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Clarianz
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Clarianz Lun 16 Mar 2015 - 9:15
Sapotille a écrit:Hier, je regardais une vidéo sur laquelle on voit  un certain Boukar Diouf, citoyen Canadien émigré du Sénégal et  qui raconte que ni son père, ni sa mère ne savent lire et écrire et que 7 de leurs 9 enfants ont fait des études universitaires ...
Boukar Diouf est lui même biologiste et professeur d'université à Québec.
Il est aussi humoriste.

On ne peut, dans son cas et dans celui de ses frères et soeurs, que saluer les enseignants qu'ils ont eus !
Pour ce père de famille  cultivateur d'arachides sénégalais analphabète, le plus beau métier du monde, c'est Enseignant !

https://www.youtube.com/watch?v=NCERESlMzV4


Parce que c'est ça le rôle de l'école! C'est pour ça que je vais travailler tous les jours! Pour que tous les enfants aient accès au monde des livres! I love you
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Rosanette
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Rosanette Lun 16 Mar 2015 - 9:32
Clarianz a écrit:Je crois que tu n'entends pas ce que plusieurs disent, ici.

Je parle du vide intersidéral qui remplace les programmes et qui me semble indigent pour tous les enfants, mais surtout pour le mien, parce que c'est le mien. Réflexe bien naturel quand on est enseignant, que l'on travailel dans le public et que l'on croit au bien fondé de notre travail, à sa valeur et à notre responsabilité dans la formation intellectuelle des générations en devenir.
Je trouve l'instit' de mon fils irresponsable parce que moulée dans la glue IUFM des années 90. C'est elle qui méprise les enfants en ne respectant pas les programmes pourtant déjà bien légers! Et c'est une école huppée. Enfin, vu mon coin, elle n'est pas ZEP et ne connait pas de problème de public; à part évidemment les 2-3 cas difficiles qui existent, ont existé et existeront toujours.
On assiste a une vraie remise en question des valeurs intellectuelles de l'école, dans cette classe les choix pédagogiques sont faits en connaissance de cause, on pousse le vice jusqu'à me dire de mettre à l'école mon enfant malade pour lui apprendre l'humilité et "le devenir citoyen", ainsi que de le laisser à l'étude (1h30 pour calculer 17+51... comment dire... il a fait son opération pendant que les autres copiaient les devoirs...).

La tentation de l'école à la maison, je l'ai parce que l'école ne remplit pas son rôle: tirer vers le haut, responsabiliser, enseigner, apprendre... Et non faire entrer un gloubi-boulga de bons sentiments citoyens par la force et l'humiliation dans la tête d'un petit garçon; qui rentre de l'école en m'expliquant que sa maîtresse n'est pas très gentille: elle n'aime pas les enfants altruistes... Sad
Pour moi, c'est la double peine: choix pédagogiques malheureux servant une idéologie que je n'approuve pas et  manque de délicatesse de l'individu enseignant, c'est donc cette double peine qui me pousse à envisager l'école à la maison.
Et j'ai du respect pour les enseignants, les collègues PE ou profs, qui ont conscience de leur influence, de leur responsabilité. Les collègues qui maîtrisent mal leur domaine de spécialité, démago ou fumiste... ben, ça passe pas. L'école a trop mal en ce moment pour qu'on puisse se permettre le luxe de déconner à plein tube.
Quant aux parents qui questionnent, en général mon premier réflexe n'est pas de les trouver intrusifs, mais au contraire de me réjouir de les voir s'intéresser à leurs enfants.



Donc on a la tentation de l'école à la maison parce qu'il existe de mauvais instits. Mais ça, ça a toujours été, et ce genre d'erreurs de parcours (dont on se passerait bien, certes, n'a jamais empêché un enfant de bien réussir, ça se saurait. Encore faut-il que les parents sachent prendre sur eux et dire "fais ton travail correctement et prends ce qu'il y a à prendre". Mes parents m'ont toujours élevée comme ça, j'avais toujours tort contre le prof, même quand c'était une nullité reconnue de tous.

