Autorisation absence parent malade ?

Bonjour,
Résumé de situation :
Mon principal adjoint a gentiment accepté que je sois absente mardi mercredi (qui viennent de passer) car ma belle-mère est en train de mourir à 2h de chez moi, pour qu'on puisse la veiller etc. Hier, mon frère m'appelle : c'est ma mère qui est hospitalisée en urgences (gros problème respiratoire), elle est en réa (à 4h de chez moi, 3h de ma belle-mère). J'ai donc foncé auprès d'elle.
Bref, je suis censée reprendre le boulot lundi et je me demandais si j'avais droit à des jours pour être auprès de ma maman ??
Merci de vos réponses. Je suis un peu perdue et, honnêtement, je n'arrive plus trop à réfléchir.

Tu as droit à trois jours d'autorisation d'absence mais c'est à discrétion de ton CDE.
Si la situation dure, tu as ce qu'on appelle le congé de solidarité familiale , il faut en faire la demande écrite , c'est pour accompagner un proche sur la duree c'est la Sécu qui te verse une allocation d'accompagnement et qui décide.

Merci de ta réponse.

Rabelais a tout dit, je rajoute une chose importante: le médecin doit te faire un certificat médical stipulant que la patiente a besoin de l'accompagnement quotidien de sa fille dans le cadre de soins palliatifs (ou quelque chose d'équivalent) ; c'est ça qui va te donner droit au congé de solidarité famille (3 mois renouvelable une fois). Tu dois mentionner dans la lettre également ton numéro de sécu et celui de ta mère (ainsi je crois que la mutuelle). Tu précises évidemment le premier jour à partir duquel tu souhaites entamer ce congé. La secrétaire de ton établissement saura te renseigner

Voici un modèle de lettre officielle:

http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/3192-demande-de-conge-de-solidarite-modele-de-lettre-gratuit

(l'employeur est ici le recteur de ton académie)

Si le congé de solidarité familiale ne t'est pas accordé pour cause de certificat pas assez "explicite" au sens ou on ne perçoit pas la fin de vie, tu peux demander une disponibilité qui est de droit pour ce genre de situation (mais attention, tu perds ton poste, et ce serait uniquement en plan B) .C'est arrivé à ma sœur car notre mère à 2h de route aussi n'était qu'en début de traitement et ses jours n'étaient pas à ce moment là comptés ; elle a pu presque du jour au lendemain faire ses 6 mois de dispo ; mais ma sœur est dans la fonction publique territoriale il y a donc plus de souplesse quant à la possibilité de commencer rapidement; je ne sais pas du tout par contre le délai minimal qu'on accorde pour commencer ce congé dans l'Education nationale.

Si c'est vraiment une urgence, tu peux demander ( avec appui du CDE) un 1/2 temps ou un tiers temps qui normalement est accordé immédiatement. Tu as la chance d'avoir un frère essaye donc de voir avec lui comment vous organiser

Bon courage à toi

Rabelais a écrit:Tu as droit à trois jours d'autorisation d'absence mais c'est à discrétion de ton CDE.
Si la situation dure, tu as ce qu'on appelle le congé de solidarité familiale , il faut en faire la demande écrite , c'est pour accompagner un proche sur la duree c'est la Sécu qui te verse une allocation d'accompagnement et qui décide.

Oui, mais c'est pour un parent diagnostiqué en fin de vie et c'est une procédure lourde. La plupart des CdE donneront des jours, prévoir de rattraper des (les ?) cours.
Quand je m'occupais de mon père, le rectorat m'avait invité, au téléphone, à prendre de faux arrêts de travail chez un médecin...

Cripure a écrit:

Rabelais a écrit:Tu as droit à trois jours d'autorisation d'absence mais c'est à discrétion de ton CDE.
Si la situation dure, tu as ce qu'on appelle le congé de solidarité familiale , il faut en faire la demande écrite , c'est pour accompagner un proche sur la duree c'est la Sécu qui te verse une allocation d'accompagnement et qui décide.

Oui, mais c'est pour un parent diagnostiqué en fin de vie et c'est une procédure lourde. La plupart des CdE donneront des jours, prévoir de rattraper des (les ?) cours.
Quand je m'occupais de mon père, le rectorat m'avait invité, au téléphone, à prendre de faux arrêts de travail chez un médecin...

Ce que j'ai dû faire pour une opération lourde de mon mari et qui nécessitait une présence 24h/24 à son retour de l'hôpital. Ma cde n'avait trouvé aucune autre solution.

Je ne comprends pas que ce soit aussi compliqué. Quand on demande ce type de congé, on est déjà dans la détresse et s'il faut rajouter des procédures administratives, c'est autant moins de disponibilité affective et réelle.

Ce sujet me touche et j'ai oublié de te souhaiter bon courage. Les conseils de @gauvain31 me paraissent tout à fait pertinents.

Cripure a écrit:

Rabelais a écrit:Tu as droit à trois jours d'autorisation d'absence mais c'est à discrétion de ton CDE.
Si la situation dure, tu as ce qu'on appelle le congé de solidarité familiale , il faut en faire la demande écrite , c'est pour accompagner un proche sur la duree c'est la Sécu qui te verse une allocation d'accompagnement et qui décide.

Oui, mais c'est pour un parent diagnostiqué en fin de vie et c'est une procédure lourde. La plupart des CdE donneront des jours, prévoir de rattraper des (les ?) cours.
Quand je m'occupais de mon père, le rectorat m'avait invité, au téléphone, à prendre de faux arrêts de travail chez un médecin...

De fait, c'est le plus simple... Et ce n'est pas vraiment ce que j'appelle un faux AM puisqu'on se trouve quand même dans une situation très difficile à gérer psychologiquement.

Mon cde m'a conseillé de prendre un arrêt d'une semaine. Motif sur l'arrêt "être auprès de sa maman hospitalisée en réanimation".
Merci à tous