- Neos75Niveau 1
Salut,
Je suis en L3 histoire et j'ai le projet de devenir professeur d'histoire.
J'entends beaucoup de choses sur le master MEEF comme quoi on a des semaines avec plus de 30 heures de cours tandis que le master histoire en plus de mieux préparer au CAPES histoire laisse du temps libre pour son mémoire et ses recherches avec 15 à 20 heures par semaine, voir même plus entre 10 et 15.
Cependant, je ne trouve pas de vrais chiffres dessus (genre d'emploi du temps type M1).
Merci
Je suis en L3 histoire et j'ai le projet de devenir professeur d'histoire.
J'entends beaucoup de choses sur le master MEEF comme quoi on a des semaines avec plus de 30 heures de cours tandis que le master histoire en plus de mieux préparer au CAPES histoire laisse du temps libre pour son mémoire et ses recherches avec 15 à 20 heures par semaine, voir même plus entre 10 et 15.
Cependant, je ne trouve pas de vrais chiffres dessus (genre d'emploi du temps type M1).
Merci
- JennyMédiateur
Le MEEF est beaucoup plus lourd mais prépare sans doute mieux au concours. Avec un M1 recherches, tu passeras plus de temps sur le mémoire et il me semble plus difficile aussi de préparer les nouvelles épreuves d’oral, pour lesquelles le stage dans le secondaire me semble bien utile.
En MEEF, tu travailleras toutes les périodes historiques et la géo qui fait souvent la différence et les cours sont tournés vers les questions au programme.
En MEEF, tu travailleras toutes les périodes historiques et la géo qui fait souvent la différence et les cours sont tournés vers les questions au programme.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Un master MEEF — le master MEEF histoire comme les autres — est présenté comme un master “préparant à l'exercice de la profession de prof” : ça, c'est l'exigence ministérielle, la norme telle qu'elle est exprimée officiellement.
Pratiquement parlant, il est très évident (en tout cas quand on y travaille) qu'une composante — mettons l'INSPÉ — ne peut pas exister sans étudiants inscrits : c'est là le moteur premier et décisif de la constitution d'un diplôme. Or, les étudiants veulent avant tout obtenir un concours — et on voit mal comment préparer au métier de prof sans passer le concours. Cela explique pourquoi, concrètement, les masters MEEF sont essentiellement des prépa concours. Et surveiller les taux de réussite aux concours n'a rien de nouveau : cela fait des années que c'est la pratique (des réunions de fin d'année/préparation de rentrée).
Évidemment, il y a une contrainte supplémentaire, celle d'obéir aux commandes passées par les ministères, essentiellement celui de l'EN : inclusion, numérique, valeurs de la R. etc. — cela varie au fil des années, avec une sorte de base assez constante, à savoir que cela peut changer en 15 jours et que ne pas le faire revient à voir le diplôme rejeté par l'exécutif — donc se faire jeter. C'est aussi pourquoi les masters MEEF sont toujours une sorte de compromis mouvant entre les exigences des concours (qui ne suivent pas ces exigences) et les exigences “de formation” (=imposition en provenance de l'exécutif).
On devrait s'attendre, dans chaque Université, à ce que les “taux d'insertion professionnelle” (=troisième grande obligation des U.) soient publiés explicitement tous les ans — avec des encarts spécifiques, dont celui des résultats des différentes composantes en matière de concours de recrutement de profs. Pour ce que j'en sais, ce genre de statistiques existe bien dans les U. mais elles sont rarement… mises en avant. Non pas par peur de voir exhiber des “échecs” — mais parce qu'il est assez évident que cette pratique met en concurrence les différentes composantes d'une Université, en les dressant les unes contre les autres : les étudiants iront s'inscrire chez les mieux disant, ce qui déshabille les autres. Par ex. entre un master MEEF histoire et le ou les masters Histoire portés par la composante histoire, il est clair que les intérêts sont en conflits, et même il arrive que ce soit une forme de “guerre”. Et les effets de ce conflit retentissent sur l'“information” données aux étudiants.
Pratiquement parlant, il est très évident (en tout cas quand on y travaille) qu'une composante — mettons l'INSPÉ — ne peut pas exister sans étudiants inscrits : c'est là le moteur premier et décisif de la constitution d'un diplôme. Or, les étudiants veulent avant tout obtenir un concours — et on voit mal comment préparer au métier de prof sans passer le concours. Cela explique pourquoi, concrètement, les masters MEEF sont essentiellement des prépa concours. Et surveiller les taux de réussite aux concours n'a rien de nouveau : cela fait des années que c'est la pratique (des réunions de fin d'année/préparation de rentrée).
