- InstructeurpublicFidèle du forum
Bon c'était un peu ce que je voulais savoir. Cette manière de travailler que tu décris est une évidence pour moi (HG) mais quand je discute avec des collègues d'anglais ils m'expliquent que "wé mé bon en Anglais c pô pareil". Donc il est possible qu'un prof d'Anglais préfère travailler de façon magistrale.kensington a écrit:Disons que ça permet tout de même de limiter la dispersion des plus inattentifs même si avec certains, il n'y a pas de solution miracle. Et ça recentre l'attention de tous vers le tableau, le document vidéo-projeté ou la parole du prof mais là, j'ai bien conscience d'aggraver mon cas (trop magistral bien sûr!)Instructeurpublic a écrit:Et quels sont les bénéfices des rangées selon toi, au point d'avoir laissé tomber ce U que beaucoup de profs de langues affectionnent ?kensington a écrit:
@Instructeurpublic: oui, ma salle est disposée en trois rangées (après de nombreuses années en U d'ailleurs). Et je suis très vieux bien sûr (encore plus que Caspar!) mais j'utilise un vidéoprojecteur, hein, faut pas croire.
- CasparProphète
Je ne travaille pas de façon magistrale, tu sais très bien que c'est impossible en anglais. Tu connais beaucoup de collègues qui ne font pas participer les élèves? qui dictent des cours avec grand I, grand II et grand III? Oui, il y a des spécificités à chaque matière, ce qui ne veut pas dire que certaines méthodes puissent être applicables en français, langues, HG...
- InstructeurpublicFidèle du forum
Tu as une vision très réductrice du cours magistral. Heureusement pour moi que je fais participer mes élèves ! Je m'aime bien mais pas au point de m'écouter parler toute la journéeCaspar Goodwood a écrit:Je ne travaille pas de façon magistrale, tu sais très bien que c'est impossible en anglais. Tu connais beaucoup de collègues qui ne font pas participer les élèves? qui dictent des cours avec grand I, grand II et grand III? Oui, il y a des spécificités à chaque matière, ce qui ne veut pas dire que certaines méthodes puissent être applicables en français, langues, HG...
- CarmillaNiveau 7
Je teste la méthode des îlots bonifiés en français, une fois par semaine, avec une classe, en l'adaptant. Je ne mets jamais de bonus pour le travail personnel et le matériel car cela me pose un problème moral...Les bonus portent sur les activités, la coopération, même le rangement... Je les redéfinis à chaque fois. Je choisis des activités réalisables en autonomie. Je circule et la correction se fait au sein de chaque groupe pour éviter une mise en commun un peu difficile et inconfortable pour les élèves. Je trouve cette méthode intéressante pour la grammaire. J'attends d'avoir plus de recul pour juger de son efficacité.
- ErgoModérateur
Je ne pratique pas les îlots bonifiés. Par contre, j'ai installé une de mes classes en îlots (les 3e) et je gérerai la classe comme ça jusqu'à la fin de l'année.
J'ai demandé à avoir cette classe (ayant fait partie de ceux qui ont constitué les classes de 3e, je connaissais les élèves qu'il y avait dedans):
1) parce que je voulais sortir du dispositif des groupes de compétences (donc je n'ai pas pris de 4e) et qu'il y avait 7 classes de 3e.
2) parce qu'il y a certains élèves dont personne ne veut et que je voulais et qu'en contre partie, il y a d'excellents élèves dans cette classe
3) parce que c'est une classe à extrêmes: d'excellents élèves et de très mauvais et pas de milieu.
Pour donner une idée, les premiers cours: images de pays anglophones, relier image à pays, décrire 1 image puis écrire un extrait de carnet de voyage sur le modèle d'un extrait de Stevenson. Les élèves ont tous ces objectifs-là mais ils n'avanceront jamais au même rythme (ils ont choisi les groupes): certains en sont déjà à ce que, selon mon plan, on devrait commencer demain là où une bonne dizaine ne sait pas décrire une image (parce que ça fait 3 ans qu'ils ne font rien) (donc trace écrite individuelle que je corrige au fur et à mesure). En classe entière, je sais que je ne saurais pas gérer ça (pas les capacités, pas la force etc.).
