congé maladie et plein traitement

Un collègue et ami, suite à des problèmes de santé, a été arrêté du janvier à juin 2009. Le rectorat, comme souvent, a refusé l'arrêt longue maladie à plein traitement, de même que le mi-temps thérapeutique. Pour des raisons financières, mon ami a dû reprendre mais à nouveau, ses problèmes ressurgissent. Quand peut-il se remettre en congé maladie, pour quelle période, et àquel traitement peut-il prétendre ? Merci à tous ceux qui voudront bien me répondre

Il peut être en congé maladie dès qu'il est malade.
90 jours de plein traitement de date à date, puis demi-traitement, éventuellement complété par les allocations journalières de sa mutuelle à hauteur de 77/80% du salaire brut.

90 jours de date à date, ça veut dire (par exemple) du 12 mars au 12 juin ?

Non, en admettant qu'il soit en congé maladie (ordinaire) à partir d'aujourd'hui : nombre de jours de congé obtenus du 10 mars 2009 au 10 mars 2010.
Si ce nombre dépasse 90 : demi-traitement.

ok, je comprends mieux. Merci beaucoup

Jane a écrit:90 jours de date à date, ça veut dire (par exemple) du 12 mars au 12 juin ?

Effectivement, si par exemple son arrêt s'est terminé au 15/06/09, il commence à récupérer des jours de plein traitement au 15 ou 16 juin 2010 - 90 jours, soit environ mi-mars.
Mais à quelques jours près, s'il se met en arrêt, il peut très bien continuer à avoir plus 90 jours avant en "année glissante"...

Quoiqu'il arrive, pour un arrêt de nouveau long, il repassera de nouveau à 1/2 traitement suivant le temps de plein traitement qu'il récupère.

N.B. : c'est pas le Rectorat qui refuse, mais un médecin expert dont a priori le Rectorat suit l'avis. Enfin, il me semble...

oui c'est le médecin expert qui refuse, enfin normalement, parce que le Rectorat aurait aussi son mot à dire (donc ne pas suivre l'avis du médecin; à moins que le médecin ait menti à mon pote !)
En tous cas, merci à tous. J'appelle mon copain ce soir

S'il est à la MGEN, celle-ci complète le traitement à hauteur de 80 %, et ces indemnités sont non-imposables.

merci