Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- NormandyxNeoprof expérimenté
Je concède bien volontiers que les conditions d'exercice se sont singulièrement dégradées, mais je pense que nos professeurs devaient aussi avoir leur "gestion de classe", la preuve, vous avez certainement gardé le souvenir de prof "sévère" ou "rigoureux" dont les cours étaient passionnants et qui vous ont fait progresser et simultanément ou successivement de cours de plus ou moins sympathiques personnalités qui ne vous ont pas appris grand chose dans un désordre que vous trouveriez plus supportable qu'un calme relatif d'aujourd'hui.
Je confirme, une collègue ayant passé le concours de PE a pu se présenter à un concours du ministère des finances et quand elle montre sa feuille de paie, ça donne le vertige à un PE, là je comprends l'histoire de l'intégration des primes au calcul de la retraite...
Reine Margot a écrit:mandane a écrit:L'idée qu'elle touche 1,5 fois son ancien salaire m'étonne. Ou alors, elle n'est pas secrétaire administrative?
Dans certains ministères comme celui des Finances, un catégorie B avec les primes gagne bien plus qu'un prof.
Je confirme, une collègue ayant passé le concours de PE a pu se présenter à un concours du ministère des finances et quand elle montre sa feuille de paie, ça donne le vertige à un PE, là je comprends l'histoire de l'intégration des primes au calcul de la retraite...
- BoubouleDoyen
Isidoria a écrit:
Quant aux conditions salariales, c'est vraiment vrai, on peut gagner une fois et demi notre salaire dans un autre ministère sans passer tout notre temps chez nous à travailler?
Les professeurs coûtent collectivement cher car il y en a beaucoup mais bien peu à l'unité.
Même le recrutement est un des plus rentables qui soit pour un recrutement à bac+5.
- keroGrand sage
Tout de même, une chose.
L'article nous parle d'une fille qui a fait une année d'enseignement et a terminé en burn-out. Bon.
On le sait tous déjà que la première année n'est pas évidente. On manque totalement de méthodes en matière de gestion de classe, et en matière de transmission pédagogique. Sans compter que certains caractères sont moins adaptés que d'autres à se retrouver devant une grosse bande d'ados.
Maintenant, loin de moi l'idée de contester qu'il y a un problème dans nos établissements, mais il me semble que le récit succint de l'expérience de cette jeune fille n'apporte pas grand chose là-dessus. S'il s'agit de décrire la réalité de l'enseignement, c'est un peu léger.
L'article nous parle d'une fille qui a fait une année d'enseignement et a terminé en burn-out. Bon.
On le sait tous déjà que la première année n'est pas évidente. On manque totalement de méthodes en matière de gestion de classe, et en matière de transmission pédagogique. Sans compter que certains caractères sont moins adaptés que d'autres à se retrouver devant une grosse bande d'ados.
Maintenant, loin de moi l'idée de contester qu'il y a un problème dans nos établissements, mais il me semble que le récit succint de l'expérience de cette jeune fille n'apporte pas grand chose là-dessus. S'il s'agit de décrire la réalité de l'enseignement, c'est un peu léger.
- Presse-puréeGrand sage
Isidoria a écrit:
Quant aux conditions salariales, c'est vraiment vrai, on peut gagner une fois et demi notre salaire dans un autre ministère sans passer tout notre temps chez nous à travailler?
Oui, complètement. Mais on fait passer la pilule avec un bonne dose de moraline et de culpabilisation.
En revanche, on a une liberté d'action (peu de pression hiérarchique par rapport à un cadre ou un exécutant d'un autre ministère) et de pensée bien plus importante.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LefterisEsprit sacré
Normandyx a écrit:Je concède bien volontiers que les conditions d'exercice se sont singulièrement dégradées, mais je pense que nos professeurs devaient aussi avoir leur "gestion de classe", la preuve, vous avez certainement gardé le souvenir de prof "sévère" ou "rigoureux" dont les cours étaient passionnants et qui vous ont fait progresser et simultanément ou successivement de cours de plus ou moins sympathiques personnalités qui ne vous ont pas appris grand chose dans un désordre que vous trouveriez plus supportable qu'un calme relatif d'aujourd'hui.Reine Margot a écrit:mandane a écrit:L'idée qu'elle touche 1,5 fois son ancien salaire m'étonne. Ou alors, elle n'est pas secrétaire administrative?
