Des infos sur la procédure de démission? Rien n'est clair...

Je répondais plus à Heather (qui j'espère ne le prendra pas mal au demeurant ).

Sabeth, pure curiosité personnelle, tu voudrais faire quoi après ta sortie de l'EN (avec ou sans démission) ? Tu peux me répondre par MP si tu veux.

sabeth a écrit:Puisqu'on parle de la question de la démission, il y a quand même une question qui me travaille: si je comprends bien, l'administration a quatre mois pour accepter la démission... Autrement dit, il n'est pas possible, en fait, d'assurer ses arrières et de trouver un autre poste (par exemple dans le privé) puis de démissionner, comme cela peut se faire lorsqu'on souhaite changer d'emploi hors fonction publique? En gros, si l'on souhaite partir, il faut très largement anticiper... Peut-on, par exemple, quitter au milieu d'une année?

Lettre envoyée au 31/07 (rectorat fermé normalement) et acceptée au 20 septembre environ.
Avec transfert de mes insultes (presque ) sur l'IUFM dans la lettre et les difficultés de début de carrière du Recteur au directeur de mon IUFM... :Oups:

T'as eu raison de te lâcher. Moi je ne l'ai pas fait. Pas osé.

Carabas a écrit:T'as eu raison de te lâcher. Moi je ne l'ai pas fait. Pas osé.

Mais j'ai commencé en trombe : pas de tuteur, puis un à 30 km qui une fois qu'il m'a vu ne voulait plus (à cause des horaires, hein) , puis enfin une prof de mon établissement un peu après la rentrée de novembre.
Pendant un peu plus d'un mois, j'ai eu une demi-classe (4° l'idéal...) avec une TZR qui ne faisait que 6 h dans l'établissement, l'autre à 1h de route.
ça m'a très vite écœuré...

Carabas a écrit:T'as eu raison de te lâcher. Moi je ne l'ai pas fait. Pas osé.

tu peux aussi le faire sans démissionner. Mais après, tu progresses à l'ancienneté... et plus personne ne te le pardonne, même des années plus tard. (je précise quand même que je n'ai jamais insulté personne)

olivier-np30 a écrit:

sabeth a écrit:
Ce que tu dis m'intéresse pas mal! Mais tu évoques deux ans comme stagiaire: as-tu démissionné ou n'as-tu pas obtenu ta titularisation?

oui c'est ça refusé définitif il ya presque 15 ans et donc radié de l'EN...donc effectivement indemnisé après ...

Tu as été indemnisé il y a combien de temps ? Parce qu'avec les réformes du chômage, en 2004, qd j'étais contractuel, j'ai touché seulement 7 mois de chômage...avant de me retrouver au RMI...

Pierre_au_carré a écrit:

Carabas a écrit:T'as eu raison de te lâcher. Moi je ne l'ai pas fait. Pas osé.

Mais j'ai commencé en trombe : pas de tuteur, puis un à 30 km qui une fois qu'il m'a vu ne voulait plus (à cause des horaires, hein) , puis enfin une prof de mon établissement un peu après la rentrée de novembre.
Pendant un peu plus d'un mois, j'ai eu une demi-classe (4° l'idéal...) avec une TZR qui ne faisait que 6 h dans l'établissement, l'autre à 1h de route.
ça m'a très vite écœuré...

J'ai moins cumulé, mais c'est humainement qu'on m'a traitée comme une m....
Evidemment, c'est suggestif, donc je me suis dit "à quoi bon?"

Pierre_au_carré a écrit:

sabeth a écrit:Puisqu'on parle de la question de la démission, il y a quand même une question qui me travaille: si je comprends bien, l'administration a quatre mois pour accepter la démission... Autrement dit, il n'est pas possible, en fait, d'assurer ses arrières et de trouver un autre poste (par exemple dans le privé) puis de démissionner, comme cela peut se faire lorsqu'on souhaite changer d'emploi hors fonction publique? En gros, si l'on souhaite partir, il faut très largement anticiper... Peut-on, par exemple, quitter au milieu d'une année?

