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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par John Ven 24 Déc 2010, 01:31
Nicolas Cano et Jean Guerreschi ont marqué la rentrée littéraire 2010 en abordant tous deux le même thème littéraire : les amours prof/élève.
Est-ce un hommage à Nabokov ? Une réminiscence de Gabrielle Russier, incarnée dans les années 70 par Annie Girardot ? Une réécriture de David Lodge ? Voici un petit aperçu de ces deux romans.

1) Nicolas Cano, Bacalao, août 2010
http://www.lecture-ecriture.com/5348-Bacalao-Nicolas-Cano

« Il est sans doute absurde de vouloir devenir un bermuda alors que l'on est en train de commenter le premier roman moderne de la littérature française. Or c'était comme ça, six jours après la rentrée, à la vue d'une paire de jambes dépliées au premier rang de la classe.
Lorsqu'il vit ce garçon affalé, magnifique et parfaitement indifférent au désarroi amoureux d'une princesse de la cour d' Henri II, Vincent éprouva un désir d'une violence extrême. Les jambes qui dépassaient du bermuda lui donnèrent l'envie extravagante d'être le bermuda, et cette envie trotta au mépris de l'analyse qu'il devait à l'arrivée de M. de Nemours au bal de la cour.
Il se força à regarder ailleurs. Mais c'était trop tard. Il n'y avait pas que le bermuda. Un maillot rouge aux couleurs du Benfica de Lisbonne venait de prendre des proportions extraordinaires. Tout ce que garçon imprégnait de son odeur et de sa sueur, son maillot, ses chaussettes, ses baskets, était en train de recevoir une onction sacrée.»

Vincent Bergès est professeur de lettres dans un lycée privé où il enseigne la littérature à des élèves de seconde ES. En ce mardi 11 septembre 2001, ce ne seront pas les attentats sur le World Trade Center et le Pentagone qui vont bouleverser Vincent Bergès; ce seront les jambes d'un nouvel élève, Ayrton Ribeira, un adolescent d'origine portugaise au comportement et au profil social relativement incongrus au sein de ce lycée dont les élèves sont en partie des enfants de notables.
En effet, Ayrton détonne avec ses survêtements Adidas et ses tenues de rappeur au milieu des Héloïse, des Thomas et des Maxime. Quant à ses analyses littéraires sur le roman de Mme de la Fayette où le jeune homme affirme crument qu'à la place de M. de Nemours il aurait violé la princesse de Clèves afin de mettre un terme à ses atermoiements, elles sont pour le moins atypiques.

Cependant, Vincent, homosexuel, solitaire, la trentaine finissante, ne peut détacher, lors des cours, son regard de ce jeune homme dont la beauté le fascine. «Vincent avait à peine parlé d'Ayrton. Il avait juste dit que c'était une écharde, quelque chose d'obsessionnel qui agace la peau.»

Il n'est pas le seul d'ailleurs à succomber au charme d'Ayrton, car nombre de jeunes filles de la classe font tout pour attirer l'attention de celui-ci. Et voici Vincent, professeur de lettres, en concurrence avec de jeunes adolescentes pour les beaux yeux d'un jeune homme qui se donne des airs de bad boy.

Bien sûr, ce n'est pas la première fois que Vincent est confronté à ceux que son amie et collègue, Hélène, professeur de sciences éco, appelle ses «garçons à risque»; mais jusqu'ici, Vincent se contentait de les regarder à la dérobée, comme Gustav von Aschenbach contemplant le jeune Tadzio dans «La mort à Venise» de Thomas Mann.

Pourtant, cette fois-ci, la relation entre le jeune homme et son professeur de lettres va aller plus loin et Vincent se retrouvera au début des vacances de la Toussaint dans un avion en partance pour l'île de Madère d'où est originaire Ayrton.

Qu'adviendra t-il de cette histoire entre cet homme sensible et cultivé qui aborde avec une certaine angoisse l'âge de la maturité, et ce jeune homme plus préoccupé des prouesses footballistiques de Luis Figo et de la Selecçào portuguesa que par la littérature classique?

C'est un beau premier roman que nous offre ici Nicolas Cano. Un roman dont le propos – toujours aussi délicat à traiter – évite talentueusement les écueils de la mièvrerie et du pathétique, de l'obscénité et du ridicule. «Bacalao» nous entraîne dans un récit intime où se mêlent tendresse, humour et parfois violence, à la suite de deux personnages terriblement attachants dont on ne sait plus, en fin de compte, quel est celui qui mène l'autre.