Je ne mettrai pas de notes de groupes parce que je n'aime pas ça mais ils feront les choses à leur rythme. De fait, oui, certains auront fait le programme de 3e et d'autres auront peut-être rattrapé un peu vaguement le programme de 6e/5e. Pour l'instant, au moins, ils travaillent tous et pour en avoir déjà eu une 15aine sur les 23 élèves de cette classe ces deux dernières années, je sais que certains ne feraient rien si je travaillais en TGV.
(Je n'aurais jamais cru faire ça un jour.)
J'ai demandé à avoir cette classe (ayant fait partie de ceux qui ont constitué les classes de 3e, je connaissais les élèves qu'il y avait dedans):
1) parce que je voulais sortir du dispositif des groupes de compétences (donc je n'ai pas pris de 4e) et qu'il y avait 7 classes de 3e.
2) parce qu'il y a certains élèves dont personne ne veut et que je voulais et qu'en contre partie, il y a d'excellents élèves dans cette classe
3) parce que c'est une classe à extrêmes: d'excellents élèves et de très mauvais et pas de milieu.
Pour donner une idée, les premiers cours: images de pays anglophones, relier image à pays, décrire 1 image puis écrire un extrait de carnet de voyage sur le modèle d'un extrait de Stevenson. Les élèves ont tous ces objectifs-là mais ils n'avanceront jamais au même rythme (ils ont choisi les groupes): certains en sont déjà à ce que, selon mon plan, on devrait commencer demain là où une bonne dizaine ne sait pas décrire une image (parce que ça fait 3 ans qu'ils ne font rien) (donc trace écrite individuelle que je corrige au fur et à mesure). En classe entière, je sais que je ne saurais pas gérer ça (pas les capacités, pas la force etc.).
Je ne mettrai pas de notes de groupes parce que je n'aime pas ça mais ils feront les choses à leur rythme. De fait, oui, certains auront fait le programme de 3e et d'autres auront peut-être rattrapé un peu vaguement le programme de 6e/5e. Pour l'instant, au moins, ils travaillent tous et pour en avoir déjà eu une 15aine sur les 23 élèves de cette classe ces deux dernières années, je sais que certains ne feraient rien si je travaillais en TGV.
(Je n'aurais jamais cru faire ça un jour.)
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- kensingtonEsprit éclairé
En anglais on dit "teacher-centered", c'est le prof qui "mène la danse" (quel scandale!), il guide et distribue la parole des élèves, les relance, part de ce qu'ils produisent tout en les amenant vers ce qu'il veut leur faire apprendre. C'est ce qu'on appelle en français, le cours dialogué (mais c'est vrai que ses opposants l'assimilent souvent au cours magistral pour mieux caricaturer les choses) et ça demande beaucoup d'implication et d'activité de la part des élèves: écouter le prof et les camarades, réagir en tenant compte de ce qui a été dit, demander de l'aide éventuelle, utiliser celle fournie, en LV ça demande aussi d'avoir un recul sur comment on s'exprime.Instructeurpublic a écrit:Tu as une vision très réductrice du cours magistral. Heureusement pour moi que je fais participer mes élèves ! Je m'aime bien mais pas au point de m'écouter parler toute la journéeCaspar Goodwood a écrit:Je ne travaille pas de façon magistrale, tu sais très bien que c'est impossible en anglais. Tu connais beaucoup de collègues qui ne font pas participer les élèves? qui dictent des cours avec grand I, grand II et grand III? Oui, il y a des spécificités à chaque matière, ce qui ne veut pas dire que certaines méthodes puissent être applicables en français, langues, HG...
Avec une classe lambda de bonne volonté, ça peut être très vivant, très riche.
