- MarcassinHabitué du forum
Oui.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- gelsomina31Grand Maître
Aurore a écrit:Nous nous plaignons (à juste titre, et néanmoins en pure perte) des propos abjects des ministres successifs. Pourtant, Peillon tenait déjà ces mêmes propos mielleux et cyniquement moralisateurs avant l'élection, et nous les avions alors parfaitement entendus.
Plus encore, nous trouvions alors toutes les bonnes raisons du monde - le vote utile, le TSS, le "on verra plus tard", le "bénéfice du doute", etc. - pour voter pour lui et sa formation politique, tout en étant prêts à sacrifier nos conditions de travail et nos vacances sur l'autel des "rythmes scolaires" et surtout des fameux 60 000 postes qui, du reste, ne verront sans doute jamais le jour pour d'autres raisons.
Une fois de plus, la responsabilité de la débâcle de l'EN est collective et repose malheureusement en bonne partie sur les profs eux-mêmes...
D'accord avec toi sauf que... nous avons du choisir entre la peste et le choléra et qu'après 5 ans de "peste bubonique intense", nous nous sommes dit que le choléra serait peut être plus soignable...
De plus, nous n'avons pas tous voté "utile" au premier tour. Alors merci de ne pas nous remettre la tête dans notre m**de à chaque fois que l'on critique les gens pour lesquels nous avons voté "contraints et "forcés" par la démocratie, qui, c'est connu, "est le pire des système à l'exclusion des autres".
Alors en attendant "qu'ils s'en aillent tous!", nous faisons ce que nous pouvons avec ce que nous avons!
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- MirobolandeHabitué du forum
Oui, je me demande ce qu'il aurait fallu faire au 2d tour. voter pour la peste, le respect que je me dois à moi-même m'en a éloigné sans tergiversation aucune.
- philannDoyen
Ce que tu dis Aurore est très vrai.
Mais nous fonctionnons aussi (enfin moi en tout cas) à la lassitude. J'ai vécu le précédent gouvernement comme une aggression personnelle à l'encontre des profs (et de tout ce que représentais le service public) et parce que c'est humain, j'ai pensé bêtement que l'herbe était plus verte dans l'autre champs...
Pourtant la valse des ministres de l'EN devraient nous avoir appris depuis longtemps, que l'idée la plus partagée et consensuelle de la droite et de la gauche est la casse de l'instruction. (Je me rappelle concernant la réforme LMD Lang félicitant Pécresse de poursuivre et achever la politique qu'il avait LUI MÊME initiée!!
Mais nous fonctionnons aussi (enfin moi en tout cas) à la lassitude. J'ai vécu le précédent gouvernement comme une aggression personnelle à l'encontre des profs (et de tout ce que représentais le service public) et parce que c'est humain, j'ai pensé bêtement que l'herbe était plus verte dans l'autre champs...
Pourtant la valse des ministres de l'EN devraient nous avoir appris depuis longtemps, que l'idée la plus partagée et consensuelle de la droite et de la gauche est la casse de l'instruction. (Je me rappelle concernant la réforme LMD Lang félicitant Pécresse de poursuivre et achever la politique qu'il avait LUI MÊME initiée!!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- OsmieSage
Aurore a écrit:Nous nous plaignons (à juste titre, et néanmoins en pure perte) des propos abjects des ministres successifs. Pourtant, Peillon tenait déjà ces mêmes propos mielleux et cyniquement moralisateurs avant l'élection, et nous les avions alors parfaitement entendus.
Plus encore, nous trouvions alors toutes les bonnes raisons du monde - le vote utile, le TSS, le "on verra plus tard", le "bénéfice du doute", etc. - pour voter pour lui et sa formation politique, tout en étant prêts à sacrifier nos conditions de travail et nos vacances sur l'autel des "rythmes scolaires" et surtout des fameux 60 000 postes qui, du reste, ne verront sans doute jamais le jour pour d'autres raisons.
Une fois de plus, la responsabilité de la débâcle de l'EN est collective et repose malheureusement en bonne partie sur les profs eux-mêmes...
