Deux citations de famille....

cavecattum a écrit:Celle-là, qui m'a traumatisée quand j'étais minuscule:

"Ne fais pas cette tête, il y a de quoi faire rater une couvée de singes".

Reine Margot a écrit:de mon père, au sujet des parents qui gâtent leurs enfants "ils se mirent dans leurs gamins comme des chats dans des andouilles".

Et de deux !

Encore ! Encore !

Mowgli a écrit:

Mufab a écrit:

Mirobolande a écrit:En parallèle: j'aime pas forcément les gens cultivés,mais j'aime les gens qui se cultivent. Bon, pas une citation de famille ça.

Moi j'aime bien les gens qui ont dépassé le "Je sais que... C'est comme ça et pas autrement", pour le "Je sais des trucs, un peu, mais je les utilise pour dire autre chose."

Alors elle est pour toi, cette chanson :

(T'as de beaux dieux, tu sais ?)

"Calme-toi, tu fais autant de bêtises qu'un curé peut en bénir!"

baisse la tête, t'auras l'air d'un coureur.

un jour que je faisais l'imbécile: mets-toi une plume, t'auras l'air d'un oiseau rare.

- Pépé, où on va ?

- Au trou, voir si ça fume !

Une phrase que je détestais quand j'étais gamine (et je ne dois pas être la seule à l'avoir entendue des dizaines de fois), alors que je ne finissais pas mon assiette :
"Tu te rends compte qu'il y a des milliards d'enfants dans le monde qui n'ont rien à manger ! Et toi tu gaspilles !"

Et moi je pensais très fort : "Et ben t'as qu'à leur envoyer par la Poste !".

(C'est horrible, hein ? Mea Culpa, je regrette...)

Mufab a écrit:Une phrase que je détestais quand j'étais gamine (et je ne dois pas être la seule à l'avoir entendue des dizaines de fois), alors que je ne finissais pas mon assiette :
"Tu te rends compte qu'il y a des milliards d'enfants dans le monde qui n'ont rien à manger ! Et toi tu gaspilles !"

Et moi je pensais très fort : "Et ben t'as qu'à leur envoyer par la Poste !".

(C'est horrible, hein ? Mea Culpa, je regrette...)

Je l'ai fait ! J'avais cinq ans ! Je me suis pris une de ces tartes...

doublecasquette a écrit:

Mufab a écrit:Une phrase que je détestais quand j'étais gamine (et je ne dois pas être la seule à l'avoir entendue des dizaines de fois), alors que je ne finissais pas mon assiette :
"Tu te rends compte qu'il y a des milliards d'enfants dans le monde qui n'ont rien à manger ! Et toi tu gaspilles !"

Et moi je pensais très fort : "Et ben t'as qu'à leur envoyer par la Poste !".

(C'est horrible, hein ? Mea Culpa, je regrette...)

Je l'ai fait ! J'avais cinq ans ! Je me suis pris une de ces tartes...

En fait, le plus souvent, c'est moi qui bouffais ce qu'il y avait dans ton assiette, vu que je faisais partie de milliards d'enfants qui crevaient de faim et était dotée d'un estomac d'autruche et de rondeurs seyantes

Deux citations qui concernent ma scolarité sans mérite.
la première, entre mon grand-père maternel et ma grand-mère paternelle se félicitant mutuellement de ma réussite au concours d'entrée véto ( à 17 ans, en bizuth, et 200° sur 420 ):
-la grand mère: elle a de qui tenir !
-le grand-père: oui, pour sûr !

la deuxième, quand quatre ans plus tard, je reçus de mon père cette phrase en matière de félicitation pour mon diplôme de véto:
" Espérons que les fruits dépasseront la promesse des fleurs " .

Ah ! j'allais oublier, toujours au sujet de ce fichu concours. ma grand-mère ne fut nullement étonnée de ma réussite à l'oral du concours puisque: " Pendant toute la journée d'épreuves orales, j'ai prié ton ange gardien chez les Franciscains ! " . Logique, Saint François d'Assise, pour le concours véto. C'est sans contestation possible.
Au bout du compte, je ne sais toujours pas si l'arbre est resté stérile après sa floraison et si je dois ma réussite à mon ange gardien ou à mon code génétique, à l'ovule de ma mère ou au spermatozoïde de mon père.