Si je dois exprimer un seul regret à propos de cet ouvrage, c'est celui, une fois la dernière page tournée, d'avoir dû quitter si tôt Vincent et Ayrton tant j'aurais aimé continuer un peu plus longtemps encore un bout de chemin en leur compagnie.

2) Jean Guarreschi, Bélard et Loise, septembre 2010
http://www.marianne2.fr/Belard-et-Loise-la-difference-d-age-est-elle-obscene_a197694.html

Bélard et Loïse, la différence d'âge est-elle obscène ?
Jean-Paul Brighelli

Avec Bélard et Loïse, Jean Guerreschi publie un magnifique roman totalement ignoré par la critique. Pour le blogueur Jean-Paul Brighelli, agrégé en lettres, la faute à son sujet trop subversif: une histoire d'amour entre un vieux prof sexagénaire et sa jeune étudiante. La morale bien pensante a de beaux jours devant elle.

Dans le fatras de la rentrée, il est un roman dont on parle peu (j’ai dû lire une bonne critique, dans le Nouvel Obs ou dans Marianne — c’est à peu près tout), sinon pour en dire qu’il narre une histoire scandaleuse, et que l’on peine à trouver chez les libraires. Jean Guerreschi, dans Bélard et Loïse, raconte les amours violentes d’un vieux prof de fac et d’une jeune étudiante. Quasi vieillard, vraiment jeunette. Le genre de situation présumée scabreuse dont on sait pertinemment qu’elles arrivent tous les jours, mais dont il est paraît-il décent de ne rien dire, sinon en faisant les gros yeux — et le héros se fait d’ailleurs admonester sévèrement par son président d’université. Quoi ! Humbert Humbert et Lolita, le retour ?! Mais peu lui chaut : l’amour est aveugle et sourd.

Quant à savoir pourquoi un tel récit, qui aurait paru à l’étiage, si je puis dire, durant les swinging seventies, est aujourd’hui inconcevable, c’est une autre histoire. En pleine épidémie de jeunisme, quand la télévision confronte à fil d’antenne des imbéciles immatures, immaculés et bronzés, dans de quelconques îles de la tentation, le corps à corps heureux d’un épiderme qui a beaucoup vécu et d’une peau de pêche a sans doute quelque chose de scandaleux pour les hypocrites qui sévissent dans les étranges lucarnes. Et, subséquemment, sur la morale publique. Tout juste de quoi alimenter une émission de Jean-Luc Delarue, quand il sera revenu du purgatoire auquel la même hypocrisie le condamne aujourd’hui. Parce qu’enfin, si l’on suspendait d’antenne — ou de politique, ou… — tous les camés plus ou moins notoires, on en reviendrait à l’âge de pierre — quand on se contentait de lire au coin du feu.

Lire donc, par exemple, Bélard et Loïse…

Mauvais titre. Bien sûr, Héloïse et Abélard. Mais le bandeau rouge apposé par Gallimard dit bien mieux les choses : « Eloge de la foudre » ! C’est cela, le vrai titre.

Du coup, que l’un ait un peu plus de soixante ans, et l’autre pas tout à fait vingt devient très secondaire : Eros est aveugle et tire au petit bonheur, au petit malheur. D’autant que Bélard n’est peut-être pas, dans les faits, si âgé que cela : « Son charme était celui de l’enfant, étonné toujours d’être aimé pour ce qu’il sait bien qu’il n’est pas, et malgré les méchancetés qu’il se connaît. » Allez savoir pourquoi une telle phrase me parle.

Sombre histoire, d’ailleurs, que cette liaison tout à fait fatale — c’est le seul reproche réel que je ferais à l’auteur : il leur concocte une fin d’apocalypse, victime, pour l’une, des circonstances du 11 septembre 2001, pour l’autre d’une intempérie magistrale. On s’en fiche : quand ils disparaissent, cela faisait beau temps qu’ils étaient passés dans le mythe originel de leurs patronymes tronqués — légende oblige. Dans la vie réelle, on meurt moins facilement que dans les romans. On dure. On perdure. Heureusement. Malheureusement.

Encore un livre ostensiblement tissé de livres — et de textes. Très finement, Guerreschi combine à peu près tous les types d’écrits — récit omniscient, journal, mails, textos, messages codés et décodés, répertoire complet des modes d’écrire et de déchiffrer — fine suggestion de lire l’histoire autrement qu’elle ne se présente, autrement que la relation croustillante d’un pygmalionisme un peu plus poussé que d’habitude — ce à quoi se sont arrêtés les critiques. D’autant qu’il n’y a rien de Pygmalion dans Bélard, grand universitaire cloué par la flèche du dieu — et rien de Galatée dans Loïse, belle et grande enfant, heureuse en ménage, soudain rivée à cet être un peu bedonnant, qu’elle rêve de déplier, comme elle se rêve défaite, écartelée. Pour ne pas parler de Pièra, l’autre des deux autres, si je puis dire, plus jolie peut-être, plus chargée de ces seins dont, dans un livre précédent, Guerreschi s’était fait le chantre (1), plus intelligente sûrement — aimée aussi, mais différemment : aimer intelligemment est peut-être un oxymore, même si c’est parfois une réalité.

Bélard et Loïse, la différence d'âge est-elle obscène ?
« Le bruit courait toutefois que certains, certaines — il courait plus souvent à propos de certains que de certaines —, n’hésitaient pas à puiser chaque année dans ce cheptel de poulains et de pouliches à l’âge maintenu constamment vert du fait du renouvellement par le bas et de la fuite des plus âgés par le haut. Les séminaires bruissaient des colportages de la vie tribale endogamique réelle ou supposée des maîtres de conférences et des professeurs. »

Le plus étrange, c’est qu’un tel roman fasse aujourd’hui scandale — au point qu’une œuvre constamment maîtrisée, souvent admirablement écrite, soit boycottée par des journalistes plus pressés de rendre compte des pauvretés nothombiennes ou houelbecquiennes. « Elle se donnait pourtant. Mais c’était à défaut de s’immoler. Hommes la prenaient. Mais nul, la prenant, n’avait su encore la retourner comme peau de lapin ni, une fois écorchée vive, la fendre de la base au sommet, et qu’elle se vît ouverte dans l’ahurissement de ses yeux. » Il y a souvent du Cohen chez Guerreschi — les mots du sexe en plus. On est très précis dans ce livre — autre difficulté pour la critique : doit-on la ranger dans la catégorie « érotique », dans le roman de mœurs, ou dans le témoignage indirect auquel il faudrait chercher des clefs ? Auquel cas nous serions dans le même embarras qu’en 1782, quand a paru le roman de Laclos, tant les modèles abondent. Dans l’université, il s’en passe peut-être moins que ce que l’on raconte, mais sans doute davantage que ce que l’on en dit.

Et alors ? David Lodge a bâti sa fortune littéraire sur les histoires de fesses d’universitaires quinquagénaires encombrés d’étudiantes et de collègues complaisantes. Sans doute est-il normal d’être séduit par des gens que l’on admire — ou séduit par des intelligences encore jeunes, pas encore matoises. Après, bien sûr, peut survenir le corps à corps, sans que pour autant s’abolisse la politesse, ni la distance. « Même après qu’ils se furent touchés, léchés, compénétrés, le vouvoiement était encore là, entre eux, à des moments inattendus. Alors que plus rien ou presque de leur intimité corporelle ne demeurait caché ni interdit aux fantaisies invasives de l’autre, quelque chose encore résistait dans le langage. Ils en souriaient sans bien comprendre. Pourquoi cette feuille de cigarette de politesse glissée entre elle et lui ? Et, quand un « vous » leur échappait, pourquoi avec un tel bonheur ? »

Ma foi, je me souviens d’une vieille, très vieille chanson de Catherine Leforestier — la sœur de l’autre : «Les mots d’amour, quand on quitte le vous / N’ont plus rien dans la tête…» Le « tu » prétend ne plus rien cacher — le « vous » donne incessamment l’espoir qu’il reste des îles à découvrir.