Pas moi. Je vomis sur le vote utile, berceau de tous les renoncements de la population. Les professeurs qui ont voté PS et qui sont surpris aujourd'hui sont vraiment de grands naïfs vivant au pays des sucettes, ce qui est inquiétant. Mais bon, peut-être qu'il faut en passer par là pour que les gens ouvrent les yeux ; après tout, il a fallu plus de deux ans de misère noire à la Grèce pour qu'un vrai mouvement de gauche émerge. Quand les braves gens qui ont toujours fait tout tout bien dans leur vie (études, éducation de leurs enfants, etc) ne pourront plus payer les traites de leur maison bouygues, on verra bien. Ils se diront peut-être que le Front de gauche, auquel on n'a même pas accordé le bénéfice du doute, n'est pas si mal : ben, oui, un projet pour la vie du peuple et non pour la vie de la finance !
Je suis d'accord avec toi sur le constat, mais j'aimerais autant qu'on évite de se retrouver dans une merde noire avant d'ouvrir les yeux.
- OsmieSage
philann a écrit:Ce que tu dis Aurore est très vrai.
Mais nous fonctionnons aussi (enfin moi en tout cas) à la lassitude. J'ai vécu le précédent gouvernement comme une aggression personnelle à l'encontre des profs (et de tout ce que représentais le service public) et parce que c'est humain, j'ai pensé bêtement que l'herbe était plus verte dans l'autre champs...
Pourtant la valse des ministres de l'EN devraient nous avoir appris depuis longtemps, que l'idée la plus partagée et consensuelle de la droite et de la gauche est la casse de l'instruction. (Je me rappelle concernant la réforme LMD Lang félicitant Pécresse de poursuivre et achever la politique qu'il avait LUI MÊME initiée!!
Ben oui, mais l'autre champ n'est pas le PS. Le PS, c'est un champ social-libéral avec du faux gazon.
- JPhMMDemi-dieu
...
Puisqu'il s'agissait pour lui de répondre à une question sur la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure phrase — comme ils disent — de la Sarkozie, permettez-moi de citer l'ensemble question et réponse.
Puisqu'il s'agissait pour lui de répondre à une question sur la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure phrase — comme ils disent — de la Sarkozie, permettez-moi de citer l'ensemble question et réponse.
Ne craignez-vous pas un mécontentement des enseignants qui sont victimes de la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires ?
Les heures supplémentaires - les enseignants et leurs représentants l'ont d'ailleurs redit en juillet, au moment de l'adoption de cette mesure - ne sont pas la bonne manière de répondre à la question, légitime, de leur rémunération. D'abord elles tuent l'emploi, et les professeurs préfèrent qu'on embauche des collègues. Ensuite qui est concerné par les heures supplémentaires ? Essentiellement les enseignants du secondaire et parmi eux, ceux qui en bénéficient le plus, ce sont les professeurs des classes préparatoires. Il faudra, quand les marges budgétaires le permettront, ouvrir la question des salaires. Mais la revalorisation, ce n'est pas que cela, parce que les valeurs des enseignants, ce n'est pas l'argent roi...
Leur engagement professionnel repose sur le dévouement, la justice et la transmission du savoir. Donner la priorité à l'école, c'est précisément choisir ces valeurs... Cessons de projeter sur les enseignants l'avilissement d'une société gagnée par le mercantilisme. Essayons, à l'inverse, d'être à la hauteur de leurs attentes, de leurs exigences, de leur vocation. Cela tirera toute la société vers le haut.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- gelsomina31Grand Maître
JPhMM a écrit:...
Puisqu'il s'agissait pour lui de répondre à une question sur la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure phrase — comme ils disent — de la Sarkozie, permettez-moi de citer l'ensemble question et réponse.
Ne craignez-vous pas un mécontentement des enseignants qui sont victimes de la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires ?
Les heures supplémentaires - les enseignants et leurs représentants l'ont d'ailleurs redit en juillet, au moment de l'adoption de cette mesure - ne sont pas la bonne manière de répondre à la question, légitime, de leur rémunération. D'abord elles tuent l'emploi, et les professeurs préfèrent qu'on embauche des collègues. Ensuite qui est concerné par les heures supplémentaires ? Essentiellement les enseignants du secondaire et parmi eux, ceux qui en bénéficient le plus, ce sont les professeurs des classes préparatoires. Il faudra, quand les marges budgétaires le permettront, ouvrir la question des salaires. Mais la revalorisation, ce n'est pas que cela, parce que les valeurs des enseignants, ce n'est pas l'argent roi...
Leur engagement professionnel repose sur le dévouement, la justice et la transmission du savoir. Donner la priorité à l'école, c'est précisément choisir ces valeurs... Cessons de projeter sur les enseignants l'avilissement d'une société gagnée par le mercantilisme. Essayons, à l'inverse, d'être à la hauteur de leurs attentes, de leurs exigences, de leur vocation. Cela tirera toute la société vers le haut.
