Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Lowpow29Fidèle du forum
Ha@_x a écrit:Elles sont à la fois hilarantes et complètement nazes les vidéos du SGEN....j'adore ces syndicats qui ont une armée de profs permanents/déchargés qui doivent meubler leur temps...
Waouh... Le SGEN est minoritaire donc il n'a pas une armée de permanents/déchargés, non... Ces moyens sont donnés en fonction des voix aux élections et du nombre d'adhérents, entre autres, donc on est encore loin de l' "armée", rassure-toi ! Vive la désinformation...
- User20159Esprit éclairé
Lowpow29 a écrit:Waouh... Le SGEN est minoritaire donc il n'a pas une armée de permanents/déchargés, non... Ces moyens sont donnés en fonction des voix aux élections et du nombre d'adhérents, entre autres, donc on est encore loin de l' "armée", rassure-toi ! Vive la désinformation...
Merci pour l'info collègue, je suis au courant.
Faisant partie d'un syndicat encore plus petit, plus minoritaire et qui refuse les décharges et qui n'a pas de permanents, vous avez tous (en ce qui nous concerne), une armée de permanents.
- Lowpow29Fidèle du forum
C'est tout à votre honneur et je ne veux pas défendre un syndicat plutôt qu'un autre mais ton post, lu par une personne qui arrive dans l'EN et n'y connait pas grand chose, peut être interprété au premier degré et ça donne quand même un tableau très loin de la réalité.
Sur les décharges : autant être déchargé pour pouvoir être absent une journée et ainsi ne pas faire louper de cours aux élèves dès qu'il y a une commission ou x autre chose à laquelle il faut siéger. Encore faut-il avoir des élus, certes, donc sans élus, je peux comprendre qu'on ne souhaite pas être déchargé, mais je trouverai a contrario gênant que qqun continue à travailler à temps plein s'il est élu pour son syndicat et qu'il fait donc louper des heures à ses élèves de manière prévisible et évitable grâce aux décharges proposées.
Sur les décharges : autant être déchargé pour pouvoir être absent une journée et ainsi ne pas faire louper de cours aux élèves dès qu'il y a une commission ou x autre chose à laquelle il faut siéger. Encore faut-il avoir des élus, certes, donc sans élus, je peux comprendre qu'on ne souhaite pas être déchargé, mais je trouverai a contrario gênant que qqun continue à travailler à temps plein s'il est élu pour son syndicat et qu'il fait donc louper des heures à ses élèves de manière prévisible et évitable grâce aux décharges proposées.
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- VicomteDeValmontGrand sage
Lowpow29 a écrit:Ha@_x a écrit:Elles sont à la fois hilarantes et complètement nazes les vidéos du SGEN....j'adore ces syndicats qui ont une armée de profs permanents/déchargés qui doivent meubler leur temps...
Waouh... Le SGEN est minoritaire donc il n'a pas une armée de permanents/déchargés, non... Ces moyens sont donnés en fonction des voix aux élections et du nombre d'adhérents, entre autres, donc on est encore loin de l' "armée", rassure-toi ! Vive la désinformation...
La particularité du SGEN c'est tout de même qu'il décharge certains militants à 100% qui deviennent donc des "permanents" complètement déconnectés du terrain.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- User20159Esprit éclairé
Lowpow29 a écrit:C'est tout à votre honneur et je ne veux pas défendre un syndicat plutôt qu'un autre mais ton post, lu par une personne qui arrive dans l'EN et n'y connait pas grand chose, peut être interprété au premier degré et ça donne quand même un tableau très loin de la réalité.
Mon commentaire pourrait s'appliquer à l'écrasante majorité des syndicats (des vidéos totalement nazes sur le site de S........s, faites par des
Lowpow29 a écrit:Sur les décharges : autant être déchargé pour pouvoir être absent une journée et ainsi ne pas faire louper de cours aux élèves dès qu'il y a une commission ou x autre chose à laquelle il faut siéger. Encore faut-il avoir des élus, certes, donc sans élus, je peux comprendre qu'on ne souhaite pas être déchargé, mais je trouverai a contrario gênant que qqun continue à travailler à temps plein s'il est élu pour son syndicat et qu'il fait donc louper des heures à ses élèves de manière prévisible et évitable grâce aux décharges proposées.
La question des décharges est une question de fond, et comme VdeV le pointe à l'instant, suppose une déconnexion (partielle ou totale) du terrain.
