Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : le Conseil d’Etat rejette le recours de Janvry

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Le Conseil d’État a rappelé que ce décret se bornait à modifier la répartition des heures d’enseignement dans l’organisation de la semaine scolaire. Il juge que le décret ne rend pas obligatoire l’organisation d’activités périscolaires par les communes : celle-ci demeure facultative. Le décret n’opère donc aucun transfert illégal de compétence vers les communes.

En outre, les communes requérantes soutenaient que la mise en œuvre du décret créait des charges nouvelles qui auraient dû, en application de l’article 72 de la Constitution, faire l’objet d’une compensation financière. Le Conseil d’État estime que le seul changement de l’organisation des horaires d’enseignement aura des conséquences limitées sur les dépenses liées à l’utilisation des bâtiments scolaires et à la gestion des agents dès lors que le nombre d’heures d’enseignement hebdomadaire reste inchangé. Il estime donc que le décret ne porte pas une atteinte illégale à la libre administration des communes.

Après avoir écarté plusieurs autres critiques des requérants, qui soutenaient que le décret méconnaissaient le principe d’égalité, était inintelligible et méconnaissait diverses législations, le Conseil d’État a rejeté les requêtes des deux communes.

C'était prévisible. Comme je l'ai déjà dit, les maires avaient la possibilité de faire capoter cette réforme en n'instaurant ni TAP, ni garderie, et en obligeant les parents à venir chercher les enfants à 15h30. En jouant le jeu malgré le coût, probablement pour des raisons électoralistes (ne pas se mettre les parents à dos), ils ont perdu: ils se sont obligés eux-même à assurer une dépense supplémentaire.

Le gouvernement peut maintenant aller jusqu'au bout de sa logique: supprimer le fond d'amorçage. C'est déjà commencé, et les maire n'ont plus de recours possibles.

Les enseignants satisfaits des nouveaux rythmes scolaires

Après un début d'année un peu difficile et environ un mois lors duquel les plus petits (des maternels au CE1) ont eu plus de mal à s'adapter aux nouveaux rythmes, les enseignants affichent à présent leur satisfaction. Seule petite ombre au tableau : la fatigue en fin de semaine, à cause du mercredi et des cinq jours successifs. Mais, comme le rappelle Julien Hubert : «Notre pays est un de ceux où il y a le moins d'heures en primaire…»

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Il fut un temps où les journalistes vérifiaient les infos ...

Rythmes scolaires : le coût de la réforme

« Qu'on ne nous dise pas que l'on nous fait des cadeaux. Ces frais ont augmenté depuis l'an passé de 67 %. Une bagatelle ! », a d'entrée souligné une mère de famille, avant de poursuivre : « J'ai deux enfants scolarisés à Rouillac, l'un à la maternelle, l'autre en primaire. L'an passé, pour les frais de garderie et TAP, je payais 2,40 € par jour, pour mes deux enfants. Cette année je paie 4 € par jour. Soit 12 € par semaine au lieu de 7,20 € et 444 € par an au lieu de 266,40 €. Dites-moi où vous voyez une baisse des tarifs ? »

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Les rythmes scolaires fâchent

« Fin juin, nous avons procédé aux inscriptions de nos enfants aux temps d’activités périscolaires qui devaient être gratuits, comme vous l’avez confirmé lors du conseil municipal du 24 juin. Fin août, nous apprenons que finalement, tout est payant et à hauteur de 174 € pour le tarif le plus haut. À quelques jours de la rentrée et donc sans possibilité de s’organiser autrement pour les parents qui travaillent. Résultats, les parents les moins aisés retirent leurs inscriptions... Quant aux parents qui travaillent, n’ayant d’autres choix, ils se voient obliger de payer pour des activités imposées, renonçant du coup parfois à l’inscription de leur enfant à une activité choisie dans un club sportif ou artistique de la ville ».

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Rythmes scolaires : une réforme qui pèse sur le budget des communes !

Le maire de Marvejols, Jean-François Deloustal, regrette « le poids financier pour les communes. C'est plutôt un fonds de désamorçage qu'un fonds d'amorçage. C'est avant tout le symbole du désengagement de l'État. Il fait une réforme sans assurer le financement ».