Merci de re-contextualiser la citation.
Il n'empêche que si nous ne sommes pas enseignants pour devenir riche, une grosse revalorisation salariale est plus qu'envisageable.
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- AuroreEsprit éclairé
Il n'y a pas de "sauf que". Le bipartisme actuel est-il une démocratie au sens plein du terme ? Les deux forces politiques dominantes ne sont-elles pas à peu près d'accord sur les sujets fondamentaux ?gelsomina31 a écrit:Aurore a écrit:Nous nous plaignons (à juste titre, et néanmoins en pure perte) des propos abjects des ministres successifs. Pourtant, Peillon tenait déjà ces mêmes propos mielleux et cyniquement moralisateurs avant l'élection, et nous les avions alors parfaitement entendus.
Plus encore, nous trouvions alors toutes les bonnes raisons du monde - le vote utile, le TSS, le "on verra plus tard", le "bénéfice du doute", etc. - pour voter pour lui et sa formation politique, tout en étant prêts à sacrifier nos conditions de travail et nos vacances sur l'autel des "rythmes scolaires" et surtout des fameux 60 000 postes qui, du reste, ne verront sans doute jamais le jour pour d'autres raisons.
Une fois de plus, la responsabilité de la débâcle de l'EN est collective et repose malheureusement en bonne partie sur les profs eux-mêmes...
D'accord avec toi sauf que... nous avons du choisir entre la peste et le choléra et qu'après 5 ans de "peste bubonique intense", nous nous sommes dit que le choléra serait peut être plus soignable...
De plus, nous n'avons pas tous voté "utile" au premier tour. Alors merci de ne pas nous remettre la tête dans notre m**de à chaque fois que l'on critique les gens pour lesquels nous avons voté "contraints et "forcés" par la démocratie, qui, c'est connu, "est le pire des système à l'exclusion des autres".
Alors en attendant "qu'ils s'en aillent tous!", nous faisons ce que nous pouvons avec ce que nous avons!
"Contraints et forcés", dites-vous. Savez-vous réellement ce que cela signifie ? Avez-vous vécu sous un régime autoritaire ?
En France, nous ne sommes ni contraints, ni forcés dans le secret de l'isoloir, sauf lorsqu'on laisse les instituts de sondages et les médias voter à la place de notre conscience et de notre lucidité.
- Spoiler:
- S'énerver ne changera rien à l'affaire.
- OsmieSage
Le vote utile, c'était au premier tour des présidentielles, pas au second. Le choix était possible au premier tour ; les électeurs étaient coincés au second. Quand je parle de naïveté à propos du PS, c'est bien pour le premier tour.
- gelsomina31Grand Maître
Aurore a écrit:Il n'y a pas de "sauf que". Le bipartisme actuel est-il une démocratie au sens plein du terme ? Les deux forces politiques dominantes ne sont-elles pas à peu près d'accord sur les sujets fondamentaux ?gelsomina31 a écrit:Aurore a écrit:Nous nous plaignons (à juste titre, et néanmoins en pure perte) des propos abjects des ministres successifs. Pourtant, Peillon tenait déjà ces mêmes propos mielleux et cyniquement moralisateurs avant l'élection, et nous les avions alors parfaitement entendus.
Plus encore, nous trouvions alors toutes les bonnes raisons du monde - le vote utile, le TSS, le "on verra plus tard", le "bénéfice du doute", etc. - pour voter pour lui et sa formation politique, tout en étant prêts à sacrifier nos conditions de travail et nos vacances sur l'autel des "rythmes scolaires" et surtout des fameux 60 000 postes qui, du reste, ne verront sans doute jamais le jour pour d'autres raisons.
Une fois de plus, la responsabilité de la débâcle de l'EN est collective et repose malheureusement en bonne partie sur les profs eux-mêmes...
D'accord avec toi sauf que... nous avons du choisir entre la peste et le choléra et qu'après 5 ans de "peste bubonique intense", nous nous sommes dit que le choléra serait peut être plus soignable...
De plus, nous n'avons pas tous voté "utile" au premier tour. Alors merci de ne pas nous remettre la tête dans notre m**de à chaque fois que l'on critique les gens pour lesquels nous avons voté "contraints et "forcés" par la démocratie, qui, c'est connu, "est le pire des système à l'exclusion des autres".