Évidemment, il y a une contrainte supplémentaire, celle d'obéir aux commandes passées par les ministères, essentiellement celui de l'EN : inclusion, numérique, valeurs de la R. etc. — cela varie au fil des années, avec une sorte de base assez constante, à savoir que cela peut changer en 15 jours et que ne pas le faire revient à voir le diplôme rejeté par l'exécutif — donc se faire jeter. C'est aussi pourquoi les masters MEEF sont toujours une sorte de compromis mouvant entre les exigences des concours (qui ne suivent pas ces exigences) et les exigences “de formation” (=imposition en provenance de l'exécutif).
On devrait s'attendre, dans chaque Université, à ce que les “taux d'insertion professionnelle” (=troisième grande obligation des U.) soient publiés explicitement tous les ans — avec des encarts spécifiques, dont celui des résultats des différentes composantes en matière de concours de recrutement de profs. Pour ce que j'en sais, ce genre de statistiques existe bien dans les U. mais elles sont rarement… mises en avant. Non pas par peur de voir exhiber des “échecs” — mais parce qu'il est assez évident que cette pratique met en concurrence les différentes composantes d'une Université, en les dressant les unes contre les autres : les étudiants iront s'inscrire chez les mieux disant, ce qui déshabille les autres. Par ex. entre un master MEEF histoire et le ou les masters Histoire portés par la composante histoire, il est clair que les intérêts sont en conflits, et même il arrive que ce soit une forme de “guerre”. Et les effets de ce conflit retentissent sur l'“information” données aux étudiants.
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Si tu vales valeo.
- LaplumeNiveau 4
Neos75 a écrit:Salut,
Je suis en L3 histoire et j'ai le projet de devenir professeur d'histoire.
J'entends beaucoup de choses sur le master MEEF comme quoi on a des semaines avec plus de 30 heures de cours tandis que le master histoire en plus de mieux préparer au CAPES histoire laisse du temps libre pour son mémoire et ses recherches avec 15 à 20 heures par semaine, voir même plus entre 10 et 15.
Cependant, je ne trouve pas de vrais chiffres dessus (genre d'emploi du temps type M1).
Merci
Bonjour et bonne année
Le Capes "Histoire" seul n'existe pas, puisqu'il s'agit du Capes "Histoire-Géographie".
Les deux matières sont traitées à égalité dans le programme du concours, ce qui est souvent un piège fatal pour les étudiants sortant d'un Master Histoire. L'année où j'ai passé le concours, une très grosse majorité des recalés s'étaient fait avoir sur la géographie, qu'ils avaient négligé aussi bien en Licence qu'en Master. Enseigner la géographie dans le secondaire n'est pas une tâche "annexe". Le jury du concours est très pointilleux sur le sujet. Par ailleurs, au concours, les questions de géographie demandent des compétences techniques précises, que seul le Master MEEF permet d'acquérir, à mon avis, surtout si vous n'avez jamais fait de géographie dans vos études universitaires et que vous devez rattraper un certain nombre de choses (réalisation de croquis, géographie physique...).
Je ne me souviens pas avoir eu 30h de cours en Master MEEF, mais ça remonte déjà à quelques années, donc cela a peut-être changé, rapprochez vous de l'INSPE proche de chez vous pour poser la question à des étudiants. Profitez aussi des journées Portes Ouvertes (14 février pour l'INSPE Paris Molitor).
Le Master MEEF a l'avantage de préparer minutieusement les questions au programme du concours, de façon synthétique. Si vous êtes à l'INSPE Paris, vous aurez la chance d'être encadré par des professeurs ayant participé aux jurys, qui sont très au fait des exigences du concours. Pour moi, c'est la formation la plus adéquate si vous voulez vraiment enseigner en collège - lycée.
Mais si l'Histoire est avant tout une passion, il faudrait peut-être revoir vos plans : pourquoi ne pas faire d'abord un Master recherche, puis tenter les concours ensuite, et notamment l'agreg ?