(@Caspar: trace écrite, c'est moi aussi! Of course!)
- InstructeurpublicFidèle du forum
Ok. Ben c'est pareil en HG, le magistral est toujours au minimum dialogué (sauf quand on raconte). Magistral veut dire que tout part du maître (magister) y compris les exercices écrits qui sont calibrés pour amener l'élève d'un point A à un point B. En fait le magistral s'oppose à la construction des connaissances par l'élève et à l'autonomie du point de vue des apprentissages en classe. En effet, cela peut-être très dynamique si le prof l'est. Rien à voir avec la scandaleuse caricature du vieux prof de fac moisi qui parle aux chaises...kensington a écrit:En anglais on dit "teacher-centered", c'est le prof qui "mène la danse" (quel scandale!), il guide et distribue la parole des élèves, les relance, part de ce qu'ils produisent tout en les amenant vers ce qu'il veut leur faire apprendre. C'est ce qu'on appelle en français, le cours dialogué (mais c'est vrai que ses opposants l'assimilent souvent au cours magistral pour mieux caricaturer les choses) et ça demande beaucoup d'implication et d'activité de la part des élèves: écouter le prof et les camarades, réagir en tenant compte de ce qui a été dit, demander de l'aide éventuelle, utiliser celle fournie, en LV ça demande aussi d'avoir un recul sur comment on s'exprime.Instructeurpublic a écrit:Tu as une vision très réductrice du cours magistral. Heureusement pour moi que je fais participer mes élèves ! Je m'aime bien mais pas au point de m'écouter parler toute la journéeCaspar Goodwood a écrit:Je ne travaille pas de façon magistrale, tu sais très bien que c'est impossible en anglais. Tu connais beaucoup de collègues qui ne font pas participer les élèves? qui dictent des cours avec grand I, grand II et grand III? Oui, il y a des spécificités à chaque matière, ce qui ne veut pas dire que certaines méthodes puissent être applicables en français, langues, HG...
Edit : j'ajoute que la manière de s'exprimer est aussi un art qui se peaufine en HG car "raconter l'histoire" ne s'improvise pas. Certains peuvent avoir un don, d'autres peuvent le travailler par le théâtre. Bref, que de points communs...
- kensingtonEsprit éclairé
De toute façon, même quand tout part du maître, il y a un moment ou en effet l'élève reconstruit tout ça, l'assimile, se l'approprie.
- OlympiasProphète
Je vous soumets le problème pratique : mettre les élèves en îlots, ce serait faisable au lycée en seconde et première, mais à condition que la salle reste ainsi, les tables agencées par groupes de 4. Or, comme je change de salle pratiquement à chaque heure de cours, je vois mal comment pour le moment, je pourrais m'organiser ainsi (la répartition des salles est un souk sans nom cette année). Avez-vous des solutions ? A la limite, comme j'ai deux tranches de deux heures, il faudrait que les élèves tournent les tables mais il faudra tout remettre en fin d'heure, donc une perte de temps considérable.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Absolument. Et même lorsqu'il oublie (fatalement) c'est déjà quelque chose d'énorme. Je vois les connaissances transmises comme des sillons laissés sur un disque dur où les connaissances futures viendront se déposer avec d'autant plus de facilité qu'elles auront déjà été oubliées une fois.kensington a écrit:
De toute façon, même quand tout part du maître, il y a un moment ou en effet l'élève reconstruit tout ça, l'assimile, se l'approprie.
- MrsBBCNiveau 2
Personnellement, dans ma classe il n'y a pas plus de bruit que dans une classe en TGV. Je pense que le niveau de bruit dépend de la population des élèves et de la gestion de l'enseignant.Instructeurpublic a écrit:Il y a aussi la question du bruit : est-il possible de se concentrer et de bien assimiler les connaissances dans le bruit ? Je suis persuadé que quelques élèves en sont capables mais est-ce le cas de tout le monde ? Je ne le pense pas. Personnellement, quand j'étais élève le moindre truc que faisait ou disait untel ou untel me sortait du cours pour un bon moment. En réalité, les cours bruyants, quelles qu'en soient les raisons par ailleurs, me passaient au dessus de la tête...
