Coup de fil abusif ?

Danska a écrit:

Elyas a écrit:Je suis assez étonné, sur ce fil, de voir des collègues préférer appeler directement une famille plutôt que d'informer le pôle médico-social. Sans le vouloir, en agissant ainsi, vous pouvez mettre l'enfant en danger.

Mais qu'est-ce que tu appelles "pôle médico-social" exactement ?

L'infirmière, l'assistante sociale et la PSY-EN. J'ai l'impression que ces professionnels, drôlement utiles malgré leur petit nombre et le temps faible qu'ils ont dans un bahut (ils sont souvent sur plusieurs bahuts), sont esquivés par de nombreux professeurs comme s'ils ne comptaient pas. Travaillant beaucoup avec l'assistante sociale de mon collège suite à deux affaires (une élève victime d'inceste et une élève à la situation familiale ahurissante suite au décès de son père), j'ai découvert qu'elle connaissait une quantité d'informations qui permettait de résoudre pas mal de choses. Je l'informe de pas mal de choses et, en retour, elle contribue pas mal à orienter des élèves vers les bons dispositifs pour aller mieux.

L'assistante sociale, dans mon bahut, elle est là un après-midi par semaine (et pour la joindre le reste du temps il faut s'accrocher). L'infirmière ? On n'a pas eu jusqu'à début novembre suite à un départ à la retraite en mai dernier. Le psy-EN ? Débordé et en sous-effectif, comme un peu partout dans l'EN... L'expression "pôle médico-social" me semble franchement pompeuse vu la réalité du terrain.

Elyas a écrit:Je suis assez étonné, sur ce fil, de voir des collègues préférer appeler directement une famille plutôt que d'informer le pôle médico-social. Sans le vouloir, en agissant ainsi, vous pouvez mettre l'enfant en danger.

Je suis d'accord avec Elyas.
Quand le comportement d'un élève me semble problématique, mon premier réflexe est d'envoyer un mail groupé à la CPE, l'infirmière, la psy-En, l'assistante sociale, le CDE et le PP. Quand la situation me semble moins urgente, je rencontre d'abord la CPE et l'infirmière (présente deux demi-journées dans notre établissement) pour en discuter avant d'aviser.
Quand on s'inquiète pour un élève, appeler directement la famille ne me paraît pas le meilleur moyen de le protéger et de se protéger. Personnellement, comme le conseillait un collègue sur le fil, je n'appelle généralement pas les parents sans avoir pris un rv téléphonique par mail auparavant. Cela évite l'effet de surprise.

Elyas a écrit:

Danska a écrit:

Elyas a écrit:Je suis assez étonné, sur ce fil, de voir des collègues préférer appeler directement une famille plutôt que d'informer le pôle médico-social. Sans le vouloir, en agissant ainsi, vous pouvez mettre l'enfant en danger.

Mais qu'est-ce que tu appelles "pôle médico-social" exactement ?

L'infirmière, l'assistante sociale et la PSY-EN. J'ai l'impression que ces professionnels, drôlement utiles malgré leur petit nombre et le temps faible qu'ils ont dans un bahut (ils sont souvent sur plusieurs bahuts), sont esquivés par de nombreux professeurs comme s'ils ne comptaient pas. Travaillant beaucoup avec l'assistante sociale de mon collège suite à deux affaires (une élève victime d'inceste et une élève à la situation familiale ahurissante suite au décès de son père), j'ai découvert qu'elle connaissait une quantité d'informations qui permettait de résoudre pas mal de choses. Je l'informe de pas mal de choses et, en retour, elle contribue pas mal à orienter des élèves vers les bons dispositifs pour aller mieux.

Quand ces personnels sont manquants, ce qui arrive malheureusement souvent, ce sont les CPE qui ont ces infos, parfois l'adjoint chez nous (peut-être la direction de façon plus large dans d'autres établissements). Pour les lycéens, ils ont aussi un historique de l'élève et quand ils viennent des collèges du secteur, la possibilité de passer un petit coup de fil au CPE du collège. De nombreuses informations ne sont pas transmises aux enseignants pour des raisons de confidentialité, ce qui ne veut pas dire qu'elles n'existent pas quelque part.