Dans certains ministères comme celui des Finances, un catégorie B avec les primes gagne bien plus qu'un prof.
Je confirme, une collègue ayant passé le concours de PE a pu se présenter à un concours du ministère des finances et quand elle montre sa feuille de paie, ça donne le vertige à un PE, là je comprends l'histoire de l'intégration des primes au calcul de la retraite...
Attention quand même, la grille indiciaire est basse. Le différentiel en début de carrière est faible, donc ça se voit moins , et en plus si c'est le cas elle touche une indemnité compensatoire jusqu'à ce que sa progression de carrière l'amène au même indice. Elle a fait deux ans apparemment donc elle doit être vers 443 : pour atteindre ça, il lui faut plus de vingt ans de classe normale en catégorie B, et même en sautant les deux grades pur ariver au sommet de "l'exceptionnelle" , il lui faut une carrière complète pour atteindre un échelon 9 de certifié ou PE.
http://www.emploitheque.org/grille-indiciaire-etat-Secretaires-administratifs--statuts-particuliers--4
Il est certain qu'à indice équivalent, avec les primes pouvant multiplier le traitement par 1, 40 voire 1,50 dans ce ministère ça fait illusion. Quant on part jeune, on a le temps de ne pas trop perdre, de se refaire.
Mais je conseille de ne pas trop attendre , après la seule évolution est de passer un concours de catégorie A. Là, oui, ça vaut la peine. N'importe quel cadre A dans n'importe quel ministère gagne plus qu'un agrégé dans l'EN. Le mieux quand on a 5 ans d'études devant soi, c'est de faire ce que font pas mal de jeunes qui veulent entrer dans la FP, tout en évitant l'EN : préparer dès la licence, voire avant, plusieurs concours de catégorie A ayant des "maquettes" similaires (épreuve juridique, note de synthèse etc.) .
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JennyMédiateur
Je me retrouve pas mal dans ce témoignage aussi, entre les problèmes d'extinction de voix, le bruit dans les couloirs, les chefs d'établissements qui refusent toute sanction, les élèves qui ne savent pas écrire sur les lignes, le sentiment d'impuissance, les maladresses, les crises d'angoisse et les aller-retours chez le médecin...
Sauf que j'ai fini l'année tant bien que mal et que ma deuxième année se passe mieux, beaucoup mieux.
Kero : effectivement c'est succinct mais je trouve le témoignage assez juste.
Parménide : Je pense que c'est bien que tu aies écouté, même si c'est pas franchement réjouissant. Ca permet de se rendre compte et d'un établissement à l'autre, ça peut vraiment changer beaucoup. L'expérience aide aussi.
Sauf que j'ai fini l'année tant bien que mal et que ma deuxième année se passe mieux, beaucoup mieux.
Kero : effectivement c'est succinct mais je trouve le témoignage assez juste.
Parménide : Je pense que c'est bien que tu aies écouté, même si c'est pas franchement réjouissant. Ca permet de se rendre compte et d'un établissement à l'autre, ça peut vraiment changer beaucoup. L'expérience aide aussi.
- ParménideNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:
les chefs d'établissements qui refusent toute sanction,
Mais comment c'est possible ça, on est dans quel univers ?
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- pitchounetteExpert
Parménide : tu as les chefs d'établissements qui ont tout simplement peur de voir débarquer les grands frères à la sortie des élèves
_________________
Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- JPhMMDemi-dieu
Welcome !Parménide a écrit:Jenny a écrit:
les chefs d'établissements qui refusent toute sanction,
Mais comment c'est possible ça, on est dans quel univers ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- oreHabitué du forum
Parménide a écrit:Jenny a écrit:
les chefs d'établissements qui refusent toute sanction,
Mais comment c'est possible ça, on est dans quel univers ?
EN= la Grande Muette. On le sait, nous qui sommes dedans. On le sait, certes, mais on ne peut s' y habituer.