Alors, en îlot aussi on donne des points pour les activités etc. Et personnellement, je trouvais ça plus déstabilisant un enseignant qui changeait les règles du jeu régulièrement quand j'étais élève :/Carmilla a écrit:Je teste la méthode des îlots bonifiés en français, une fois par semaine, avec une classe, en l'adaptant. Je ne mets jamais de bonus pour le travail personnel et le matériel car cela me pose un problème moral...Les bonus portent sur les activités, la coopération, même le rangement... Je les redéfinis à chaque fois. Je choisis des activités réalisables en autonomie. Je circule et la correction se fait au sein de chaque groupe pour éviter une mise en commun un peu difficile et inconfortable pour les élèves. Je trouve cette méthode intéressante pour la grammaire. J'attends d'avoir plus de recul pour juger de son efficacité.
Et une chose me semble essentielle : même si on termine une session d'îlot sur une note d'îlot, elle ne donne pas lieu à une note de groupe mais bien à une note individuelle (la note îlot +/- les points malus/bonus individuels).
Une petite chose me dérange, c'est que vous avez tous de très bons arguments contre les îlots (qui donnent à réfléchir pour améliorer la chose, effectivement) mais beaucoup d'interventions se terminent par "trop compliqué pour moi de compter les points", ce qui est dommage je trouve.
Et du coup, si vous trouvez ça trop compliqué, j'aimerais bien connaitre votre technique pour noter la participation et la vie de classe au sein de vos cours svp ?
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- ErgoModérateur
Très honnêtement, je pense que c'est une question d'habitude: les élèves de 3e mettent moins de 2 min à s'installer et encore moins à remettre tout en fin d'heure (). Comme je n'ai pas à interrompre toute la classe toutes les deux minutes pour faire des remarques aux perturbateurs (puisque je peux aller les voir directement pendant que les autres continuent à travailler), ceux qui veulent vraiment travailler ont en fait plus de temps de travail.Olympias a écrit:Je vous soumets le problème pratique : mettre les élèves en îlots, ce serait faisable au lycée en seconde et première, mais à condition que la salle reste ainsi, les tables agencées par groupes de 4. Or, comme je change de salle pratiquement à chaque heure de cours, je vois mal comment pour le moment, je pourrais m'organiser ainsi (la répartition des salles est un souk sans nom cette année). Avez-vous des solutions ? A la limite, comme j'ai deux tranches de deux heures, il faudrait que les élèves tournent les tables mais il faudra tout remettre en fin d'heure, donc une perte de temps considérable.
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- InvitéInvité
Pour la note de participation (je parle plutôt d'investissement), je fonctionne par grille critériée en fait. Ca me paraît plus simple et plus transparent que les bonus/malus des îlots bonifiés que je ne me sentirais pas de gérer même si le principe ne me posait pas de problème.
Je remets cette fiche (que je suis en train de refaire) à chaque élève pour qu'il sache à quoi s'attendre et je mets deux notes d'investissement par trimestre. Cette année je vais tenter une part d'auto-évaluation, pour voir.
Je remets cette fiche (que je suis en train de refaire) à chaque élève pour qu'il sache à quoi s'attendre et je mets deux notes d'investissement par trimestre. Cette année je vais tenter une part d'auto-évaluation, pour voir.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Je suis d'accord mais je disais ça car les tenants du travail en îlot, bonifiés ou pas, reconnaissent en général que ça génère du bruit.MrsBBC a écrit:
Personnellement, dans ma classe il n'y a pas plus de bruit que dans une classe en TGV. Je pense que le niveau de bruit dépend de la population des élèves et de la gestion de l'enseignant.
- InvitéInvité
Ca peut générer un peu de bruit pendant les phases de discussion, mais rien qui empêche les élèves de se concentrer. Là, il faut aussi bien gérer les phases de travail individuel en silence et les phases de mise en commun pour que ce soit efficace.
- marie91270Neoprof expérimenté
Je ne suis pas prof de langues mais j'ai adopté la méthode des ilôts bonifiés depuis cette année.
Je trouve effectivement que cela génère un peu plus de bruit que dans une classe "en TGV", mais je pense que cela va très vite s'inverser, dès que les élèves auront leur première "note d'activité!".
Les élèves ont eux même choisi leur groupe en début d'année, certains le regrettent déjà car leurs camarades ne font jamais leurs devoirs ou sont trop bavards. Régulièrement, ils me demandent à la fin de l'heure s'ils pourront changer de groupe quand les notes seront tombées. Un groupe a déjà 13 points verts dans une de mes classes, je pense que la première note tombera en fin de semaine et les groupes changeront à ce moment là.
Je m'attends à avoir 3 ou 4 notes d'activité ce trimestre, je les mettrai coefficient 0,5 dans la moyenne.
Je trouve effectivement que cela génère un peu plus de bruit que dans une classe "en TGV", mais je pense que cela va très vite s'inverser, dès que les élèves auront leur première "note d'activité!".
Les élèves ont eux même choisi leur groupe en début d'année, certains le regrettent déjà car leurs camarades ne font jamais leurs devoirs ou sont trop bavards. Régulièrement, ils me demandent à la fin de l'heure s'ils pourront changer de groupe quand les notes seront tombées. Un groupe a déjà 13 points verts dans une de mes classes, je pense que la première note tombera en fin de semaine et les groupes changeront à ce moment là.
Je m'attends à avoir 3 ou 4 notes d'activité ce trimestre, je les mettrai coefficient 0,5 dans la moyenne.
- InstructeurpublicFidèle du forum
C'est quand même de sacrés problèmes à gérer.marie91270 a écrit:
Les élèves ont eux même choisi leur groupe en début d'année, certains le regrettent déjà car leurs camarades ne font jamais leurs devoirs ou sont trop bavards. Régulièrement, ils me demandent à la fin de l'heure s'ils pourront changer de groupe quand les notes seront tombées.
- marie91270Neoprof expérimenté
Pourquoi serait-ce difficile à gérer ? J'ai laissé les élèves choisir leurs camarades volontairement en début d'année, j'avais anticipé cette situation. Dès vendredi (enfin lundi car vendredi c'est contrôle), les groupes vont changer. Le principe est justement que les élèves s'auto régulent. Certes, dans une de mes 6ème, les élèves pénibles se sont regroupés et peinent à obtenir un point vert car il y en a toujours un qui ne fait pas ses devoirs ou qui n'a pas ses affaires. Lundi et mardi, 3 n'avaient pas fait leurs devoirs, jeudi plus que 2 et vendredi un seul! Je suis persuadée que ces élèves se mettront bientôt tous à faire leurs devoirs régulièrement!Instructeurpublic a écrit:C'est quand même de sacrés problèmes à gérer.marie91270 a écrit:
Les élèves ont eux même choisi leur groupe en début d'année, certains le regrettent déjà car leurs camarades ne font jamais leurs devoirs ou sont trop bavards. Régulièrement, ils me demandent à la fin de l'heure s'ils pourront changer de groupe quand les notes seront tombées.
- CasparProphète
Changer le mobilier de place n'est pas possible d'après notre gestionnaire car cela l'endommage à la longue, et je trouve que c'est une source de bazar, de bruit et une perte de temps, donc pour travailler en îlots il faudrait que tous les collègues qui partagent ma salle soient d'accord.
Pour la participation, je mets une note sur 2 à la fin de chaque cours. 2= très bien, 1,5 = bien, 1 = acceptable (élève qui m'a semblé attentif même s'il n'a pas participé) et 0,5 ou 0 pour les casse-pieds. Une note sur 10 au bout de cinq séances.
Je pratiquais la fiche critériée autrefois, deux fois par trimestre, mais j'aime bien l'idée qu'ils aient des notes plus fréquemment. Ils peuvent se rattraper facilement en cas de problème mais les élèves ont toujours un peu la même note. Je ne suis pas sûr que mon IPR serait très favorable à mon système mais je ne suis pas obligé de lui en parler s'il vient me voir.
Pour la participation, je mets une note sur 2 à la fin de chaque cours. 2= très bien, 1,5 = bien, 1 = acceptable (élève qui m'a semblé attentif même s'il n'a pas participé) et 0,5 ou 0 pour les casse-pieds. Une note sur 10 au bout de cinq séances.
Je pratiquais la fiche critériée autrefois, deux fois par trimestre, mais j'aime bien l'idée qu'ils aient des notes plus fréquemment. Ils peuvent se rattraper facilement en cas de problème mais les élèves ont toujours un peu la même note. Je ne suis pas sûr que mon IPR serait très favorable à mon système mais je ne suis pas obligé de lui en parler s'il vient me voir.
- MrsBBCNiveau 2
Pour ma part, quand je suis dans une salle qui n'est pas en îlot, comme dit plus haut, j'ai habitué les élèves à placer les tables en îlot au début et à les remettre à la fin du cours. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas un temps mort, car pendant ce temps je peux démarrer le pc, pronote et lancer mon power point. Ils sont généralement prêts en 2 minutes chrono et d'avoir déménagé les tables rentre finalement dans le rituel de classe et leur permet ainsi de se mettre en mode "travail" pour la séance.Caspar Goodwood a écrit:Changer le mobilier de place n'est pas possible d'après notre gestionnaire car cela l'endommage à la longue, et je trouve que c'est une source de bazar, de bruit et une perte de temps, donc pour travailler en îlots il faudrait que tous les collègues qui partagent ma salle soient d'accord.
Mais comment tu sais qui a participé (très bien, bien, de façon acceptable ou casse-pied) ? Tu retiens toutes les participations de mémoire ? Tu as un carnet pour la participation ? Tu nomme un secrétaire de séance parmi les élèves pour noter qui participe et combien de fois ?Caspar Goodwood a écrit:Pour la participation, je mets une note sur 2 à la fin de chaque cours. 2= très bien, 1,5 = bien, 1 = acceptable (élève qui m'a semblé attentif même s'il n'a pas participé) et 0,5 ou 0 pour les casse-pieds. Une note sur 10 au bout de cinq séances.
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- InvitéInvité
A la longue, je t'assure qu'on sait bien qui a participé correctement, qui a perturbé, qui n'a rien dit... Après, tu peux le noter aussi dans un petit carnet, oui.
- CasparProphète
Je note à la fin du cours ou en fin de journée. Oui, je me souviens de ceux qui ont participé, je regarde mon plan de classe et je ne compte pas le nombre de fois, c'est à la louche: si un élève a vraiment très bien participé ou dit quelque chose de vraiment bien (fait une phrase complexe, retrouvé un mot que les autres ne connaissaient pas) il ou elle a 2/2...
Quant aux casse-pieds, on s'en souvient très bien aussi. Vendredi, un 3e que je connais bien a encore ramené sa fraise pour dire des idioties, je lui ai dit qu'il aurait 0/2 ce jour-là. Je n'aime pas trop les critères hyperprécis de toute façon (d'où mon amour pour le Socle de Compétences).
Quant aux casse-pieds, on s'en souvient très bien aussi. Vendredi, un 3e que je connais bien a encore ramené sa fraise pour dire des idioties, je lui ai dit qu'il aurait 0/2 ce jour-là. Je n'aime pas trop les critères hyperprécis de toute façon (d'où mon amour pour le Socle de Compétences).
