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- abricotedapiExpert spécialisé
C'est un verbe, "aller se baigner" ?
- BabayagaGrand sage
Vous m'avez comprise, en fait je suppose que vous m'avez comprise.
Dans un cas c'est se baigner, dans l'autre c'est aller. C'est juste que "aller" est construit ensuite avec + infinitif.
Dans un cas c'est se baigner, dans l'autre c'est aller. C'est juste que "aller" est construit ensuite avec + infinitif.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- BabayagaGrand sage
Mais je ne connaissais pas le supin, et je pense que c'est ça qui m'intéresse. J'aimerais bien qu'il y ait du supin en français.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- AnacycliqueÉrudit
Cripure a écrit:Oui, en fait, le français a tenté de pallier la disparition du supin.Anacyclique a écrit:Cripure a écrit:
Mais "Je vais me baigner" aussi. Pas de nuance ?
Ce sont bien deux futurs proches dont la construction et le sens ne sont pas tout à fait identiques.
Rajouter "aller" permet d'insister sur la notion de déplacement, nécessaire à l'accomplissement de l'action. On pourrait dire qu'il retrouve son sens plein (subduit, quasi perdu dans le semi-auxiliaire).
Je vais me baigner = baignade imminente.
Je vais aller me baigner = déplacement imminent pour la baignade.
Une fois de plus, latin power en force !
Oh la... :| Trop de gros mots pour moi ! :lol: Game over.
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- calistaNiveau 8
Bonsoir,
Je remonte ce post: si j"écris: "J'allais vous répondre": pourquoi emploie-t-on l'imparfait alors que l'action n'est pas faite?
Je remonte ce post: si j"écris: "J'allais vous répondre": pourquoi emploie-t-on l'imparfait alors que l'action n'est pas faite?
- zigmag17Empereur
Je suggère cette explication: "j'allais faire..." correspond à "j'étais sur le point de...", "je m'apprêtais à...", il s'agit d'une action qui est ancrée dans le passé par rapport au moment de l'énonciation, donc il est normal de conjuguer le verbe à l'imparfait Mais je ne suis pas grammairienne...
- IphigénieProphète
On est dans un irréel du présent: j’allais le dire ( si j’en avais eu le temps , si vous ne m’aviez pas devancé ...) ça équivaut presque à un « je le dirais » Ou plutôt « je l’aurais dit »- Comme le futur proche « je vais le dire » pour « je dirai »
Mais en effet c’est au passé parce que c’est passé !
Bon je ne suis pas claire au réveil...Je reformule :
Expression périphrastique au passé parce que passé mais qui sert à exprimer quelque chose proche de l’irréel du présent , je le dirais maintenant si .. Voire un proche irréel du passé je l’aurais dit si... comme on a une périphrase pour le futur proche.
Mais en effet c’est au passé parce que c’est passé !
Bon je ne suis pas claire au réveil...Je reformule :
Expression périphrastique au passé parce que passé mais qui sert à exprimer quelque chose proche de l’irréel du présent , je le dirais maintenant si .. Voire un proche irréel du passé je l’aurais dit si... comme on a une périphrase pour le futur proche.
- VoltaireNiveau 10
Comment faire la différence grammaticalement entre :
"j'allais manger au restaurant mais je me suis aperçue que j'avais oublié mon porte monnaie" : je n'ai donc pas mangé
et :
"quand j'allais en ville, j'allais manger au restaurant" et là l'action de manger est effectuée (dans le passé).
"j'allais manger au restaurant mais je me suis aperçue que j'avais oublié mon porte monnaie" : je n'ai donc pas mangé
et :
"quand j'allais en ville, j'allais manger au restaurant" et là l'action de manger est effectuée (dans le passé).
- OudemiaBon génie
Et surtout elle est habituelle : imparfait de répétition.Voltaire a écrit:"quand j'allais en ville, j'allais manger au restaurant" et là l'action de manger est effectuée (dans le passé).
on rapporte deux actions (trois en fait), l'une est en arrière-plan : le récit donne la première place à la découverte de l'oubli du porte-monnaie.Voltaire a écrit:"j'allais manger au restaurant mais je me suis aperçue que j'avais oublié mon porte monnaie" : je n'ai donc pas mangé
("donc je n'ai pas mangé" n'est pas du tout implicite : le repas a été retardé, le temps de retourner chercher des sous à la maison, ou de prendre d'autre dispositions !)
- Cléopatra2Guide spirituel
Il faut je pense (mais je ne suis pas prof de français), distinguer la forme et la morphologie de la valeur du temps. La phrase seule j'allais manger au restaurant ne se suffit pas, elle doit être complétée : j'allais manger QUAND (et là, valeur de futur proche dans une situation d'énonciation passée) ou j'allais SOUVENT/PARFOIS manger... (valeur de répétition, de cadre...).
J'ai lu avec intérêt la discussion initiée par Babayaga, et j'aime bien l'idée qu'aller soit un semi-auxilliaire pour indiquer le futur proche. Ce sont des expressions très utilisées en histoire (je refuse à mes élèves l'emploi du futur).
Par contre pour moi je vais me baigner et je vais aller me baigner sont deux phrases très différentes, le premier me baigner serait le complément du verbe aller : je vais (au sens premier) faire quelque chose (accent mis sur le déplacement), alors que le 2e, le verbe principal serait se baigner, avec la semi-auxiliarité qui indiquerait le futur proche (accent mis sur l'action proprement dite, sans complément). Je vais me baigner est du présent, l'autre du futur proche.
J'ai lu avec intérêt la discussion initiée par Babayaga, et j'aime bien l'idée qu'aller soit un semi-auxilliaire pour indiquer le futur proche. Ce sont des expressions très utilisées en histoire (je refuse à mes élèves l'emploi du futur).
Par contre pour moi je vais me baigner et je vais aller me baigner sont deux phrases très différentes, le premier me baigner serait le complément du verbe aller : je vais (au sens premier) faire quelque chose (accent mis sur le déplacement), alors que le 2e, le verbe principal serait se baigner, avec la semi-auxiliarité qui indiquerait le futur proche (accent mis sur l'action proprement dite, sans complément). Je vais me baigner est du présent, l'autre du futur proche.
- IphigénieProphète
j'allais manger (j'allais me baigner) peut avoir deux sens:
j'allais pour manger (j'étais en route pour aller): c'est un verbe de mouvement suivi de l'infinitif de but (le supin latin)
j'allais manger= j'étais sur le point de manger: aller: auxiliaire de conjugaison qui exprime le futur proche au présent (je vais manger dans cinq minutes, je te rappelle plus tard), et donc ici à l'imparfait pour marquer un futur proche dans le passé ( mais qui ne s'est pas réalisé: on frôle le conditionnel: j'aurais mangé si ...)
édit: dans les deux phrases de Voltaire:
j'allais manger au restaurant quand j'allais en ville
j'allais manger au restaurant mais je me suis aperçue que je n'avais pas mon porte-monnaie
plusieurs sens sont possibles:
1)on a comme le dit Oudémia d'abord un imparfait d'habitude
et dans l'autre cas un imparfait marquant l'action passée non accomplie (ce qui est la valeur de l'imparfait)
mais dans les deux cas on a le même sens de "aller pour manger". Ce n'est pas un "aller" auxiliaire de conjugaison
2)ou alors la phrase 2 veut dire non pas" j'allais pour manger" mais" j'étais juste sur le point de manger l'assiette qu'on m'avait servie"
auquel cas on a l'auxiliaire et la périphrase à l'imparfait marque le futur proche dans le passé (futur qui ne s'est pas réalisé donc, on frôle le conditionnel: j'aurais mangé si ...)
j'allais pour manger (j'étais en route pour aller): c'est un verbe de mouvement suivi de l'infinitif de but (le supin latin)
j'allais manger= j'étais sur le point de manger: aller: auxiliaire de conjugaison qui exprime le futur proche au présent (je vais manger dans cinq minutes, je te rappelle plus tard), et donc ici à l'imparfait pour marquer un futur proche dans le passé ( mais qui ne s'est pas réalisé: on frôle le conditionnel: j'aurais mangé si ...)
