- mafalda16Modérateur
PrCosinus a écrit:Bof il y a arrêt et arrêt, ça se discute ...Danska a écrit:
Quand on est en arrêt, on est en arrêt, point.
Non. Et non.
- uneodysséeÉrudit
D’autant que mêler arrêt et télétravail de cette façon… confusion dangereusement glissante !
- HectorNiveau 5
Alors, loin de moi de vouloir créer une polémique.
Dans cette situation précise, la personne pouvait prendre ces 3 minutes sans problèmes, ce n'était pas une histoire de déconnexion.
Mais, où s'arrête le dépannage ponctuel ? Donc voilà
Dans cette situation précise, la personne pouvait prendre ces 3 minutes sans problèmes, ce n'était pas une histoire de déconnexion.
Mais, où s'arrête le dépannage ponctuel ? Donc voilà
- DanskaOracle
Hector a écrit:Alors, loin de moi de vouloir créer une polémique.
Dans cette situation précise, la personne pouvait prendre ces 3 minutes sans problèmes, ce n'était pas une histoire de déconnexion.
Mais, où s'arrête le dépannage ponctuel ? Donc voilà
Je ne connais pas la situation de cette personne ; ce qui est problématique c'est que tu ne devrais pas la connaître non plus, le motif d'un arrêt est confidentiel.
Et on arrête où le jugement "elle pouvait bien...", si on s'engage sur cette pente ? J'ai une gastro, entre deux vomissements je peux bien prendre trois minutes ; pareil pour une jambe cassée, je peux bien allumer mon ordi ; je suis hospitalisé pour des examens, pareil après tout, non ?
- henrietteMédiateur
Ben oui, quoi. Tu accouches : entre deux contractions tu pourras bien prendre 3 minutes pour ouvrir Pronote.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- piescoModérateur
L'arrêt de travail par intermittence, c'est un concept.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- Marc75Niveau 3
Danska a écrit:Hector a écrit:Etant auparavant salarié, et à l'heure du télétravail de plus en plus possible, qu'est-ce que 3 minutes quand on est arrêt ?
Ce genre de propos est tout simplement abject. Comme si une personne en arrêt, donc blessée ou malade, avait besoin qu'on vienne la faire culpabiliser de ne pas continuer à travailler malgré tout !
Être aussi intransigeant est la preuve d'une grande naïveté (au mieux), voire d'un corporatisme malsain. Je ne me suis pas gêné pour dire ce que je pensais à un collègue prof d'EPS en arrêt pour problème de santé physique, qui donnait en douce des cours de kite toute la semaine.
Si j'étais en arrêt, pour résoudre un problème bloquant comme celui d'Hector ça ne me dérangerait pas du tout qu'on me demande poliment et sans pression (donc libre de répondre ou pas) si je suis à même de le résoudre sans risque pour ma santé.
- CasparProphète
Marc75 a écrit:Danska a écrit:Hector a écrit:Etant auparavant salarié, et à l'heure du télétravail de plus en plus possible, qu'est-ce que 3 minutes quand on est arrêt ?
Ce genre de propos est tout simplement abject. Comme si une personne en arrêt, donc blessée ou malade, avait besoin qu'on vienne la faire culpabiliser de ne pas continuer à travailler malgré tout !
Être aussi intransigeant est la preuve d'une grande naïveté (au mieux), voire d'un corporatisme malsain. Je ne me suis pas gêné pour dire ce que je pensais à un collègue prof d'EPS en arrêt pour problème de santé physique, qui donnait en douce des cours de kite toute la semaine.
Si j'étais en arrêt, pour résoudre un problème bloquant comme celui d'Hector ça ne me dérangerait pas du tout qu'on me demande poliment et sans pression (donc libre de répondre ou pas) si je suis à même de le résoudre sans risque pour ma santé.
Ok mais après on a des collègues qui se sentent obligés de remplir des bulletins pendant leur arrêt de travail, envoyer des cours aux élèves, répondre à des messages Pronote... Où placer la limite ? Les cde adorent en général, et félicitent Monsieur Truc ou Madame Machin qui continuent à penser à leurs élèves avec dévouement même pendant leur arrêt-maladie.
- DanskaOracle
Marc75 a écrit:Danska a écrit:Hector a écrit:Etant auparavant salarié, et à l'heure du télétravail de plus en plus possible, qu'est-ce que 3 minutes quand on est arrêt ?
Ce genre de propos est tout simplement abject. Comme si une personne en arrêt, donc blessée ou malade, avait besoin qu'on vienne la faire culpabiliser de ne pas continuer à travailler malgré tout !
Être aussi intransigeant est la preuve d'une grande naïveté (au mieux), voire d'un corporatisme malsain.
En fait non : ça s'appelle respecter la loi. Ce qui est à la fois naïf et malsain, je n'en doute pas.
- Ramanujan974Érudit
Le problème vient du fait qu'une seule personne soit en mesure de faire quelque chose qui sinon bloque le système.
Ce qui m'échappe, c'est qu'il y a un service informatique au rectorat, le DSI quelque chose comme ça... Il ne peut rien faire ?
Ce qui m'échappe, c'est qu'il y a un service informatique au rectorat, le DSI quelque chose comme ça... Il ne peut rien faire ?
- PoupoutchModérateur
Alors j'ai travaillé dans une PME, j'ai été arrêtée pendant un mois, il y avait des conséquences directes à mon absence (bah oui, la TVA, ça doit être déclaré en temps et en heure, par exemple), personne d'autre n'avait les compétences/le temps de le faire. Eh ben je suis restée arrêtée, mon patron ne m'a pas appelée, n'a pas cherché à négocier, je m'en suis voulu un peu mais bon, quand on ne peut pas, on ne peut pas. Et pour les autres aspects du boulot, bah ils se sont débrouillés (pour les fiches de paie, en particulier, car il n'était pas envisageable de laisser les salariés sans paie).PrCosinus a écrit:Bof il y a arrêt et arrêt, ça se discute ...Danska a écrit:
Quand on est en arrêt, on est en arrêt, point.
Je ne parle pas de pressions extérieures, notamment de la hirarchie, là je mets comme vous une ligne rouge.
Mais c'est là que la conscience personnelle entre en jeu ...
Dans le privé où les travailleurs sont en prise directe avec le réel et les conséquences de leurs actes (artisans, agriculteurs etc ...) tout arrêt maladie conduit à une négociation intérieure.
Je me souviens avoir eu un arrêt de 2 mois que j'ai rétréci à 15 jours après ma demande alors que j'étais bien handicapé (paralysie du visage).
Evitons de mettre du sacré partout, ça conduit à tellement de blocages. N'ayons pas peur d'être pragmatiques par moments.
Ce qui est dangereux, c'est de banaliser l'idée qu'on peut décider soi-même de la durée de son arrêt, qu'on peut bosser malgré un arrêt, et de manier en plus cette petite rhétorique culpabilisante bien dégueulasse qui fait qu'on se retrouvera bientôt avec 3 jours de carence...
Mais en fait, peu importe la raison de l'arrêt, la situation précise ou quoi. Par principe, si on est en arrêt de travail, on n'a même pas à répondre à son employeur, donc, encore moins à lui rendre quelque service que ce soit. Point.Hector a écrit:Alors, loin de moi de vouloir créer une polémique.
Dans cette situation précise, la personne pouvait prendre ces 3 minutes sans problèmes, ce n'était pas une histoire de déconnexion.
Mais, où s'arrête le dépannage ponctuel ? Donc voilà
Le problème, tu vois, c'est que tes actes ont des conséquences qui dépassent de très loin ton cas personnel : si on se met tous à répondre présent alors qu'on est en arrêt, on tend à normaliser l'idée qu'il est normal de solliciter un agent en arrêt pour qu'il "rende service". Or, c'est anormal. Et, comme pour tant d'autre cas, la personne qui cherchera tout simplement à faire respecter ses droits finira pas passer pour un horrible tire-au-flanc, alors que c'est elle qui a la réaction la plus logique. Lorsqu'on est en arrêt, on n'est pas en état de bosser.Marc75 a écrit:Danska a écrit:Hector a écrit:Etant auparavant salarié, et à l'heure du télétravail de plus en plus possible, qu'est-ce que 3 minutes quand on est arrêt ?
Ce genre de propos est tout simplement abject. Comme si une personne en arrêt, donc blessée ou malade, avait besoin qu'on vienne la faire culpabiliser de ne pas continuer à travailler malgré tout !
Être aussi intransigeant est la preuve d'une grande naïveté (au mieux), voire d'un corporatisme malsain. Je ne me suis pas gêné pour dire ce que je pensais à un collègue prof d'EPS en arrêt pour problème de santé physique, qui donnait en douce des cours de kite toute la semaine.
Si j'étais en arrêt, pour résoudre un problème bloquant comme celui d'Hector ça ne me dérangerait pas du tout qu'on me demande poliment et sans pression (donc libre de répondre ou pas) si je suis à même de le résoudre sans risque pour ma santé.
Quant aux collègues en arrêt qui soi-disant bosseraient en douce, j'ai des doutes. Si tel était le cas, et si un supérieur a un doute sur un arrêt, il peut solliciter un contrôle. Mais j'ai aussi connu les collègues bien intentionnés qui commentaient le fait d'avoir croisé tel ou tel collègue en arrêt au marché, ou dans la rue, qui semblait "aller bien" (parce qu'il est bien évident qu'on est tous capable d'un simple coup d'oeil de juger de l'état physique et mental d'une personne).
Enfin bref, tout ça pour dire qu'il y en a ici que j'aimerais pas avoir comme supérieurs, ni comme collègues !
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- LagomorpheFidèle du forum
Je suis d'accord avec @Poupoutch, mais j'ajouterais volontiers un argument: j'ai beau être agrégé de SVT et même un peu plus diplômé que nécessaire, je ne suis pas médecin, et je ne considère pas avoir le début des compétences d'un médecin. Aussi, quand le mien prescrit un arrêt de travail, je considère que c'est un ordre que je n'ai pas à contester, sauf avis médical contraire. Libre à moi de requérir un second avis si je ne suis pas d'accord avec celui de mon médecin traitant, mais en attendant, décider de moi-même que je peux casser l'arrêt pour "rendre service", ce serait d'une prétention invraisemblable de ma part. Donc c'est non.
Pas plus que je ne peux me permettre, inversement, d'ajouter un ou deux jours à l'arrêt sous prétexte que moi-tout-seul je ne me sens pas encore totalement rétabli. Si telle est mon impression, je retourne voir le médecin pour qu'il prolonge l'arrêt si c'est médicalement justifié. Ou m'envoie paitre s'il pense que j'abuse.
Arrêt de travail = élément constitutif d'un traitement prescrit par un médecin, que seul ce médecin ou un autre médecin peut modifier, point. Donc pas de travail pendant un arrêt de travail, sauf avis médical contraire.
Pas plus que je ne peux me permettre, inversement, d'ajouter un ou deux jours à l'arrêt sous prétexte que moi-tout-seul je ne me sens pas encore totalement rétabli. Si telle est mon impression, je retourne voir le médecin pour qu'il prolonge l'arrêt si c'est médicalement justifié. Ou m'envoie paitre s'il pense que j'abuse.
Arrêt de travail = élément constitutif d'un traitement prescrit par un médecin, que seul ce médecin ou un autre médecin peut modifier, point. Donc pas de travail pendant un arrêt de travail, sauf avis médical contraire.
- Fesseur ProGuide spirituel
Ca existe encore des contrôleurs dans l'EN ?Poupoutch a écrit:
Quant aux collègues en arrêt qui soi-disant bosseraient en douce, j'ai des doutes. Si tel était le cas, et si un supérieur a un doute sur un arrêt, il peut solliciter un contrôle.
_________________
Pourvu que ça dure...
- PoupoutchModérateur
Légalement oui... Dans les faits... Probablement ça n'est que très exceptionnel...Fesseur Pro a écrit:Ca existe encore des contrôleurs dans l'EN ?Poupoutch a écrit:
Quant aux collègues en arrêt qui soi-disant bosseraient en douce, j'ai des doutes. Si tel était le cas, et si un supérieur a un doute sur un arrêt, il peut solliciter un contrôle.
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- Fesseur ProGuide spirituel
Oui, je pense aussi.
Vu l'état de la "médecine du travail".
Vu l'état de la "médecine du travail".
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Pourvu que ça dure...
- PoupoutchModérateur
Alors j'ai jeté un oeil rapide sur Google, et il semblerait qu'on ne le fasse plus, dans la fonction publique, que pour les arrêts longs (au bout de 6 mois) et les CLD/CLMFesseur Pro a écrit:Oui, je pense aussi.
Vu l'état de la "médecine du travail".
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"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- MajuFidèle du forum
Je suis actuellement en arrêt, pour une raison qui le justifie totalement et ne regarde personne. Cette raison ne m'empêche en théorie ni d'aller me promener, ni d'aller à la piscine , au cinéma ou faire mes courses de Noël.Marc75 a écrit:Danska a écrit:Hector a écrit:Etant auparavant salarié, et à l'heure du télétravail de plus en plus possible, qu'est-ce que 3 minutes quand on est arrêt ?
Ce genre de propos est tout simplement abject. Comme si une personne en arrêt, donc blessée ou malade, avait besoin qu'on vienne la faire culpabiliser de ne pas continuer à travailler malgré tout !
Être aussi intransigeant est la preuve d'une grande naïveté (au mieux), voire d'un corporatisme malsain. Je ne me suis pas gêné pour dire ce que je pensais à un collègue prof d'EPS en arrêt pour problème de santé physique, qui donnait en douce des cours de kite toute la semaine.
Si j'étais en arrêt, pour résoudre un problème bloquant comme celui d'Hector ça ne me dérangerait pas du tout qu'on me demande poliment et sans pression (donc libre de répondre ou pas) si je suis à même de le résoudre sans risque pour ma santé.
Mais j'ai du mal à le faire parce que je suis mal à l'aise à l'idée qu'un parent d'élève ou un collègue se croit plus au fait que mon médecin de ce que je traverse, et s'arroge, comme tu le fais, le droit de juger mon arrêt et de me tancer comme un gosse sur mon supposé abus .
Tu ignores tout de la situation des autres, même ce collègue d'EPS ne t'a pas forcément donné le vrai motif de son arrêt, parce que cela ne te regarde pas.
Oui, tes propos ssont choquants, et pour ce qui me concerne, ils sont également blessants.
- Marc75Niveau 3
Poupoutch a écrit:
Le problème, tu vois, c'est que tes actes ont des conséquences qui dépassent de très loin ton cas personnel : si on se met tous à répondre présent alors qu'on est en arrêt, on tend à normaliser ...
Tu caricatures pour décrédibiliser. Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai pas dit à tout le monde de répondre présent. Je n'ai même pas dit que je répondrais. J'ai dit que dans cette situation insupportable pour un collègue, ça ne me choquerait pas qu'on me demande avec des précautions. Moi non plus je n'aimerais pas avoir certains collègues qui me laissent dans la merde par posture idéologique, loin d'un pragmatisme parfois salvateur.
Poupoutch a écrit:Quant aux collègues en arrêt qui soi-disant bosseraient en douce, j'ai des doutes. Si tel était le cas, et si un supérieur a un doute sur un arrêt, il peut solliciter un contrôle.
. Oui dans ton monde. J'ai travaillé dans des académies de territoires d'outremer, aucun contrôle, jamais. Le collègue en question se vantait de sa situation en soirée, "double salaire !" Génial . Eh oui ça existe et j'ai d'autres exemples, par exemple un collègue TZR sans remplacement qui les refuse parce qu'il est sur un projet de rénovation immobilière très rentable. Ca fait longtemps que j'ai arrêté d'avoir des certitudes, sauf une seule : chaque cas est différent et les avis à l'emporte pièce : jamais ceci ou cela, ça ne tient pas dans la vraie vie .
- Marc75Niveau 3
Maju a écrit:
Je suis actuellement en arrêt, pour une raison qui le justifie totalement et ne regarde personne. Cette raison ne m'empêche en théorie ni d'aller me promener, ni d'aller à la piscine , au cinéma ou faire mes courses de Noël.
Mais j'ai du mal à le faire parce que je suis mal à l'aise à l'idée qu'un parent d'élève ou un collègue se croit plus au fait que mon médecin de ce que je traverse, et s'arroge, comme tu le fais, le droit de juger mon arrêt et de me tancer comme un gosse sur mon supposé abus .
Tu ignores tout de la situation des autres, même ce collègue d'EPS ne t'a pas forcément donné le vrai motif de son arrêt, parce que cela ne te regarde pas.
Oui, tes propos ssont choquants, et pour ce qui me concerne, ils sont également blessants.
Pardon si je t'ai blessé , ton cas n'a rien visiblement à voir avec ce que j'ai décrit, non je n'ignorais pas tout de la situation de ces collègues.
Bon rétablissement.
- MédéeÉrudit
Marc75 a écrit:Poupoutch a écrit:Quant aux collègues en arrêt qui soi-disant bosseraient en douce, j'ai des doutes. Si tel était le cas, et si un supérieur a un doute sur un arrêt, il peut solliciter un contrôle.
. Oui dans ton monde. J'ai travaillé dans des académies de territoires d'outremer, aucun contrôle, jamais. Le collègue en question se vantait de sa situation en soirée, "double salaire !" Génial . Eh oui ça existe et j'ai d'autres exemples, par exemple un collègue TZR sans remplacement qui les refuse parce qu'il est sur un projet de rénovation immobilière très rentable. Ca fait longtemps que j'ai arrêté d'avoir des certitudes, sauf une seule : chaque cas est différent et les avis à l'emporte pièce : jamais ceci ou cela, ça ne tient pas dans la vraie vie .
Ton collègue TZR a le luxe de refuser les remplacements que le rectorat lui propose ?
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- JennyMédiateur
Médée a écrit:
Ton collègue TZR a le luxe de refuser les remplacements que le rectorat lui propose ?
Il a de la chance, dis donc !
Sinon, une personne en arrêt l'est sur décision d'un médecin. Le souci, c'est de n'avoir qu'une seule personne qui peut faire certaines missions, ce n'est aucunement de la faute du collègue malade.
- PoupoutchModérateur
Je ne vois pas ce que je caricature. Quand on est en arrêt, l'employeur peut nous contacter pour demander la restitution d'un matériel nécessaire au service ou pour prendre des nouvelles. En aucun cas pour solliciter un "service" qui, de fait, revient à demander à la personne de travailler (en l'espèce, créer un identifiant). C'est peu commode mais c'est la loi. Quand on répond quand on considère la possibilité de répondre favorablement à la demande de service, oui, de fait, on tend à normaliser ce qui ne l'est pas. Et pour lire très régulièrement ici des membres racontant divers abus, un tel comportement ne les met pas dans une position de facilité.Marc75 a écrit:Poupoutch a écrit:
Le problème, tu vois, c'est que tes actes ont des conséquences qui dépassent de très loin ton cas personnel : si on se met tous à répondre présent alors qu'on est en arrêt, on tend à normaliser ...
Tu caricatures pour décrédibiliser. Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai pas dit à tout le monde de répondre présent. Je n'ai même pas dit que je répondrais. J'ai dit que dans cette situation insupportable pour un collègue, ça ne me choquerait pas qu'on me demande avec des précautions. Moi non plus je n'aimerais pas avoir certains collègues qui me laissent dans la merde par posture idéologique, loin d'un pragmatisme parfois salvateur.Poupoutch a écrit:Quant aux collègues en arrêt qui soi-disant bosseraient en douce, j'ai des doutes. Si tel était le cas, et si un supérieur a un doute sur un arrêt, il peut solliciter un contrôle.
. Oui dans ton monde. J'ai travaillé dans des académies de territoires d'outremer, aucun contrôle, jamais. Le collègue en question se vantait de sa situation en soirée, "double salaire !" Génial . Eh oui ça existe et j'ai d'autres exemples, par exemple un collègue TZR sans remplacement qui les refuse parce qu'il est sur un projet de rénovation immobilière très rentable. Ca fait longtemps que j'ai arrêté d'avoir des certitudes, sauf une seule : chaque cas est différent et les avis à l'emporte pièce : jamais ceci ou cela, ça ne tient pas dans la vraie vie .
Pour le reste, idem. Nous ne sommes pas responsables du fait que les services de l'Etat soient si réduits à peau de chagrin qu'il ne puisse même plus assurer les contrôles qu'il a lui-même prévus dans la loi. En revanche, comme le montre très bien le cas de Maju, on a tôt fait de juger illégitime un arrêt, par méconnaissance ou par malveillance. Or, appelle ça un réflexe de syndicaliste, moi, je reste attachée au cadre légal car il nous protège de tous les abus, ceux de notre hiérarchie comme ceux de nos collègues.
Par ailleurs je trouve bien étrange qu'il y ait autour de toi autant de tire au flanc, y compris des TZR qui parviennent à esquiver des affectations pour bosser au black...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- TrucOuBiduleHabitué du forum
+1000000000 ... 00000Poupoutch a écrit:Marc75 a écrit:Quand on répond quand on considère la possibilité de répondre favorablement à la demande de service, oui, de fait, on tend à normaliser ce qui ne l'est pas. Et pour lire très régulièrement ici des membres racontant divers abus, un tel comportement ne les met pas dans une position de facilité.Poupoutch a écrit:
Le problème, tu vois, c'est que tes actes ont des conséquences qui dépassent de très loin ton cas personnel : si on se met tous à répondre présent alors qu'on est en arrêt, on tend à normaliser ...