Alors en attendant "qu'ils s'en aillent tous!", nous faisons ce que nous pouvons avec ce que nous avons!
"Contraints et forcés", dites-vous. Savez-vous réellement ce que cela signifie ? Avez-vous vécu sous un régime autoritaire ?
En France, nous ne sommes ni contraints, ni forcés dans le secret de l'isoloir, sauf lorsqu'on laisse les instituts de sondages et les médias voter à la place de notre conscience et de notre lucidité.
- Spoiler:
S'énerver ne changera rien à l'affaire.
Je ne m'énerve pas
et puis j'avais écrit "contraint et forcé" entre guillemets pour marquer ma distance avec la vraie contrainte de vivre sous un régime autoritaire re
J'ai pensé à ne pas voter pour le choléra mais si c'est pour que mon vote ne soit pas pris en compte et que les pourcentages des candidats en soit mathématiquement renforcés... j'ai préféré voté contre la peste bubonique au 2e tour.
Que faire pour améliorer notre démocratie? je suis sérieusement à la recherche d'une solution.
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- AuroreEsprit éclairé
Janne a écrit:Le vote utile, c'était au premier tour des présidentielles, pas au second. Le choix était possible au premier tour ; les électeurs étaient coincés au second. Quand je parle de naïveté à propos du PS, c'est bien pour le premier tour.
Je respecte et comprends ta position, mais ce n'est pas la mienne. Je précise à toutes fins utiles - sait-on jamais... - qu'il était hors de question pour moi de voter Sarko.
Gelsomina et Janne, nous avons toutes et tous d'excellentes raisons de dire "pas moi" : cela ne change pourtant rien à notre affaire.
La défense d'une école publique de qualité poussant tout élève au maximum de ses possibilités, celle d'une société effectivement soucieuse du sort réservé aux sciences et aux arts - voire, plus largement, aux hommes plutôt qu'à l'argent - s'inscrivent-elles effectivement dans les clivages politiciens actuels ? Sont-elles "de droite" ou "de gauche" ?
- MorgaredNiveau 9
Le TSS au second tour nous a permis de ne plus voir la tête et entendre la voix de Sarkozy depuis le résultat des élections. Les programmes éducatifs de l'UMP et du PS étant sensiblement les mêmes, je suis ravie d'avoir choisi cette option pour au moins préserver mes nerfs.
- gelsomina31Grand Maître
Aurore a écrit:Janne a écrit:Le vote utile, c'était au premier tour des présidentielles, pas au second. Le choix était possible au premier tour ; les électeurs étaient coincés au second. Quand je parle de naïveté à propos du PS, c'est bien pour le premier tour.
Je respecte et comprends ta position, mais ce n'est pas la mienne. Je précise à toutes fins utiles - sait-on jamais... - qu'il était hors de question pour moi de voter Sarko.
Gelsomina et Janne, nous avons toutes et tous d'excellentes raisons de dire "pas moi" : cela ne change pourtant rien à notre affaire.
La défense d'une école publique de qualité poussant tout élève au maximum de ses possibilités, celle d'une société effectivement soucieuse du sort réservé aux sciences et aux arts - voire, plus largement, aux hommes plutôt qu'à l'argent - s'inscrivent-elles effectivement dans les clivages politiciens actuels ? Sont-elles "de droite" ou "de gauche" ?
Je pense que la défense des valeurs que tu cites est plutôt de gauche (je n'ai pas dit du PS, hein!?!) mais je peux me tromper.
Maintenant, c'est bien gentil de me dire que mes positions et actions politiques ne servent à rien et ne font pas avancer le schmilblick. Je préférerais que tu m'aides à trouver une solution.
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- AuroreEsprit éclairé
J'ai bien noté les guillemets... mais sur le fond, cela ne fait qu'amoindrir la portée de ma remarque sans l'invalider pour autant.gelsomina31 a écrit:
Je ne m'énerve pas
et puis j'avais écrit "contraint et forcé" entre guillemets pour marquer ma distance avec la vraie contrainte de vivre sous un régime autoritaire re
Le poids de l'abstention est pris en considération par les médias dont on connaît aujourd'hui le rôle déterminant. Et lorsque celle-ci est élevée, la légitimité de l'élection en pâtit profondément, que l'abstention soit prise en compte ou pas dans le décompte électoral.gelsomina31 a écrit:J'ai pensé à ne pas voter pour le choléra mais si c'est pour que mon vote ne soit pas pris en compte et que les pourcentages des candidats en soit mathématiquement renforcés... j'ai préféré voté contre la peste bubonique au 2e tour.