Non seulement accepter les décharges fait entrer les syndicats dans le jeu institutionnel (autre débat), mais un personnel déchargé ne fait pas le même travail que ses collègues. Ce qui est problématique. Et je considère encore que le syndicalisme doit se faire hors temps de travail ( je ne me prive pas pour en faire, dès que j'ai une heure de trou, dans mon étab')
- Lowpow29Fidèle du forum
VicomteDeValmont a écrit:Lowpow29 a écrit:Ha@_x a écrit:Elles sont à la fois hilarantes et complètement nazes les vidéos du SGEN....j'adore ces syndicats qui ont une armée de profs permanents/déchargés qui doivent meubler leur temps...
Waouh... Le SGEN est minoritaire donc il n'a pas une armée de permanents/déchargés, non... Ces moyens sont donnés en fonction des voix aux élections et du nombre d'adhérents, entre autres, donc on est encore loin de l' "armée", rassure-toi ! Vive la désinformation...
La particularité du SGEN c'est tout de même qu'il décharge certains militants à 100% qui deviennent donc des "permanents" complètement déconnectés du terrain.
Je ne peux pas te contredire car je ne connais pas les pratiques du SGEN dans toute la France, mais seulement dans l'académie de Lille où à ma connaissance il n'y en a pas.
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Madame_ProfEsprit sacré
Ha@_x, un collègue déchargé ne fait pas le même travail que ses collègues ?!!! Il fait son travail. Comme ses collègues à temps partiel, en assurant le nombre d'heures de cours qu'il a à assurer, ainsi que toutes les tâches annexes, en s'impliquant dans son établissement et ses projets. Et par ailleurs en ayant des responsabilités syndicales (à un niveau plus élevé que dans un établissement), qui prennent bien plus de temps que la décharge n'en donne. Le militant déchargé, comme n'importe quel prof, peut être un glandeur ou être très investi dans son travail d'enseignant. Les plus grosses décharges dans mon syndicat dans mon académie, ce sont des 50% (ça concerne 4 ou 5 personnes sur des dizaines). Nous avons tous à coeur de garder les pieds sur le terrain !
Si tu parles des 100% déchargés... Alors là, ok ! Mais, édite ton message.
Et non, les militants ne peuvent pas : tenir des permanences téléphoniques, organiser des réunions d'information, des stages, se rendre dans les établissements, répondre à de nombreux mails, faire des accompagnements (HIS, bureau des chefs, rectorat), participer à des audiences (DSDEN, rectorat), siéger dans les instances départementales, sur leur temps libre. On parle pas de faire du syndicalisme dans son établissement là...Cela dit, nombreux sont ceux qui, malgré une décharge, empiètent sur leur temps libre.
Attention, les décharges ne concernent pas forcément les élus qui siègent dans les instances paritaires. Je suis déchargée, mais pas à ce titre, ce qui ne n'empêche pas de faire mon boulot de commissaire paritaire aussi. Et, aux élections professionnelles, ce ne sont pas tous les votes qui influent sur les décharges des organisations syndicales.
Si tu parles des 100% déchargés... Alors là, ok ! Mais, édite ton message.
Et non, les militants ne peuvent pas : tenir des permanences téléphoniques, organiser des réunions d'information, des stages, se rendre dans les établissements, répondre à de nombreux mails, faire des accompagnements (HIS, bureau des chefs, rectorat), participer à des audiences (DSDEN, rectorat), siéger dans les instances départementales, sur leur temps libre. On parle pas de faire du syndicalisme dans son établissement là...Cela dit, nombreux sont ceux qui, malgré une décharge, empiètent sur leur temps libre.
Attention, les décharges ne concernent pas forcément les élus qui siègent dans les instances paritaires. Je suis déchargée, mais pas à ce titre, ce qui ne n'empêche pas de faire mon boulot de commissaire paritaire aussi. Et, aux élections professionnelles, ce ne sont pas tous les votes qui influent sur les décharges des organisations syndicales.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- User20159Esprit éclairé
Madame_Prof a écrit:Ha@_x, un collègue déchargé ne fait pas le même travail que ses collègues ?!!! Il fait son travail. Comme ses collègues à temps partiel, en assurant le nombre d'heures de cours qu'il a à assurer, ainsi que toutes les tâches annexes, en s'impliquant dans son établissement et ses projets. Et par ailleurs en ayant des responsabilités syndicales (à un niveau plus élevé que dans un établissement), qui prennent bien plus de temps que la décharge n'en donne. Le militant déchargé, comme n'importe quel prof, peut être un glandeur ou être très investi dans son travail d'enseignant.
