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- ErgoModérateur
https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/01/02/coup-de-frein-sur-les-primes-a-l-embauche-des-apprentis_6477875_823448.htmlElle était jusqu’ici de 6 000 euros la première année, quelle que soit la taille de l’entreprise ou le niveau d’études. Elle sera désormais de 5 000 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés et de 2 000 euros pour les autres. Elle restera en revanche au niveau initial pour l’embauche d’un apprenti en situation de handicap. Plusieurs fois évoquée, cette différenciation en fonction de la taille de l’entreprise n’était toutefois pas la première piste retenue lors de la préparation du budget par le gouvernement Barnier, qui envisageait plutôt de réduire l’aide à 4 500 euros pour tout le monde.
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/baisse-des-aides-a-l-apprentissage-il-va-y-avoir-une-reduction-du-nombre-de-recrutements-previent-l-association-nationale-des-apprentis-de-france_6987185.html"Quand on accompagne les entreprises financièrement, ça implique une hausse du recrutement du nombre d'apprentis donc c'est certain qu'avec cette baisse, différenciée en fonction de la taille de l'entreprise, il va y avoir une réduction du nombre de recrutements", analyse mardi 31 décembre sur franceinfo Aurélien Cadiou, président de l’Association nationale des apprentis de France (Anaf). Selon lui, cette baisse n'interviendra pas dans les prochains mois "mais certainement à la prochaine rentrée scolaire, pour les contrats qui vont être signés à partir de juin-juillet et jusqu'en septembre-octobre".
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MalavitaÉrudit
Cela va dans le bon sens mais la réduction est minime car la plupart des entreprises ont moins de 250 employés. Bref, c'est une demie-mesure pour un dispositif qui coûte très cher.
- nonoHabitué du forum
Je ne sais pas si cette baisse est assez significative pour ralentir ces formations en apprentissage. Je le souhaite.
Ce que je sais, c'est que ces dernières années ont été très difficiles pour nos élèves en LP dans leur recherche de stages. Nous avons encore 10 élèves de CAP qui n'ont toujours pas de stages pour la période de janvier/février. Sur une classe de 32 élèves. La réponse des patrons est toujours la même, on a des apprentis et plus de place pour des stagiaires...
Pour l'instant, nous avons encore le soutien des parents (en CAP) mais pas forcément celui des élèves qui considèrent ces apprentissages comme un moyen de sortir du système scolaire. Certains tentent l'expérience en bac pro, déchantent et reviennent au lycée (peu d'entre eux).
D'autres s'y retrouvent même s'ils disent tous que passer le bac pro en alternance est très difficile, surtout dans les matières générales. Parfois ils n'ont pas de professeurs dans ces matières et se débrouillent seuls.
Je retrouve ces élèves lors des examens d'anglais en fin d'année ou lors de visites de stages et j'ai ainsi des informations sur leur parcours en apprentissage.
Ce que je sais, c'est que ces dernières années ont été très difficiles pour nos élèves en LP dans leur recherche de stages. Nous avons encore 10 élèves de CAP qui n'ont toujours pas de stages pour la période de janvier/février. Sur une classe de 32 élèves. La réponse des patrons est toujours la même, on a des apprentis et plus de place pour des stagiaires...
Pour l'instant, nous avons encore le soutien des parents (en CAP) mais pas forcément celui des élèves qui considèrent ces apprentissages comme un moyen de sortir du système scolaire. Certains tentent l'expérience en bac pro, déchantent et reviennent au lycée (peu d'entre eux).
D'autres s'y retrouvent même s'ils disent tous que passer le bac pro en alternance est très difficile, surtout dans les matières générales. Parfois ils n'ont pas de professeurs dans ces matières et se débrouillent seuls.
Je retrouve ces élèves lors des examens d'anglais en fin d'année ou lors de visites de stages et j'ai ainsi des informations sur leur parcours en apprentissage.
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Prof en LP
- nonoHabitué du forum
+1Malavita a écrit:Cela va dans le bon sens mais la réduction est minime car la plupart des entreprises ont moins de 250 employés. Bref, c'est une demie-mesure pour un dispositif qui coûte très cher.