Quant à fustiger les programmes... Ils ne sont pas légers, ils donnent un cadre large à l'intérieur duquel un bon PE fera des choses stimulantes et un mauvais des choses nulles - mais ils garantissent davantage une liberté pédagogique qu'une médiocrité des contenus.
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par Clarianz Lun 16 Mar 2015 - 9:41
Je ne suis ni folle ni stupide, je ne me risque pas à méjuger son instit' devant  lui... pour le déstabiliser davantage, il n'y aurait pas mieux! Du coup, il me dissimule pas mal de vexations qu'il subit, parce que l'école, c'est sacré! (son père et moi sommes profs, la compagne de son père est prof, son grand-père paternel a été prof de LC), il a d'autres interlocuteurs pour se raconter.

Je constate malheureusement que cette tendance de collègue est à la hausse, et oui en cas de plantage l'année prochaine, je le retirerai de l'école, et j'y réfléchis avec sérieux pour les années de collège.
Tu ne pourras pas dire que les programmes de  collège ne fondent pas comme neige au soleil!
Si un enfant va en classe de  9h à 17h, qu'il faut en plus faire le latin, l'histoire, le français, la géométrie, la géographie, les sciences physiques et naturelles et les arts par le biais du conservatoire par exemple; il va lui falloir des journées de 48h.
Et j'oublie des cours de langue un peu fouillés, impossible à 33, ou en ZEP (parce que les autres ne possèdent pas leur langue maternelle -ou la langue de l'école). J'ai aussi oublié l'apprentissage de la natation, et d'un sport.
Des solutions, je veux dire, de vraies solutions?
Et par curiosité, où enseignes-tu?

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Rosanette
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par Rosanette Lun 16 Mar 2015 - 10:09
Clarianz a écrit:
Tu ne pourras pas dire que les programmes de  collège ne fondent pas comme neige au soleil!

J'aurais du mal à le dire vu qu'ils semblent au contraire compliqués à boucler dans bien des matières (et que ça n'est pas seulement dû à la nature des classes).

En langue, ce n'est pas parce que l'énoncé des programmes est relativement vague qu'ils débouchent sur des contenus flous, bien au contraire. Mais il est vrai que ça fait reposer la qualité du cours sur celle de l'enseignant.


Enfin, je devrais ressentir de l'admiration plutôt que de la perplexité - se taper ses enfants H24, quel sacerdoce ! Même si au bout du compte, je me demande si ma principale objection n'est pas celle énoncée au début : ça revient à redevenir femme au foyer. Socialement, je trouve ça plus dur que tous les discours tenus sur la médiocrité de l'école.
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par Clarianz Lun 16 Mar 2015 - 10:17
mais des programmes indigents ou trop peu d'heures pour les réaliser vraiment, cela revient au même!


quant au sacerdoce, ma foi ( Razz ), nous passons des moments agréables, je te laisse ta crainte sociale!



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par Ajupouet Lun 16 Mar 2015 - 11:24
Rosanette a écrit:

Alors qu'il est assez communément admis qu'un enfant brillant n'aura aucun problème, même avec des gamins à la scolarité médiocre dans sa classe...Surtout si les parents sont derrière en filet de sécurité.
Encore faut-il que les enfants conservent la valeur travail (qui ne s'acquiert pas qu'à l'école), et qu'ils puissent regarder l'institution Ecole sans y voir ce que leurs parents stressés et flippés y voient (qui n'est pas forcément une réalité absolue, même quand lesdits parents sont à l'EN).


Là, je ne suis pas d'accord. Les enfants brillants s'écroulent plus souvent qu'on ne croit justement à cause du fait qu'on ne les " nourrit " pas assez. 1/3 des hauts potentiels n'auront pas le bac.
La capacité à travailler et à appliquer des méthodes s'acquiert à l'école, c'est vrai,  pour peu qu'on demande des choses un tout petit peu complexes et nécessitant de la réflexion. Sinon, les enfants se reposent sur leurs facilités et n'apprennent ni méthode ni rigueur.
Une de mes filles va au collège pour les copines. Elle s'ennuyait l'année passée en en classe, mais en bilangue option latin + partie 6 mois à l'étranger cette année, ça va, elle ne chôme pas et apprend ce que veut dire travailler.
Pour ma deuxième fille, l'arrangement que nous avons trouvé pour numéro 1 était impossible. Elle est donc instruite en famille, à sa demande, et ça se passe très bien, merci. Very Happy