C'est justement là dessus que nous ne serons jamais d'accord. Non je ne considère pas qu'un collègue qui a une décharge de 3h ou de 9h, fasse le même travail que moi (j'ai plus de classes et plus de copies tiens...)Le temps partiel est un choix (travailler moins, gagner moins), la décharge syndicale elle, un avantage de la cogestion. Et je ne vais même pas commencer à parler des investis/glandeurs, ce n'est pas le sujet, et il y en a partout, dans toutes les situations.
Madame_Prof a écrit:Et non, les militants ne peuvent pas : tenir des permanences téléphoniques, organiser des réunions d'information, des stages, se rendre dans les établissements, répondre à de nombreux mails, faire des accompagnements (HIS, bureau des chefs, rectorat), participer à des audiences, siéger dans les instances départementales, sur leur temps libre. On parle pas de faire du syndicalisme dans son établissement là...Cela dit, nombreux sont ceux qui, malgré une décharge, empiètent sur leur temps libre.
Ah si ! Beaucoup de militants peuvent et font, sans décharge, alors oui c'est épuisant et oui les journées sont très longues. Mais on peut aussi se passer de spécialistes (ne pas éternellement garder les mêmes à toutes ces tâches), et les mandats syndicaux ça doit tourner.
Mais nous ne serons jamais d'accord, car nous avons deux conceptions diamétralement opposées du syndicalisme.
- Madame_ProfEsprit sacré
La cogestion et les instances paritaires, quand elles n'existeront plus... Tout le monde aura perdu.
Faire tourner les mandats, c'est important. Ca se fait dans mon syndicat. Ça n'a pas de rapport direct avec les décharges...
Bien sûr qu'on peut militer sans décharge, mais impossible d'en faire autant. Je parle de quantité et pas de qualité là. Or, y a tellement à faire... Et, ça devient difficile de trouver des gens qui veulent militer...
Enfin, au-delà des clivages syndicaux (qui ne m'intéressent guère en fait), si les collègues se bougeaient tous un peu plus, on aurait pas à se plaindre de nos conditions de travail ni à s'inquiéter de notre avenir..
Allez, fin du HS pour moi !
Faire tourner les mandats, c'est important. Ca se fait dans mon syndicat. Ça n'a pas de rapport direct avec les décharges...
Bien sûr qu'on peut militer sans décharge, mais impossible d'en faire autant. Je parle de quantité et pas de qualité là. Or, y a tellement à faire... Et, ça devient difficile de trouver des gens qui veulent militer...
Enfin, au-delà des clivages syndicaux (qui ne m'intéressent guère en fait), si les collègues se bougeaient tous un peu plus, on aurait pas à se plaindre de nos conditions de travail ni à s'inquiéter de notre avenir..
Allez, fin du HS pour moi !
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- User20159Esprit éclairé
Madame_Prof a écrit:Enfin, au-delà des clivages syndicaux (qui ne m'intéressent guère en fait), si les collègues se bougeaient tous un peu plus, on aurait pas à se plaindre de nos conditions de travail ni à s'inquiéter de notre avenir..
Entièrement d'accord.....pour une fois !
- BalthazaardVénérable
Madame_Prof a écrit:La cogestion et les instances paritaires, quand elles n'existeront plus... Tout le monde aura perdu.
Faire tourner les mandats, c'est important. Ca se fait dans mon syndicat. Ça n'a pas de rapport direct avec les décharges...
Bien sûr qu'on peut militer sans décharge, mais impossible d'en faire autant. Je parle de quantité et pas de qualité là. Or, y a tellement à faire... Et, ça devient difficile de trouver des gens qui veulent militer...
Enfin, au-delà des clivages syndicaux (qui ne m'intéressent guère en fait), si les collègues se bougeaient tous un peu plus, on aurait pas à se plaindre de nos conditions de travail ni à s'inquiéter de notre avenir..
Allez, fin du HS pour moi !
J'estime l'action de certains syndicats (et pas seulement dans l'EN ) tout à fait nocive...je ne peux être d'accord. J'ai beaucoup d'angoisse devant le n+1 ième "tour" que prépare un syndicat "réformiste" pour la future discussion sur les retraites.