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Prof en LP
- MalavitaÉrudit
Personnellement, je vois passer les apprentis lors des examens et ils ne sont pas toujours préparés. Pour les oraux de chef d’œuvre en CAP, lorsque tu as tous les élèves qui te parlent de la même chose mais avec des versions différentes, tu comprends que c'est du bidon. J'ai déjà eu des candidats qui ont dû travailler seuls, faute d'enseignant, d'autres qui avouent avoir eu une formation express sur deux jours pour les préparer à l'examen (en matière professionnelle car ils ne travaillaient que sur un point du programme et pas sur le reste), d'autres qui sont venus sans dossier car ils ne savaient pas et ont donc eu les documents de substitution (et quand c'est la quasi-totalité des candidats, cela ne vient pas d'eux), sans compter ceux qui ne viennent pas le jour de la convocation car l'entreprise avait besoin d'eux !
- nonoHabitué du forum
Je n'ai jamais eu ce cas de figure. Oui, entièrement d'accord pour le reste. Cela ne vient pas d'eux généralement, certains n'ont tout simplement pas de profs dans ces matières. Au mois de juillet, j'ai été convoquée de toute urgence pour faire passer des oraux d'anglais à Arcueil, les apprentis n'ayant même pas été inscrits pour cette épreuve...Malavita a écrit:Personnellement, je vois passer les apprentis lors des examens et ils ne sont pas toujours préparés. Pour les oraux de chef d’œuvre en CAP, lorsque tu as tous les élèves qui te parlent de la même chose mais avec des versions différentes, tu comprends que c'est du bidon. J'ai déjà eu des candidats qui ont dû travailler seuls, faute d'enseignant, d'autres qui avouent avoir eu une formation express sur deux jours pour les préparer à l'examen (en matière professionnelle car ils ne travaillaient que sur un point du programme et pas sur le reste), d'autres qui sont venus sans dossier car ils ne savaient pas et ont donc eu les documents de substitution (et quand c'est la quasi-totalité des candidats, cela ne vient pas d'eux), sans compter ceux qui ne viennent pas le jour de la convocation car l'entreprise avait besoin d'eux !
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Prof en LP
- frimoussette77Guide spirituel
Malavita a écrit:Personnellement, je vois passer les apprentis lors des examens et ils ne sont pas toujours préparés. Pour les oraux de chef d’œuvre en CAP, lorsque tu as tous les élèves qui te parlent de la même chose mais avec des versions différentes, tu comprends que c'est du bidon. J'ai déjà eu des candidats qui ont dû travailler seuls, faute d'enseignant, d'autres qui avouent avoir eu une formation express sur deux jours pour les préparer à l'examen (en matière professionnelle car ils ne travaillaient que sur un point du programme et pas sur le reste), d'autres qui sont venus sans dossier car ils ne savaient pas et ont donc eu les documents de substitution (et quand c'est la quasi-totalité des candidats, cela ne vient pas d'eux), sans compter ceux qui ne viennent pas le jour de la convocation car l'entreprise avait besoin d'eux !
Je confirme, cette année en français, mon fils a eu les documents destinés à l'enseignant photocopiés par l'enseignant lui-même sur le travail en mutation. Que va-t-il faire de ces documents ?
- B.astienNiveau 5
Bonjour,
Ce dont vous évoquez concernent des problèmes liés au système scolaire, pas forcément à l'apprentissage (sauf bien sûr le cas où l'entreprise les fait venir durant une période d'examens ou de cours).
Je trouve qu'il est pertinent de laisser le choix aux jeunes du cursus qu'ils souhaitent réaliser : scolaire ou apprentissage.
C'est bien, la diminution des aides n'est pas importante.
Pour moi, cette modalité de parcours scolaire est un vrai tremplin vers l'emploi.
Ce dont vous évoquez concernent des problèmes liés au système scolaire, pas forcément à l'apprentissage (sauf bien sûr le cas où l'entreprise les fait venir durant une période d'examens ou de cours).
Je trouve qu'il est pertinent de laisser le choix aux jeunes du cursus qu'ils souhaitent réaliser : scolaire ou apprentissage.
C'est bien, la diminution des aides n'est pas importante.
Pour moi, cette modalité de parcours scolaire est un vrai tremplin vers l'emploi.
- MalavitaÉrudit
B.astien a écrit:Bonjour,
Ce dont vous évoquez concernent des problèmes liés au système scolaire, pas forcément à l'apprentissage (sauf bien sûr le cas où l'entreprise les fait venir durant une période d'examens ou de cours).
Je trouve qu'il est pertinent de laisser le choix aux jeunes du cursus qu'ils souhaitent réaliser : scolaire ou apprentissage.