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Rosanette
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par Rosanette Lun 16 Mar 2015 - 11:37
Encore une fois, j'ai toujours du mal à croire qu'un collégien n'apprenne strictement en cours qu'il ne sache déjà - qu'il intègre plus vite que d'autres c'est une chose, mais de là à ne rien apprendre, à ne rien retirer de ses cours, ça me paraît fantaisiste. Ne serait-ce qu'en français, dans les exercices de rédaction qui sont fréquemment donnés, il y a matière à une amélioration personnelle permanente (amélioration du lexique, lectures personnelles), même si les consignes de l'exercice ne sont pas en soi complexes. De même, les manuels scolaires présentent toujours des exercices supplémentaires, des pistes de réflexion, des lectures supplémentaires, des films à voir sur l'objet d'étude... Qu'on ne me dise pas qu'il n'y a pas matière à approfondir le sujet - mais ça demande de se prendre en main, donc un minimum de maturité.

L'instruction en famille me paraît avoir une difficulté supplémentaire - gérer dans sa matière, voire dans une autre corrélée, fort bien, mais assurer le programme de SVT/physique-chimie de manière intéressante (et intéressée !), ça me semble dans mon cas extrêmement compliqué, quand bien même on utilise des supports ad hoc. L'IEF niveau collège revient à suppléer énormément de matières et de savoirs différents.

(que des enfants soient demandeurs ne m'étonne pas, par contre)
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par Sapotille Lun 16 Mar 2015 - 11:50
Quand on est jeunes parents, on fait des choix pour ses enfants.
Ces choix sont réfléchis, on est convaincu que ce sont les bons,  les vrais, les seuls, sinon, on ne se serait pas lancé dans cette direction.

D'autres font d'autres choix, très différents, parfois même très opposés et nous inspirent crainte ou angoisse, mais nous sommes persuadés que nos choix sont les meilleurs ...

Et les années passent, 5 ans, 10 ans puis l' accès de nos enfants à la vie adultes et la vie professionnelle nous permet le recul nécessaire pour dire :
"Nos avons tenu bon dans notre ligne directrice, les autres qui avaient une ligne toute autre ont aussi tenu bon : et il faut bien constater que les choix des autres -même si radicalement opposés aux nôtres- ont donné des résultats à peu près similaires aux nôtres"

Donc, faites comme vous le désirez, laissez les autres faire ce qu'ils désirent ...   Aimez vos gosses ...

Petite mise au point pour les toutes jeunes mamans de petits de 3 ans : dans mon village, il n'y avait pas de maternelle, donc nos enfants ne sont allés à l'école qu'à 5 ans, dans une classe unique avec les CP, les CE1, les CE2, les CM1, et les CM2 tous ensemble et plusieurs années à 3O dans la classe !

Et il ont tous eu le Bac Mention Bien (le bac d'il y a 20 ans !)

Et ne me dites pas que c'est parce qu'ils avaient une maman instit : je ne leur ai pas appris les formes, les couleurs et tout ce qui vous parait vital dans les programmes de maternelle !
J'ai juste commencé à leur apprendre à lire avant le CP parce que la méthode de l'école avait un méchant départ global.

Le reste, c'est l'école du village qui l'a fait ...
D'ailleurs, il y avait tant de devoirs (et un livre de bibliothèque de 200 pages à lire par semaine) que je n'aurais pas trouvé le temps d'en faire plus ...


Dernière édition par Sapotille le Lun 16 Mar 2015 - 11:56, édité 1 fois
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Invité Lun 16 Mar 2015 - 11:55
roxanne a écrit:
Lornet a écrit:
roxanne a écrit:
C'est quoi le rapport avec l'école à la maison?

Tous ceux qui vont dans le parc, seuls dès qu'ils ont 6-7 ans, vont à l'école. Les bancs sont tagges, il y a des crachats.

Ceux qui sont dans la bibliothèque, (très) minoritaires, sont ceux à qui la question de l'école à la maison risque de se poser.
Ah; c'est différent là. Parce qu'aller au parc avec son petit enfant, lui faire faire du toboggan, ça me paraît aussi important que de l'amener à la bibliothèque. Et c'est une ancienne nulle en gym et accro des livres qui parle.

Je suis tout à fait d'accord.
Je venais de lire :
Longyearbyen's lover a écrit:  
Les Kévin-Samantha prolos, ils peuvent avoir les profs les plus tartes, c'est déjà trop bon pour eux.