De plus, l'écart entre les deux candidats était largement suffisant à la veille du 2e tour pour ôter définitivement tout "scrupule".
- gelsomina31Grand Maître
Je me suis fait avoir en 2002... j'ai encore un peu mal là où tu sais.Aurore a écrit:(...)
Le poids de l'abstention est pris en considération par les médias dont on connaît aujourd'hui le rôle déterminant. Et lorsque celle-ci est élevée, la légitimité de l'élection en pâtit profondément, que l'abstention soit prise en compte ou pas dans le décompte électoral.
De plus, l'écart entre les deux candidats était largement suffisant à la veille du 2e tour pour ôter définitivement tout "scrupule".
Je n'étais dans le saint des saints en mai 2012 et j'ai vraiment cru que ma voix pouvait manquer contre la peste. Je sais... je suis TRÈS NAÏVE mais cela fait partie de mon charme.
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- OsmieSage
Aurore a écrit:Janne a écrit:Le vote utile, c'était au premier tour des présidentielles, pas au second. Le choix était possible au premier tour ; les électeurs étaient coincés au second. Quand je parle de naïveté à propos du PS, c'est bien pour le premier tour.
Je respecte et comprends ta position, mais ce n'est pas la mienne. Je précise à toutes fins utiles - sait-on jamais... - qu'il était hors de question pour moi de voter Sarko.
Gelsomina et Janne, nous avons toutes et tous d'excellentes raisons de dire "pas moi" : cela ne change pourtant rien à notre affaire.
La défense d'une école publique de qualité poussant tout élève au maximum de ses possibilités, celle d'une société effectivement soucieuse du sort réservé aux sciences et aux arts - voire, plus largement, aux hommes plutôt qu'à l'argent - s'inscrivent-elles effectivement dans les clivages politiciens actuels ? Sont-elles "de droite" ou "de gauche" ?
Oui, très clairement. Et elles sont de gauche.
- AlbatorHabitué du forum
Aurore a écrit:Nous nous plaignons (à juste titre, et néanmoins en pure perte) des propos abjects des ministres successifs. Pourtant, Peillon tenait déjà ces mêmes propos mielleux et cyniquement moralisateurs avant l'élection, et nous les avions alors parfaitement entendus.
Plus encore, nous trouvions alors toutes les bonnes raisons du monde - le vote utile, le TSS, le "on verra plus tard", le "bénéfice du doute", etc. - pour voter pour lui et sa formation politique, tout en étant prêts à sacrifier nos conditions de travail et nos vacances sur l'autel des "rythmes scolaires" et surtout des fameux 60 000 postes qui, du reste, ne verront sans doute jamais le jour pour d'autres raisons.
Une fois de plus, la responsabilité de la débâcle de l'EN est collective et repose malheureusement en bonne partie sur les profs eux-mêmes...
Et il aurait fait quoi Sarko si il avait été réélu ? teigneux, rancunier, méprisant comme il l'est, je n'ose même pas l'imaginer !!! Et toute sa clique qui aurait développé une mentalité de réscapés revenchards tellement conrtents d'avoir conservé le pouvoir et voulant faire payer à l'ensemble de la population, la peur qu'ils auraient eu de le perdre !
- OsmieSage
Entre la peste et le choléra, on pouvait ne pas choisir et se décider plutôt pour le bouquet fleuri (premier tour). Pourquoi se faire du mal quand on peut être bien ?
- René DescartesNiveau 5
Janne a écrit:Aurore a écrit:Janne a écrit:Le vote utile, c'était au premier tour des présidentielles, pas au second. Le choix était possible au premier tour ; les électeurs étaient coincés au second. Quand je parle de naïveté à propos du PS, c'est bien pour le premier tour.
Je respecte et comprends ta position, mais ce n'est pas la mienne. Je précise à toutes fins utiles - sait-on jamais... - qu'il était hors de question pour moi de voter Sarko.
Gelsomina et Janne, nous avons toutes et tous d'excellentes raisons de dire "pas moi" : cela ne change pourtant rien à notre affaire.
La défense d'une école publique de qualité poussant tout élève au maximum de ses possibilités, celle d'une société effectivement soucieuse du sort réservé aux sciences et aux arts - voire, plus largement, aux hommes plutôt qu'à l'argent - s'inscrivent-elles effectivement dans les clivages politiciens actuels ? Sont-elles "de droite" ou "de gauche" ?