C'est bien, la diminution des aides n'est pas importante.
Pour moi, cette modalité de parcours scolaire est un vrai tremplin vers l'emploi.
C'est justement ce que l'on nous dit mais c'est ignoré l'envers du décor... Un taux de rupture qui atteint près d'un contrat sur deux, un taux de réussite aux examens moins bons qu'en initial (en partie pour les raisons mentionnées plus haut), taux de réussite qui plongerait davantage si on comptait les ruptures de contrat et si les jury n'étaient pas si bienveillants car justement, on ne veut pas pénaliser les candidats victimes des conditions. Je passe aussi les cours en e-learning et en autonomie. Par ailleurs le public n'est pas du tout le même qu'en lycée professionnel, la différence est flagrante entre le CFA et mon lycée qui sont à moins de 5 km : peu de filles et peu voire aucun apprenti de couleur, alors que cela représente au moins la moitié de mes élèves. De plus, beaucoup d'entreprises ne gardent pas leurs apprentis à l'issue du contrat pour en reprendre un autre pour des raisons financières sans compter les accidents de travail qui touchent plus les apprentis que le reste des salariés.
Donc, non, ce n'est pas un problème scolaire mais un mode de fonctionnement de l'apprentissage qui est là pour engranger du fric et qui n'aime pas que l'on plombe ses candidats car leurs dossiers sont non conformes, donc appelle les inspecteurs pour se plaindre avec des candidats qui sont convoqués dans un autre centre à la session suivante, sans compter la collègue à qui on avait demandé de remplis ses notes au crayon de papier...
Il y a un certain nombre de reportages, articles qui sont sortis ces derniers mois pour montrer ces aspects avec des aides, qui sont un effet d'aubaine pour les entreprises car un apprenti ne leur coûte quasiment rien.
- frimoussette77Guide spirituel
Si l'apprenti est mineur, la première année est "offerte".Malavita a écrit:B.astien a écrit:Bonjour,
Ce dont vous évoquez concernent des problèmes liés au système scolaire, pas forcément à l'apprentissage (sauf bien sûr le cas où l'entreprise les fait venir durant une période d'examens ou de cours).
Je trouve qu'il est pertinent de laisser le choix aux jeunes du cursus qu'ils souhaitent réaliser : scolaire ou apprentissage.
C'est bien, la diminution des aides n'est pas importante.
Pour moi, cette modalité de parcours scolaire est un vrai tremplin vers l'emploi.
C'est justement ce que l'on nous dit mais c'est ignoré l'envers du décor... Un taux de rupture qui atteint près d'un contrat sur deux, un taux de réussite aux examens moins bons qu'en initial (en partie pour les raisons mentionnées plus haut), taux de réussite qui plongerait davantage si on comptait les ruptures de contrat et si les jury n'étaient pas si bienveillants car justement, on ne veut pas pénaliser les candidats victimes des conditions. Je passe aussi les cours en e-learning et en autonomie. Par ailleurs le public n'est pas du tout le même qu'en lycée professionnel, la différence est flagrante entre le CFA et mon lycée qui sont à moins de 5 km : peu de filles et peu voire aucun apprenti de couleur, alors que cela représente au moins la moitié de mes élèves. De plus, beaucoup d'entreprises ne gardent pas leurs apprentis à l'issue du contrat pour en reprendre un autre pour des raisons financières sans compter les accidents de travail qui touchent plus les apprentis que le reste des salariés.
Donc, non, ce n'est pas un problème scolaire mais un mode de fonctionnement de l'apprentissage qui est là pour engranger du fric et qui n'aime pas que l'on plombe ses candidats car leurs dossiers sont non conformes, donc appelle les inspecteurs pour se plaindre avec des candidats qui sont convoqués dans un autre centre à la session suivante, sans compter la collègue à qui on avait demandé de remplis ses notes au crayon de papier...
Il y a un certain nombre de reportages, articles qui sont sortis ces derniers mois pour montrer ces aspects avec des aides, qui sont un effet d'aubaine pour les entreprises car un apprenti ne leur coûte quasiment rien.
- JacqGuide spirituel
Tremplin ou pas, il y a très clairement eu des abus, y compris dans les centres de formation publics qui parfois se gavent en n'offrant pas de réelle formation. Que fait le Greta local de mon département ? Rien ! Il enregistre les dossiers, n'effectue aucune visite de stage, ne forme pas, mais touche de l'argent de l'Etat, point barre ! Il encaisse le pognon pour tous les apprentis formés dans les entreprises locales, les lycées pro locaux, et ne fait rien si ce n'est s'entretenir.
Distinguons aussi l'artisan qui forme, le petit commerçant qui forme des énormes boites qui se gavent de pognons et sous couvert d'apprentissage déguisent en réalité des travailleurs payés par l’État. Pensons aussi à l'année de terminale professionnelle. Il vous est évidemment arrivé, lors de visites de stages, dans certaines boites, de constater qu'ils avaient plus d'apprentis que de salariés ! Et ces gamins ne sont pas formés, ils abattent les tâches quotidiennes sans aucun rapport avec l'essence de l'apprentissage chez un artisan ou dans un commerce. Ils ne forment pas, ils encaissent l'argent de l’État !
C'est bien aussi, dans les LP, que des gamins puissent aller en apprentissage pour leur dernière année mais constatons qu'ils sont payés, l'entreprise est payée, le Greta se gave sans rien faire en réalité, et pendant ce temps on paye aussi l'enseignant qui a une chaise vide dans sa classe (même si l'alternance se fait en partie sur les vacances, mais c'est tout de même une "place scolaire" prise). L'entreprise encaisse, le Greta aussi, le chef d'établissement et le DDFPT aussi, l'enseignant, vaguement, et on paye.
Le système ne pourra perdurer ainsi.
Distinguons aussi l'artisan qui forme, le petit commerçant qui forme des énormes boites qui se gavent de pognons et sous couvert d'apprentissage déguisent en réalité des travailleurs payés par l’État. Pensons aussi à l'année de terminale professionnelle. Il vous est évidemment arrivé, lors de visites de stages, dans certaines boites, de constater qu'ils avaient plus d'apprentis que de salariés ! Et ces gamins ne sont pas formés, ils abattent les tâches quotidiennes sans aucun rapport avec l'essence de l'apprentissage chez un artisan ou dans un commerce. Ils ne forment pas, ils encaissent l'argent de l’État !
C'est bien aussi, dans les LP, que des gamins puissent aller en apprentissage pour leur dernière année mais constatons qu'ils sont payés, l'entreprise est payée, le Greta se gave sans rien faire en réalité, et pendant ce temps on paye aussi l'enseignant qui a une chaise vide dans sa classe (même si l'alternance se fait en partie sur les vacances, mais c'est tout de même une "place scolaire" prise). L'entreprise encaisse, le Greta aussi, le chef d'établissement et le DDFPT aussi, l'enseignant, vaguement, et on paye.
Le système ne pourra perdurer ainsi.
- M.@Niveau 6
Nuançons aussi sur pré-bac et post-bac, formations privées ou non, petites ou grosses entreprises etc.
J'interviens en BUT GMP, l'apprentissage n'existe que à partir de la deuxième année, l'industrie recherche énormément de techniciens donc les entreprises forment pour la majorité dans l'objectif de garder, fidéliser.
De même dans le supérieur nous sommes annualisés et donc payés que pour les heures où il y a effectivement des étudiants.
Comme à chaque fois qu'il y a de l'argent, il y a des abus. Ce qu'il faut c'est plus de contrôles et des sanctions pour les formations et entreprises qui abusent.
J'interviens en BUT GMP, l'apprentissage n'existe que à partir de la deuxième année, l'industrie recherche énormément de techniciens donc les entreprises forment pour la majorité dans l'objectif de garder, fidéliser.
De même dans le supérieur nous sommes annualisés et donc payés que pour les heures où il y a effectivement des étudiants.
Comme à chaque fois qu'il y a de l'argent, il y a des abus. Ce qu'il faut c'est plus de contrôles et des sanctions pour les formations et entreprises qui abusent.
- frimoussette77Guide spirituel
Hélas, il y a aussi certains petits artisans ou commerçants qui utilisent les apprentis comme de la main d'œuvre à bas coût et qui ne sont pas dans l'optique de la transmission.Jacq a écrit:Tremplin ou pas, il y a très clairement eu des abus, y compris dans les centres de formation publics qui parfois se gavent en n'offrant pas de réelle formation. Que fait le Greta local de mon département ? Rien ! Il enregistre les dossiers, n'effectue aucune visite de stage, ne forme pas, mais touche de l'argent de l'Etat, point barre ! Il encaisse le pognon pour tous les apprentis formés dans les entreprises locales, les lycées pro locaux, et ne fait rien si ce n'est s'entretenir.
Distinguons aussi l'artisan qui forme, le petit commerçant qui forme des énormes boites qui se gavent de pognons et sous couvert d'apprentissage déguisent en réalité des travailleurs payés par l’État. Pensons aussi à l'année de terminale professionnelle. Il vous est évidemment arrivé, lors de visites de stages, dans certaines boites, de constater qu'ils avaient plus d'apprentis que de salariés ! Et ces gamins ne sont pas formés, ils abattent les tâches quotidiennes sans aucun rapport avec l'essence de l'apprentissage chez un artisan ou dans un commerce. Ils ne forment pas, ils encaissent l'argent de l’État !
C'est bien aussi, dans les LP, que des gamins puissent aller en apprentissage pour leur dernière année mais constatons qu'ils sont payés, l'entreprise est payée, le Greta se gave sans rien faire en réalité, et pendant ce temps on paye aussi l'enseignant qui a une chaise vide dans sa classe (même si l'alternance se fait en partie sur les vacances, mais c'est tout de même une "place scolaire" prise). L'entreprise encaisse, le Greta aussi, le chef d'établissement et le DDFPT aussi, l'enseignant, vaguement, et on paye.
Le système ne pourra perdurer ainsi.
C'est tout le système qui a revoir.
- B.astienNiveau 5
Pas du tout d'accord avec toi @Malavita.
Mais je pense que nous n'avons pas le même public, je suis en post BAC et je confirme mes propos.
Un taux de rupture qui atteint près d'un contrat sur deux : non 1 contrat sur 40 en moyenne
un taux de réussite aux examens moins bons qu'en initial : non identique, voire meilleur certaines années
Je passe aussi les cours en e-learning et en autonomie : donc c'est bien un problème d'organisation scolaire
De plus, beaucoup d'entreprises ne gardent pas leurs apprentis à l'issue du contrat : après une formation de 3 ans, l'entreprise propose un CDI à l'apprenti dans 50 % des cas. Tous n'acceptent pas car ils poursuivent en Master, souvent dans la même structure.
Mais je pense que ton organisation et le contrôle de tes formations en apprentissage ne sont pas les mêmes que moi : je peux t'assurer que nous devons respecter le cahier des charges imposé par l'OPCO de rattachement et l'Université ... au risque de voir l'apprentissage fermé.
Oui, comme dit plus haut, s'il n'y a pas de contrôles, les dérapages sont inévitables.
Peut-être donc ne pas mettre toutes les formations dans le même panier : pour certaines, l'apprentissage est un réel atout, pour d'autres, il est source d'abus.
Mais je pense que nous n'avons pas le même public, je suis en post BAC et je confirme mes propos.
Un taux de rupture qui atteint près d'un contrat sur deux : non 1 contrat sur 40 en moyenne
un taux de réussite aux examens moins bons qu'en initial : non identique, voire meilleur certaines années
Je passe aussi les cours en e-learning et en autonomie : donc c'est bien un problème d'organisation scolaire
De plus, beaucoup d'entreprises ne gardent pas leurs apprentis à l'issue du contrat : après une formation de 3 ans, l'entreprise propose un CDI à l'apprenti dans 50 % des cas. Tous n'acceptent pas car ils poursuivent en Master, souvent dans la même structure.
Mais je pense que ton organisation et le contrôle de tes formations en apprentissage ne sont pas les mêmes que moi : je peux t'assurer que nous devons respecter le cahier des charges imposé par l'OPCO de rattachement et l'Université ... au risque de voir l'apprentissage fermé.
Oui, comme dit plus haut, s'il n'y a pas de contrôles, les dérapages sont inévitables.
Peut-être donc ne pas mettre toutes les formations dans le même panier : pour certaines, l'apprentissage est un réel atout, pour d'autres, il est source d'abus.
- frimoussette77Guide spirituel
https://www.dares.travail-emploi.gouv.fr/donnees/le-contrat-dapprentissageB.astien a écrit:Pas du tout d'accord avec toi @Malavita.
Mais je pense que nous n'avons pas le même public, je suis en post BAC et je confirme mes propos.
Un taux de rupture qui atteint près d'un contrat sur deux : non 1 contrat sur 40 en moyenne
un taux de réussite aux examens moins bons qu'en initial : non identique, voire meilleur certaines années
Je passe aussi les cours en e-learning et en autonomie : donc c'est bien un problème d'organisation scolaire
De plus, beaucoup d'entreprises ne gardent pas leurs apprentis à l'issue du contrat : après une formation de 3 ans, l'entreprise propose un CDI à l'apprenti dans 50 % des cas. Tous n'acceptent pas car ils poursuivent en Master, souvent dans la même structure.
Mais je pense que ton organisation et le contrôle de tes formations en apprentissage ne sont pas les mêmes que moi : je peux t'assurer que nous devons respecter le cahier des charges imposé par l'OPCO de rattachement et l'Université ... au risque de voir l'apprentissage fermé.
Oui, comme dit plus haut, s'il n'y a pas de contrôles, les dérapages sont inévitables.
Peut-être donc ne pas mettre toutes les formations dans le même panier : pour certaines, l'apprentissage est un réel atout, pour d'autres, il est source d'abus.
1/40 ça fait du 2,5/100. La réalité c'est 10 fois plus que ce que tu annonces.
Des chiffres plus récents pour la Bretagne uniquement :
https://www.gref-bretagne.com/ressources/quels-sont-les-motifs-de-rupture-des-contrats-d-apprentissage/
- M.@Niveau 6
Vous ne parlez pas de la même chose puisque @frimoussette77 tu parles globalement et que @B.astien parle de ce qu'il fait en post-bac sur une formation en 3 ans donc BUT je suppose.
- B.astienNiveau 5
@frimoussette77 : Je tiens à répondre.
Comme je l'ai dit, les formations supérieures sont moins impactées par une rupture de contrat.
Comme le document l'explique : la rupture est décroissante avec le niveau d'études (et comme je l'ai dit : je suis en cycle universitaire) et est très variable avec le secteur d'activité (sur mon secteur d'activité, la situation est très tendue sur le marché du travail). De plus, je suis en zone frontalière (Suisse et Allemagne), ce qui joue aussi.
Le taux donné par la DARES est un taux moyen, tous secteurs confondus, tous niveaux de formation.
De plus, je tiens à expliquer le mot de rupture. La courbe bleue est supérieure donc un taux de rupture plus élevé qu'au début de la formation car lorsque les jeunes ont acquis le diplôme, ils ont la possibilité de rompre par rupture conventionnelle à l'amiable avec l'entreprise le contrat. Une partie des jeunes rompt le contrat fin juillet (1 mois avant le terme) : ces chiffres rentrent en compte dans les % de ruptures.
Comme je l'ai dit, les formations supérieures sont moins impactées par une rupture de contrat.
Comme le document l'explique : la rupture est décroissante avec le niveau d'études (et comme je l'ai dit : je suis en cycle universitaire) et est très variable avec le secteur d'activité (sur mon secteur d'activité, la situation est très tendue sur le marché du travail). De plus, je suis en zone frontalière (Suisse et Allemagne), ce qui joue aussi.
Le taux donné par la DARES est un taux moyen, tous secteurs confondus, tous niveaux de formation.
De plus, je tiens à expliquer le mot de rupture. La courbe bleue est supérieure donc un taux de rupture plus élevé qu'au début de la formation car lorsque les jeunes ont acquis le diplôme, ils ont la possibilité de rompre par rupture conventionnelle à l'amiable avec l'entreprise le contrat. Une partie des jeunes rompt le contrat fin juillet (1 mois avant le terme) : ces chiffres rentrent en compte dans les % de ruptures.
- B.astienNiveau 5
Oui @M.@, sur une formation BUT et également sur une formation Master
- frimoussette77Guide spirituel
Non pour ta dernière phrase, je t'invite à lire la totalité du document. On ne prend pas en compte les deux derniers mois du contrat. Ces ruptures pour obtention du diplôme ne rentrent donc pas en compte dans le pourcentage de rupture indiqué.B.astien a écrit:@frimoussette77 : Je tiens à répondre.
Comme je l'ai dit, les formations supérieures sont moins impactées par une rupture de contrat.
Comme le document l'explique : la rupture est décroissante avec le niveau d'études (et comme je l'ai dit : je suis en cycle universitaire) et est très variable avec le secteur d'activité (sur mon secteur d'activité, la situation est très tendue sur le marché du travail). De plus, je suis en zone frontalière (Suisse et Allemagne), ce qui joue aussi.
Le taux donné par la DARES est un taux moyen, tous secteurs confondus, tous niveaux de formation.
De plus, je tiens à expliquer le mot de rupture. La courbe bleue est supérieure donc un taux de rupture plus élevé qu'au début de la formation car lorsque les jeunes ont acquis le diplôme, ils ont la possibilité de rompre par rupture conventionnelle à l'amiable avec l'entreprise le contrat. Une partie des jeunes rompt le contrat fin juillet (1 mois avant le terme) : ces chiffres rentrent en compte dans les % de ruptures.
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Sur les questions d'origine ethnique évoquées plus haut, je pense que c'est dur de généraliser, le CFA industriel avec lequel je travaille dans le 94 accueille quasi uniquement des "jeunes issus de l'immigration".
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- B.astienNiveau 5
@frimoussette77 : bref, pour moi, l'apprentissage est et reste un avantage indéniable pour les jeunes et un réel tremplin vers l'emploi, sans parler des soft skills que les apprentis développent tout au long de leur formation.
- celitianSage
Pas du tout le même retour pour le post bac mais en BTS. Les apprentis sont recrutés pour des postes de niveau bac pro où ils sont employables immédiatement.B.astien a écrit:@frimoussette77 : bref, pour moi, l'apprentissage est et reste un avantage indéniable pour les jeunes et un réel tremplin vers l'emploi, sans parler des soft skills que les apprentis développent tout au long de leur formation.
Aucun avantage supplémentaire par rapport à un étudiant scolaire qui fait des 16 semaines de stage, peut-être même un désavantage car les apprentis ne peuvent pas partir à l'étranger.
Bizarrement nous avons des listes d'entreprises qui cherchent des apprentis, ce sont toujours les mêmes tous les ans.
Quant à la formation scolaire, les CFA dans des lycées, tout va bien, les autres sont très mauvais. Lors des oraux, nous reconnaissons immédiatement d'où viennent les étudiants.
Et gros gros problème pour les enseignants, les apprentis sont ajoutés à nos scolaires avec une rémunération quasi nulle, par contre, cela fait baisser nos effectifs donc baisse des heures de la DHG et suppression de postes.
Actuellement, plus que les LP finalement peu touchés dans mon coin, ce sont les sections de BTS scolaires qui ferment partout, les entreprises ont bien compris qu'il était plus rentable de prendre un étudiant qu'un élève de cap ou bac pro.
- B.astienNiveau 5
Je ne comprends pas : comment est-il possible qu'un jeune suivi un parcours BTS puisse réaliser des missions BAC PRO ? Il n'y a pas de contrôle des compétences et objectifs de formation (présents dans le contrat pédagogique) ? Les compétences et missions confiées ne sont pas les mêmes si ?
Lors des visites de suivi, les référents laissent poursuivre en l'état ?
Donc ce sont des jeunes qui ne pourront pas valider les compétences du diplôme visé, c'est bien çà ?
Lors des visites de suivi, les référents laissent poursuivre en l'état ?
Donc ce sont des jeunes qui ne pourront pas valider les compétences du diplôme visé, c'est bien çà ?
- frimoussette77Guide spirituel
Le 15 novembre et toujours pas une seule visite en entreprise, c'est normal ou pas ? C'est une vraie question que je pose.B.astien a écrit:Je ne comprends pas : comment est-il possible qu'un jeune suivi un parcours BTS puisse réaliser des missions BAC PRO ? Il n'y a pas de contrôle des compétences et objectifs de formation (présents dans le contrat pédagogique) ? Les compétences et missions confiées ne sont pas les mêmes si ?
Lors des visites de suivi, les référents laissent poursuivre en l'état ?
Donc ce sont des jeunes qui ne pourront pas valider les compétences du diplôme visé, c'est bien çà ?
- celitianSage
Tout simplement parce que les entreprises remplacent des salariés par des apprentis.B.astien a écrit:Je ne comprends pas : comment est-il possible qu'un jeune suivi un parcours BTS puisse réaliser des missions BAC PRO ? Il n'y a pas de contrôle des compétences et objectifs de formation (présents dans le contrat pédagogique) ? Les compétences et missions confiées ne sont pas les mêmes si ?
Lors des visites de suivi, les référents laissent poursuivre en l'état ?
Donc ce sont des jeunes qui ne pourront pas valider les compétences du diplôme visé, c'est bien çà ?
Les contrôles sont très souples, et en BTS, ils passent le même examen que les scolaires, concrètement il n'y a aucune évaluation des périodes en apprentissage, c'est un examen national.
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