Sinon, ma citation familiale préférée, c'est :
" Il / Elle n'a pas sucé la tour Eiffel pour la rendre pointue ".

:sorciere:

doublecasquette a écrit: Sinon, ma citation familiale préférée, c'est :
" Il / Elle n'a pas sucé la tour Eiffel pour la rendre pointue ".

C'est sexuel ?

Pseudo a écrit:

doublecasquette a écrit: Sinon, ma citation familiale préférée, c'est :
" Il / Elle n'a pas sucé la tour Eiffel pour la rendre pointue ".

C'est sexuel ?

Là d'où ça vient, sans aucun doute. J'avais une grand-mère (l'autre, pas celle des Franciscains ! ) assez portée sur la chose. Genre Arletty, au physique comme au moral.
Elle avait aussi une expression imagée qu'elle employait au sujet des séductrices qui tombaient les hommes et que je n'ai pas mémorisé exactement, " elle leur fait la rose ??? ", qui signifiait que la gonzesse acceptait la sodomie.

En fait, ça veut dire la même chose que "il n'a pas inventé le fil à couper le beurre".

Pas vraiment de famille , mais qui nous a fait piquer un bon fou rire , après une nuit dans le bus en revenant de Pompéi :
Ma collègue au réveil :
"J'ai la gueule en coin de parc et les yeux en couilles de fauvette"

chic :lol:

Une autre que je détestais, enfant :
"T'as mangé ton pain blanc avant ton pain noir.

(- Oui, et même qu'avec du Nutella c'est encore meilleur .")

De volume "Ma grand-mère disait ..."

"Si tu n'as pas de tête...il est hélas pour les pieds".



Aura

15 jours sous une benne...

Bon, chez nous, des grands classiques (que les jeunes générations ont reprises, c'est drôle)

T'as rien à toi sur cette terre, même pas ta peau. (Mon père met fin aux disputes autour des jouets avec hurlements "c'est à moooooooiiiiiiiiiii ! Naaaaan, c'est à moooooiiiiiiiiii !" avec brio)

Ici, tu n'as qu'un seul droit, celui de te taire, et on parle sérieusement de te le retirer. (Droit dont nous avons tous fort peu usé)

Morgen, morgen, nur nicht heute sagen alle faule Leute. (Ma grand-mère, horrifiée par une tendance nette à la procrastination chez ses petits enfants) ; le complément étant : pourquoi remettre au lendemain ce qu'on peut faire faire aujourd'hui à quelqu'un d'autre ?

Ma grand-mère :
"pour se foutre des gens, faut pas d'argent !"
à prononcer à la chti "mains d'brun, mains d'argent ! "

Coté paternel : ''un Bourrin tu peux l'entraîner autant que tu veux, il gagnera jamais le prix d'Amérique''....
Coté maternel : Je voudrais une ''tranche de belle-mère, si fine qu'elle n'a qu'un coté....'' ou la ''mère blésius'' (nom de la voisine acariâtre) qui avait le même profil qu'une pince multiprise...

Mon grand-père : t'aura toujours plus l'air d'un con que d'un moulin a vent.
Ma mère : on devrait donner ton nom à une catastrophe naturelle.

Finalement, les expressions de famille sont toujours dévalorisantes. Personne n'en a des sympas pour changer ?

Vas-y pleure, tu pisseras moins!

Tu en veux une ? Comme ca tu saura pourquoi tu pleures !

on a la même Pseudo!

Pseudo a écrit:Tu en veux une ? Comme ca tu saura pourquoi tu pleures !

Chez moi, quand on avait fait vraiment une grosse bêtise, il y avait une variante: "tu en veux une, ou tu en veux deux?"

Sinon, ma grand-mère, quand on lui demandait où elle allait et que ça ne nous regardait pas, elle nous le faisait comprendre ainsi:
-Mamie, où tu vas?
- Pendre le chien!

En parlant des gens insatisfaits de leur sort alors qu'ils auraient tout pour être heureux: "Ceux qui se plaignent, il faudrait encore leur en prendre" (traduit de notre francique)

Les jours où ça ne va pas trop, où l'humour (noir, certes) reste le seul moyen:
- Alors, comment ça va aujourd'hui?
- Bof... Un peu mieux que mort! (traduit aussi).

Quand on a un problème et qu'on a du mal à s'en débarrasser: "Quand tu as une épine dans le pied, tu l'enlèves".