Au final, un très beau livre, constamment « tenu », d’une plume parfois presque précieuse — ce qui me rend le livre délicat, et rare. Non que j’y voie un plaidoyer pour les amours pédagogiques — Guerreschi dit fort bien qu’il ne s’agit plus, très vite, d’un prof de fac et d’une étudiante, mais de deux êtres abîmés dans une passion commune, deux improbabilités qui se sont rencontrées — puis séparées au gré d’une improbabilité encore plus grande : ni morale, ni déterminisme. Les choses se passent — puis trépassent. Les livres se lisent — et durent, dans la mémoire. Celui-là, au moins.

(1) Seins, Gallimard, 2006.

PS de John : la bonne critique de Bélard et Loïse est dans le Nouvel Obs (n°2391) et signée par Aude Lancellin : "Un des seuls amours à demeurer un tant soit peu transgressif aujourd'hui [...]. Toutes les gammes de l'amour sexuel et de la tendresse humaine se voient ici explorées [...] Jean Guerreschi réussit une véritable prouesse : s'adresser au plus intime de chacun d'entre nous".

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par loup des steppes Ven 24 Déc 2010, 02:19
Cela donne vraiment envie de se plonger dans ces livres, d'autant que les "pauvretés nothombiennes ou houelbecquiennes." avaient fini par me dégoûter de tout ce qu'on annonçait comme étant de la "bonne" littérature française... merci John. Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  1212985298

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par Abraxas Ven 24 Déc 2010, 06:56
Je suis en train d'imaginer un synopsis à partir du roman de Guerreschi — un producteur ami a pris une option sur le livre. Chiche que vous en fassiez autant à partir du roman de Cano, John…
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par snow Dim 26 Déc 2010, 14:19
Je suis en train de lire le roman de Guerreschi, qui m'a été offert à Noël (devrais-je y voir un quelconque message?).
Je trouve ce roman à la fois très charnel et très intellectuel, c'est un mélange délicat et parfaitement dosé. Osé aussi d'ailleurs.
J'aime beaucoup les étapes de l'amour qui y sont décrites, comme un chemin sur lequel le lecteur a pu lui même marcher (ou courir), des regards du début aux sous-entendus discrets, de ce jeu inconfortable et délicieux de la séduction à la passion "qui dénude comme un fil".
Certaines phrases me restent déjà en tête.


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par Nell Dim 26 Déc 2010, 15:33
Quelqu'un a-t-il lu Bacalao? il me tente bien!

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par Abraxas Dim 26 Déc 2010, 17:59
Je préfère ne pas imaginer l'inflation (et sans doute le scandale, comme dit John) si chaque prof qui a eu une relation érotique avec un(e) élève (et vice versa), fantasmée ou achevée, en racontait l'histoire — et quelle inflation chez les libraires…
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par DH Dim 26 Déc 2010, 18:01
j'vais me mettre à écrire Razz
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par snow Dim 26 Déc 2010, 22:50
Abraxas a écrit:Je suis en train d'imaginer un synopsis à partir du roman de Guerreschi — un producteur ami a pris une option sur le livre. Chiche que vous en fassiez autant à partir du roman de Cano, John…

Excellente initiative!
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par John Dim 26 Déc 2010, 22:52
Et Anne-Solenne Hatte pour incarner Loïse.

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par snow Dim 26 Déc 2010, 22:58
Je ne la connais pas. Dans quels films a-t-elle joué?

J'étais justement en train de chercher une Loïse... je pensais à Vahina Giocante, en tout cas une jeune femme très sensuelle et forcément grande.
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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Re: Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par Nell Dim 26 Déc 2010, 23:00
Je viens de commander Bélard et Loïse et j'irai chercher cette semaine Balacao.
Merci Smile

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par John Dim 26 Déc 2010, 23:03
Elle va jouer pour Besson et Djamel Bensalah.

http://byrozebud.com/divers_2/anne_solenne_hatte-jt_decale-2010.12.17-by_rozebud.jpg

Mais à la réflexion, non, elle n'irait pas : elle est déjà trop âgée pour être crédible dans le rôle (et, entre nous, Vahina a bientôt 30 ans - soit quasiment deux fois plus que l'âge de l'héroïne :/)

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par snow Dim 26 Déc 2010, 23:12
Merci pour le lien.

Oui l'âge doit rester un critère essentiel (raison pour laquelle, Vahina Giocante ne conviendrait pas non plus). Il faut que l'écart entre les deux soit très net, presque choquant.

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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Re: Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par Nell Dim 26 Déc 2010, 23:16
Dans le style jeune comédienne sensuelle, il y a Nora Arzeneder.

http://portfolio.soirmag.lesoir.be/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=150101&g2_serialNumber=2

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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Re: Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par snow Dim 26 Déc 2010, 23:25
Effectivement, elle est très belle.

Mais j'imagine le personnage plus sulfureux.

En fait, idéalement ça serait Kirsten Stewart dans son rôle dans Into the Wild (même âge que l'héroïne du roman je pense).
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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Re: Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par Nell Dim 26 Déc 2010, 23:38
Alors Berry. Mais j'émets des hypothèses. on verra ça quand j'aurais lu le roman.

C'est elle: http://casadeberry.artistes.universalmusic.fr/img/cover-230.jpg

il y a aussi la dernière des Bohringer http://www.agencesimpson.fr/spip.php?article220.

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par Abraxas Lun 27 Déc 2010, 05:44
snow a écrit:
Abraxas a écrit:Je suis en train d'imaginer un synopsis à partir du roman de Guerreschi — un producteur ami a pris une option sur le livre. Chiche que vous en fassiez autant à partir du roman de Cano, John…

Excellente initiative!
Avec Daniel Auteuil pour incarner Bélard...

Auteuil est trop jeune…
Nous pensons à quelqu'un comme François Berléand — parce que nous l'avons fait tourner récemment et que c'est un grand, très grand acteur. Avec le petit embonpoint adéquat — et qui, contrairement à Auteuil, n'est pas trop petit : que Loïse soit un peu plus grande que Bélard, d'accord (et encore, ce n'est pas tout à fait indispensable, ils pourraient être de taille égale — ce qui serait plein de sens, dans le récit d'une relation amoureuse), pas qu'elle le domine de trois têtes.
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par Reine Margot Lun 27 Déc 2010, 12:20
il faut une actrice très jeune, donc...

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par Abraxas Lun 27 Déc 2010, 13:34
marquisedemerteuil a écrit:il faut une actrice très jeune, donc...

Elle a vingt ans dans le roman — ce n'est plus si jeune que ça…
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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Re: Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par Abraxas Lun 27 Déc 2010, 13:35
Par rapport à la Juliette de Roméo, qui en a 14…
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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Re: Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par snow Lun 27 Déc 2010, 14:05
Abraxas a écrit:
snow a écrit:
Abraxas a écrit:Je suis en train d'imaginer un synopsis à partir du roman de Guerreschi — un producteur ami a pris une option sur le livre. Chiche que vous en fassiez autant à partir du roman de Cano, John…

Excellente initiative!
Avec Daniel Auteuil pour incarner Bélard...

Auteuil est trop jeune…
Nous pensons à quelqu'un comme François Berléand — parce que nous l'avons fait tourner récemment et que c'est un grand, très grand acteur. Avec le petit embonpoint adéquat — et qui, contrairement à Auteuil, n'est pas trop petit : que Loïse soit un peu plus grande que Bélard, d'accord (et encore, ce n'est pas tout à fait indispensable, ils pourraient être de taille égale — ce qui serait plein de sens, dans le récit d'une relation amoureuse), pas qu'elle le domine de trois têtes.

Auteuil a l'âge du personnage ou quasiment (61 ans). C'est vrai qu'il ne les fait pas. Il a un charme de dingue et le charisme pour déclencher ce type de relation.
Berléand est un acteur que j'adore, surtout pour cette distance cynique qu'il apporte à ses personnages. Et justement je trouve qu'ici cette tonalité ne convient pas. Bélard est sans recul face à cette foudre qui lui tombe dessus, pas cynique du tout face à cette jeune femme.
Et puis (mais c'est très subjectif), j'envisage mal Berléand dans un rôle aussi sensuel.

et François Cluzet?
ou Lanvin, mais il est trop beau j'imagine.
Ou Jeremy Irons (on peut rêver, non? Dans Fatale il était à tomber..)
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Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.  Empty Re: Les amours prof/élève ont marqué la littérature en 2010.

par John Lun 27 Déc 2010, 16:14
Bref, Anne-Solenne Hatte pourrait faire Loïse Very Happy

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par Frisouille Lun 27 Déc 2010, 17:25
snow a écrit:Ou Jeremy Irons (on peut rêver, non? Dans Fatale il était à tomber..)

Mille fois d'accord avec toi...
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