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Si vous deviez vous reconvertir, ce serait à cause de :
- papillonbleuEsprit éclairé
Plusieurs réponses possibles.
- aposiopèseNeoprof expérimenté
j'ai coché plusieurs cases mais je dirais qu'en gros, ce qui me pèse, c'est surtout l'idée de faire davantage de l'éducation que de l'instruction, face à un troupeau d'élèves avachis qui viennent là pour s'amuser à bordéliser un cours et demandent 3 fois par heure : "à quoi ça sert d'apprendre ça ? à quoi ça sert de faire du français ?"
Le deuxième argument étant le fait que la prépa des cours empiète énormément sur la vie perso.
Mais les deux sont liés : si j'avais affaire à des élèves gentils et motivés, je serais moi-même plus motivée pour me mettre au boulot en rentrant chez moi, et je percevrais moins cela comme un "sacrifice". Là, j'ai souvent l'impression de donner de la confiture à des cochons...
Le deuxième argument étant le fait que la prépa des cours empiète énormément sur la vie perso.
Mais les deux sont liés : si j'avais affaire à des élèves gentils et motivés, je serais moi-même plus motivée pour me mettre au boulot en rentrant chez moi, et je percevrais moins cela comme un "sacrifice". Là, j'ai souvent l'impression de donner de la confiture à des cochons...
- NestyaEsprit sacré
Houla! J'ai presque tout coché. Je devrais peut-être songer à une reconversion, moi!
Mais c'est surtout la difficulté voire l'impossibilité d'obtenir une mutation (en tout cas, dans mon académie). Il y aussi la difficulté à gérer les élèves (et le laxisme de l'administration) et les relations avec certains parents qui me donnent parfois envie de tout laisser tomber.
Mais pour faire quoi? Je n'ai pas de projet réaliste, que des rêves irréalisables.
Mais c'est surtout la difficulté voire l'impossibilité d'obtenir une mutation (en tout cas, dans mon académie). Il y aussi la difficulté à gérer les élèves (et le laxisme de l'administration) et les relations avec certains parents qui me donnent parfois envie de tout laisser tomber.
Mais pour faire quoi? Je n'ai pas de projet réaliste, que des rêves irréalisables.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- aposiopèseNeoprof expérimenté
ah oui, je rajouterais dans les propositions "raisons de santé". Depuis que je suis dans l'En, je fais des crises d'angoisse, suis sans cesse épuisée et déprimée. Mon médecin m'a dit que je ne tiendrai pas longtemps à ce rythme et, quand je lis le post des stagiaires, je me dis que ce problème se généralise.
- FinrodExpert
Alors :
Incivilité, le manque de formation en matière de discipline, la baisse du contenu, la carte scolaire, le manque de reconnaissance (du rectorat et des français) et j'ai mis autre : l'individualisme du métier.
(je reste)
Incivilité, le manque de formation en matière de discipline, la baisse du contenu, la carte scolaire, le manque de reconnaissance (du rectorat et des français) et j'ai mis autre : l'individualisme du métier.
(je reste)
- papillonbleuEsprit éclairé
Oui, c'est aussi un élément important (à rapprocher du choix "relations avec certains collègues").l'individualisme du métier
- MauvetteÉrudit
Je dirais pour résumer, que ce qui me pèse le plus, c'est le manque de reconnaissance :
- des élèves et des parents qui nous respectent de moins en moins
- de l'administration qui se lave les mains de ce qui peut se passer en classe tant qu'il n'y a pas de débordements à l'extérieur
- de l'entourage, qui ne se rend pas toujours compte des difficultés du métier
- de la société en général, qui casse du prof dès que l'occasion se présente.
- des élèves et des parents qui nous respectent de moins en moins
- de l'administration qui se lave les mains de ce qui peut se passer en classe tant qu'il n'y a pas de débordements à l'extérieur
- de l'entourage, qui ne se rend pas toujours compte des difficultés du métier
- de la société en général, qui casse du prof dès que l'occasion se présente.
- derouteÉrudit
Comme Apo, je me demande si mon métier n' a pas une influence sur ma santé. Les heures de cours m'épuisent, je n'ai plus d'energie pour faire ce que j'aime et je déprime.
Je suis obligée de constater que je n'ai jamais été aussi malade que cette année (presque une fois par mois) et comme je suis à 1h de route de chez moi avec des élèves que je n'arrive pas à gérer sans un maximum d'énergie, j'accumule les arrêts maladie, et ça me déprime encore plus...