- caperucitaGuide spirituel
Auparavant, je notais l'oral en mettant un bâton à chaque participation spontanée. Puis une note sur 20 au bout d'un mois environ. Un bâton équivalait à un point. Certains avaient toujours 20, d'autres zéro, mais ils étaient prévenus en début d'année, savaient à quoi s'attendre. Ils savaient que pour avoir un bâton ils pouvaient juste donner la date du jour, répéter une phrase qu'un camarade venait de dire, etc... Puis j'ai voulu changer mon système, afin que les timides attentifs qui ne participent pas plus pénalisés... Et l'an dernier je me suis lancée dans une fiche par séquence (soit 4-5 semaines), critériée, fonctionnant sur l'auto-évaluation. Je ramassais les fiches une fois par semaine pour vérifier que les élèves n'abusaient pas. Au bout du compte, ça m'a demandé énormément de temps et d'énergie de récupérer à chaque fois les feuilles, de corriger etc... Certains élèves (quand même 5 ou 6 par classe) très faibles ne prenaient même pas la peine de la remplir . Au final, ce système est trop compliqué et ne me convient pas, et pour cette année, je sèche, je n'ai pour l'instant pas évoqué la note d'oral en classe, je pense vraiment qu'il faudrait que je l'évalue, mais je ne sais pas quelle technique adopter...
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- CasparProphète
Il faut en effet concevoir un système très simple. L'an dernier je partais de 10 et mettais des points bonus ou malus, comme ça un élève faible ou très timide ne se retrouve pas avec zéro s'il est à peu près sage et attentif. Ma collègue d'espagnol ne met pas de note de participation du tout et pourquoi pas?
- MrsBBCNiveau 2
Et ça ne créé pas de dérives du type quand on a un élève dans le colimateur ou à l'inverse quand on a "ses têtes" ? Personnellement, ça me demande une plus grand concentration de me souvenir de toutes les participations :/ Et j'aurais trop peur d'oublier un élève ou de ne pas le noter à sa juste valeur. Et surtout, comment faire en début d'année quand on ne connait pas ses élèves ? Le plan de classe suffit à se rappeler ? (ce sont des question sincères, parce que j'ai toujours pas retenus les prénoms de tout le monde au bout de 15 jours, alors j'imagine même pas si je devais noter leur participation de mémoire XD)Caspar Goodwood a écrit:Je note à la fin du cours ou en fin de journée. Oui, je me souviens de ceux qui ont participé, je regarde mon plan de classe et je ne compte pas le nombre de fois, c'est à la louche: si un élève a vraiment très bien participé ou dit quelque chose de vraiment bien (fait une phrase complexe, retrouvé un mot que les autres ne connaissaient pas) il ou elle a 2/2...
Quant aux casse-pieds, on s'en souvient très bien aussi. Vendredi, un 3e que je connais bien a encore ramené sa fraise pour dire des idioties, je lui ai dit qu'il aurait 0/2 ce jour-là. Je n'aime pas trop les critères hyperprécis de toute façon (d'où mon amour pour le Socle de Compétences).
Dans le système d'îlots que nous pratiquons, chaque îlot a une fiche de participation et ils se mettent eux-même les bâtons de participation (là encore, on fait jouer l'auto-régulation, car si l'un d'entre eux triche, les autres de l'îlot le rappellerons à la réalité). C'est un bâton par participation faite en anglais, donc ce n'est pas ultra critérié comme système, et grâce à la dynamique des îlots (à moins que je n'ai que des classes idylliques ?) ils s'encouragent à parler les uns les autres au sein d'un même îlot et jouent le jeu de la répartition de la parole au sein de l'îlot. Ils me rendent ensuite leur fiche de participation à chaque fin de cours, en même temps que leur fiche d'îlot. Comme ça je n'ai pas à me concentrer sur qui parle pour m'en rappeler plus tard, et je suis plus sereine quant à l'évaluation de la participation.
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- yogiSage
Je n'ai pas de note de participation donc c'est réglé. Ensuite,je mets seulement une note de vie sco à la classe dont je suis P.P; je pars du principe qu'ils ont 20 et je retire des points s'il y a des observations dans le carnet.
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