- ParménideNeoprof expérimenté
ça fait pas mal d'années que je pense que des vigiles devraient être présents à l'entrée et/ou à l'intérieur des établissements (au moins les plus sensibles !)
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- JennyMédiateur
Parménide a écrit:Jenny a écrit:
les chefs d'établissements qui refusent toute sanction,
Mais comment c'est possible ça, on est dans quel univers ?
Les cas ne manquent pas sur le forum malheureusement.
Si les élèves sont violents, c'est parce que les cours ne sont pas intéressants, c'est parce que le prof ne sait pas gérer l'hétérogénéité de ses classes ou tel incident n'est pas si grave...
- oreHabitué du forum
Parménide a écrit:ça fait pas mal d'années que je pense que des vigiles devraient être présents à l'entrée et/ou à l'intérieur des établissements (au moins les plus sensibles !)
Et dans les classes pour éviter insultes et mouvements d'humeur en tout genre? Non, il faut une politique concrète en faveur du respect envers les profs, c'est tout.
- JennyMédiateur
+1
Une direction qui fait son boulot, ça peut suffire.
Parce que les élèves sont pas stupides, ils se rendent bien compte qu'ils ne sont pas sanctionnés. Quand on ne sanctionne pas, c'est l'escalade.
J'ai exclu une fois cette année (après que le CPE m'ait dit mais si bien sûr il faut exclure pour ça) et je me suis dit que l'an dernier, on m'avait ramené des élèves pour des faits beaucoup beaucoup plus graves. Et ça m'a fait tout drôle de revoir l'élève à la fin du cours avec son travail et en s'excusant tout penaud. Bref, j'hallucine tous les jours d'être dans un établissement qui fonctionne.
Une direction qui fait son boulot, ça peut suffire.
Parce que les élèves sont pas stupides, ils se rendent bien compte qu'ils ne sont pas sanctionnés. Quand on ne sanctionne pas, c'est l'escalade.
J'ai exclu une fois cette année (après que le CPE m'ait dit mais si bien sûr il faut exclure pour ça) et je me suis dit que l'an dernier, on m'avait ramené des élèves pour des faits beaucoup beaucoup plus graves. Et ça m'a fait tout drôle de revoir l'élève à la fin du cours avec son travail et en s'excusant tout penaud. Bref, j'hallucine tous les jours d'être dans un établissement qui fonctionne.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Parménide a écrit:ça fait pas mal d'années que je pense que des vigiles devraient être présents à l'entrée et/ou à l'intérieur des établissements (au moins les plus sensibles !)
On a déjà essayé avec des "brigades de sécurité" dans quelques académies. On envoyait des AED spécialisés dans les établissements les plus difficiles.
Bon, l'APS (Agent de prévention et de sécurité) que j'ai croisé une année sortait d'études de psycho, recevait les élèves exclus dans son bureau pour leur dire que ce qu'ils faisaient n'était pas bien et faisait rédiger des lettres d'excuses aux zenfants pénibles.
A ce que j'ai vu: efficacité nulle. Le niveau de pénibilité de l'élève ainsi reçu dans le bureau de cette dame était toujours aussi élevé au cours suivant.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:+1
Une direction qui fait son boulot, ça peut suffire.
Parce que les élèves sont pas stupides, ils se rendent bien compte qu'ils ne sont pas sanctionnés. Quand on ne sanctionne pas, c'est l'escalade.
Tout à fait!
- SphinxProphète
Je confirme que faire trois années de TD à des L3, se faire titulariser sans passer par la case stage et se retrouver face à des sixièmes pour son premier cours, ça fait drôle. J'ai tenu parce que j'ai fait ma propre scolarité de collège en ZEP, que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, et que je ne suis pas dans le pire des collèges, loin s'en faut, mais si j'ai merdé dans la gestion de classe, il ne faut pas se demander longtemps pourquoi. au fait, c'était en 2012 et je n'ai toujours pas vu l'ombre d'un inspecteur. Si ça se trouve, je fais n'importe quoi et personne n'est au courant :diable:
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- JennyMédiateur
pitchounette a écrit:Parménide : tu as les chefs d'établissements qui ont tout simplement peur de voir débarquer les grands frères à la sortie des élèves
Ou ne veulent pas faire de vagues parce que ce n'est pas bon pour la réputation de l'établissement et/ou pour leur carrière.
- ParménideNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:
Ou ne veulent pas faire de vagues parce que ce n'est pas bon pour la réputation de l'établissement et/ou pour leur carrière.
La raison d'Etat made in EN !
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- GrypheMédiateur
On t'a vue !Sphinx a écrit:Si ça se trouve, je fais n'importe quoi et personne n'est au courant :diable:
:lol:
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Euh, ben moi, je mange les énfants et personne ne le sait.... une inspection en 20 ans :elephant2:Gryphe a écrit:On t'a vue !Sphinx a écrit:Si ça se trouve, je fais n'importe quoi et personne n'est au courant :diable:
:lol:
- LefterisEsprit sacré
Ce que tu dis est vrai, c'est pourquoi j'ai fait le chemin inverse (à contrecoeur quand même ). Et enseignant est un métier acceptable en reconversion, quand on arrive directement dans les derniers échelons de la classe normale, pour plusieurs raisons :Presse-purée a écrit:
Oui, complètement. Mais on fait passer la pilule avec un bonne dose de moraline et de culpabilisation.
En revanche, on a une liberté d'action (peu de pression hiérarchique par rapport à un cadre ou un exécutant d'un autre ministère) et de pensée bien plus importante.
- parce qu'on ne croit pas à une mission divine, parce qu'on ne culpabilise pas. L'IUFM avait ceci de bon, c'est que venant de l'extérieur, on voyait tout de suite dans quel milieu on était tombé, et où en était l'EN ( "les savoirs ne sont pas la chose la plus importante" est une des phrases cultes...) . J'y ai vu des gens dont la seule chose que je me disais, c'était d'éviter de marcher dessus si ce n'est du pied gauche. Il m'a fallu une semaine ou deux pour piger.
-parce qu'on ne passe pas par le circuit infantilisant de la notation : on est dans les derniers échelons, on n'attend rien , et tout en restant poli on pense : "cause toujours".
-parce qu'on a compris les jeux de masques, de pouvoir, qui se jouent partout (mais émasculés dans l'EN, grâce au statut) , et que tout discours tombe à plat.
L'EN, c'est une bonne porte de sortie pour un cadre au chômage, un fonctionnaire acceptant de perdre de l'argent contre un peu moins de hiérarchie ( Héraclite avait une devise : "Ni commander, ni être commandé" - "oute arkhein, oute arkheistai"), ou pour quelqu'un qui aime sa matière et espère pouvoir en faire quelque chose (bon établissement, avenir en fac.). Pour les autres, "lasciate ogni speranza..."'
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- yogiSage
leyade a écrit:Je n'ai lu que ça :
"Je ne devais pas enseigner, mais gérer une classe"
> Tout est dit.
Je trouve que c'est un peu naïf de penser qu'on peut juste "enseigner" en collège.
Evidemment il y a de la gestion de classe en collège. Si on ne l'a pas compris, autant viser l'enseignement en fac par exemple, dès le départ!
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- User5899Demi-dieu
Moi, je déverse du savoir mort sur mes élèves, mais ça s'est vuIngeborg B. a écrit:Euh, ben moi, je mange les énfants et personne ne le sait.... une inspection en 20 ans :elephant2:Gryphe a écrit:On t'a vue !Sphinx a écrit:Si ça se trouve, je fais n'importe quoi et personne n'est au courant :diable:
:lol:
- leyadeEsprit sacré
Moi, je transmets trop.
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- GrypheMédiateur
Ah au fait, qu'est-il arrivé à ta note ? Est-elle déjà revenue péréquée ou c'est trop tôt ?Cripure a écrit:Moi, je déverse du savoir mort sur mes élèves, mais ça s'est vu
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- Pourquoi y a t-il doublement dans certains établissement et pas dans d'autres? 4ème vers 3ème
- Appel à témoignage fin de CDD dans le privé
- Témoignage de la CPE Patrice Deprez dans Rue89
- Témoignage dans le cadre d'un travail de recherche
- Dans les coulisses des évaluations : témoignage d'un chef d'établissement
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum