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- Employé oxymoriqueNiveau 7
Ce n'est pas un pré-recrutement en fait. C'est juste qu'on s'engage à passer un concours d'enseignement une fois en Master.isamia a écrit:Bonjour, je ne suis pas sûre de comprendre. Pré-recruter des enseignants dès la L2?? Ca me paraît tôt , non?Employé oxymorique a écrit:Je me permets de remonter cette discussion.
Les emplois d'avenir ne menacent absolument pas les postes de professeurs, dans la mesure où ils sont un tremplin pour pré-recruter des enseignants dès la L2.
Dans mon cas, je fais de l'"observation active" et je participe aux "activités pré-scolaires", je n'ai en aucun cas le droit d'être en situation d'enseignement, on ne me confie pas une classe.
Et qui va accepter un étudiant tout l'année dans ses cours????
- pop-cornNiveau 10
angelxxx a écrit:Et c'est encore segmenté par matière : on ouvre des postes que dans les matières déficitaires. Mais vu l'engouement qu'il y a autour de ces EAP je me dis que l'année prochaine ils enlèveront peut être ces limitations ...
Les EAP ne sont ouverts que dans certaines matières? lesquelles?
- LefterisEsprit sacré
Oui , et c'est un peu dommage, car un pré-recrutement aurait sans doute entraîné un contrat de droit public, et la possibilité de prise en compte ultérieurement dans la carrière , si réussite au concours(ancienneté administrative, retraite) . Or ce contrat de droit privé marque nettement la différence avec une "mission de service public".Employé oxymorique a écrit:Ce n'est pas un pré-recrutement en fait. C'est juste qu'on s'engage à passer un concours d'enseignement une fois en Master.isamia a écrit:Bonjour, je ne suis pas sûre de comprendre. Pré-recruter des enseignants dès la L2?? Ca me paraît tôt , non?Employé oxymorique a écrit:Je me permets de remonter cette discussion.
Les emplois d'avenir ne menacent absolument pas les postes de professeurs, dans la mesure où ils sont un tremplin pour pré-recruter des enseignants dès la L2.
Dans mon cas, je fais de l'"observation active" et je participe aux "activités pré-scolaires", je n'ai en aucun cas le droit d'être en situation d'enseignement, on ne me confie pas une classe.
Et qui va accepter un étudiant tout l'année dans ses cours????
D'un autre côté, ça évitera les abus éventuels consistant à considérer ces contractuels bien particuliers comme des salariés obligés de tout faire.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Non, arrivé là, ton nom est gravé dans le marbre au rectoratC'est pas faux a écrit:isamia a écrit:Bonjour, je ne suis pas sûre de comprendre. Pré-recruter des enseignants dès la L2?? Ca me paraît tôt , non?Employé oxymorique a écrit:Je me permets de remonter cette discussion.
Les emplois d'avenir ne menacent absolument pas les postes de professeurs, dans la mesure où ils sont un tremplin pour pré-recruter des enseignants dès la L2.
Dans mon cas, je fais de l'"observation active" et je participe aux "activités pré-scolaires", je n'ai en aucun cas le droit d'être en situation d'enseignement, on ne me confie pas une classe.
Et qui va accepter un étudiant tout l'année dans ses cours????
Le couillon qui a compris, quand on lui a demandé, qu'il s'agissait de 12 heures en tout. Et qui comprend qu'on l'aura roulé dans la farine dans la bouche de l'IA assis juste en face. Difficile de se défiler parvenu à ce stade.
Pour répondre à une autre de tes interrogations, ce sont moins les tuteurs que les stagiaires qui manquent.
Enfin, l'une des intentions affichées est de renouveler d'urgence un "vivier" en piteux état dans les académies déficitaires.
Pour la limitation aux seuls boursiers, je comprends ton désaccord. Les EAP auront un avantage certain au concours, et on peut en effet se poser des questions d'équité. C'est un choix politique, que par ailleurs je ne trouve pas illégitime, mais dont certains feront injustement les frais.
Il manque effectivement de stagiaires, ce qui prouve que même cet appât n'est pas suffisant. Ceci dit, s'il y avait beaucoup de candidats , on manquerait de tuteurs , vu l'indemnité.
Donc il ne voleront la place de personne, et le problème de l'équité ne me semble pas de mise. Dans le second degré , de plus , je ne sais pas si le poids de l'épreuve pédagogiste influencera tant que ça le résultat, et certaines matières sont déjà prises à la gorge. Soit on jette l'éponge, soit on tente tout pour essayer
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- alanneFidèle du forum
je ne vois pas en quoi cela changera quelque chose, les evs dans le premier degré sont corvéables à merci.
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- LefterisEsprit sacré
Justement, le statut est ici beaucoup plus restrictif et ciblé. La boussole, c'est l'objectif du concours, et d'axer la présence dans l'établissement sur cet objectif, pas de pressurer quelqu'un en l'épuisant en tâches inutiles pour ses études.alanne a écrit:je ne vois pas en quoi cela changera quelque chose, les evs dans le premier degré sont corvéables à merci.
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- alanneFidèle du forum
il ne faut pas exagérer tout de m^me le contrat est de 12 heures par semaine. J'ai moi m^me étudié en travaillant 20 heures par semaine , comme quelques uns ici et nous y sommes arrivés !
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- BlackMailExpert
C'est bien alanne, tu devais avoir un super emploi du temps pour pouvoir bosser 20h à côté. Personnellement, j'ai tous les jours des matières dispersées sur des plages horaires très diverses avec une amplitude du matin au soir, donc il est difficile de trouver un emploi avec des horaires aussi instables et irréguliers (je m'y suis attelée pendant tout le premier semestre, j'ai eu beaucoup d'employeurs très intéressés mais qui ne pouvaient pas me prendre à cause de mes horaires). Et je suis sûre que c'est le cas d'une grande partie des étudiants.
De plus, travailler 12h nous permet d'être là suffisamment pour sortir du cadre théorique de la fac et voir les réalités du métier.
Observer n'est qu'une première étape (j'espère du moins), et même si un étudiant employé dans le cadre EAP ne tiendra jamais un cours seul, j'espère qu'il aura la possibilité d'animer des ateliers, de faire du soutien ou autre.
De plus, travailler 12h nous permet d'être là suffisamment pour sortir du cadre théorique de la fac et voir les réalités du métier.
Observer n'est qu'une première étape (j'espère du moins), et même si un étudiant employé dans le cadre EAP ne tiendra jamais un cours seul, j'espère qu'il aura la possibilité d'animer des ateliers, de faire du soutien ou autre.
- NuitsFidèle du forum
BlackMail a écrit:C'est bien alanne, tu devais avoir un super emploi du temps pour pouvoir bosser 20h à côté. Personnellement, j'ai tous les jours des matières dispersées sur des plages horaires très diverses avec une amplitude du matin au soir, donc il est difficile de trouver un emploi avec des horaires aussi instables et irréguliers (je m'y suis attelée pendant tout le premier semestre, j'ai eu beaucoup d'employeurs très intéressés mais qui ne pouvaient pas me prendre à cause de mes horaires). Et je suis sûre que c'est le cas d'une grande partie des étudiants.
De plus, travailler 12h nous permet d'être là suffisamment pour sortir du cadre théorique de la fac et voir les réalités du métier.
Observer n'est qu'une première étape (j'espère du moins), et même si un étudiant employé dans le cadre EAP ne tiendra jamais un cours seul, j'espère qu'il aura la possibilité d'animer des ateliers, de faire du soutien ou autre.
Pas forcément.
Il y a plein de jobs compatibles avec les horaires de la fac: restauration, agent de sécurité, distributeur de journaux, périscolaire, faire des inventaires, faire des ménages, barman, télé opérateur etc. Tous les jobs pourris s'exerçant la nuit ou tôt le matin ou tard le soir...
Le problème, c'est de réussir ses études dans de telles conditions.
- BlackMailExpert
Nuits: En effet, j'aurais dû plus nuancer mes propos, mea culpa.
Même en ces temps de crises, de fabuleux métiers (une pensée particulière aux téléopérateurs...) recrutent à tour de bras des intérimaires pour pallier leur manque de personnel .
Mais l'idéal, c'est quand même pour un étudiant d'avoir un petit boulot, pas un métier qui lui pompe toute son énergie vitale, non ? (j'ose même ajouter que l'idéal, c'est d'avoir un boulot qui l'intéresse et qui le prépare à son futur métier).
Je pense que les 12H de travail proposés aux étudiants dans le cadre des EAP suffisent pour se faire une idée nette du métier et avoir une expérience concrète, surtout si l'expérience dure plusieurs années.
Edit: Et encore, si l'on a des horaires comme les miens très "dispersés", c'est difficile de trouver un boulot le matin ou le soir...
Même en ces temps de crises, de fabuleux métiers (une pensée particulière aux téléopérateurs...) recrutent à tour de bras des intérimaires pour pallier leur manque de personnel .
Mais l'idéal, c'est quand même pour un étudiant d'avoir un petit boulot, pas un métier qui lui pompe toute son énergie vitale, non ? (j'ose même ajouter que l'idéal, c'est d'avoir un boulot qui l'intéresse et qui le prépare à son futur métier).
Je pense que les 12H de travail proposés aux étudiants dans le cadre des EAP suffisent pour se faire une idée nette du métier et avoir une expérience concrète, surtout si l'expérience dure plusieurs années.
Edit: Et encore, si l'on a des horaires comme les miens très "dispersés", c'est difficile de trouver un boulot le matin ou le soir...
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Je sais que je le ferai cette année, mais je crois que cela dépend beaucoup du fonctionnement du proviseur et des enseignants de la discipline.BlackMail a écrit:De plus, travailler 12h nous permet d'être là suffisamment pour sortir du cadre théorique de la fac et voir les réalités du métier.
Observer n'est qu'une première étape (j'espère du moins), et même si un étudiant employé dans le cadre EAP ne tiendra jamais un cours seul, j'espère qu'il aura la possibilité d'animer des ateliers, de faire du soutien ou autre.
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- IphigénieProphète
es Instituts Préparatoires à l’Enseignement du Second Degré ou IPES sont un ancien système en France qui concernait la formation des professeurs des enseignants du second degré. Il a été supprimé en 19781, à cause du faible taux de réussite pour les personnes qui ont bénéficié des IPES, aux concours de recrutement de professeurs.
elle est bien bonne celle-là!!!!!
les Ipes donnaient l'écrit du Capes,et tous les élèves d'ENS bénéficiaient aussi de ce statut.
Ceux qui rataient quand même le capes devenaient MA obligatoirement ou remboursaient leurs Ipes.
La vérité est que ce statut privilégié qui offrait un cadre idéal d'études avec la possibilité d'obtenir une quatrième année d'Ipes pour préparer l'agreg pour les mieux classés, était trop coûteuse.De fait tous les Ipésiens que je connais sont devenus agrégés.
Aujourd'hui on invente un système où c'est l"étudiant qui finance l'état et non l'état qui finance l'étudiant: c'est plus rentable.
Pour ce qui est des aides aux plus défavorisés, c'est à double tranchant et ça en dit long sur la considération du travail d'enseignant: un bon débouché pour les classes défavorisées: pas sûr que ce soit une vraie aide.
- isamiaNiveau 5
iphigénie a écrit:es Instituts Préparatoires à l’Enseignement du Second Degré ou IPES sont un ancien système en France qui concernait la formation des professeurs des enseignants du second degré. Il a été supprimé en 19781, à cause du faible taux de réussite pour les personnes qui ont bénéficié des IPES, aux concours de recrutement de professeurs.
elle est bien bonne celle-là!!!!!
les Ipes donnaient l'écrit du Capes,et tous les élèves d'ENS bénéficiaient aussi de ce statut.
Ceux qui rataient quand même le capes devenaient MA obligatoirement ou remboursaient leurs Ipes.
La vérité est que ce statut privilégié qui offrait un cadre idéal d'études avec la possibilité d'obtenir une quatrième année d'Ipes pour préparer l'agreg pour les mieux classés, était trop coûteuse.De fait tous les Ipésiens que je connais sont devenus agrégés.
Aujourd'hui on invente un système où c'est l"étudiant qui finance l'état et non l'état qui finance l'étudiant: c'est plus rentable.
Pour ce qui est des aides aux plus défavorisés, c'est à double tranchant et ça en dit long sur la considération du travail d'enseignant: un bon débouché pour les classes défavorisées: pas sûr que ce soit une vraie aide.
Tout à fait d'accord!
- CosmosNiveau 6
Employé oxymorique a écrit:Je sais que je le ferai cette année, mais je crois que cela dépend beaucoup du fonctionnement du proviseur et des enseignants de la discipline.BlackMail a écrit:De plus, travailler 12h nous permet d'être là suffisamment pour sortir du cadre théorique de la fac et voir les réalités du métier.
Observer n'est qu'une première étape (j'espère du moins), et même si un étudiant employé dans le cadre EAP ne tiendra jamais un cours seul, j'espère qu'il aura la possibilité d'animer des ateliers, de faire du soutien ou autre.
Pour ma part, je ne sais pas si je ferai autre chose que de l'observation cette année... Les principaux et les professeurs concernés ont l'air un peu dépassé par la situation
Comme c'est la première année qu'il y a ce dispositif j'imagine qu'il faut être indulgent, mais j'ai l'impression que le lancement de ces EAP a été fait un peu à la va vite sans que les principaux ne sachent trop quoi faire de nous.
- Employé oxymoriqueNiveau 7
C'est justement parce que le dispositif est un peu nouveau qu'il laisse la place à des initiatives. Il y a quand même "participation aux activités périéducatives" comme tâche. Libre à chacun de définir (dans la limite du raisonnable) ces activités-là.
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« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
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- LefterisEsprit sacré
Il faut surtout respecter l'esprit de la mesure plus que la lettre de textes qui n'existent pas, et cet esprit c'est selon moi :Employé oxymorique a écrit:C'est justement parce que le dispositif est un peu nouveau qu'il laisse la place à des initiatives. Il y a quand même "participation aux activités périéducatives" comme tâche. Libre à chacun de définir (dans la limite du raisonnable) ces activités-là.
- permettre de se faire une idée du métier et éventuellement avoir une expérience
- pouvoir terminer son année de fac
- se préparer à passer le capes dans cette voie en fin de master 1 pour l'écrit.
Comme il est question de "pratique accompagnée", des séances peuvent être confiées au stagiaire à partir de L3, et jusqu'à "l'élaboration de séquences". Donc une marge d'autonomie pour le stagiaire. Et comme c'est "sous la responsabilité" du tuteur , marge d'initiative pour le tuteur aussi .Je vois ça comme ça, jusqu'à nouvel ordre, il n'y a aucun "tableau de marche" précis.
La première chose que je vais faire , quand il/elle arrivera (on devait m'en livrer deux mais là, ça sera un M1 finalement, pour l'instant), ça sera de discuter de l'emploi du temps , de ses contraintes, et après on verra, en fonction de ses desiderata. Il me semble quand même que je devrai lui confier des cours pour deux raisons logiques: on demande souvent au tuteur son avis sur le stagiaire, dans tous les autres cas. Il faut donc avoir quelque chose à dire...Ensuite, ces M1 ont vocation après l'écrit d'être sous contrat 6 heures en autonomie en M2, si j'ai bien compris, donc avoir déjà affronté une classe peut aider. (Celui qui aura survécu aux miens devrait être titularisé d'office ).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- Employé oxymoriqueNiveau 7
Tout à fait. Je plussoie à 200%.Lefteris a écrit:Il faut surtout respecter l'esprit de la mesure plus que la lettre de textes qui n'existent pas, et cet esprit c'est selon moi :Employé oxymorique a écrit:C'est justement parce que le dispositif est un peu nouveau qu'il laisse la place à des initiatives. Il y a quand même "participation aux activités périéducatives" comme tâche. Libre à chacun de définir (dans la limite du raisonnable) ces activités-là.
- permettre de se faire une idée du métier et éventuellement avoir une expérience
- pouvoir terminer son année de fac
- se préparer à passer le capes dans cette voie en fin de master 1 pour l'écrit.
Comme il est question de "pratique accompagnée", des séances peuvent être confiées au stagiaire à partir de L3, et jusqu'à "l'élaboration de séquences". Donc une marge d'autonomie pour le stagiaire. Et comme c'est "sous la responsabilité" du tuteur , marge d'initiative pour le tuteur aussi .Je vois ça comme ça, jusqu'à nouvel ordre, il n'y a aucun "tableau de marche" précis.
La première chose que je vais faire , quand il/elle arrivera (on devait m'en livrer deux mais là, ça sera un M1 finalement, pour l'instant), ça sera de discuter de l'emploi du temps , de ses contraintes, et après on verra, en fonction de ses desiderata. Il me semble quand même que je devrai lui confier des cours pour deux raisons logiques: on demande souvent au tuteur son avis sur le stagiaire, dans tous les autres cas. Il faut donc avoir quelque chose à dire...Ensuite, ces M1 ont vocation après l'écrit d'être sous contrat 6 heures en autonomie en M2, si j'ai bien compris, donc avoir déjà affronté une classe peut aider. (Celui qui aura survécu aux miens devrait être titularisé d'office ).
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
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- BlackMailExpert
Salut, je m'adresserai ici surtout aux étudiants qui sont déjà dans les EAP et aux professeurs désignés comme tuteurs.
J'ai en effet eu un rendez-vous avec le collège où je suis censée travailler, et où j'ai appris que le collège choisissait parmi plusieurs étudiants. Bon, déjà, j'étais assez surprise, car le rectorat m'avait dit que je n'avais plus qu'à "signer".
