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- OsmieSage
Bonjour,
Je me rappelle avoir lu quelque part (dans le Canard ?) que Jean-Marc Ayrault avait bénéficié des IPES pour son CAPES d'allemand. Quelqu'un pourrait-il me le confirmer ?
Merci.
Je me rappelle avoir lu quelque part (dans le Canard ?) que Jean-Marc Ayrault avait bénéficié des IPES pour son CAPES d'allemand. Quelqu'un pourrait-il me le confirmer ?
Merci.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
C'est toi qui es chargée de la reconstitution de sa carrière pour son dossier de retraite?
- OsmieSage
Même pas !
- tonton goldenNiveau 5
Comme le chantait Daniel Balavoine :
" Je ne suis pas un Ayrault, mes faux pas me collent à la peau ! "
" Je ne suis pas un Ayrault, mes faux pas me collent à la peau ! "
- OsmieSage
Cela me fait marrer même si je cherche toujours où j'ai lu cela.
- JohnMédiateur
Et en quoi ce serait drôle ou intéressant ? :shock:
En ce qui concerne les admis-e-s, hormis les taux de réussite importants des normalien-ne-s, les élèves des IPES obtiennent les meilleurs résultats. Autour d'un tiers des ipéssiens inscrits sont reçus aux agrégations de lettres classiques, de grammaire, de géographie et d'allemand, entre 15 et 25% en philosophie, en lettres modernes, en anglais et en histoire. Concernant les ipéssiennes, près de 40% sont admises en philosophie, en grammaire et en géographie ; entre 20 et 30% en lettres classiques, en histoire, en allemand et en anglais. Un ancien khâgneux sur 3, issu de la promotion 1958, et 1 sur 3, issu de la promotion 1967, bénéficiant d'une quatrième année d'IPES, obtient l’agrégation. De même, 1 ancienne khâgneuse sur 3, issue de la promotion 1956, et 1 sur 7, issue de la promotion 1967, connaissent le succès en fin de quatrième année d'IPES.
En cas d’échec, les ipéssien-ne-s doivent obligatoirement rejoindre un Centre Pédagogique Régional et affronter les épreuves pratiques du CAPES. Certain-e-s se présentent par la suite de nouveau à l'agrégation. C'est le cas de l'ensemble des garçons et de 5 filles sur 8, toutes promotions confondues.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- OsmieSage
C'est tonton golden qui me fait rire et pas Ayrault ...
J'ai envie de retrouver cette source : entre les stagiaires et les contractuels-admissibles, quand je vois la casse de l'entrée dans le métier des nouveaux venus et quand je pense aux conditions qu'Ayrault et Peillon ont eues à leurs débuts....
J'ai envie de retrouver cette source : entre les stagiaires et les contractuels-admissibles, quand je vois la casse de l'entrée dans le métier des nouveaux venus et quand je pense aux conditions qu'Ayrault et Peillon ont eues à leurs débuts....
- JohnMédiateur
Ah ok !
Je comprends un peu mieux
Je comprends un peu mieux
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- IphigénieProphète
C'est certain que les conditions des Ipessiens n'avaient rien à voir avec celles des stagiaires aujourd'hui.
Cela dit, je rappelle quand même que les Ipes s'obtenaient soit par concours soit par admissibilité à l'ENS, et n'étaient pas "donnés", dans une époque où les concours pour l'enseignement étaient très sélectifs. Et que, revers de la médaille, l'Ipessien qui n'obtenait pas le Capes se voyait automatiquement propulsé comme maître-auxiliaire ou devait rembourser ses Ipes.
Cela dit, je rappelle quand même que les Ipes s'obtenaient soit par concours soit par admissibilité à l'ENS, et n'étaient pas "donnés", dans une époque où les concours pour l'enseignement étaient très sélectifs. Et que, revers de la médaille, l'Ipessien qui n'obtenait pas le Capes se voyait automatiquement propulsé comme maître-auxiliaire ou devait rembourser ses Ipes.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Exact. J'ai passé le concours de l'Ipes dans les années 70, alors qu'il était en voie d'extinction : une place en LC, deux en LM.
On était par la suite dispensé des épreuves écrites du Capes, ce qui était à double tranchant puisqu'on arrivait à l'oral sans points d'avance.
Mais les deux annuités supplémentaires qui m'ont aidée à prendre une retraite anticipée, ce n'est pas négligeable !
On était par la suite dispensé des épreuves écrites du Capes, ce qui était à double tranchant puisqu'on arrivait à l'oral sans points d'avance.
Mais les deux annuités supplémentaires qui m'ont aidée à prendre une retraite anticipée, ce n'est pas négligeable !
- OudemiaBon génie
Mais ils avaient des cours en plus pour préparer les examens et concours !iphigénie a écrit:C'est certain que les conditions des Ipessiens n'avaient rien à voir avec celles des stagiaires aujourd'hui.
Cela dit, je rappelle quand même que les Ipes s'obtenaient soit par concours soit par admissibilité à l'ENS, et n'étaient pas "donnés", dans une époque où les concours pour l'enseignement étaient très sélectifs. Et que, revers de la médaille, l'Ipessien qui n'obtenait pas le Capes se voyait automatiquement propulsé comme maître-auxiliaire ou devait rembourser ses Ipes.