Avis très personnel qui vaut ce qu'il vaut : j'ai un fils TSA. Jamais un enseignant ne m'a appelée de but en blanc pour discuter du comportement de mon fils et si cela était arrivé, ma réponse aurait pu être très expéditive selon les circonstances. J'imagine bien un coup de fil (au choix) pendant que nous faisons les devoirs, pendant que je prépare le repas en catastrophe, pendant que j'ai enfin cinq minutes pour me poser, pendant que je mets mon manteau alors que je suis déjà en retard pour un rv... A chaque fois qu'un enseignant a voulu qu'on discute, il m'a envoyé un petit mail pour que nous nous mettions d'accord sur un créneau horaire. C'est quand même plus serein.

Hélips a écrit:

Fabrice25 a écrit: En réalité, j’ai été un peu déconcerté par la réaction des parents qui semblaient dire que je les appelais pour rien. On aurait presque dit que je  les dérangeais alors même que la démarche était sincère (et que je m’inquiète un peu pour cet enfant)
J’avais ouvert ce fil, à la base, pour savoir si ça vous paraissait anormal d’appeler les parents pour ce type de motifs (en prenant bien en compte ce que j’écrivais sans extrapoler)

Ben écoute, la voisine qui a sonné pour me dire que vraiment, elle s'était renseigné, il fallait que je donne de l'eau à mon nourrisson, sa démarche était sincère, elle s'inquiétait pour mon enfant, mais elle m'a gonflée comme rarement quelqu'un m'a gonflée, et je n'ai pas été très aimable.
Et puisque tu veux du factuel, encore un peu :  en tant que parent d'un gamin qui a de très bons résultats à l'écrit, qui est muet ou presque en cours, et qui, si un enseignant le prend en tête à tête, maniera la monosyllabe avec un brio tout personnel, j'aurais eu bien du mal face à un coup de fil comme ça. Face à un mail, j'aurais pu prendre le temps de tourner une réponse à base "tout va bien, merci de soin que vous prenez de mon fils" alors que face à un coup de fil que je n'attends pas, la réponse convenable aurait mis du temps à venir.

Que tes intentions soient bonnes, je crois personne n'en doute.

Je n’ai peut-être pas été assez clair mais je n’appelle pas que pour un manque de participation. Comme je l’ai déjà écrit, s’il n’y avait que ça, ça ne m’interpellerait pas. Chacun a sa personnalité, certains sont plus à l’aise que d’autres pour participer. Je n’ai aucun souci avec ça et je sais très bien faire la distinction entre ce cas de figure et celui de mon élève.

Non, moi ce qui m’inquiète c’est sa participation à côté de la plaque quand il est interrogé. Si je mets de côté ses résultats écrits, à l’oral il semble en difficulté pour répondre à des questions, même simples. Cela interroge, tout de même.
Une autre source de préoccupation concerna sa posture : toujours l’air triste, ne parle à personne, etc..

On n’est pas juste face à un élève discret (auquel cas mon inquiétude serait sans objet et ce serait un excès de zèle que de les déranger pour ça) mais face à autre chose. Je n’arrive pas à savoir quoi. C’est peut-être plus grave ou moins grave que ce que je crois mais dans tous les cas, d’un point de vue scolaire ca peut avoir un impact puisque les compétences orales sont évaluées et qu’il va bien falloir trouver une solution pour surmonter ce blocage.

La comparaison avec ton anecdote me semble un peu douteuse, pour le coup.

Mais si vraiment il y a un souci, tu t'attendais réellement à ce que les parents te déballent tout au téléphone alors que tu les prends au dépourvu, et que potentiellement tu les déranges à un moment où ils ont autre chose à faire ?

Fabrice25 a écrit:

Hélips a écrit:

Fabrice25 a écrit: En réalité, j’ai été un peu déconcerté par la réaction des parents qui semblaient dire que je les appelais pour rien. On aurait presque dit que je  les dérangeais alors même que la démarche était sincère (et que je m’inquiète un peu pour cet enfant)
J’avais ouvert ce fil, à la base, pour savoir si ça vous paraissait anormal d’appeler les parents pour ce type de motifs (en prenant bien en compte ce que j’écrivais sans extrapoler)

Ben écoute, la voisine qui a sonné pour me dire que vraiment, elle s'était renseigné, il fallait que je donne de l'eau à mon nourrisson, sa démarche était sincère, elle s'inquiétait pour mon enfant, mais elle m'a gonflée comme rarement quelqu'un m'a gonflée, et je n'ai pas été très aimable.
Et puisque tu veux du factuel, encore un peu :  en tant que parent d'un gamin qui a de très bons résultats à l'écrit, qui est muet ou presque en cours, et qui, si un enseignant le prend en tête à tête, maniera la monosyllabe avec un brio tout personnel, j'aurais eu bien du mal face à un coup de fil comme ça. Face à un mail, j'aurais pu prendre le temps de tourner une réponse à base "tout va bien, merci de soin que vous prenez de mon fils" alors que face à un coup de fil que je n'attends pas, la réponse convenable aurait mis du temps à venir.

Que tes intentions soient bonnes, je crois personne n'en doute.

La comparaison avec ton anecdote me semble un peu douteuse, pour le coup.

Pourquoi ? Je te dis que ce coup de fil, aussi bonnes soient tes intentions, aussi légitimes puissent te sembler tes inquiétudes, m'aurait fait le même effet que l'intrusion de la voisine. Je te dis que ça avait été moi, le parent à qui tu téléphones je n'aurais pas apprécier, et j'aurais été bien en peine de faire une réponse polie, comme et pour les mêmes raisons qu'avec ma voisine.
Je ne me permets pas de douter de tes intentions, merci de ne pas douter de mes réactions.

Danska a écrit:Mais si vraiment il y a un souci, tu t'attendais réellement à ce que les parents te déballent tout au téléphone alors que tu les prends au dépourvu, et que potentiellement tu les déranges à un moment où ils ont autre chose à faire ?

Non, je m’attendais simplement à ce qu’on m’éclaire un peu plus sur sa personnalité d’élève (je ne l’ai que 2h/semaine depuis 3 mois) indépendamment de ce qu’on peut lire sur ses bulletins, qu’on m’explique comme ça se passait avant, s’ils avaient déjà identifié le problème ou si c’était la première fois qu’on leur en parlait. Bref, ce genre de choses.

Ça n’a rien d’extravagant, si ?

J’ai déjà mené ce type d’entretiens, je n’avais jamais eu ce type de réactions. J’ai toujours eu affaire à des parents reconnaissants qu’on s’inquiète pour leur enfant et prêts à me livrer certaines informations pour mieux cerner les choses.

En fait, plus je relis ce fil et plus je me rends compte qu’on a tous des façons différentes de fonctionner. Et cela me rassure un peu de lire que certains auraient agi de la même façon que moi.

Et sinon, un élève avec de bons résultats écrits et des réponses fausses à l'oral, ça peut aussi être un tricheur.

Hélips a écrit:

Fabrice25 a écrit:

Hélips a écrit:

Fabrice25 a écrit: En réalité, j’ai été un peu déconcerté par la réaction des parents qui semblaient dire que je les appelais pour rien. On aurait presque dit que je  les dérangeais alors même que la démarche était sincère (et que je m’inquiète un peu pour cet enfant)
J’avais ouvert ce fil, à la base, pour savoir si ça vous paraissait anormal d’appeler les parents pour ce type de motifs (en prenant bien en compte ce que j’écrivais sans extrapoler)

Ben écoute, la voisine qui a sonné pour me dire que vraiment, elle s'était renseigné, il fallait que je donne de l'eau à mon nourrisson, sa démarche était sincère, elle s'inquiétait pour mon enfant, mais elle m'a gonflée comme rarement quelqu'un m'a gonflée, et je n'ai pas été très aimable.
Et puisque tu veux du factuel, encore un peu :  en tant que parent d'un gamin qui a de très bons résultats à l'écrit, qui est muet ou presque en cours, et qui, si un enseignant le prend en tête à tête, maniera la monosyllabe avec un brio tout personnel, j'aurais eu bien du mal face à un coup de fil comme ça. Face à un mail, j'aurais pu prendre le temps de tourner une réponse à base "tout va bien, merci de soin que vous prenez de mon fils" alors que face à un coup de fil que je n'attends pas, la réponse convenable aurait mis du temps à venir.

Que tes intentions soient bonnes, je crois personne n'en doute.

La comparaison avec ton anecdote me semble un peu douteuse, pour le coup.

Pourquoi ? Je te dis que ce coup de fil, aussi bonnes soient tes intentions, aussi légitimes puissent te sembler tes inquiétudes, m'aurait fait le même effet que l'intrusion de la voisine. Je te dis que ça avait été moi, le parent à qui tu téléphones je n'aurais pas apprécier, et j'aurais été bien en peine de faire une réponse polie, comme et pour les mêmes raisons qu'avec ma voisine.
Je ne me permets pas de douter de tes intentions, merci de ne pas douter de mes réactions.

C’est un peu inquiétant de lire que tu ne sois pas capable de rester polie face à un enseignant qui nourrit des inquiétudes légitimes sur la scolarité de ton enfant. Et j’en suis le premier navré.

Et je continue de penser que ton anecdote est vraiment hors de propos face à ce que je raconte. Mon coup de fil n’a rien d’intrusif contrairement à l’intervention de ta voisine.

Hélips a écrit:Et sinon, un élève avec de bons résultats écrits et des réponses fausses à l'oral, ça peut aussi être un tricheur.

Et sinon, lire le post de départ où j’ai expliqué pourquoi j’avais éliminé cette hypothèse, ça peut être une bonne idée ?

Ça tourne pas un peu en rond cette discussion ?

Si tu veux bien relire Hélips, elle dit justement qu'elle serait restée polie (parce qu'elle est polie) mais que ça lui aurait été difficile, ce n'est pas pareil.

Fabrice25 a écrit:

Danska a écrit:Mais si vraiment il y a un souci, tu t'attendais réellement à ce que les parents te déballent tout au téléphone alors que tu les prends au dépourvu, et que potentiellement tu les déranges à un moment où ils ont autre chose à faire ?

Non, je m’attendais simplement à ce qu’on m’éclaire un peu plus sur sa personnalité d’élève (je ne l’ai que 2h/semaine depuis 3 mois) indépendamment de ce qu’on peut lire sur ses bulletins, qu’on m’explique comme ça se passait avant, s’ils avaient déjà identifié le problème ou si c’était la première fois qu’on leur en parlait. Bref, ce genre de choses.

Ça n’a rien d’extravagant, si ?

Non, sauf que tu les as peut-être appelés à un moment où ça ne leur convenait pas du tout - et ils sont peut-être aussi mal à l'aise au téléphone, comme beaucoup de gens. Par ailleurs, problème réel ou non, je serais assez surprise en tant que parent de recevoir un tel appel de la part d'un enseignant qui n'a mon fils que 2 heures par semaine depuis 3 mois. De la part du PP ou du CPE ça me semblerait déjà moins étonnant, même si je préférerais un contact par mail ou Pronote d'abord.

Fabrice25 a écrit:Mon coup de fil n’a rien d’intrusif contrairement à l’intervention de ta voisine.

Un appel non prévu est forcément intrusif puisque la personne que tu appelles n'est pas préparée à cet appel, n'a pas le temps de réfléchir et ne peut pas choisir un moment où elle est disponible pour répondre tranquillement. D'où l'intérêt de passer par les mails d'abord, soit pour communiquer soit pour fixer une date et une heure qui conviennent à tout le monde.

Fabrice25 a écrit:

Hélips a écrit:

Fabrice25 a écrit:

Hélips a écrit:
Ben écoute, la voisine qui a sonné pour me dire que vraiment, elle s'était renseigné, il fallait que je donne de l'eau à mon nourrisson, sa démarche était sincère, elle s'inquiétait pour mon enfant, mais elle m'a gonflée comme rarement quelqu'un m'a gonflée, et je n'ai pas été très aimable.
Et puisque tu veux du factuel, encore un peu :  en tant que parent d'un gamin qui a de très bons résultats à l'écrit, qui est muet ou presque en cours, et qui, si un enseignant le prend en tête à tête, maniera la monosyllabe avec un brio tout personnel, j'aurais eu bien du mal face à un coup de fil comme ça. Face à un mail, j'aurais pu prendre le temps de tourner une réponse à base "tout va bien, merci de soin que vous prenez de mon fils" alors que face à un coup de fil que je n'attends pas, la réponse convenable aurait mis du temps à venir.

Que tes intentions soient bonnes, je crois personne n'en doute.

La comparaison avec ton anecdote me semble un peu douteuse, pour le coup.

Pourquoi ? Je te dis que ce coup de fil, aussi bonnes soient tes intentions, aussi légitimes puissent te sembler tes inquiétudes, m'aurait fait le même effet que l'intrusion de la voisine. Je te dis que ça avait été moi, le parent à qui tu téléphones je n'aurais pas apprécier, et j'aurais été bien en peine de faire une réponse polie, comme et pour les mêmes raisons qu'avec ma voisine.
Je ne me permets pas de douter de tes intentions, merci de ne pas douter de mes réactions.

C’est un peu inquiétant de lire que tu ne sois pas capable de rester polie face à un enseignant qui nourrit des inquiétudes légitimes sur la scolarité de ton enfant. Et j’en suis le premier navré.

Et je continue de penser que ton anecdote est vraiment hors de propos face à ce que je raconte. Mon coup de fil n’a rien d’intrusif contrairement à l’intervention de ta voisine.

Et je continue de penser que j'aurais ressenti la même chose. Et je sais très bien envoyer promener les gens sèchement mais poliment. Et je vais faire comme les autres intervenants qui t'ont dit qu'ils n'étaient pas convaincus par le bienfondé de ta démarche : t'abandonner à tes certitudes.

Fabrice25 a écrit: Mon coup de fil n’a rien d’intrusif

Tu as donc répondu à ta propre question de départ, non ?

Danska, en effet, venant du PP, ce serait tout de même un peu différent (mais Fabrice25 n'a pas répondu quand il lui a été demandé s'il était PP).

Madame_Prof a écrit:

Fabrice25 a écrit: Mon coup de fil n’a rien d’intrusif

Tu as donc répondu à ta propre question de départ, non ?

En partie, oui. Et c’est ce que j’ai déjà écrit. Finalement en relisant certaines réactions, je me rends bien compte que je n’aurais pas été le seul à réagir comme ça. Cela n’aurait pas été possible si je n’avais pas ouvert ce fil.

Je nourris quelques inquiétudes sur la scolarité d’un élève. J’en informe les parents, rien que de très classique finalement.

Je remercie néanmoins ceux qui ont eu la courtoisie de répondre de façon polie et constructive. C’est toujours appréciable d’avoir des interventions de cette teneur.

Ce n'est pas parce que les parents ne réagissent pas très bien qu'il ne faut pas le faire. D'autres auraient réagi autrement.

Je trouve par contre que passer par un petit écrit d'abord est en effet judicieux (comme évoqué plus haut). Je fonctionne aussi comme cela depuis un moment.

Mais, personnellement, je ne réponds pas au téléphone si je suis occupée et indisposée pour discuter, ou si je ne sais pas qui c'est. Je vous le conseille !!!

Fabrice25 a écrit:

Madame_Prof a écrit:

Fabrice25 a écrit: Mon coup de fil n’a rien d’intrusif

Tu as donc répondu à ta propre question de départ, non ?

En partie, oui. Et c’est ce que j’ai déjà écrit. Finalement en relisant certaines réactions, je me rends bien compte que je n’aurais pas été le seul à réagir comme ça. Cela n’aurait pas été possible si je n’avais pas ouvert ce fil.

Je nourris quelques inquiétudes sur la scolarité d’un élève. J’en informe les parents, rien que de très classique finalement.

Je remercie néanmoins ceux qui ont eu la courtoisie de répondre de façon polie et constructive. C’est toujours appréciable d’avoir des interventions de cette teneur.

En réalité, je ne comprends pas ta démarche de créer ce fil sur le forum. Pour moi, tu as agi comme un débutant qui se prend pour un sauveur. Cela manque de professionnalisme mais on a tous eu cette phase. Cette phase est dangereuse et souvent contre-productive. Tu appartiens à une équipe et on a des protocoles, élaborés par des décennies d'expérience. Apparemment, tu restes sur l'idée que tu as bien fait. Partiellement et tu peux devenir encore plus professionnel. A toi de voir.