Bref, j'ai aujourd'hui reçu par email une réponse positive de la principale, qui dit attendre de recevoir les documents officiels pour que je puisse commencer.
Donc comme je sais que plusieurs étudiants ont déjà commencé, je voulais savoir si vous aviez signé quoi que ce soit ou non et si on vous avait dit que les papiers "officiels" étaient encore au Ministère (??)/Rectorat. Parce que si les papiers sont effectivement au "Ministère", personne n'a pu signer en théorie...Et si les profs qui sont par là ont des infos, je suis preneuse aussi...
Puisque du coup, je ne commencerai pas avant l'arrivée de ces fameux papiers....
J'ai en effet eu un rendez-vous avec le collège où je suis censée travailler, et où j'ai appris que le collège choisissait parmi plusieurs étudiants. Bon, déjà, j'étais assez surprise, car le rectorat m'avait dit que je n'avais plus qu'à "signer".
Bref, j'ai aujourd'hui reçu par email une réponse positive de la principale, qui dit attendre de recevoir les documents officiels pour que je puisse commencer.
Donc comme je sais que plusieurs étudiants ont déjà commencé, je voulais savoir si vous aviez signé quoi que ce soit ou non et si on vous avait dit que les papiers "officiels" étaient encore au Ministère (??)/Rectorat. Parce que si les papiers sont effectivement au "Ministère", personne n'a pu signer en théorie...Et si les profs qui sont par là ont des infos, je suis preneuse aussi...
Puisque du coup, je ne commencerai pas avant l'arrivée de ces fameux papiers....
- LefterisEsprit sacré
Non, je viens de recevoir la circulaire du rectorat, 17 pages :shock: . Il y a erreur de compréhension de part et d'autre :BlackMail a écrit:Salut, je m'adresserai ici surtout aux étudiants qui sont déjà dans les EAP et aux professeurs désignés comme tuteurs.
J'ai en effet eu un rendez-vous avec le collège où je suis censée travailler, et où j'ai appris que le collège choisissait parmi plusieurs étudiants. Bon, déjà, j'étais assez surprise, car le rectorat m'avait dit que je n'avais plus qu'à "signer".
Bref, j'ai aujourd'hui reçu par email une réponse positive de la principale, qui dit attendre de recevoir les documents officiels pour que je puisse commencer.
Donc comme je sais que plusieurs étudiants ont déjà commencé, je voulais savoir si vous aviez signé quoi que ce soit ou non et si on vous avait dit que les papiers "officiels" étaient encore au Ministère (??)/Rectorat. Parce que si les papiers sont effectivement au "Ministère", personne n'a pu signer en théorie...Et si les profs qui sont par là ont des infos, je suis preneuse aussi...
Puisque du coup, je ne commencerai pas avant l'arrivée de ces fameux papiers....
les EAP sont sélectionnés par une commission académique .L'établissement ne procède à aucun choix. En revanche, l'établissement doit voter le principe du recrutement de contractuels au conseil d'administration.(L'établissement représente l'employeur, puisque c'est un contrat de droit privé). Ensuite, le contractuel signe, et c'est parti, il tombe dans le griffes de l'administration et du tuteur.
La circulaire est plus explicite que la loi-cadre aussi sur les missions : il devront assurer du soutien, mais aussi de l'enseignement, et même participer à l'évaluation en M1. Il devront participer à l'élaboration de séances , puis de séquences ( il faudra bien doser, quand on sait le boulot que ça représente, et comme c'est progressif, ils seront en état de le faire en plein milieu de leurs examens). Il s'agit, je cite, "d'entrer dans le métier". Cette formule semble résumer l'esprit de ces contrats.
Le temps de travail est annualisé, c'est-à-dire que les 12 heures hebdo peuvent être réparties différemment selon les semaines pour libérer les semaines d'examens, les impératifs de la faculté (et ils peuvent travailler pendant les vacances scolaires, étant régis par le code du travail et non par le statut de la Fonction Publique) . Là, on va se trouver devant un casse tête, entre les heures où le tuteur n'a pas cours , celle ou le stagiaire ne peut venir.
Il va y avoir des réunions ad hoc , mais j'espère que ce sera souple, pour négocier avec le stagiaire et organiser au mieux le temps. L'idéal me semblerait pour le stagiaire contractuel , afin de limiter ses aller-retours, de ne pas trop être dispersé, de faire une grosse journée, de sept à huit heures (pas tout en cours, ça serait intenable, mais il y aussi les activités péri-éducatives, l'aide au devoir, la recherche documentaire , et les réunions qui sont prévues dans l'EDT ) , avec le tuteur en partie, puis des à côtés selon divers besoins, en fonction des possibilités.Comme il est prévu qu'un tableau de bord sera élaboré en concertation, pourquoi pas ...