- Spoiler:
Tu caricatures pour décrédibiliser. Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai pas dit à tout le monde de répondre présent. Je n'ai même pas dit que je répondrais. J'ai dit que dans cette situation insupportable pour un collègue, ça ne me choquerait pas qu'on me demande avec des précautions. Moi non plus je n'aimerais pas avoir certains collègues qui me laissent dans la merde par posture idéologique, loin d'un pragmatisme parfois salvateur.Je ne vois pas ce que je caricature. Quand on est en arrêt, l'employeur peut nous contacter pour demander la restitution d'un matériel nécessaire au service ou pour prendre des nouvelles. En aucun cas pour solliciter un "service" qui, de fait, revient à demander à la personne de travailler (en l'espèce, créer un identifiant). C'est peu commode mais c'est la loi.Poupoutch a écrit:Quant aux collègues en arrêt qui soi-disant bosseraient en douce, j'ai des doutes. Si tel était le cas, et si un supérieur a un doute sur un arrêt, il peut solliciter un contrôle.
. Oui dans ton monde. J'ai travaillé dans des académies de territoires d'outremer, aucun contrôle, jamais. Le collègue en question se vantait de sa situation en soirée, "double salaire !" Génial . Eh oui ça existe et j'ai d'autres exemples, par exemple un collègue TZR sans remplacement qui les refuse parce qu'il est sur un projet de rénovation immobilière très rentable. Ca fait longtemps que j'ai arrêté d'avoir des certitudes, sauf une seule : chaque cas est différent et les avis à l'emporte pièce : jamais ceci ou cela, ça ne tient pas dans la vraie vie .
Pour le reste, idem. Nous ne sommes pas responsables du fait que les services de l'Etat soient si réduits à peau de chagrin qu'il ne puisse même plus assurer les contrôles qu'il a lui-même prévus dans la loi. En revanche, comme le montre très bien le cas de Maju, on a tôt fait de juger illégitime un arrêt, par méconnaissance ou par malveillance. Or, appelle ça un réflexe de syndicaliste, moi, je reste attachée au cadre légal car il nous protège de tous les abus, ceux de notre hiérarchie comme ceux de nos collègues.
Par ailleurs je trouve bien étrange qu'il y ait autour de toi autant de tire au flanc, y compris des TZR qui parviennent à esquiver des affectations pour bosser au black...
- Mélusine2Niveau 10
Jenny a écrit:Médée a écrit:
Ton collègue TZR a le luxe de refuser les remplacements que le rectorat lui propose ?
Il a de la chance, dis donc !
Effectivement Avec toutes les années de TZRariat que je me suis coltinées, dans deux académies différentes, si seulement j'avais su !
Ce que tu nommes curieusement "pragmatisme", Marc75, conduit tout droit à des joliesses comme la "responsabilisation" des malades (irresponsables improductifs !), jours de carence, indemnisations en berne, etc.
Tu es entouré d'un nombre de tricheurs assez fascinant, mais sache que comme toutes les fraudes sociales, c'est une minorité (concentrée autour de toi, donc). L'immense majorité des gens en arrêt maladie sont arrêtés parce qu'ils sont malades, et dans tous les cas par un médecin, lequel a rarement comme horizon professionnel choisi la distribution de vacances gratuites (oui, parce qu'à chaque fois ça fait deux tricheurs, le collègue et le toubib).
J'ai un joli exemple vécu d'adepte du "pragmatisme" : un adjoint demandant benoîtement à un collègue qui allait être opéré d'un cancer (et il le savait) s'il allait assurer ses cours en "distanciel". La réaction syndicale fut brutale. Nous ne fûmes pas modernes.
- Fesseur ProGuide spirituel
Merci pour le coup d’œil !Poupoutch a écrit:Alors j'ai jeté un oeil rapide sur Google, et il semblerait qu'on ne le fasse plus, dans la fonction publique, que pour les arrêts longs (au bout de 6 mois) et les CLD/CLMFesseur Pro a écrit:Oui, je pense aussi.
Vu l'état de la "médecine du travail".
Ça m'aurait étonné qu'il y ait suffisamment de personnels pour effectuer des contrôles.
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Pourvu que ça dure...
- PoupoutchModérateur
Oh bah oui, moi aussi heinFesseur Pro a écrit:Merci pour le coup d’œil !Poupoutch a écrit:Alors j'ai jeté un oeil rapide sur Google, et il semblerait qu'on ne le fasse plus, dans la fonction publique, que pour les arrêts longs (au bout de 6 mois) et les CLD/CLMFesseur Pro a écrit:Oui, je pense aussi.
Vu l'état de la "médecine du travail".
Ça m'aurait étonné qu'il y ait suffisamment de personnels pour effectuer des contrôles.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
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