La plupart du temps pourtant ça va, je suis contente de mon métier, je suis fière de ce que je fais. Mais il suffit qu'un élève critique ce que je fais pour que je me remette en question et que je m'angoisse. Il faut absolument que je prenne du recul par rapport à ça. Je suis trop sensible, il faut que j e m'endurcisse si je veux continuer à exercer ce métier!
Je suis obligée de constater que je n'ai jamais été aussi malade que cette année (presque une fois par mois) et comme je suis à 1h de route de chez moi avec des élèves que je n'arrive pas à gérer sans un maximum d'énergie, j'accumule les arrêts maladie, et ça me déprime encore plus...
La plupart du temps pourtant ça va, je suis contente de mon métier, je suis fière de ce que je fais. Mais il suffit qu'un élève critique ce que je fais pour que je me remette en question et que je m'angoisse. Il faut absolument que je prenne du recul par rapport à ça. Je suis trop sensible, il faut que j e m'endurcisse si je veux continuer à exercer ce métier!
- FinrodExpert
Oui, c'est aussi un élément important (à rapprocher du choix "relations avec certains collègues").
Oui, mais c'est pas certains, c'est presque tous. Un comportement général.
- derouteÉrudit
Parfois j'ai également l'impression de ne pas avoir la formation nécessaire (je suis contractuelle et c'est ma première année à temps plein).
J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur et j'ai peur que les élèves s'en rendent compte. Une de mes élèves m'a demandé depuis combien de temps j'exerçais et quelles études j'avais faites. J'ai répondu à la première question (et j'ai menti) et à la deuxième j'ai dit la vérité. Je ne pense pas qu'elle était mal intentionnée, surtout curieuse, mais ça m'a vraiment déstabilisé.
J'angoisse d'être démasquée et de perdre toute crédibilité. Je fais les cours les plus carrés possibles pour être irréprochable mais ça fait peser énormément de poids sur mes épaules.
J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur et j'ai peur que les élèves s'en rendent compte. Une de mes élèves m'a demandé depuis combien de temps j'exerçais et quelles études j'avais faites. J'ai répondu à la première question (et j'ai menti) et à la deuxième j'ai dit la vérité. Je ne pense pas qu'elle était mal intentionnée, surtout curieuse, mais ça m'a vraiment déstabilisé.
J'angoisse d'être démasquée et de perdre toute crédibilité. Je fais les cours les plus carrés possibles pour être irréprochable mais ça fait peser énormément de poids sur mes épaules.
- RuthvenGuide spirituel
Le manque d'intérêt total des élèves - qui se redouble souvent d'un comportement aberrant - à qui il devient impossible de faire cours car ils n'ont pas les prérequis nécessaires pour faire un peu de philosophie. Impression d'être Sisyphe en devant répéter toujours la même chose et en constatant que d'un cours sur l'autre il ne reste rien (même pour les comportements de base).
- FinrodExpert
Tu voulais dire "mal intentionnée" ?
Ils me l'ont demandé aussi. J'ai été presque honnête. J'ai eu l'agreg il y a 5 ans, je leur ai dit. Peuvent pas deviner que j'ai pas enseigner au lycée avant.
Ils me l'ont demandé aussi. J'ai été presque honnête. J'ai eu l'agreg il y a 5 ans, je leur ai dit. Peuvent pas deviner que j'ai pas enseigner au lycée avant.
- CarabasVénérable
Difficultés à gérer les élèves. C'est même un euphémisme.
Me battre à chaque cours pompait toute mon énergie et ne servait à rien.
Si j'avais su gérer les élèves, je pense que j'aurais continué en supportant tout le reste, car au fond de moi, j'aime enseigner. Mais le terrain(les élèves) n'est pas favorable et je ne pouvais pas continuer à lutter... Cela me bouffait le moral.
C'est vrai que l'individualisme est assez fort. Je n'ai jamais été aussi seule que le peu de temps où j'ai enseigné. Ce n'est pas faut d'avoir demandé de l'aide. Mais j'aurais pu le supporter si ça avait collé avec les élèves. Après tout, les collègues, on s'en fout.
Me battre à chaque cours pompait toute mon énergie et ne servait à rien.
Si j'avais su gérer les élèves, je pense que j'aurais continué en supportant tout le reste, car au fond de moi, j'aime enseigner. Mais le terrain(les élèves) n'est pas favorable et je ne pouvais pas continuer à lutter... Cela me bouffait le moral.
C'est vrai que l'individualisme est assez fort. Je n'ai jamais été aussi seule que le peu de temps où j'ai enseigné. Ce n'est pas faut d'avoir demandé de l'aide. Mais j'aurais pu le supporter si ça avait collé avec les élèves. Après tout, les collègues, on s'en fout.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- derouteÉrudit
Finrod a écrit:Tu voulais dire "mal intentionnée" ?
Oui bien sur On va mettre ça sur le compte de la fièvre
Pour en revenir au sujet, ça ne te fait pas douter quand ils te posent ce genre de question?
Je sais que je fais jeune (et pour cause ) mais j'ai quand même pris ça pour une remise en question de mes capacités.
- FinrodExpert
deroute a écrit:
Oui bien sur On va mettre ça sur le compte de la fièvre
Grippe A aussi ?
deroute a écrit:
Pour en revenir au sujet, ça ne te fait pas douter quand ils te posent ce genre de question?
Je sais que je fais jeune (et pour cause ) mais j'ai quand même pris ça pour une remise en question de mes capacités.
Il y a toujours un moment de flottement. Mais c'était une classe sympa alors j'ai répondu. ça aurait été des dur a cuire, je les aurait envoyer sur les roses*.
*ils auraient surement reposé plusieurs fois la question, en affichant leur désir de ne pas travailler affalés sur leurs chaises, si heureux d'avoir trouvé une excuse pour retarder encore le cours.
- MarillionEsprit éclairé
J'ai connu pas mal des situations évoquées plus haut :
- affectation très lointaine (nommé à 22 ans à 1000km de mes parents, de mon copain de l'époque - relation qui n'a d'ailleurs pas tenu - dans une région où je ne connaissais personne)
- affectation en ZEP avec des conditions de vie hallucinantes pour une majorité de mes élèves
- une carte scolaire une fois dans le sud, après avoir gaspillé mes points ZEP.
Mais au final, je suis très satisfaite de cet emploi que j'ai choisi par vocation (alors qu'avec un bac C, j'aurais pu mener d'autres études) et que j'exerce depuis 13 ans et demi.
- Je ne trouve pas que notre enseignement soit routinier car nous avons la chance d'être très libres dans notre enseignement du Français.
- Mes conditions de travail me satisfont depuis le début (et pourtant j'ai connu des situations difficiles, des cde peu conciliants, des élèves réfractaires à mon enseignement).
- Je ne cherche pas une reconnaissance quelconque et suis très satisfaite de ma rémunération.
En bref, aucune reconversion n'est envisageable pour moi car je suis faite pour ça.
- affectation très lointaine (nommé à 22 ans à 1000km de mes parents, de mon copain de l'époque - relation qui n'a d'ailleurs pas tenu - dans une région où je ne connaissais personne)
- affectation en ZEP avec des conditions de vie hallucinantes pour une majorité de mes élèves
- une carte scolaire une fois dans le sud, après avoir gaspillé mes points ZEP.
Mais au final, je suis très satisfaite de cet emploi que j'ai choisi par vocation (alors qu'avec un bac C, j'aurais pu mener d'autres études) et que j'exerce depuis 13 ans et demi.
- Je ne trouve pas que notre enseignement soit routinier car nous avons la chance d'être très libres dans notre enseignement du Français.
- Mes conditions de travail me satisfont depuis le début (et pourtant j'ai connu des situations difficiles, des cde peu conciliants, des élèves réfractaires à mon enseignement).
- Je ne cherche pas une reconnaissance quelconque et suis très satisfaite de ma rémunération.
En bref, aucune reconversion n'est envisageable pour moi car je suis faite pour ça.
- derouteÉrudit
Oui moi c'est pareil, c'était avec mes héllenistes et nous n'étions que 8 mais ça m'a fait douter... (il ne m'en faut pas beaucoup, on est d'accord)
Pour la fièvre c'est la gastro..
Pour la fièvre c'est la gastro..
- sabethNiveau 6
Ruthven a écrit:Le manque d'intérêt total des élèves - qui se redouble souvent d'un comportement aberrant - à qui il devient impossible de faire cours car ils n'ont pas les prérequis nécessaires pour faire un peu de philosophie. Impression d'être Sisyphe en devant répéter toujours la même chose et en constatant que d'un cours sur l'autre il ne reste rien (même pour les comportements de base).
Je plussoie. Sisyphe et son rocher est l'image la plus fréquente qui me vient à l'esprit pour qualifier mon travail. C'est une des raisons pour lesquelles je ne m'y sens pas bien. Mais j'aurais pu vous citer tous : impossibilité de cloisonner vie professionnelle et vie personnelle (ça déborde toujours, et beaucoup trop: je ne peux jamais prendre un week-end entier), fatigue physique et morale (je ne connaissais pas cela auparavant!), comportement des élèves, certains pensant que je suis à leur service, d'autres ne travaillant jamais (je suis en collège difficile), manque de reconnaissance, demande d'en faire toujours plus (ça frôle parfois le bénévolat, je trouve...on a beau vouloir la réussite des élèves, il y a des limites à tout!), programmes inconsistants, matériel inexistant ou ne fonctionnant pas (marre d'acheter cartouches d'imprimantes et autres fournitures pour mon travail). J'ajouterai aussi que je n'ai jamais été aussi angoissée que depuis que j'ai repris l'enseignement. J'ai même développé une sorte de "phobie scolaire" (les dimanche et mercredi soir sont redoutables).
Heureusement que j'ai eu d'autres expériences professionnelles où je me suis épanouie : sinon, je m'inquiéterais beaucoup sur mon rapport au travail.
- JaneBNeoprof expérimenté
L'image de Sisyphe et son rocher me parle aussi! Au bout de 10 ans, je ressens (déjà) une vraie lassitude dans ce métier.
La raison principale étant ma difficulté à gérer les incivilités au quotidien et l'impression que certains élèves pénibles peuvent continuer à agir dans l'impunité la plus totale. ( administration qui s'en lave les mains ou noyée par tous les problèmes...)
Et l'impression de devoir batailler chaque jour pour pouvoir faire passer un quelconque enseignement.
Ce serait motivant si les élèves faisaient leur boulot d'élève et travaillaient un minimum mais comme c'est rarement le cas...
La raison principale étant ma difficulté à gérer les incivilités au quotidien et l'impression que certains élèves pénibles peuvent continuer à agir dans l'impunité la plus totale. ( administration qui s'en lave les mains ou noyée par tous les problèmes...)
Et l'impression de devoir batailler chaque jour pour pouvoir faire passer un quelconque enseignement.
Ce serait motivant si les élèves faisaient leur boulot d'élève et travaillaient un minimum mais comme c'est rarement le cas...
- Invité24Vénérable
autre raison:
créer quelque chose moi même de bout en bout, en être l'unique responsable, entreprendre, avoir une occupation futile mais le faire de bon coeur et en s'amusant, fuir les locaux sordides le long des routes nationales.
créer quelque chose moi même de bout en bout, en être l'unique responsable, entreprendre, avoir une occupation futile mais le faire de bon coeur et en s'amusant, fuir les locaux sordides le long des routes nationales.
- nuagesGrand sage
je n'en suis pas encore à penser à une reconversion (mais comme je suis pessimiste sur l'évolution de l'enseignement je ne l'exclus pas s'il se dévalorise encore plus) mais vraiment, même si plusieurs éléments du sondage me semblent justes, c'est LA SURCHARGE de travail qui m'accable!
Deux paquets de copies de TL à corriger absolument ce dimanche! (et en moyenne des copies de 6 pages chacune) et dimanche 13 ce sera le paquet de commentaires composés de 1ère ES que je ramasse mercredi . Mais entre temps il faut aussi que je case la correction d'un paquet d' exercices argumentatifs de ma seconde (32 copies) . Je sais que de très nombreux collègues sont dans le même cas que moi.
Deux paquets de copies de TL à corriger absolument ce dimanche! (et en moyenne des copies de 6 pages chacune) et dimanche 13 ce sera le paquet de commentaires composés de 1ère ES que je ramasse mercredi . Mais entre temps il faut aussi que je case la correction d'un paquet d' exercices argumentatifs de ma seconde (32 copies) . Je sais que de très nombreux collègues sont dans le même cas que moi.
- InvitéNGrand sage
Ce qui me fatigue le plus dans ce métier ce sont les conditions de travail vraiment indignes des exigences des programmes.
J'ai eu la chance de démarrer dans un collège avec des installations sportives satisfaisantes et de bonnes relations avec mes collègues ( de ma matière et des autres ) et je me posais moins de questions...Puis j'ai obtenu une mutation pour rejoindre ma conjointe je n'ai jamais retrouvé de telles conditions et l'enthousiasme que j'avais à bosser.
Si je devais me reconvertir ( et j'y ai déjà songé, on vieillit très mal dans ma matière ) ce serait essentiellement du fait des conditions de travail vraiment usantes ( froid, pluie, gymnases bruyants, élèves considérant la matière comme un défouloir, ce qui pose des problèmes de sécurité, matériel insuffisant lourd et peu adapté ) ...mais aussi ces dernières années ( depuis que j'ai l'agrég je peine à re-trouver ma place !) les relations dégradées avec l'équipe de direction et l'ambiance entre collègues.
Je trouve mon métier usant voire épuisant à certaines périodes et je ne m'épanouis intellectuellement que par les activités extérieures.
J'ai eu la chance de démarrer dans un collège avec des installations sportives satisfaisantes et de bonnes relations avec mes collègues ( de ma matière et des autres ) et je me posais moins de questions...Puis j'ai obtenu une mutation pour rejoindre ma conjointe je n'ai jamais retrouvé de telles conditions et l'enthousiasme que j'avais à bosser.
Si je devais me reconvertir ( et j'y ai déjà songé, on vieillit très mal dans ma matière ) ce serait essentiellement du fait des conditions de travail vraiment usantes ( froid, pluie, gymnases bruyants, élèves considérant la matière comme un défouloir, ce qui pose des problèmes de sécurité, matériel insuffisant lourd et peu adapté ) ...mais aussi ces dernières années ( depuis que j'ai l'agrég je peine à re-trouver ma place !) les relations dégradées avec l'équipe de direction et l'ambiance entre collègues.
Je trouve mon métier usant voire épuisant à certaines périodes et je ne m'épanouis intellectuellement que par les activités extérieures.
- AnguaGrand sage
J'ai répondu avant de vous lire par... "autre".
En vous lisant je me rends compte que j'ai fini par accepter tout cela, et que je considère que l'incertitude d'une année sur l'autre, les gamins pénibles dans des classes surchargées, la quantité de boulot à la maison, le mépris, etc., eh bien... je l'assimile pleinement au métier de prof... :shock:
Sinon je répondais "autre" en pensant "par curiosité d'essayer autre chose"
En vous lisant je me rends compte que j'ai fini par accepter tout cela, et que je considère que l'incertitude d'une année sur l'autre, les gamins pénibles dans des classes surchargées, la quantité de boulot à la maison, le mépris, etc., eh bien... je l'assimile pleinement au métier de prof... :shock:
Sinon je répondais "autre" en pensant "par curiosité d'essayer autre chose"
- InvitéInvité
c'est la fatigue.
Je n'aime plus mes matières
j'en ai assez de faire de l'éducatif pur et simple
le manque de reconnaissance.
ça, c'est en LP.
En collège, les problèmes étaient: la surcharge de travail, les réunions qui ne servent à rien sinon à montrer au chef à quel point on est génial, le CdE con et nul, les parents pinailleurs et de mauvaise foi, certains collègues qui estiment que tout va bien, certains élèves qui te chient dessus, la CPE qui ne te soutient pas et qui te dit que tu colles trop, les programmes débiles et infaisables...
Je n'aime plus mes matières
j'en ai assez de faire de l'éducatif pur et simple
le manque de reconnaissance.
ça, c'est en LP.
En collège, les problèmes étaient: la surcharge de travail, les réunions qui ne servent à rien sinon à montrer au chef à quel point on est génial, le CdE con et nul, les parents pinailleurs et de mauvaise foi, certains collègues qui estiment que tout va bien, certains élèves qui te chient dessus, la CPE qui ne te soutient pas et qui te dit que tu colles trop, les programmes débiles et infaisables...
- AdriGrand Maître
Parce que je ne peux pas faire mon métier. TZR, c'est pas mon métier, mon métier, c'est prof (d'allemand), et ne pas savoir de quoi l'an prochain sera fait, ça me mine le moral... après m'être réjouie de travailler dans de bonnes conditions cette année (si on oublie les locaux sordides), je commence à cogiter. Les réunions DGH n'y sont pas pour rien. Tout le monde commence à penser à l'an prochain, et moi j'ai l'estomac qui se noue.
Quant à me plaindre du niveau des élèves, des incivilités, des relations avec les collègues : bah non, quand on est de passage, tout ceci est tellement variable d'un an sur l'autre...
Quant à me plaindre du niveau des élèves, des incivilités, des relations avec les collègues : bah non, quand on est de passage, tout ceci est tellement variable d'un an sur l'autre...
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- Si vous arrivez à vous reconvertir, quelle sera votre première réaction ?
- Pour quelle(s) raison(s) excluez-vous un élève de cours?
- Pour quelle(s) raison(s) avez-vous recours à l'étude d'images?
- Pour quelle(s) raison(s) est-ce que VOUS êtes contre la réforme du collège?
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
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