- User20159Esprit éclairé
Balthazaard a écrit:J'estime l'action de certains syndicats (et pas seulement dans l'EN ) tout à fait nocive...je ne peux être d'accord. J'ai beaucoup d'angoisse devant le n+1 ième tour que prépare un syndicat "réformiste" pour la future discussion sur les retraites.
On ne peut qu'abonder dans ton sens ! Mais il faut dire qu'avec un taux de syndicalisation moyen frisant les 10 % en France, les premiers responsables ne sont pas les syndicats....
- pseudo-intelloSage
Pour côtoyer deux déchargés de deux syndicats différents de près (dans mon établissement), et quelques autres d'un peu plus loin (je les vois aux réunions syndicales), les décharges ne sont pas volées, et l'un dans l'autre, ces collègues ont beaucoup moins de temps libre que les collègues lambda.
Certains ont une heure, "dédommagement" un peu symbolique du temps passer à tracter, animer des HIS, s'occuper des situations qui lui sont confiées, siéger dans les instances qui se tiennent assez loin de notre ville... bref.
L'un est déchargé à 50%, mais il est toujours en route, toujours en audiences, en réunions diverses, à assurer des permanences dans les bureaux, à venir en soutien lors de certaines réunions ou actions d'autre corps de métiers (dans une confédération, c'est assez naturel), et ne pourrait pas faire tout ça avec davantage d'heures de cours. Ou alors, il faut instituer les fonctions syndicales en sacerdoce : pas de conjoint, pas d'enfants,presbytère logement de fonction dans les bureaux de la permanence syndicale.
En revanche, je suis très circonspecte envers les décharges à 100%, car, effectivement, ça coupe les syndicalistes du terrain (et après, les mecs tournent des vidéos comme celles du SGEN et de l'école qui exclut - ceux-là n'ont pas dû voir u élève depuis longtemps, ou alors, je veux la même moquette).
Certains ont une heure, "dédommagement" un peu symbolique du temps passer à tracter, animer des HIS, s'occuper des situations qui lui sont confiées, siéger dans les instances qui se tiennent assez loin de notre ville... bref.
L'un est déchargé à 50%, mais il est toujours en route, toujours en audiences, en réunions diverses, à assurer des permanences dans les bureaux, à venir en soutien lors de certaines réunions ou actions d'autre corps de métiers (dans une confédération, c'est assez naturel), et ne pourrait pas faire tout ça avec davantage d'heures de cours. Ou alors, il faut instituer les fonctions syndicales en sacerdoce : pas de conjoint, pas d'enfants,
En revanche, je suis très circonspecte envers les décharges à 100%, car, effectivement, ça coupe les syndicalistes du terrain (et après, les mecs tournent des vidéos comme celles du SGEN et de l'école qui exclut - ceux-là n'ont pas dû voir u élève depuis longtemps, ou alors, je veux la même moquette).
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- BalthazaardVénérable
Ha@_x a écrit:Balthazaard a écrit:J'estime l'action de certains syndicats (et pas seulement dans l'EN ) tout à fait nocive...je ne peux être d'accord. J'ai beaucoup d'angoisse devant le n+1 ième tour que prépare un syndicat "réformiste" pour la future discussion sur les retraites.
On ne peut qu'abonder dans ton sens ! Mais il faut dire qu'avec un taux de syndicalisation moyen frisant les 10 % en France, les premiers responsables ne sont pas les syndicats....
On sait très bien que l'on se fiche totalement de la représentativité des uns ou des autres les français attendent les réformes du gouvernement qu'ils (quel pourcentage déjà?) ont élu. Si un syndicat abonde il servira de pilier, représentatif ou pas.
- User20159Esprit éclairé
pseudo-intello a écrit:les décharges ne sont pas volées
Personne ne parle de vol, c'est juste de la cogestion.
pseudo-intello a écrit:ces collègues ont beaucoup moins de temps libre que les collègues lambda.
C'est quoi un collègue "lambda" ?
pseudo-intello a écrit:En revanche, je suis très circonspecte envers les décharges à 100%
Oh, même à 25 ou 50, je commence à parler de "bureaucrate syndical", c'est peut-être un peu cruel mais c'est une opinion.....syndicale...
après il y a des déchargés qui abattent un boulot syndical énorme, je ne le conteste pas, mais c'est une conception différente...
- User20159Esprit éclairé
Balthazaard a écrit:On sait très bien que l'on se fiche totalement de la représentativité des uns ou des autres les français attendent les réformes du gouvernement qu'ils (quel pourcentage déjà?) ont élu. Si un syndicat abonde il servira de pilier, représentatif ou pas.