Va falloir du doigté...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BlackMailExpert
Merci pour tes précisions Lefteris. Je crois que de toute manière le personnel de l'établissement où je suis est tout aussi perdu...
L'idéal pour un employé EAP serait en effet de faire de grosses journées regroupées, mais il faut pour cela que l'emploi du temps de la fac soit conciliant, et cela dépend des universités... (la mienne n'est vraiment pas conciliante pour les étudiants salariés).
Néanmoins, je reviens sur les activités qu'auront les étudiants pour répondre à ceux qui déploraient qu'on ne soit payés qu'à observer ( ). Ce que m'ont dit la principale, la principale-adjointe et mon tuteur lors de mon entretien vont dans le sens de ce que tu mets en avant Lefteris.
Ils ont en effet insisté sur le fait que le temps d'observation ne sera qu'un bref moment, puis qu'en plus du soutien ou des ateliers, il faudra préparer des séquences puis enseigner devant la classe entière (mais le tuteur sera dans la classe). Je suis tout à fait ravie que cela semble aussi "formateur" mais j'éprouve quelques craintes: le temps de préparation des séquences sera-t-il en-dehors des 12h hebdomadaires ? Nous avons déjà pléthore de travail en plus en tant qu'étudiants... je sais bien que ça fait partie des réalités du métier, mais je ne sais pas si concrètement nous pourrons faire 'autant' (surtout que lorsque l'on débute, on a besoin de plus de temps je suppute).
Et à titre personnel, j'ai aussi quelques appréhensions par rapport à la politique de l'établissement, puisqu'on m'a certifié qu'avoir des connaissances n'était pas important, mais qu'il fallait avant tout être pédagogue. Mwarf. Là encore, c'est peut-être le discours que tiennent aujourd'hui tous les établissements scolaires.
L'idéal pour un employé EAP serait en effet de faire de grosses journées regroupées, mais il faut pour cela que l'emploi du temps de la fac soit conciliant, et cela dépend des universités... (la mienne n'est vraiment pas conciliante pour les étudiants salariés).
Néanmoins, je reviens sur les activités qu'auront les étudiants pour répondre à ceux qui déploraient qu'on ne soit payés qu'à observer ( ). Ce que m'ont dit la principale, la principale-adjointe et mon tuteur lors de mon entretien vont dans le sens de ce que tu mets en avant Lefteris.
Ils ont en effet insisté sur le fait que le temps d'observation ne sera qu'un bref moment, puis qu'en plus du soutien ou des ateliers, il faudra préparer des séquences puis enseigner devant la classe entière (mais le tuteur sera dans la classe). Je suis tout à fait ravie que cela semble aussi "formateur" mais j'éprouve quelques craintes: le temps de préparation des séquences sera-t-il en-dehors des 12h hebdomadaires ? Nous avons déjà pléthore de travail en plus en tant qu'étudiants... je sais bien que ça fait partie des réalités du métier, mais je ne sais pas si concrètement nous pourrons faire 'autant' (surtout que lorsque l'on débute, on a besoin de plus de temps je suppute).
Et à titre personnel, j'ai aussi quelques appréhensions par rapport à la politique de l'établissement, puisqu'on m'a certifié qu'avoir des connaissances n'était pas important, mais qu'il fallait avant tout être pédagogue. Mwarf. Là encore, c'est peut-être le discours que tiennent aujourd'hui tous les établissements scolaires.
- LefterisEsprit sacré
Je vois qu'en tant que première concernée, tu préfères aussi grouper les heures . Mais en bonne logique, il me semble pouvoir dire que plus de deux jours de présence rendraient la situation invivable au contractuel /étudiant. Ou alors trois demi-journées, deux le matin jusqu'à 12 heures (ça c'st bon, je le fais trois fois par semaine, et des heures "flottantes" sans tuteur , quand le stagiaire est dispo.BlackMail a écrit:Merci pour tes précisions Lefteris. Je crois que de toute manière le personnel de l'établissement où je suis est tout aussi perdu...
L'idéal pour un employé EAP serait en effet de faire de grosses journées regroupées, mais il faut pour cela que l'emploi du temps de la fac soit conciliant, et cela dépend des universités... (la mienne n'est vraiment pas conciliante pour les étudiants salariés).
Néanmoins, je reviens sur les activités qu'auront les étudiants pour répondre à ceux qui déploraient qu'on ne soit payés qu'à observer ( ). Ce que m'ont dit la principale, la principale-adjointe et mon tuteur lors de mon entretien vont dans le sens de ce que tu mets en avant Lefteris.
Ils ont en effet insisté sur le fait que le temps d'observation ne sera qu'un bref moment, puis qu'en plus du soutien ou des ateliers, il faudra préparer des séquences puis enseigner devant la classe entière (mais le tuteur sera dans la classe). Je suis tout à fait ravie que cela semble aussi "formateur" mais j'éprouve quelques craintes: le temps de préparation des séquences sera-t-il en-dehors des 12h hebdomadaires ? Nous avons déjà pléthore de travail en plus en tant qu'étudiants... je sais bien que ça fait partie des réalités du métier, mais je ne sais pas si concrètement nous pourrons faire 'autant' (surtout que lorsque l'on débute, on a besoin de plus de temps je suppute).
Et à titre personnel, j'ai aussi quelques appréhensions par rapport à la politique de l'établissement, puisqu'on m'a certifié qu'avoir des connaissances n'était pas important, mais qu'il fallait avant tout être pédagogue. Mwarf. Là encore, c'est peut-être le discours que tiennent aujourd'hui tous les établissements scolaires.
Pour le temps de préparation, qui est ENORME au début(voir les témoignages des vrais néoprofs ici ) , il me semble qu'il devrait être pris sur les 12 heures. En tout cas, si j'ai quelque poids, je plaiderai dans ce sens . En tout cas il faut voir ce qui est entendu par participer à "l'élaboration". Si c'est vraiment arriver, en L2 et à fortiori M1 à la construction autonome d'une séquence, en plus des études, ils ne vont pas chômer en effet .
Mais là aussi à mon avis, le tuteur va au moins leur livrer le canevas , l'objectif, les leçons de grammaire qu'il souhaite à ce stade, car ça s'insère dans son année à lui , donc il a déjà son idée. Quitte à laisser au stagiaire le choix des textes ...
Et justement , c'est sur ce dernier point que le stagiaire devra avoir de bonnes connaissances universitaires, car faire des choix implique d'aller chercher dans sa culture, d'avoir une vision d'ensemble d'un problème. On n'a pas un cours d'avance sur l'élève, ça ne marche pas, ça ... .On ne va pas monter une séquence avec des explications sur la poésie ou e roman si l'on n'y connait rien .
Ca m'agace, mais ça m'agace cette histoire de pédagogue dont on sous -entend qu'il pourrait faire illusion comme Trissotin . La première étape c'est d'être compétent, ensuite, on avise . Qu'ils me fassent déjà des cours avec un contenu, et on verra après comment ça peut passer avec mes gremlins croisés de paresseux.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Pour répondre un peu en vrac.
D'abord sur ma situation personnelle : je n'ai pas encore signé. D'une part mon établissement doit signer un convention avec l'établissement centralisateur des paies des contractuels ; d'autre part on attend (attendait) la circulaire du Ministère.
A ce propos, est-ce que je peux la trouver sur Internet Lefteris ??????????????
Sur mon EDT : j'ai deux jours de libres dans la semaine (j'ai de la chance) donc je vais être ces deux jours dans l'établissement, et pas seulement avec mon tuteur, d'autres profs ont accepté de m'accueillir, ce qui fait que je peux faire mes 12h théoriquement.
Maintenant, beaucoup d'étudiants terminent les cours fin avril/début mai/mi mai, ce qui fait que beaucoup auront leur mois de juin complet pour rattraper éventuellement des heures (en surveillant des épreuves de Bac peut-être... ?).
Une autre chose, mon proviseur nous a certifié que les L2 ne pouvaient pas être en situation d'enseignement, à aucun moment, tout du moins officiellement.
D'abord sur ma situation personnelle : je n'ai pas encore signé. D'une part mon établissement doit signer un convention avec l'établissement centralisateur des paies des contractuels ; d'autre part on attend (attendait) la circulaire du Ministère.
A ce propos, est-ce que je peux la trouver sur Internet Lefteris ??????????????
Sur mon EDT : j'ai deux jours de libres dans la semaine (j'ai de la chance) donc je vais être ces deux jours dans l'établissement, et pas seulement avec mon tuteur, d'autres profs ont accepté de m'accueillir, ce qui fait que je peux faire mes 12h théoriquement.
Maintenant, beaucoup d'étudiants terminent les cours fin avril/début mai/mi mai, ce qui fait que beaucoup auront leur mois de juin complet pour rattraper éventuellement des heures (en surveillant des épreuves de Bac peut-être... ?).
Une autre chose, mon proviseur nous a certifié que les L2 ne pouvaient pas être en situation d'enseignement, à aucun moment, tout du moins officiellement.
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- alanneFidèle du forum
Chez nous les aed et avs peuvent,en accord avec les profs , préparer des séances pour passer l'interne et pour leurs aider dans leurs études.à partir de la L3. La préparation n'est pas prise en compte dans leurs temps de travail le principal est au courant et est assez ouvert sur ce sujet (il est très réaliste face aux statuts précaires de ces personnels). Ce qui compte c est que la séance soit en rapport avec le programme de la classe et que le prof soit présent lors de la séance (responsabilité oblige).
- LefterisEsprit sacré
Je ne sais pas si elle en ligne, j'ai eu la version adressée au rectorat de Paris avec la mention "projet"Employé oxymorique a écrit:Pour répondre un peu en vrac.
D'abord sur ma situation personnelle : je n'ai pas encore signé. D'une part mon établissement doit signer un convention avec l'établissement centralisateur des paies des contractuels ; d'autre part on attend (attendait) la circulaire du Ministère.
A ce propos, est-ce que je peux la trouver sur Internet Lefteris ??????????????
Sur mon EDT : j'ai deux jours de libres dans la semaine (j'ai de la chance) donc je vais être ces deux jours dans l'établissement, et pas seulement avec mon tuteur, d'autres profs ont accepté de m'accueillir, ce qui fait que je peux faire mes 12h théoriquement.
Maintenant, beaucoup d'étudiants terminent les cours fin avril/début mai/mi mai, ce qui fait que beaucoup auront leur mois de juin complet pour rattraper éventuellement des heures (en surveillant des épreuves de Bac peut-être... ?).
Une autre chose, mon proviseur nous a certifié que les L2 ne pouvaient pas être en situation d'enseignement, à aucun moment, tout du moins officiellement.
Pour les L2, ils ne peuvent pas faire de "pratique accompagnée" , comme les L3 et les M1, ces derniers pouvant en outre participer aux évaluations.
Dans aucun cas tout seuls. Il n'y a actuellement que les M2 qui interviennent en responsabilité, seuls dans la classe.
Les L2 peuvent faire de "l'observation active", mais je n'en sais pas plus sur le concept .
Tous peuvent faire du soutien ou AP et des activités péri-éducatives.
A mon avis, le système peut être souple si chacun y met de la bonne volonté, et il faut axer l'ensemble sur l'intérêt de l'étudiant, sans l'accabler de tâches, ni chercher à avoir un "bouche-trou" sous la main.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BlackMailExpert
Employé oxymorique a écrit:
Sur mon EDT : j'ai deux jours de libres dans la semaine (j'ai de la chance) donc je vais être ces deux jours dans l'établissement, et pas seulement avec mon tuteur, d'autres profs ont accepté de m'accueillir, ce qui fait que je peux faire mes 12h théoriquement.
Mais donc tu n'as pas encore commencé à être au collège/lycée 12h par semaine ?
Sinon merci pour la précision pour la signature du contrat.
Pour la situation des L2, c'est vrai que je n'en sais pas plus. Et n'étant pas concernée, nous n'en n'avons pas parlé à mon entretien.
Par contre j'ai l'impression qu'il n'y a presque que des L2 qui sont pris dans les EAP d'après ce que je lis, vous avez quand même des L3 et des M1 Lefteris ?
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Lefteris, je suis effaré de voir qu'ils en sont à des versions de "projet", presque deux mois après la rentrée où nous étions censés commencer...
Oui, je pense que ce système peut vraiment être bénéfique si on l'adapte cas par cas.
BlackMail, non je n'ai pas encore commencé. Malgré mes nombreux appels à mon lycée qui me dit à chaque fois d'attendre. Dans une semaine commencent les vacances d'hier : deux mois de perdus pour des histoires de papiers...
Oui, je pense que ce système peut vraiment être bénéfique si on l'adapte cas par cas.
BlackMail, non je n'ai pas encore commencé. Malgré mes nombreux appels à mon lycée qui me dit à chaque fois d'attendre. Dans une semaine commencent les vacances d'hier : deux mois de perdus pour des histoires de papiers...
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« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
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