Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Cependant, le spectre de la grève n'a pas disparu : le préavis est maintenu pour vendredi 16 janvier, et "les vendredis suivants". Pour mémoire, le SEP-UNSA exigeait, et continue à demander, un recrutement supplémentaire d'animateurs et référents, ainsi qu'une "table ronde immédiate avec l'ensemble des personnels et partenaires concernés, permettant d'aboutir à la mise en place d'un projet éducatif de territoire, garantissant l'organisation d'animations de qualité".

En un mois, la mobilisation contre la réforme des rythmes scolaires n’a pas faibli même si elle est devenue moins visible.

À titre d’exemple, sept enfants seulement sur 25 étaient accueillis en grande section ; un chiffre sensiblement égal à celui comptabilisé lors de la précédente action (six). Pour l’ensemble de l’école, ce sont 76 % des élèves sur 165 qui étaient absents. Trois points de mieux qu’en décembre.

Sur un total de 301 votants – pour 359 inscrits – à l’échelle des trois écoles de la commune, 76 % des parents se sont en effet prononcés en faveur du mercredi matin. Le maire ne s’est donc pas risqué à aller une nouvelle fois à l’encontre des votants, et des représentants des conseils d’école qui ont validé ce changement escompté dès la rentrée. « Les 45 minutes d’activités périscolaires seront maintenues 4 jours par semaine. Les élèves travailleront le mercredi matin à partir de septembre 2015.

coindeparadis a écrit:C'est acté les TAP et autres NAP ne seront plus obligatoires pour établir le PEDT et percevoir le fonds "d'amorçage". Les garderies et temps périscolaires surveillés (traduire, gamins dans la cour pour une récréation interminable) seront validés. Et je m'attends à voir notre mairie  prendre officiellement l'option garderie et faire payer les vendredis après-midi au tarif découlant (entre 15 et 35 euros par mois).

Georges Fotinos a écrit:Le ministère vient de publier au Bulletin officiel du 1er Janvier une circulaire sur la généralisation des projets éducatif territoriaux. Qu’en pensez-vous ?
Une lecture rapide peut laisser penser que c’est un texte banalement administratif qui répète et actualise ce qui a déjà été écrit en 2013 .Texte d’incitation qui s’ajoute à une petite dizaine de textes abordant ce sujet en moins de 3 ans. Pourtant à y regarder de plus près ce document marque la fin de la « renaissance » de la politique de l’Aménagement du temps scolaire (appelée de façon impropre mais médiatique « rythmes scolaires ») conçue comme un des leviers pour changer l’école.
Pour moi la phrase clé de ce texte qui autorise cette analyse et la justifie est : « la cohérence entre le programme d’activité périscolaire et les projets d’école sera recherchée ; à cette fin les directeurs d’école doivent être consultés, le conseil d’école (dans le cadre du projet d’école) donne son avis ». En contrepoint et marquant encore plus l’éloignement du pédagogique et de l’éducatif les activités « garderie » et « espace ludique surveillé » (non je n’invente pas !) sont labellisées « activités périscolaires ».

« Le bilan du premier trimestre est assez clair, les enfants sont tous très fatigués, estimait le premier magistrat. La coupure du mercredi est indispensable, le ministère devrait en prendre conscience objectivement. »

coindeparadis a écrit:J'ai fait les poubelles et retrouvé une partie   .

Georges Fotinos a écrit:Le ministère vient de publier au Bulletin officiel du 1er Janvier une circulaire sur la généralisation des projets éducatif territoriaux. Qu’en pensez-vous ?
Une lecture rapide peut laisser penser que c’est un texte banalement administratif qui répète et actualise ce qui a déjà été écrit en 2013 .Texte d’incitation qui s’ajoute à une petite dizaine de textes abordant ce sujet en moins de 3 ans. Pourtant à y regarder de plus près ce document marque la fin de la « renaissance » de la politique de l’Aménagement du temps scolaire (appelée de façon impropre mais médiatique « rythmes scolaires ») conçue comme un des leviers pour changer l’école.
Pour moi la phrase clé de ce texte qui autorise cette analyse et la justifie est : « la cohérence entre le programme d’activité périscolaire et les projets d’école sera recherchée ; à cette fin  les directeurs d’école doivent être consultés, le conseil d’école (dans le cadre du projet d’école) donne son avis ». En contrepoint et marquant encore plus l’éloignement du pédagogique et de l’éducatif les activités « garderie » et « espace ludique surveillé » (non je n’invente pas !) sont  labellisées « activités périscolaires ».

coindeparadis a écrit:J'ai fait les poubelles et retrouvé une partie   .

Georges Fotinos a écrit:Le ministère vient de publier au Bulletin officiel du 1er Janvier une circulaire sur la généralisation des projets éducatif territoriaux. Qu’en pensez-vous ?
Une lecture rapide peut laisser penser que c’est un texte banalement administratif qui répète et actualise ce qui a déjà été écrit en 2013 .Texte d’incitation qui s’ajoute à une petite dizaine de textes abordant ce sujet en moins de 3 ans. Pourtant à y regarder de plus près ce document marque la fin de la « renaissance » de la politique de l’Aménagement du temps scolaire (appelée de façon impropre mais médiatique « rythmes scolaires ») conçue comme un des leviers pour changer l’école.
Pour moi la phrase clé de ce texte qui autorise cette analyse et la justifie est : « la cohérence entre le programme d’activité périscolaire et les projets d’école sera recherchée ; à cette fin  les directeurs d’école doivent être consultés, le conseil d’école (dans le cadre du projet d’école) donne son avis ». En contrepoint et marquant encore plus l’éloignement du pédagogique et de l’éducatif les activités « garderie » et « espace ludique surveillé » (non je n’invente pas !) sont  labellisées « activités périscolaires ».

Mais la FCPE pointe du doigt également la sécurité des enfants. " Les trousses à pharmacie ne sont pas repérées, les animateurs sont recrutés sans formation aux gestes de premier secours..." explique Bénédicte Bonnet.

Au total le surcoût de cette réforme avoisine 1 million et demi d'euros pour la ville de Besançon. Dans le même temps l'aide de l'Etat elle est de 400 000 euros sur la base de 50 euros par élève et par an...

« Ils ont à arbitrer entre le rythme de l’enfant et l’organisation familiale. C’est, localement, un vrai choix de société. Dans ce cas, le vote est pertinent. La municipalité va se ranger au vote des parents. Je leur demande de peser leur vote. C’est un choix important, pour pas mal de temps. Pour tout le mandat en tout cas. »

La convention de PEDT doit prévoir :

la nature des activités prévues pour les enfants : il est rappelé que celles-ci doivent « favoriser l'égal accès de tous les enfants, y compris les enfants en situation de handicap ». Par ailleurs, une attention particulière doit être apportée aux élèves de l'école maternelle concernant les nécessaires temps de calme et de repos ;
l’organisation de l'accueil des enfants ;
le pilotage de la convention de PEDT ;
le lien avec les dispositifs contractuels existants.

Le travail en partenariat avec l’école doit permettre une cohérence entre le programme d'activités proposé et le projet d'école. À cette fin, la consultation des directeurs d'école est impérative. En complément, le conseil d'école émet un avis sur le programme d'activités périscolaires.