« Ce sujet financier n'est pas tabou a acquiescé le préfet. Il faut que les communes chiffrent le coût. N'hésitez pas à m'écrire pour me le dire, on fera remonter à nos administrations centrales. Mettre en place des activités périscolaires, ce n'est pas forcément une mauvaise dépense. On peut faire ce choix plutôt que de financer un équipement ».

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Rythmes scolaires : vers une nouvelle bataille ?

Le Parisien nous informe que Certains spécialistes se proposent de faire passer les vacances de noël de trois semaines, ce qui promet de provoquer un débat animé, une fois encore sur la question des rythmes scolaires.

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C'est ce que demande Claire Leconte en échange d'une réduction des vacances d'été.
De nombreux reportages en radio sur le sujet...

Une réduction des vacances d'été ? Mais ça va contre le modèle finlandais et ses onze semaines de vacances en été, ça !

Mon sentiment : on va proposer de rallonger les vacances d'hiver contre une réduction des vacances d'été. Un truc du genre +1 semaine en hiver, -2 voire 3 semaines en été...

henriette a écrit:Mon sentiment : on va proposer de rallonger les vacances d'hiver contre une réduction des vacances d'été. Un truc du genre +1 semaine en hiver, -2 voire 3 semaines en été...

:diable:  Et encore, tu parais optimiste!

Ca pourrait être l'occasion d'un chouette "zonage", une zone avec une semaine de plus avant Noel, et une autre avec une semaine de plus après le nouvel an. :shock:

Comme ça les stations de skis seront contentes.

Mais pour les pros du tourisme estival il faudra coupler la diminution des vacances d'été avec un découpage en zone des congés estivaux également. Ce qui est une de leur revendication depuis le début de la réforme. (3 zones, pour aller de mi-juin à mi-septembre)

Rappelons qu'une solution pour la mise en place de la réforme des rythmes étaient de rester à 4 jours mais de diminuer les vacances (petites et/ou grandes) ... :lol:

Rappelons également que diminuer la durée globale des vacances implique une augmentation salariale pour tous les enseignants ou diminuer le nombre d'heures pas semaine. Ce qui n'est économiquement possible dans aucun des deux cas (soit augmentation de la facture pour l'Etat, soit pour les collectivités territoriales).

Cela risque de ne pas arranger ni les entreprises qui ferment au mois d'aout si le zonage empiète sur cette période, ni les gens qui ne partent pas au ski et qui trouvent les vacances d'été trop longues, parce qu'ils trouveront que les vacances de Noel seront trop longues aussi (mais on fait quoi nous de nos gamins).

Le zonage des vacances d'été risque également de faire des mécontents dans les familles recomposée qui ne sont pas proches géographiquement et chez les familles qui en profitent pour que les cousins se retrouvent (discours entendu il y a deux ans quand il en était question.)

Alors est-ce un coup de pression des stations de ski qui profite de la période creuse d'actualité ?

Est-ce que le gouvernement, l'un de plus fins politiquement de toute la cinquième République, va remettre le bazar intégral dans les organisations familiales, municipales, académiques etc. ?

Quand je pense que j'ai voté pour eux en me disant qu'au moins j'aurai la paix pendant 5 ans !

forrester1 a écrit:C'est ce que demande Claire Leconte en échange d'une réduction des vacances d'été.
De nombreux reportages en radio sur le sujet...

Trop tard, la place de gourou chronobiologiste officiel est déjà prise par Testu !

The Goon a écrit:
Est-ce que le gouvernement, l'un de plus fins politiquement de toute la cinquième République, va remettre le bazar intégral dans les organisations familiales, municipales, académiques etc. ?

:lol:

Tout va bien ce matin :

d'après le DASEN : «Rythmes scolaires : ça marche»

Quel est le bilan de 2014 ?

Un bilan positif. Il y a eu la généralisation de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée de septembre 2014, sans difficulté, grâce à l'engagement important des maires dans la mise en œuvre.

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Même si ici ça demande un petit effort aux PE : Nouveaux rythmes scolaires : ça roule dans les communes «pilote»

Seul souci, la transition entre les cours « officiels » et les NAP : « Ça s’est fait un peu cahin-caha au début. En fait, les enseignants doivent céder la place rapidement sans pouvoir rester travailler dans la classe. Dans nos petites communes, il y a peu de locaux pour accueillir les enfants surtout en cas de mauvais temps… Mais nous les retrouvens en bon état, il n’y a pas de soucis ».

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et pour ceux qui ne connaissent pas encore le paradis de la réforme, il faut aller en Corse :
Une école modèle dans la réforme des rythmes scolaires
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Par contre le Parisien persiste à jouer les rabats-joie (l'article n'est pas disponible en intégralité) :

Encore des couacs sur les rythmes scolaires

Quatre mois après la rentrée, des difficultés persistent, comme à Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, qui revoit à partir d'aujourd'hui les horaires de classe et supprime les ateliers faute d'animateurs.

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Rythmes scolaires : encore des difficultés

Quatre mois après la rentrée et l’instauration de nouveaux horaires à l’école, des problèmes persistent. Le Parisien décrit ainsi les difficultés de la commune de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, qui a revu les horaires de classe et a supprimé les ateliers périscolaires de ses écoles maternelles et élementaires, « faute d’animateurs ».

En novembre, Guy Geoffroy, le maire UMP de la ville, avait constaté « l’échec » de la mise en place des rythmes scolaires, et planifié, avec les conseils d’école (et l’accord « de principe » de l’inspection académique), la « réorganisation totale du temps scolaire » à partir de janvier 2015. « Nous avons fait tous les efforts pour mettre en place cette réforme, mais sans succès. Nous n’avons pas trouvé suffisamment de vacataires et le taux d’encadrement n’était pas suffisant »

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Réforme des rythmes scolaires : des projets éducatifs plutôt bien notés

Pour sa part, Christian Paul, le maire de Bordères-sur-l'Échez, considère : «Je ne suis pas persuadé que les nouveaux rythmes aient respecté l'objectif de placer les enfants au centre du débat». Il estime, en effet, que «ça va coûter très cher aux collectivités qui, compte tenu du désengagement de l'État, vont avoir des difficultés à assumer». Se disant légaliste, il signera «mais pas forcément de gaieté de cœur».

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Aménagements des rythmes scolaires à Combs-la-Ville: "C'était un leurre"

Concrètement, les 2 000 écoliers de la commune ont donc depuis hier une pause déjeuner plus longue, et la classe dure désormais jusqu'à 16h l'après-midi, au lieu de 15h30 avant les vacances

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Ca pend au nez de beaucoup de PE.

58,4 euros par mois et par enfant à Puteaux pour les rythmes scolaires

« Peut-on encore parler d’école gratuite ? QUI FINANCE QUOI À L’ÉCOLE : L’Etat paye les enseignants. Les communes de leur côté doivent assurer l’accueil des écoliers. Pour cela, l’Etat verse aux communes des dotations. Que fait Puteaux avec cette dotation normalement destinée à financer les établissements scolaires et le personnel d’accueil ? Puteaux organise des fêtes, fait des cadeaux et achète des cartables "pour tous" qui finissent sur leboncoin.fr. Résultat, les parents, qui ont déjà payé avec leurs impôts les fêtes, les cadeaux et les cartables, se retrouvent à devoir payer à nouveau pour les accueils de loisirs et les garderies ».

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C'est aussi payant dans des communes socialistes, et beaucoup plus cher ...

Rythmes scolaires : les familles pour le maintien du dispositif

La majorité des familles se prononce pour un maintien des horaires actuels et des TAP sur la pause méridienne, souhaite conserver les TAP, qu'ils restent gratuits et que la participation soit obligatoire après l'inscription.

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Mayotte demande une nouvelle adaptation pour les réformes des rythmes scolaires

En effet si des rotations scolaires sont mises en œuvre, il s’agira alors de découper la journée en quatre tranches horaires. Les journées ainsi découpées impliqueraient un casse tête autant chez les enseignants que chez les parents.

S’ajoutent à ce problème, le manque de normes dans les écoles avec les défauts de matériels d’enseignements ou encore l’absence de cantines scolaires. En outre, ils ne peuvent pas non plus encadrer les pauses méridiennes ainsi que les activités périscolaires sévèrement critiquées par les parents d’élèves par manque de personnel.

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The Goon a écrit:58,4 euros par mois et par enfant à Puteaux pour les rythmes scolaires

« Peut-on encore parler d’école gratuite ? QUI FINANCE QUOI À L’ÉCOLE : L’Etat paye les enseignants. Les communes de leur côté doivent assurer l’accueil des écoliers. Pour cela, l’Etat verse aux communes des dotations. Que fait Puteaux avec cette dotation normalement destinée à financer les établissements scolaires et le personnel d’accueil ? Puteaux organise des fêtes, fait des cadeaux et achète des cartables "pour tous" qui finissent sur leboncoin.fr. Résultat, les parents, qui ont déjà payé avec leurs impôts les fêtes, les cadeaux et les cartables, se retrouvent à devoir payer à nouveau pour les accueils de loisirs et les garderies ».

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C'est aussi payant dans des communes socialistes, et beaucoup plus cher ...

Le tarif dénoncé mélange garderie et TAP, ce qui est quand même de la mauvaise foi. J'ai toujours payé la garderie. Cette année elle me revient à 8€/mois par enfant pour les 5 matins. C'était un peu plus cher avant les TAP (10 ou 11€), mais c'était dégressif si on avait plusieurs enfants.

18,4€/mois à Puteaux pour les TAP, pas 58,4€. C'est quand même cher, chez moi c'est 6€/mois.

Rythmes scolaires, l’indigestion dure

« Dans certaines communes, les TAP se résument à de la pure garderie. Et j’ai un peu de mal avec la zumba comme les cours de cuisine pour améliorer la réussite. Pour moi, les mesures les plus efficaces sont celles du soutien scolaire », a réaffirmé le député, profitant du moment pour cingler la réforme et réclamer sa révision au moins pour les plus petits. Un point de vue d’ailleurs partagé par sa voisine Barbara Pompili (EELV). Alain Gest s’est plaint aussi de n’avoir pu rentrer dans une école hier, sur consigne académique. « Al ors que je peux le faire à tout instant dans une maison d’arrêt », compare-t-il. Sujet sensible…

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ycombe a écrit:

The Goon a écrit:58,4 euros par mois et par enfant à Puteaux pour les rythmes scolaires

« Peut-on encore parler d’école gratuite ? QUI FINANCE QUOI À L’ÉCOLE : L’Etat paye les enseignants. Les communes de leur côté doivent assurer l’accueil des écoliers. Pour cela, l’Etat verse aux communes des dotations. Que fait Puteaux avec cette dotation normalement destinée à financer les établissements scolaires et le personnel d’accueil ? Puteaux organise des fêtes, fait des cadeaux et achète des cartables "pour tous" qui finissent sur leboncoin.fr. Résultat, les parents, qui ont déjà payé avec leurs impôts les fêtes, les cadeaux et les cartables, se retrouvent à devoir payer à nouveau pour les accueils de loisirs et les garderies ».

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C'est aussi payant dans des communes socialistes, et beaucoup plus cher ...

Le tarif dénoncé mélange garderie et TAP, ce qui est quand même de la mauvaise foi. J'ai toujours payé la garderie. Cette année elle me revient à 8€/mois par enfant pour les 5 matins. C'était un peu plus cher avant les TAP (10 ou 11€), mais c'était dégressif si on avait plusieurs enfants.

18,4€/mois à Puteaux pour les TAP, pas 58,4€. C'est quand même cher, chez moi c'est 6€/mois.

le record c'est ici :
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Rythmes scolaires : élus et techniciens mécontents de voir le fonds de soutien lié au PEDT

Cela ne simplifie pas le travail pour les communes, au contraire, cela le rend plus complexe, en instaurant une formalisation qui n’était pas exigée auparavant », constate Cédric Szabo, directeur de l’association des maires ruraux de France, qui souligne qu’au final, l’aide financière n’augmente pas.

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Rythmes scolaires : la grève des animateurs suspendue à Marseille

Cependant, le spectre de la grève n'a pas disparu : le préavis est maintenu pour vendredi 16 janvier, et "les vendredis suivants". Pour mémoire, le SEP-UNSA exigeait, et continue à demander, un recrutement supplémentaire d'animateurs et référents, ainsi qu'une "table ronde immédiate avec l'ensemble des personnels et partenaires concernés, permettant d'aboutir à la mise en place d'un projet éducatif de territoire, garantissant l'organisation d'animations de qualité".

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l'UNSA ...