Lettre envoyée au 31/07 (rectorat fermé normalement) et acceptée au 20 septembre environ.
Avec transfert de mes insultes (presque ) sur l'IUFM dans la lettre et les difficultés de début de carrière du Recteur au directeur de mon IUFM... :Oups:

Merci pour l'information! Bon, si jamais, j'éviterai peut-être les insultes (quoique, j'en ai des choses à dire et à redire sur l'EN!)
Varia, je t'envoie un MP!

Professeur stagiaire au bout du rouleau, je vais moi aussi donner ma démission. J'ai plusieurs questions à ce sujet :

1) Si j'ai bien compris, je dois donner ma lettre de démission à mon CDE, qui la transmettra au rectorat, c'est ça ?
2) Comme je vais l'envoyer à mon CDE par voie postale, comment dois-je m'y prendre ? Je rédige une lettre pour mon CDE en lui expliquant que je veux démissionner et je joins la lettre - en même temps, pas sous enveloppe donc - pour le rectorat ?
3) Dois-je motiver ma demande ? Le rectorat peut-il refuser une demande de démission si on ne la justifie pas ?
4) Auriez-vous un modèle de lettre de démission (en mp ou ici) ? Je ne sais absolument pas comment m'y prendre et je veux faire les choses dans les règles!
5) Combien de temps prend le procédure de démission ? (Je suis en AT jusqu'aux vacances de la Toussaint et je suis censée commencer un nouveau boulot fin octobre)

Au passage :

Une journaliste (sérieuse) de France Inter cherche des témoignages pour montrer ce qu'a changé la réforme, elle a déjà quelqu'un qui surnage, quelqu'un qui est en arrêt et cherche quelqu'un ayant démissionné depuis la rentrée (elle voudrait savoir si la réforme pousse davantage à démissionner quelqu'un qui a passé plusieurs années de sa vie pour obtenir un concours exigeant ou si c'est simplement le métier lui même (pour moi, ça pousse à démissionner plus vite))

Si vous êtes intéressés, contactez Karine B.

Emeraldia a écrit:
Tu as été indemnisé il y a combien de temps ? Parce qu'avec les réformes du chômage, en 2004, qd j'étais contractuel, j'ai touché seulement 7 mois de chômage...avant de me retrouver au RMI...

Désolé si je réponds seulement maintenant, j'avais zappé.

Oui c'est vieux il y a 13 ans donc le système a changé. Enseigner 2 ans m'a permis de bénéficier de 2 ans et demi d'indemnités de chômage...

Je ne sais pas ce qu'il en serait aujourd'hui surtout pour les AFR qui ont été renommées entre temps.

AFR était une alloc formation reclassement qui m'a permis de suivre une formation d'un an pendant cette période de chômage, et les indemnités AFR arrêtent la dégressivité pendant la période de formation. Ce fut, en effet, intéressant.

Qu'en est-il aujourd'hui ? je ne sais pas.

Par contre je suis sur d'une chose : un point n'a pas changé, si tu es indemnisé par le rectorat, pôle emploi ne te fera pas chier.

C'est triste mais c'est ainsi: un jour j'ai dit à un conseiller, c'est bizarre j'ai une maitrise de maths pures et je suis indemnisé 2 ans et demi, je ne peux rien chercher et on ne m'embête pas : il m'a répondu : "normal, c'est le rectorat qui vous indemnise".

Ah ces anecdotes; je ne m'en lasse pas

Pour ceux qui ne comprendraient pas, je précise que je ne souhaitais pas être refusé définitif, je voulais trouver une solution en travaillant. Seulement à l'EN on ne peut pas faire ça: trop dangeureux.

En effet le programme était fait, sur ma seconde : un élève devenu ingénieur informaticien, une autre prof en sciences économiques, ... bref comme vous le voyez un impact lourd : je ne pouvais que passer par la case anpe.

Etant jeune j'en étais convaincu à l'époque (=que j'étais dangereux), un peu moins aujourd'hui quand je vois le côut pour la Nation (étudiant, j'avais eu la bourse d'agrégation ...).