Je ne parlai pas de représentativité (il y a un arrêté de 1966 qui en parle) mais de syndicalisation...
- pseudo-intelloSage
Ben moi, par exemple. Je vais aux conseils syndicaux, aux HIS, je fais parfois de l'information, mais pas trop parce que rien que dans mon bahut, il y a plus calé que moi, je viens (sur ANA) filer des coups de main lors de élections pro, et voilà.Ha@_x a écrit:C'est quoi un collègue "lambda" ?
Ou mon mari : il a sa carte, oint.
Ou plein de gens : ils râlent contre les réformes, mais ça ne va pas plus loin.
La cogestion est une vaste question, enfin un gros tas de questions, dont la première est "où sont ses frontières ? Qu'appelle-ton cogestion ?", car j'imagine que selon les points de vue, la définition peut être très, très différente.
- User20159Esprit éclairé
pseudo-intello a écrit:La cogestion est une vaste question, enfin un gros tas de questions, dont la première est "où sont ses frontières ? Qu'appelle-ton cogestion ?", car j'imagine que selon les points de vue, la définition peut être très, très différente.
Cogestion : nom féminin , Administration, gestion en commun. Syndicalement : système en vigueur en Allemagne et en Scandinavie. Système aux antipodes de l'histoire du syndicalisme français, qui fut caractérisée par une opposition entre le patronat le plus bête du monde et un syndicalisme de lutte, originellement anarchiste.
ok je sors...
- BalthazaardVénérable
Certaines personnes mal intentionnées prennent prétexte du paritarisme pour parler de cogestion!
- LefterisEsprit sacré
Le problème n'est pas dans les décharges, qui sont des droits acquis, n'impliquent pas la "cogestion" (= mise en place commune des décisions de l'administration, si l'on prend "gérer" dans sons sens originel sens de "porter"). Ce sont aussi des nécessités. Il faut bien que les syndicats puissent , face à l'administration, avoir des gens compétents, de vrais juristes par exemple qui suivent les dossiers, et disponibles. Il y a deux sortes de décharges : celles qui sont attribuées à l'année avec une quotité, et les décharges ponctuelles. De plus, les élus des organes fédéraux et confédéraux sont toujours sur la brèche : organismes de direction, audiences avec l'administration, organes paritaires.Les besoins ne sont pas les mêmes selon les niveaux de responsabilité. Au niveau le plus bas, local, celui d'un établissement, les décharges sont très faibles, mais il faut bien que parmi les délégués des militants puissent tenir une permanence, accompagner les collègues en difficulté au rectorat, se documenter, écrire des courriers, des articles, se déplacer dans les établissements. Et des décharges ponctuelles pour participer aux instances de son syndicat ou paritaires (CAP, action sociale).
C'est un vrai travail, et personne ne se bat pour le faire. Le syndicalisme ne peut se contenter de réunions où l'on brasse des idées abstraites et où l'on oppose des slogans et des banderoles.
Si problème il y a, il vient des orientations du syndicat , de sa gestion interne et de la manière d'attribuer les décharges, de la personnalité des élus. Mais il ne faut certainement pas confondre les effets et la cause. Avec ou sans décharges, certains syndicats ont dans leurs traditions de ne pas s'opposer, de collaborer systématiquement à la mise en oeuvre de décisions les plus défavorables, partant de l'idée que les syndicats doivent "accompagner". C'est la première catégorie que je décris plus haut, et qui historiquement ne relève pas du syndicalisme de lutte.
C'est un vrai travail, et personne ne se bat pour le faire. Le syndicalisme ne peut se contenter de réunions où l'on brasse des idées abstraites et où l'on oppose des slogans et des banderoles.
Si problème il y a, il vient des orientations du syndicat , de sa gestion interne et de la manière d'attribuer les décharges, de la personnalité des élus. Mais il ne faut certainement pas confondre les effets et la cause. Avec ou sans décharges, certains syndicats ont dans leurs traditions de ne pas s'opposer, de collaborer systématiquement à la mise en oeuvre de décisions les plus défavorables, partant de l'idée que les syndicats doivent "accompagner". C'est la première catégorie que je décris plus haut, et qui historiquement ne relève pas du syndicalisme de lutte.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- meskiangasherNiveau 9
Tout travail mérite salaire, et je suis étonné qu'un syndicaliste pense autrement.Ha@_x a écrit:Et je considère encore que le syndicalisme doit se faire hors temps de travail
- AurevillyHabitué du forum
Un syndicat c'est une organisation qui défend les intérêts d'une catégorie de travailleurs, non ? Se syndiquer c'est d'abord avoir envie de réfléchir sur le travail que l'on exerce et les problèmes que l'on identifie. C'est aussi analyser qu'elle est la place et le rôle de sa catégorie professionnelle dans la société; ce qui est particulièrement important quand on est dans la "fonction publique". C'est enfin se demander qu'elle est la manière la plus efficace d'agir. Ces différents paramètres peuvent aider à choisir un syndicat mais je suis absolument d'accord sur tout ce qui a été dit sur l'importance des militants de terrain qui sont parfois plus intéressants et efficaces que leur syndicat quel qu'il soit.
- BalthazaardVénérable
Aurevilly a écrit:Un syndicat c'est une organisation qui défend les intérêts d'une catégorie de travailleurs, non ? Se syndiquer c'est d'abord avoir envie de réfléchir sur le travail que l'on exerce et les problèmes que l'on identifie. C'est aussi analyser qu'elle est la place et le rôle de sa catégorie professionnelle dans la société; ce qui est particulièrement important quand on est dans la "fonction publique". C'est enfin se demander qu'elle est la manière la plus efficace d'agir. Ces différents paramètres peuvent aider à choisir un syndicat mais je suis absolument d'accord sur tout ce qui a été dit sur l'importance des militants de terrain qui sont parfois plus intéressants et efficaces que leur syndicat quel qu'il soit.
Désolé, pas d'accord avec ta définition...c'est toute la difficulté du syndicalisme
- User20159Esprit éclairé
meskiangasher a écrit:Tout travail mérite salaire, et je suis étonné qu'un syndicaliste pense autrement.
Le travail syndical est un travail militant, le militantisme n'a pas à être rémunéré. Mon syndicat est le seul à ne pas avoir de salariés.
Je ne jette pas la pierre aux autres, c'est juste, une toute autre conception du syndicalisme.
Lefteris a écrit:Le problème n'est pas dans les décharges, qui sont des droits acquis, n'impliquent pas la "cogestion" (= mise en place commune des décisions de l'administration, si l'on prend "gérer" dans sons sens originel sens de "porter"). Ce sont aussi des nécessités. Il faut bien que les syndicats puissent , face à l'administration, avoir des gens compétents, de vrais juristes par exemple qui suivent les dossiers, et disponibles. Il y a deux sortes de décharges : celles qui sont attribuées à l'année avec une quotité, et les décharges ponctuelles. De plus, les élus des organes fédéraux et confédéraux sont toujours sur la brèche : organismes de direction, audiences avec l'administration, organes paritaires.Les besoins ne sont pas les mêmes selon les niveaux de responsabilité. Au niveau le plus bas, local, celui d'un établissement, les décharges sont très faibles, mais il faut bien que parmi les délégués des militants puissent tenir une permanence, accompagner les collègues en difficulté au rectorat, se documenter, écrire des courriers, des articles, se déplacer dans les établissements. Et des décharges ponctuelles pour participer aux instances de son syndicat ou paritaires (CAP, action sociale).
Le déchargé est un permanent en puissance, le "compétent", que l'on va reconduire ad vitam aeternam, un bureaucrate en puissance, et les bureaucraties syndicales sont en train d'achever le syndicalisme en France, où le taux de syndicalisation a été divisé par 3 depuis 70 ans.
Lefteris a écrit:Le syndicalisme ne peut se contenter de réunions où l'on brasse des idées abstraites et où l'on oppose des slogans et des banderoles.
je me demande à qui tu fais référence....désolé Lefteris, si l'AIT respire encore...
Lefteris a écrit:certains syndicats ont dans leurs traditions de ne pas s'opposer, de collaborer systématiquement à la mise en oeuvre de décisions les plus défavorables, partant de l'idée que les syndicats doivent "accompagner". C'est la première catégorie que je décris plus haut, et qui historiquement ne relève pas du syndicalisme de lutte.
Ce que l'on appelle le syndicalisme jaune.
- User20159Esprit éclairé
Aurevilly a écrit:Un syndicat c'est une organisation qui défend les intérêts d'une catégorie de travailleurs, non ?
De tous les travailleurs c'est mieux...non ?
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum