situations d'abus avec les salariés :
Par exemples, en arrêt de travail, j'en ai vu faire de la débroussailleuse dans le jardin, chercher des matériaux chez le fournisseur pour retaper sa salle de bain, ou partir faire une formation pour utiliser une tronçonneuse, ou aller à la chasse le week-end, ou aller en conseil municipal...
Et c'est avec des propos comme ceux-ci que je culpabilise d'être arrêtée.
Parce qu'après tout, ponctuellement dans la journée, je suis capable de faire plein de trucs (acheter du matériel de puériculture donc me balader dans des magasins, monter des meubles, tapisser la chambre du bébé...). Ces heures où je suis capable d'avoir une activité, c'est des heures volées à l'institution ? Je devrais plutôt les utiliser pour préparer des séquences de cours pour mon retour ?
Il me semblait que tu avais dit que tu étais en établissement privé. Une absence longue d'un(e) enseignant(e) non remplacé(e) dans ce type de structure ça a une conséquence économique directe sur la vie de l'entreprise. Parents mécontents = moins d'élèves inscrits = moins de sous + risques de fermeture de classe = postes menacés (Je ne veux pas rentrer dans les détails mais je sais de quoi je parle.)Hector a écrit:Mais c'est valable que pour des sociétés et emplois où votre absence n'aura pas une conséquence économique directe sur la vie de votre entreprise. En temps qu'enseignant, si je suis en arrêt, cela n'aura aucune incidence financière sur ma collègue de français, pour le CDE ou la survis de mon établissement.
Quant à tes propos sur le chômage... Outch, c'est dur ! Ne confonds pas s'il te plaît "ce qui est avantageux pour une personne" et "ce qui paraîtavantageux aux yeux de personnes extérieures à la situation".
Et sache que je ne cherche pas à t'envoyer des remarques assassines, je veux juste que tu comprennes ce qu'il peut y avoir de blessant à te lire. Et je comprends PARFAITEMENT ta colère initiale. (Dans mon tout premier poste, j'ai vécu une situation différente mais tout-à-fait ubuesque. Donc je suis en totale empathie quant à la merde dans laquelle on t'a fourré en ne te donnant pas les moyens de faire convenablement ton travail.)
- HectorNiveau 5
Si j'ai parlé de TPE, c'est que l'incidence d'un arrêt de travail a des répercussions immédiates pour ton emploi ainsi que la société.
Ce que ne peuvent pas forcément comprendre des gens qui n'ont connu que les très grosses entreprises ou les grands groupes etc... Voilà pourquoi j'en ai parlé.
Oui, en tant que patron, il m'est arrivé d'aller chercher des matériaux chez mon fournisseur, qui à l'occasion m'a informé qu'il avait vu untel ou untel.
Tu peux comprendre mon étonnement quand ce untel là est en arrêt de travail ?
Tout comme quand on est en chantier dans une maison à 300m de chez untel, et que son jardin jouxte la rue principale, tu peux comprendre ma stupéfaction quand finalement, il est entrain de faire la débroussailleuse.
Donc en tant que patron, je dois rester au bureau ? C'est donc ta définition de ce poste ?
Par compte, j'ai bien du mal à accepter ton dernier commentaire, car finalement c'est mon travail que tu te permets de critiquer.
Mais c'est certain, il est tellement plus simple d'accuser le patron, sur son management et ses recrutements que le comportement des personnes en questions.
Oui je suis bien content d'avoir arrêté, car trop de paperasse, trop de RH, trop de stress, trop peu de vacances en 5 ans. Je suis passé à côté de ma vie de famille.
Je revis depuis, je dors tellement plus.
J'aime le contacte avec les élèves, de voir comment ils sont maintenant par rapport à comment j'ai été jeune, le challenge que c'est de pouvoir les intéresser/capter leur attention.
J'ai le sourire le soir quand je rentre, encore plus maintenant que j'ai obtenus mes identifiants c
Je suis même étonné que les prochaines vacances soient déjà arrivées, je n'ai pas vu passer le temps.
Certainement l'euphorie de mes débuts d'enseignant.
J'ai connu mes premiers doutes en corrigeant mes premiers lots de copies, où certaines notes étaient catastrophiques... Suis-je un mauvais pédagogue ? J'ai questionné mes collègues qui ont su me rassurer, et puis d'autres élèves de la classes avaient réussi à obtenir 18 ou plus.
J'ai dû répondre aux premiers mails de parents mécontents que moncherimoncoeur n'avait pas eu une bonne note. Etc.
Participer à mes premiers conseils de classe, remplir les notes, les avis de bulletins (chose pas évidente lorsqu'on doit mémoriser près de 190 élèves).
Découvrir que des élèves ont des aménagements (j'en avais aucun souvenir jeune). Que l'on doit s'adapter aux TDAH, dyslexiques, dysorthographiques, dyscalculiques et autres.
Et je comprends aussi que l'EN est une institution froide, avec une inertie, que l'on ne se sente pas valorisé, oubliés... Que le statut d'enseignant a perdu de sa superbe, plus considéré comme un totem dans la vie des élèves. Que les rémunérations sont bien en deçà des exigences de diplômes réclamées.
Ce que ne peuvent pas forcément comprendre des gens qui n'ont connu que les très grosses entreprises ou les grands groupes etc... Voilà pourquoi j'en ai parlé.
Oui, en tant que patron, il m'est arrivé d'aller chercher des matériaux chez mon fournisseur, qui à l'occasion m'a informé qu'il avait vu untel ou untel.
Tu peux comprendre mon étonnement quand ce untel là est en arrêt de travail ?
Tout comme quand on est en chantier dans une maison à 300m de chez untel, et que son jardin jouxte la rue principale, tu peux comprendre ma stupéfaction quand finalement, il est entrain de faire la débroussailleuse.
Donc en tant que patron, je dois rester au bureau ? C'est donc ta définition de ce poste ?
Par compte, j'ai bien du mal à accepter ton dernier commentaire, car finalement c'est mon travail que tu te permets de critiquer.
Mais c'est certain, il est tellement plus simple d'accuser le patron, sur son management et ses recrutements que le comportement des personnes en questions.
Oui je suis bien content d'avoir arrêté, car trop de paperasse, trop de RH, trop de stress, trop peu de vacances en 5 ans. Je suis passé à côté de ma vie de famille.
Je revis depuis, je dors tellement plus.
J'aime le contacte avec les élèves, de voir comment ils sont maintenant par rapport à comment j'ai été jeune, le challenge que c'est de pouvoir les intéresser/capter leur attention.
J'ai le sourire le soir quand je rentre, encore plus maintenant que j'ai obtenus mes identifiants c
Je suis même étonné que les prochaines vacances soient déjà arrivées, je n'ai pas vu passer le temps.
Certainement l'euphorie de mes débuts d'enseignant.
J'ai connu mes premiers doutes en corrigeant mes premiers lots de copies, où certaines notes étaient catastrophiques... Suis-je un mauvais pédagogue ? J'ai questionné mes collègues qui ont su me rassurer, et puis d'autres élèves de la classes avaient réussi à obtenir 18 ou plus.
J'ai dû répondre aux premiers mails de parents mécontents que moncherimoncoeur n'avait pas eu une bonne note. Etc.
Participer à mes premiers conseils de classe, remplir les notes, les avis de bulletins (chose pas évidente lorsqu'on doit mémoriser près de 190 élèves).
Découvrir que des élèves ont des aménagements (j'en avais aucun souvenir jeune). Que l'on doit s'adapter aux TDAH, dyslexiques, dysorthographiques, dyscalculiques et autres.
Et je comprends aussi que l'EN est une institution froide, avec une inertie, que l'on ne se sente pas valorisé, oubliés... Que le statut d'enseignant a perdu de sa superbe, plus considéré comme un totem dans la vie des élèves. Que les rémunérations sont bien en deçà des exigences de diplômes réclamées.
- DanskaOracle
Cléotine a écrit:Moi j'aurais préféré. Tu parles de situation avantageuse : perso, je vis très mal d'être arrêtée. Passer des semaines à se sentir coupable d' "abandonner" ses élèves et se retrouver du jour au lendemain dans la solitude de son logement (et savoir que ce n'est qu'un début...) c'est très dur pour moi.
Idem, et pour les mêmes raisons. Combien de fois je me suis dit que là quand même, j'aurais pu faire un effort (tout en sachant que non, c'est ridicule, d'autant que mon médecin n'est vraiment pas du genre à signer des arrêts de complaisance). Sans compter qu'un arrêt ça a aussi des conséquences financières (jour de carence, passage à mi-traitement) et des conséquences professionnelles (j'aurais dû être inspectée cette année pour valider une certification, ratée ; et avec le système des spécialités, un mois et demi sans prof pour mes élèves, je m'inquiète des effectifs pour l'année prochaine). Donc bon, la situation avantageuse et confortable...
Hector a écrit:Tout comme des gens qui préfèrent rester chez eu au chômage plutôt que de venir travailler. Je l'ai vécu : en déduisant la nounou, les frais de garderies, de cantine, le carburant etc, ben il est parfois plus avantageux de ne pas aller bosser. Qui blâmer alors ?
Ouais. Jusqu'au moment où les droits au chômage (les droits, hein, on le rappelle : pour toucher des allocs il faut d'abord alors cotisé, ce n'est pas de la charité) sont épuisés, et sans tenir compte de toutes les conséquences désastreuses du chômage : risques accrus de divorce, de dépression, de suicide ; éloignement du marché du travail ; perte de confiance en soi, etc. Rappelons-le aussi que pour percevoir des allocations il faut prouver qu'il cherche activement un emploi et que moins de 50 % des chômeurs perçoivent des allocations - et ce n'est pas parti pour s'améliorer.
Hector a écrit:Inutile donc d'aller chercher les statistiques sur la fraude à ce sujet non ?
Donc, un médecin à forcément toujours raison ? On ne doit jamais remettre en doute sa parole ?
Ca parole a valeur d'évangile ?
Les médecins sont justement très contrôlés, et de plus en plus. Mais pas par @Hector, en dépit de tout son savoir inné, ou alors il fallait que tu te spécialises dans ce domaine d'activité si ça te tient à cœur.
Quant aux stats, si tu as été les chercher, tu sais justement que les fraudes sont minimes : la fraude sociale c'est moins de 1 % des allocataires pour le chômage par exemple. Pour les arrêts maladie je n'ai plus les chiffres en tête mais c'est une infime minorité aussi, c'est très rare qu'un contrôle aboutisse à une remise en cause de l'arrêt maladie.
Untel a écrit:Tu peux comprendre mon étonnement quand ce untel là est en arrêt de travail ?
Bah non. Untel il souffre peut-être de dépression, et son médecin lui a précisément dit d'essayer de sortir et de mener un projet à bien (et il ne t'en a pas parlé parce qu'il a honte). Ou alors sa conjointe est enceinte jusqu'aux yeux et doit rester allitée, il est le seul à pouvoir l'emmener à ses rendez-vous et à s'occuper de leurs enfants et pendant que les enfants en question sont à l'école il a du temps libre. Ou encore il est simplement malade, mais il a fait un gros effort pour aller chercher du matériel avec l'idée de gagner du temps pour quand ça ira mieux, et il va ensuite devoir se reposer toute la journée pour s'en remettre. Là aussi tu vas nous dire que oui mais non, tu connais bien Untel et tu sais pertinemment qu'il n'est sans aucun de ces cas de figure ?
- HectorNiveau 5
Bon, ben je pense être beaucoup trop en décalage sur ce sujet pour pouvoir en débattre.
Je vois que j'ai blessé du monde avec mes interventions, j'en suis infiniment désolé, et leur présente mes excuses.
Ce n'était pas le but recherché.
Je tâcherai à l'avenir de ne plus intervenir sur ce genre de domaine.
Je vois que j'ai blessé du monde avec mes interventions, j'en suis infiniment désolé, et leur présente mes excuses.
Ce n'était pas le but recherché.
Je tâcherai à l'avenir de ne plus intervenir sur ce genre de domaine.
- HectorNiveau 5
Quand untel est en arrêt de travail/maladie, pour son épaule dans cet exemple, le volet employeur est transmis avec les possibilités de sorties et activités autorisées.
Désolé, mais aller cherchez des matériaux pour faire un chantier chez soit n'était pas autorisé dans cette situation.
Désolé, mais aller cherchez des matériaux pour faire un chantier chez soit n'était pas autorisé dans cette situation.
- DanskaOracle
Sur un arrêt maladie il y a des restrictions d'horaires de sortie, pas de type de sorties... Ce serait pratique si un médecin devait lister tout ce qu'une personne en arrêt a le droit de faire ou de ne pas faire !
- mathmaxExpert spécialisé
Et le volet précisant la raison médicale de l'arrêt n'est pas accessible à l'employeur.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- HectorNiveau 5
Désolé de te contredire, il y a bien un endroit à compléter pour les activités autorisées sur le cerfat d'un arrêt maladie.
Une personne en arrêt maladie/travail n'est pas du tout libre de faire tout ce qu'elle veut....
Une personne en arrêt maladie/travail n'est pas du tout libre de faire tout ce qu'elle veut....
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