Oui, très clairement. Et elles sont de gauche.
Sur cette question : http://www.sauv.net/muglioni.htm
- gelsomina31Grand Maître
bouquet fleuri?
Moi, j'ai choisi "qu'ils s'en aillent tous" et je n'ai pas été écoutée... Ils sont restés...
Moi, j'ai choisi "qu'ils s'en aillent tous" et je n'ai pas été écoutée... Ils sont restés...
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- AuroreEsprit éclairé
A l'origine (en France, avec l'émergence de la Nation et de la République), oui.gelsomina31 a écrit:
Je pense que la défense des valeurs que tu cites est plutôt de gauche (je n'ai pas dit du PS, hein!?!) mais je peux me tromper.
Néanmoins, j'ai beau chercher parmi les politiciens actuels de premier plan, je n'en trouve aucun accordant à ces idées la place qu'elles méritent.
D'autre part, je connais des personnes se disant de droite (attachées à la responsabilité et à la liberté individuelles, etc.) et se reconnaissant néanmoins parfaitement dans ces valeurs. Bien évidemment, l'évolution de la droite depuis 10 ou 15 ans ne les réjouit pas outre mesure...
En dehors de quelques exceptions à présent bien lointaines, quel est le profil type des personnes attirées par la politique et parvenant à gravir les échelons du pouvoir ?gelsomina31 a écrit:Maintenant, c'est bien gentil de me dire que mes positions et actions politiques ne servent à rien et ne font pas avancer le schmilblick. Je préférerais que tu m'aides à trouver une solution.
Une bonne partie de la solution réside donc selon moi dans la prise de conscience, la réflexion et si possible l'action individuelles, bien plus que dans la défense de "couleurs" (de leurres tout court ?) politiques.
- OsmieSage
gelsomina31 a écrit:bouquet fleuri?
Moi, j'ai choisi "qu'ils s'en aillent tous" et je n'ai pas été écoutée... Ils sont restés...
Mouais, j'essayais de filer la métaphore mais ce n'est pas heureux du tout, c'est même vraiment nul... Bouquet fleuri = Front de gauche.
- philannDoyen
Janne a écrit:Aurore a écrit:Janne a écrit:Le vote utile, c'était au premier tour des présidentielles, pas au second. Le choix était possible au premier tour ; les électeurs étaient coincés au second. Quand je parle de naïveté à propos du PS, c'est bien pour le premier tour.
Je respecte et comprends ta position, mais ce n'est pas la mienne. Je précise à toutes fins utiles - sait-on jamais... - qu'il était hors de question pour moi de voter Sarko.
Gelsomina et Janne, nous avons toutes et tous d'excellentes raisons de dire "pas moi" : cela ne change pourtant rien à notre affaire.
La défense d'une école publique de qualité poussant tout élève au maximum de ses possibilités, celle d'une société effectivement soucieuse du sort réservé aux sciences et aux arts - voire, plus largement, aux hommes plutôt qu'à l'argent - s'inscrivent-elles effectivement dans les clivages politiciens actuels ? Sont-elles "de droite" ou "de gauche" ?
Oui, très clairement. Et elles sont de gauche.
Je suis pas convaincu du tout du tout. Quand tu vois les gens qui soutiennent les réformes néfastes de l'EN ou la pédago-pseudo-égalitaire etc... tu as aussi beaucoup de gens de gauche...
Je suis moi-même de gauche, même plutôt très à gauche, mais je crois que la gauche n'a pas le monopole une société effectivement soucieuse du sort réservé aux sciences et aux arts.
Mon dernier vote a été clairement orienté pour moi aussi par l'idée de sauvegarder mes nerfs!! et donc de ne plus voir l'autre nabot et ses sbires régulièrement...
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2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- OsmieSage
La gauche, pour moi, c'est le Front de gauche. Surtout pas le PS.
- Pour Valeurs Actuelles, il est désormais nécessaire de "traquer les fautes dans les corrections de certains enseignants".
- France Inter, décembre 2012 : V.Peillon "La motivation premiere des enseignants n'est pas l'argent"
- Vincent Peillon face à sa première grève d'enseignants
- Réforme du métier d'enseignant : V. Peillon s'engage à consulter "les enseignants de terrain".
- Décembre 2013 : Mail de Vincent Peillon à tous les enseignants sur la refondation de l'école.
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