Or je viens d'une famille de prolos. Je ne pèse pas que les Kévin-Samantha prolos aient les profs les plus tartes, ou que les parents qui évitent le collège ZEP de leur secteur le fassent pour éviter des enseignants tartes. Par contre, il y a un souci d'éducation de la part des parents. Quand ils ont une médiathèque gratuite à 2 mètres de chez eux et qu'ils n'y vont jamais, je ne vois pas ce qu'on peut faire, mais c'est inquiétant.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/28/01016-20121128ARTFIG00387-des-destins-scolaires-scelles-des-l-entree-au-college.php

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110124trib000595003/les-etudes-superieures-de-moins-en-moins-accessibles-aux-enfants-d-ouvriers.html

Ensuite, lire des choses comme "est-ce qu'on doit donner à nos enfants cette éducation-là pour qu'ils soient dans la norme ?" ...

Ce n'est pas du mépris. L'an dernier, j'avais une collègue dont le fils, en 6e, travaille bien et aime lire. Mais depuis la rentrée au collège, ça se passait mal pour lui. On a convoqué ses parents : il fallait qu'il lise moins, qu'il cesse de se réfugier au CDI, qu'il cherche à partager les centres d'intérêt de ses camarades.
Du coup, sa mère, pas du tout élitiste, se demandait si elle allait le changer de collège, mais elle est contre le privé et pas du tout pour une éducation à la maison.
Dans le même temps, son fils va dans une école de musique, lit beaucoup. Ce ne sont pas des centres d'intérêt faciles à partager. Donc ça la préoccupait qu'on vienne lui dire que son fils devait moins lire.


Dernière édition par Lornet le Lun 16 Mar 2015 - 12:02, édité 1 fois
Clarianz
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Clarianz Lun 16 Mar 2015 - 12:00
Sapotille a écrit:Quand on est jeunes parents, on fait des choix pour ses enfants.
Ces choix sont réfléchis, on est convaincu que ce sont les bons,  les vrais, les seuls, sinon, on ne se serait pas lancé dans cette direction.

D'autres font d'autres choix, très différents, parfois même très opposés et nous inspirent crainte ou angoisse, mais nous sommes persuadés que nos choix sont les meilleurs ...

Et les années passent, 5 ans, 10 ans puis l' accès de nos enfants à la vie adultes et la vie professionnelle nous permet le recul nécessaire pour dire :
"Nos avons tenu bon dans notre ligne directrice, les autres qui avaient une ligne toute autre ont aussi tenu bon : et il faut bien constater que les choix des autres -même si radicalement opposés aux nôtres- ont donné des résultats à peu près similaires aux nôtres"

Donc, faites comme vous le désirez, laissez les autres faire ce qu'ils désirent ...   Aimez vos gosses ...

Petite mise au point pour les toutes jeunes mamans de petits de 3 ans : dans mon village, il n'y avait pas de maternelle, donc nos enfants ne sont allés à l'école qu'à 5 ans, dans une classe unique avec les CP, les CE1, les CE2, les CM1, et les CM2 tous ensemble et plusieurs années à 3O dans la classe !

Et il ont tous eu le Bac Mention Bien (le bac d'il y a 20 ans !)

Et ne me dites pas que c'est parce qu'ils avaient une maman instit : je ne leur ai pas appris les formes, les couleurs et tout ce qui vous parait vital dans les programmes de maternelle !
J'ai juste commencé à leur apprendre à lire avant le CP parce que la méthode de l'école avait un méchant départ global.

Le reste, c'est l'école du village qui l'a fait ...
D'ailleurs, il y avait tant de devoirs (et un livre de bibliothèque de 200 pages à lire par semaine) que je n'aurais pas trouvé le temps d'en faire plus ...

j'aurais bien aimé vivre cela!

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par Sapotille Lun 16 Mar 2015 - 12:08
Clarianz a écrit:

j'aurais bien aimé vivre cela!

Oui, mais maintenant, je lis Néo et j'ai peur pour mes petits enfants avec tout ce que vous dites de l'école et du collège !

Et je comprends la tentation de l'école à la maison ... bien contente de n'avoir aucune décision à prendre pour tous ces gamins auxquels je me contente d'apprendre à skier et auxquels j'offre des livres à profusion !!!
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par roxanne Lun 16 Mar 2015 - 12:11
C'est pour ça aussi que cette année, il va à la crèche, où il est plus materné, plus entouré. Mais je pense aussi qu'avoir un enfant avec une pathologie donne une autre vision des choses.
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par fraisedesbois Lun 16 Mar 2015 - 12:11
je suis totalement d'accord avec le diagnostic de V.Marchais sur les programmes (actuels et à venir) et sur l'état de l'école.
ça me fait mal (même sans avoir l'investissement, que je salue veneration encore et toujours, de Véronique pour tenter depuis longtemps déjà, d'y faire quelque chose).

je me sens comme Clarianz, sur le point d'avoir à recourir à la seule option qui nous reste (que nous avons certes, mais aussi seule option que l'on nous laisse).
j'espère qu'il nous reste un an pour y repenser (mes fils entrent au collège en septembre), et après, bein, je pense qu'il faudra être prêts. prêts au cas où les profs se retrouvent ficelés dans une réforme calamiteuse à laquelle il soit impossible de résister vraiment.

et je souscris absolument au dernier post d'Ajupouet.
pas question pour nous d'expérimenter à nouveau la chute libre au fond du trou quand mes fils se sont retrouvés sans nourriture à l'école. en rien que 7 toutes petites semaines, la situation avait atteint le stade de la catastrophe.


Rosanette a écrit:
Clarianz a écrit:Tu ne pourras pas dire que les programmes de  collège ne fondent pas comme neige au soleil!
J'aurais du mal à le dire vu qu'ils semblent au contraire compliqués à boucler dans bien des matières (et que ça n'est pas seulement dû à la nature des classes).
malheureusement, il est évident qu'on en reparlera... Sad

Rosanette a écrit: Enfin, je devrais ressentir de l'admiration plutôt que de la perplexité - se taper ses enfants H24, quel sacerdoce !
faire l'école à la maison n'impose en rien de rester entre 4 yeux 24h sur 24 Wink
avec les nouveaux rythmes, les miens sortent à 15h30. j'ai bien plus l'impression de manquer de temps "à moi" que pendant n'importe quelle semaine de vacances scolaires.

Rosanette a écrit: Même si au bout du compte, je me demande si ma principale objection n'est pas celle énoncée au début : ça revient à redevenir femme au foyer. Socialement, je trouve ça plus dur que tous les discours tenus sur la médiocrité de l'école.
oui, renvoyer les femmes au foyer pour instruire leurs enfants, sur le plan sociétal, c'est rétrograde.
et qui est à la manœuvre ? ...
à coups sûr, aucun de ceux qui ici se posent la question d'un recours à l'IEF.

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par Ajupouet Lun 16 Mar 2015 - 12:32
Mais je ne suis pas femme au foyer, je bosse!
Et mon mari aussi!
On s'organise, c'est tout.
Précision, après le collège et le brevet du même nom, nous sommes en IEF pour le lycée... 1ère S.

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par Rosanette Lun 16 Mar 2015 - 12:50
Lornet a écrit:
Ce n'est pas du mépris. L'an dernier, j'avais une collègue dont le fils, en 6e, travaille bien et aime lire. Mais depuis la rentrée au collège, ça se passait mal pour lui. On a convoqué ses parents : il fallait qu'il lise moins, qu'il cesse de se réfugier au CDI, qu'il cherche à partager les centres d'intérêt de ses camarades.
Du coup, sa mère, pas du tout élitiste, se demandait si elle allait le changer de collège, mais elle est contre le privé et pas du tout pour une éducation à la maison.
Dans le même temps, son fils va dans une école de musique, lit beaucoup. Ce ne sont pas des centres d'intérêt faciles à partager. Donc ça la préoccupait qu'on vienne lui dire que son fils devait moins lire.

Tout est une question d'équilibre, non ? Dans les collèges ZEP que je connais, les gamins ne se moquent pas des têtes de classe, alors que j'ai souvent été "l'intello de service" au primaire et au collège. Ca se voulait "vexant" bien souvent, comme 80% de ce que peut dire un gamin à l'âge con.

Ca ne m'a jamais empêchée de me faire des amis, même en passant quelques récrés au CDI.

Idem pour les quatre gamines de ma cousine prof (entre 4 et 10 ans), elles sont brillantes, adorent les bouquins en tout genre, n'ont pas la télé chez elles et ont plein de copines.


EDIT pour la question de coupler IEF et boulot, ça me paraît extrêmement compliqué dans bien des cas, y compris avec un mi-temps à l'EN.
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par fraisedesbois Lun 16 Mar 2015 - 12:55
très belle réussite que tous ces équilibres Ajupouet ! La tentation de l'école à la maison - Page 8 2252222100




je répondais juste à Rosanette sur un idée plus globale.
s'il y avait une vraie tendance à l'IEF suite aux réformes de l'EN, je suppose (à mon grand regret) qu'entre l'inégalité salariale et les vieilles coutumes, il serait plus fréquent que ce soit les femmes qui s'y collent, et ce régulièrement au prix de leur boulot (peut être moins une fois les enfants plus âgés)...

mais vous avez raison, c'est important de montrer qu'il est possible de faire autrement ! Smile

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par Ajupouet Lun 16 Mar 2015 - 12:59
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par Clarianz Lun 16 Mar 2015 - 13:21
Sapotille a écrit:
Clarianz a écrit:

j'aurais bien aimé vivre cela!

Oui, mais maintenant, je lis Néo et j'ai peur pour mes petits enfants avec tout ce que vous dites de l'école et du collège !

Et je comprends la tentation de l'école à la maison ...  bien contente de n'avoir aucune décision à prendre pour tous ces gamins auxquels je me contente d'apprendre à skier et auxquels j'offre des livres à profusion !!!


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par celitian Lun 16 Mar 2015 - 13:28
Lornet a écrit:Ce n'est pas du mépris. L'an dernier, j'avais une collègue dont le fils, en 6e, travaille bien et aime lire. Mais depuis la rentrée au collège, ça se passait mal pour lui. On a convoqué ses parents : il fallait qu'il lise moins, qu'il cesse de se réfugier au CDI, qu'il cherche à partager les centres d'intérêt de ses camarades.
Du coup, sa mère, pas du tout élitiste, se demandait si elle allait le changer de collège, mais elle est contre le privé et pas du tout pour une éducation à la maison.
Dans le même temps, son fils va dans une école de musique, lit beaucoup. Ce ne sont pas des centres d'intérêt faciles à partager. Donc ça la préoccupait qu'on vienne lui dire que son fils devait moins lire.

Quand même elle exagère pas un peu ta collègue, les camarades de mes enfants lisent tous, beaucoup font de la musique et/ou du sport....et l'un est au primaire dans le public, l'autre au collège dans le privé.
Ils s'intéressent à quoi les enfants chez vous ? J'ai vraiment l'impression de ne côtoyer que des enfants bizarres.
Si son fils a des difficultés à s'intégrer, ce n'est pas forcément la faute de l'école, des programmes ou des autres, et savoir s'intéresser aux autres et aussi une preuve d'intelligence.

En lisant plusieurs messages, je me demande comment serait la réaction de certain(e)s si leurs enfants décidaient de ne pas faire de longues études mais de devenir boulanger, plombier.

Sapotille
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Sapotille Lun 16 Mar 2015 - 13:43
Clarianz a écrit:
Sapotille a écrit:
Clarianz a écrit:

j'aurais bien aimé vivre cela!

Oui, mais maintenant, je lis Néo et j'ai peur pour mes petits enfants avec tout ce que vous dites de l'école et du collège !

Et je comprends la tentation de l'école à la maison ...  bien contente de n'avoir aucune décision à prendre pour tous ces gamins auxquels je me contente d'apprendre à skier et auxquels j'offre des livres à profusion !!!


Profite! C'est super d'être une mamie-ski et livres! Chacun son tour de se prendre la tête! La tentation de l'école à la maison - Page 8 2252222100

Justement, nous n'avions pas besoin de nous prendre la tête .... jusqu'au Bac.

Ensuite, quand un "gamin" vous annonce tout cru qu'il veut entrer dans l'armée, alors que toute la famille milite dans une association non-violente, ce n'est pas du gâteau non plus !!!

Mais pourquoi met-on des enfants au mode ?
On se veut du mal ???
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Rosanette
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Rosanette Lun 16 Mar 2015 - 13:53
celitian a écrit:
Lornet a écrit:Ce n'est pas du mépris. L'an dernier, j'avais une collègue dont le fils, en 6e, travaille bien et aime lire. Mais depuis la rentrée au collège, ça se passait mal pour lui. On a convoqué ses parents : il fallait qu'il lise moins, qu'il cesse de se réfugier au CDI, qu'il cherche à partager les centres d'intérêt de ses camarades.
Du coup, sa mère, pas du tout élitiste, se demandait si elle allait le changer de collège, mais elle est contre le privé et pas du tout pour une éducation à la maison.
Dans le même temps, son fils va dans une école de musique, lit beaucoup. Ce ne sont pas des centres d'intérêt faciles à partager. Donc ça la préoccupait qu'on vienne lui dire que son fils devait moins lire.

Quand même elle exagère pas un peu ta collègue, les camarades de mes enfants lisent tous, beaucoup font de la musique et/ou du sport....et l'un est au primaire dans le public, l'autre au collège dans le privé.
Ils s'intéressent à quoi les enfants chez vous ? J'ai vraiment l'impression de ne côtoyer que des enfants bizarres.
Si son fils a des difficultés à s'intégrer, ce n'est pas forcément la faute de l'école, des programmes ou des autres, et savoir s'intéresser aux autres et aussi une preuve d'intelligence.

En lisant plusieurs messages, je me demande comment serait la réaction de certain(e)s si leurs enfants décidaient de ne pas faire de longues études mais de devenir boulanger, plombier.


Oui il y a une vision assez binaire qui se dégage de certains posts, l'école est soit peuplée de petits enfants merveilleux, assoiffés de connaissances dans cette terre aride de l'EN, et puis il y a les autres, les Kevin et Samantha illettrés, qui n'ont jamais mis les pieds dans une bibliothèque et qui pensent qu'un livre sert avant tout à caler une porte (non pas que ça n'existe pas !).

Dans le même ordre d'idée, l'expérience Genevilliers me semble très manichéenne - d'un côté la maternelle lambda, où on abrutit les enfants sans jamais les éveiller, de l'autre le monde merveilleux de Maria Montessori.
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par Clarianz Lun 16 Mar 2015 - 13:54
à mon avis, oui Sapotille!  Wink

Mon fils a plein de copains à l'école, c'est la seule raison qui me pousse à une longue réflexion, d'ailleurs il reste à la récré surveillée pour jouer aux billes et au foot avec ses copains, mais certainement pas à l'étude, assurée par son instit'.
Et sinon, on s'en fout (enfin, moi) de ce que vont choisir nos enfants, en ce moment le mien par exemple hésite entre footballeur, biologiste et ... boucher!

Tout cela me semble très bien, du moment qu'il le fait parce qu'il en a envie.
Ce que je n'aime pas dans l'école en ce moment c'est l'anti-disciplinaire, l'anti-travail individuel et silencieux, et surtout la propagande citoyenne impinable!

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par Invité Lun 16 Mar 2015 - 14:31
celitian a écrit:
Lornet a écrit:Ce n'est pas du mépris. L'an dernier, j'avais une collègue dont le fils, en 6e, travaille bien et aime lire. Mais depuis la rentrée au collège, ça se passait mal pour lui. On a convoqué ses parents : il fallait qu'il lise moins, qu'il cesse de se réfugier au CDI, qu'il cherche à partager les centres d'intérêt de ses camarades.
Du coup, sa mère, pas du tout élitiste, se demandait si elle allait le changer de collège, mais elle est contre le privé et pas du tout pour une éducation à la maison.
Dans le même temps, son fils va dans une école de musique, lit beaucoup. Ce ne sont pas des centres d'intérêt faciles à partager. Donc ça la préoccupait qu'on vienne lui dire que son fils devait moins lire.

Quand même elle exagère pas un peu ta collègue, les camarades de mes enfants lisent tous, beaucoup font de la musique et/ou du sport....et l'un est au primaire dans le public, l'autre au collège dans le privé.
Ils s'intéressent à quoi les enfants chez vous ? J'ai vraiment l'impression de ne côtoyer que des enfants bizarres.
Si son fils a des difficultés à s'intégrer, ce n'est pas forcément la faute de l'école, des programmes ou des autres, et savoir s'intéresser aux autres et aussi une preuve d'intelligence.

En lisant plusieurs messages, je me demande comment serait la réaction de certain(e)s si leurs enfants décidaient de ne pas faire de longues études mais de devenir boulanger, plombier.


Non, elle n'exagérait pas. Ce n'est pas le style. Il y a des collèges où les élèves ne lisent pas, où les parents montent au créneau quand il faut acheter un livre. Après, d'un collège à l'autre, ça varie beaucoup. Qund je lis plus haut que des parents réclament plus de devoirs, c'est là que ça m'étonne. Quand j'étais néo-titulaire, j'ai été convoquée par la CDE parce que je donnais trop de devoirs et que des parents n'étaient pas contents. C'était donc pile l'inverse. Moins je donnais de devoirs, plus j'étais tranquille.
Mais je n'étais pas dans la banlieue chic de Paris. J'étais au collège de Tergnier, dans l'Aisne, au temps où il y avait plus de 1000 élèves (contre 800 et quelques maintenant).
Alors la musique en dehors de l'école ?  La tentation de l'école à la maison - Page 8 3795679266 J'avais une élève, dans une de mes trois 6e, je crois. Remarque : c'est un peu plus répandu dans mon collège actuel, mais pas tant que ça. On avait un violoniste en 3e qui était un peu à part, du coup. Par contre, il y avait un groupe de néo-nazis qui jouaient à Fight Club dans des garages le mercredi après-midi et postait ça sur Facebook (en gros, ça donnait une idée de ce qu'ils faisaient de leur temps libre).
Mais je suis consciente que d'un collège à l'autre, c'est très variable.
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par Invité Lun 16 Mar 2015 - 14:40
Rosanette a écrit:et puis il y a les autres, les Kevin et Samantha illettrés, qui n'ont jamais mis les pieds dans une bibliothèque et qui pensent qu'un livre sert avant tout à caler une porte (non pas que ça n'existe pas !).

Mais mes élèves sont plutôt comme ça, sauf en classe européenne. Mais sinon, j'avais une classe à 3,5/20 de moyenne en histoire/géo l'année dernière et quand leur enseignante leur montrait le Brésil sur une carte, une main se levait pour lui demander : "C'est pas là que sont les Chtis ?"

"Là-bas, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté."

Mais en attendant, je ne connais que ce que je vois ici.

Et ici, je confirme : ça existe.

Globalement, c'est même ce que j'ai eu majoritairement, en tant qu'enseignante. Des prénoms américains, des lycéens en 1ère STG levant la main pour me demander "Qui a écrit les fables de la fontaine ?", des BTS traduisant "he is" par "il et".

C'est plutôt rassurant de voir qu'ailleurs, c'est différent.
Hoa Mai
Hoa Mai
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Hoa Mai Lun 16 Mar 2015 - 15:36
Lornet a écrit:
Rosanette a écrit:et puis il y a les autres, les Kevin et Samantha illettrés, qui n'ont jamais mis les pieds dans une bibliothèque et qui pensent qu'un livre sert avant tout à caler une porte (non pas que ça n'existe pas !).

Mais mes élèves sont plutôt comme ça, sauf en classe européenne. Mais sinon, j'avais une classe à 3,5/20 de moyenne en histoire/géo l'année dernière et quand leur enseignante leur montrait le Brésil sur une carte, une main se levait pour lui demander : "C'est pas là que sont les Chtis ?"

"Là-bas, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté."

Mais en attendant, je ne connais que ce que je vois ici.

Et ici, je confirme : ça existe.

Globalement, c'est même ce que j'ai eu majoritairement, en tant qu'enseignante. Des prénoms américains, des lycéens en 1ère STG levant la main pour me demander "Qui a écrit les fables de la fontaine ?", des BTS traduisant "he is" par "il et".

C'est plutôt rassurant de voir qu'ailleurs, c'est différent.

J'ai la chance de vivre et enseigner à Paris, et même si ce profil d'élèves existe, heureusement qu'il n'est pas majoritaire ! Je ne suis personnellement pas favorable à l'école à la maison, mais je reconnais que c'est plus facile d'avoir cette position quand autour de soi on a le choix en matière d'établissements où scolariser son enfant.
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Rosanette
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La tentation de l'école à la maison - Page 8 Empty Re: La tentation de l'école à la maison

par Rosanette Lun 16 Mar 2015 - 17:56
Je ne niais pas l'existence de ce profil, ni même sa surreprésentation dans les classes/filières/établissements difficiles.

Je plaidais pour une reconnaissance du juste milieu, ces gamins pas forcément brillants mais qui ne tireront pas nécessairement vos gosses vers le bas ou qui n'entacheront pas leur réussite scolaire.

Et je doute que ta fille avancée, curieuse et avec une mémoire béton finisse en STG, mais c'est une autre histoire.
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