édit: dans les deux phrases de Voltaire:
j'allais manger au restaurant quand j'allais en ville
j'allais manger au restaurant mais je me suis aperçue que je n'avais pas mon porte-monnaie
plusieurs sens sont possibles:
1)on a comme le dit Oudémia d'abord un imparfait d'habitude
et dans l'autre cas un imparfait marquant l'action passée non accomplie (ce qui est la valeur de l'imparfait)
mais dans les deux cas on a le même sens de "aller pour manger". Ce n'est pas un "aller" auxiliaire de conjugaison
2)ou alors la phrase 2 veut dire non pas" j'allais pour manger" mais" j'étais juste sur le point de manger l'assiette qu'on m'avait servie"
auquel cas on a l'auxiliaire et la périphrase à l'imparfait marque le futur proche dans le passé (futur qui ne s'est pas réalisé donc, on frôle le conditionnel: j'aurais mangé si ...)
- VoltaireNiveau 10
La difficulté ne vient-elle pas de l'utilisation de "aller" dans le sens de l'initiation d'une action portée par un autre verbe ?
Je continue mes exemples que je soumets à votre sagacité :
1 - j'allais sortir au jardin quand je me suis aperçue qu'il pleuvait (et implicitement je ne suis pas sortie)
2 - j'allais au jardin quand je me suis aperçue qu'il pleuvait (et implicitement je me suis mouillée - suis je allée jusqu'au jardin ? on ne sait pas)
3 - j'allais au jardin à chaque visite chez mes grand-parents (et il me semble que j'allais sortir au jardin est dans ce cas légèrement fautif) (l'action d'aller au jardin est réalisée de façon habituelle)
Dans les cas 2 et 3 l'imparfait ne fait aucun doute, seul le cas 1 correspondrait à un emploi du verbe aller comme un quasi auxiliaire ?
Je continue mes exemples que je soumets à votre sagacité :
1 - j'allais sortir au jardin quand je me suis aperçue qu'il pleuvait (et implicitement je ne suis pas sortie)
2 - j'allais au jardin quand je me suis aperçue qu'il pleuvait (et implicitement je me suis mouillée - suis je allée jusqu'au jardin ? on ne sait pas)
3 - j'allais au jardin à chaque visite chez mes grand-parents (et il me semble que j'allais sortir au jardin est dans ce cas légèrement fautif) (l'action d'aller au jardin est réalisée de façon habituelle)
Dans les cas 2 et 3 l'imparfait ne fait aucun doute, seul le cas 1 correspondrait à un emploi du verbe aller comme un quasi auxiliaire ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, c'est ça. Les exemples 1 et 2 sont des futurs proches dans la valeur, le 2e est un imparfait du verbe aller, le 2e est techniquement soit la même chose, soit justement, le verbe sortir avec le semi-auxiliaire aller, tel qu'expliqué par de vaillants grammairiens. Le sens des 2 phrases est bien différent.
Dans la 3e phrase, j'allais sortir au jardin n'est pas à mon sens légèrement mais totalement fautif et ne voudrait, je crois, rien dire.
Et je pense qu'on dit je me suis aperçu... car tu ne t'es pas vue toi-même.
Dans la 3e phrase, j'allais sortir au jardin n'est pas à mon sens légèrement mais totalement fautif et ne voudrait, je crois, rien dire.
Et je pense qu'on dit je me suis aperçu... car tu ne t'es pas vue toi-même.
- HelplouisJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
J'aurais besoin d'aide pour déterminer la valeur de l'imparfait dans cette phrase: "j'allais mourir à mon tour" merci beaucoup !
J'aurais besoin d'aide pour déterminer la valeur de l'imparfait dans cette phrase: "j'allais mourir à mon tour" merci beaucoup !
- OudemiaBon génie
Eh bien, il suffit de relire le fil attentivement (relire le cours serait plus facile ).
- Thalia de GMédiateur
Qu'insinues-tu, ma chère Oudemia ?
Affaire réglée.
Affaire réglée.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- OudemiaBon génie
Edit : je n'avais pas vu la seconde partie de ton message
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