- IphigénieProphète
non, en tout cas pas chez nous! L'avantage relatif était d'avoir automatiquement l'écrit mais avec une note équivalente à 10: tout se jouait donc à l'oral seulement, avantage, et ...inconvénient!
Mais le système était à l'évidence excellent et motivant: quand tu as déjà un salaire, un statut et une cotisation retraite pendant que tu fais tes études pour être enseignant, tu as le sentiment qu'on ne se moque pas de toi, comme c'est le cas malheureusement aujourd'hui où les stagiaires (et plus encore avec les ESPE!) sont plus une aubaine pour avoir des "vacataires" qu'un statut protecteur.
Il n'y avait pas de cours en plus mais tu pouvais bénéficier d'une année supplémentaire (une troisième année) juste pour préparer l'agrégation, tout frais payés, donc.
Mais le système était à l'évidence excellent et motivant: quand tu as déjà un salaire, un statut et une cotisation retraite pendant que tu fais tes études pour être enseignant, tu as le sentiment qu'on ne se moque pas de toi, comme c'est le cas malheureusement aujourd'hui où les stagiaires (et plus encore avec les ESPE!) sont plus une aubaine pour avoir des "vacataires" qu'un statut protecteur.
Il n'y avait pas de cours en plus mais tu pouvais bénéficier d'une année supplémentaire (une troisième année) juste pour préparer l'agrégation, tout frais payés, donc.
- OudemiaBon génie
Je ne m'imaginais pas autrement qu'agrégée :shock: , alors c'est le petit truc pour lequel je n'ai pas passé les IPES ; en 68 pourtant le concours était pratiquement donné (à Paris X), comme l'ont raconté ceux qui étaient avec moi en hypokhâgne .
Cela aurait sans doute changé bien des choses dans ma vie (ou au moins compliqué mon mariage deux ans plus tard).
Au début des années 90, il y a eu une prime pas négligeable pour ceux qui s'inscrivaient au CAPES, avec une minuscule contrepartie pour se familiariser avec un établissement, sans véritable responsabilité. Cela n'a pas duré longtemps...
Un retour au système IPES serait tellement utile !
Cela aurait sans doute changé bien des choses dans ma vie (ou au moins compliqué mon mariage deux ans plus tard).
Au début des années 90, il y a eu une prime pas négligeable pour ceux qui s'inscrivaient au CAPES, avec une minuscule contrepartie pour se familiariser avec un établissement, sans véritable responsabilité. Cela n'a pas duré longtemps...
Un retour au système IPES serait tellement utile !
- IphigénieProphète
Désolée de te donner des regrets, Oudémia! Mais bon, on ne refait pas l'histoire....
C'est évident que le système des Ipes était excellent, mais je suppose très coûteux...
ps tu pourrais supprimer dans ta citation les phrases que j'ai supprimées? c'était un témoignage perso, mais il n'est pas très utile... )
C'est évident que le système des Ipes était excellent, mais je suppose très coûteux...
ps tu pourrais supprimer dans ta citation les phrases que j'ai supprimées? c'était un témoignage perso, mais il n'est pas très utile... )
- OudemiaBon génie
Non, , c'est juste une constatation.iphigénie a écrit:Désolée de te donner des regrets, Oudémia! Mais bon, on ne refait pas l'histoire....
C'est évident que le système des Ipes était excellent, mais je suppose très coûteux...
ps tu pourrais supprimer dans ta citation les phrases que j'ai supprimées? c'était un témoignage perso, mais il n'est pas très utile... )
Bien sûr que c'était coûteux, mais un bon placement à long terme pour la formation des enseignants.
- InvitéMAFidèle du forum
IPES =?
- IphigénieProphète
Institut de Préparation à l'Enseignement Secondaire.
Dans les faits, cet institut n'avait pas de réalité matérielle, c'était un statut d'élève-professeur sui te permettait, si tu réussissais le concours( en fin de L1 ou L2) de faire tes études en étant payé au premier échelon et en commençant à cotiser pour ta retraite (entre autre).
Il fallait ensuite passer le capes, et comme tu étais sous contrat avec l'état, si tu ratais le capes, tu devais fonctionner comme maitre auxiliaire ou rembourser tes Ipes.
Il existait la possibilité selon le classement d'obtenir une année supplémentaire pour préparer l'agrégation.
(en fait c'est encore le statut des élèves de l'ENS).
Dans les faits, cet institut n'avait pas de réalité matérielle, c'était un statut d'élève-professeur sui te permettait, si tu réussissais le concours( en fin de L1 ou L2) de faire tes études en étant payé au premier échelon et en commençant à cotiser pour ta retraite (entre autre).
Il fallait ensuite passer le capes, et comme tu étais sous contrat avec l'état, si tu ratais le capes, tu devais fonctionner comme maitre auxiliaire ou rembourser tes Ipes.
Il existait la possibilité selon le classement d'obtenir une année supplémentaire pour préparer l'agrégation.
(en fait c'est encore le statut des élèves de l'ENS).
- InvitéMAFidèle du forum
Merci!
- retraitéeDoyen
Non. Juste des cours pour apprendre à corriger des copies, éventuellement;Oudemia a écrit:Mais ils avaient des cours en plus pour préparer les examens et concours !iphigénie a écrit:C'est certain que les conditions des Ipessiens n'avaient rien à voir avec celles des stagiaires aujourd'hui.
Cela dit, je rappelle quand même que les Ipes s'obtenaient soit par concours soit par admissibilité à l'ENS, et n'étaient pas "donnés", dans une époque où les concours pour l'enseignement étaient très sélectifs. Et que, revers de la médaille, l'Ipessien qui n'obtenait pas le Capes se voyait automatiquement propulsé comme maître-auxiliaire ou devait rembourser ses Ipes.
Et je confirme, si on était dispensé d'écrit, on n'avait en revanche pas d'avance de points pour l'oral, ce qui, quand il y avait peu de postes (0,6% en philo dans les années 70) était un handicap.
Il y a eu une époque où même des normaliens se retrouvaient sans le Capes ou l'agreg.
Les ipesiens n'étaient pas MA, mais AE s'ils rataient. C'était déjà ça.
- retraitéeDoyen
En 68 oui, parce que nombre de candidats ont boycotté les concours, ce qui a été une chance pour d'autres, qui ne l'auraient pas obtenu sinon.Oudemia a écrit:Je ne m'imaginais pas autrement qu'agrégée :shock: , alors c'est le petit truc pour lequel je n'ai pas passé les IPES ; en 68 pourtant le concours était pratiquement donné (à Paris X), comme l'ont raconté ceux qui étaient avec moi en hypokhâgne .
Cela aurait sans doute changé bien des choses dans ma vie (ou au moins compliqué mon mariage deux ans plus tard).
Au début des années 90, il y a eu une prime pas négligeable pour ceux qui s'inscrivaient au CAPES, avec une minuscule contrepartie pour se familiariser avec un établissement, sans véritable responsabilité. Cela n'a pas duré longtemps...
Un retour au système IPES serait tellement utile !
Mais, en 69, date où j'ai eu le CAPES, nombre de bons étudiants le rataient, et en philo, comme je viens de le dire, il y avait moins de 1% de réussite .Nous avions des amis ipésiens qui se sont vu proposer le "non remboursement" de leurs IPES s'ils renonçaient à enseigner. Et certains étaient très brillants, anciens khâgneux. Quelques années plus tard, on a recruté des profs nettement moins bons.
- DaphnéDemi-dieu
Ah bon, c'est nouveau, ça vient de sortirOudemia a écrit:Mais ils avaient des cours en plus pour préparer les examens et concours !iphigénie a écrit:C'est certain que les conditions des Ipessiens n'avaient rien à voir avec celles des stagiaires aujourd'hui.
Cela dit, je rappelle quand même que les Ipes s'obtenaient soit par concours soit par admissibilité à l'ENS, et n'étaient pas "donnés", dans une époque où les concours pour l'enseignement étaient très sélectifs. Et que, revers de la médaille, l'Ipessien qui n'obtenait pas le Capes se voyait automatiquement propulsé comme maître-auxiliaire ou devait rembourser ses Ipes.
Non non, chez nous ils n'avaient pas de cours en plus, ils assistaient aux cours à la fac comme tout le monde.
En cas d'échec ils étaient ensuite AE, c'est-à-dire adjoints d'enseignement, donc titulaires.
- OudemiaBon génie
Je me souviens très bien qu'à Paris X, en Lettres classiques, 68-69 L2, ou plutôt 69-70 L3, les ipésiens avaient une heure en plus avec un professeur de grec (juste avant ou juste après le cours "normal", c'est pour cela que je m'en souviens); en avaient-ils d'autres en latin, français, et qu'y faisaient-ils, je ne sais pas. Dans mon souvenir c'était du soutien, de l'entrainement aux épreuves (en grec, de la version).
- DaphnéDemi-dieu
Donc ça doit dépendre des universités, et peut-être aussi des disciplines.
- tonton goldenNiveau 5
La référence à Balavoine m'est venue tout de suite à l'esprit quand " Z'Ayrault " a été nommé Premier " Sinistre ".Janne a écrit:C'est tonton golden qui me fait rire et pas Ayrault ...
J'ai envie de retrouver cette source : entre les stagiaires et les contractuels-admissibles, quand je vois la casse de l'entrée dans le métier des nouveaux venus et quand je pense aux conditions qu'Ayrault et Peillon ont eues à leurs débuts....
Je suis en accord avec ce que tu dis au sujet des nouveaux profs. Voir mon message sur le topic " Si j'étais ministre de l'Education Nationale " .
Je m'attendais à beaucoup mieux quand le PS est arrivé au pouvoir. Je suis encore déçu ! Ils n'ont pas retenu la leçon de 2002 !! Les politiques au pouvoir depuis 1997 continuent leur travail de destruction de l'Education Nationale, du métier d'enseignant et pire de l'avenir de nos enfants.
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