- BelledeschampsNiveau 2
Entre les cours à la fac, à l'inspé, les stages et la préparation du mémoire, il y a beaucoup à faire en Master 1 Meef. Pour être prof d'histoire Géographie EMC, il me semble que c'est la voie la plus évidente. En Master 2 Meef c'est bien lourd aussi surtout si tu fais M2C (prof seul devant une classe, 6h par semaine) mais c'est l'idéal pour savoir si tu es vraiment fait pour ce métier et cela te prépare très bien au Capes. C'est ce que j'ai fait. Je suis néo titulaire, mes études sont récentes. Néanmoins je connais quelqu'un qui, passionné d'histoire, a d'abord fait un Master Recherche, puis (devant l'absence de perspectives) a enchainé sur un Master 2 Meef, a passé et a eu le concours. Dans tous les cas il faudra beaucoup travailler. Bonne année à toi.
- JennyMédiateur
Je confirme pour l’inspé de Paris, c’est une bonne formation.
- BelledeschampsNiveau 2
Regardes sur le site de la fac de Saint Etienne, il y a le livret de la formation, ça peut t'aider.
- LaplumeNiveau 4
Jenny a écrit:Je confirme pour l’inspé de Paris, c’est une bonne formation.
Oui. Je ne sais pas si c'est la même chose avec les autres disciplines, mais pour ma part j'ai reçu à l'époque un très bon encadrement à l'INSPE Paris, en MEEF HG, sur les sites Batignolles et Molitor. Avec des professeurs exigeants, efficaces, et qui connaissaient très bien les rouages du concours. Beaucoup d'admis chaque année. Je conseille cette INSPE à tous ceux qui souhaitent préparer le concours, en espérant que cela n'a pas trop changé depuis.
- UlysseNiveau 3
Étant tuteur de m1 et de m2 depuis de nombreuses années , de plus en plus d’étudiants passent par un master recherche et bifurquent ensuite en 2e année de master MEEF. Cette année mes 2 stagiaires sont dans ce cas.
Je confirme les dires des collègues : souvent sortant d’un master recherche , ils ne savent pas faire de cours et il y a des lacunes importantes en géo et en EMC.
Oui le master 2 MEEF demande énormément de travail mais plus formateur .
Je confirme les dires des collègues : souvent sortant d’un master recherche , ils ne savent pas faire de cours et il y a des lacunes importantes en géo et en EMC.
Oui le master 2 MEEF demande énormément de travail mais plus formateur .
- JennyMédiateur
@Laplume : les stagiaires que j'ai suivis ces dernières années étaient plutôt bien formés.
- Neos75Niveau 1
Bonjour et bonne année à tout le monde
Merci pour vos réponses. Pour la faculté de Saint-Etienne (j'allais l'écrire l'ASSE x), la page ne me semble pas à jour car ça parle du CAPES après la 1ere année de Master, donc difficile d'en tenir compte (et ça donne pas un emploi du temps type).
Vous m'avez convaincu, je pense donc faire un master MEEF Histoire-Géographie, j'ai des bases en Géo même si j'en ai jamais fait à la fac je me suis renseigné dessus au fil des années sur les climats, les maps, la géologie, etc etc..
Le Master peut être un traquenard et je dois me préparer mentalement à voir des amis en master histoire avoir 12h de cours par semaine, mais bon il faut ce qu'il faut j'imagine.
Dans ma fac, on peut choisir son emploi du temps (enfin pour un cours on a le choix entre plusieurs créneaux), c'est pareil en Master ou pas ? Je suis sur Paris, à la Sorbonne.
Merci !
Merci pour vos réponses. Pour la faculté de Saint-Etienne (j'allais l'écrire l'ASSE x), la page ne me semble pas à jour car ça parle du CAPES après la 1ere année de Master, donc difficile d'en tenir compte (et ça donne pas un emploi du temps type).
Vous m'avez convaincu, je pense donc faire un master MEEF Histoire-Géographie, j'ai des bases en Géo même si j'en ai jamais fait à la fac je me suis renseigné dessus au fil des années sur les climats, les maps, la géologie, etc etc..
Le Master peut être un traquenard et je dois me préparer mentalement à voir des amis en master histoire avoir 12h de cours par semaine, mais bon il faut ce qu'il faut j'imagine.
Dans ma fac, on peut choisir son emploi du temps (enfin pour un cours on a le choix entre plusieurs créneaux), c'est pareil en Master ou pas ? Je suis sur Paris, à la Sorbonne.
Merci !
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