Re: Pourquoi je n'irai pas voter aux élections professionnelles

Cripure a écrit:

PabloPE a écrit:

Cripure a écrit:J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi il faudrait qu'une partie du salaire soit non imposable, une fois laissée de côté la démagogie sarkozyste.

Ca je ne sais pas.. en même temps je ne sais toujours pas pourquoi une partie non versée de notre salaire est imposable (150€ par mois pour ma part, à bientôt 14 % d'imposition ça commence à chiffrer à la fin de l'année)

Cotisations volontaires (MGEN), et arnaque gouvernementale (CSG)...

Han je n'avais même pas compté la MGEN affraid

:lol:

Gryphe a écrit:

Ruthven a écrit:Les postes partagés ne concernent pas que les disciplines rares.

Ils concernent aussi tous les petits établissements. Dans lesquels il y a aussi des disciplines rares (jackpot ).

J'ai aussi l'impression qu'il y a quelques années, les "sous-services" (quitte à combler avec de l'AP ou des dédoublements) étaient moins gênants qu'avant, parce qu'il y avait, globalement, plus de personnels et donc qu'on était moins à flux tendus. Mais c'est juste une impression, je peux me tromper lourdement...

On était moins à flux tendu pour des questions de personnels mais surtout des questions budgétaires.

Quand j'ai commencé ma carrière de commissaire paritaire en 87, on obtenait des aménagements /améliorations assez facilement dirais-je;

Il y a encore 15/16 ans, on faisait créer des postes de ZR facilement lors du mouvement afin d'améliorer le mouvement, faire remonter des collègues dans leurs voeux, éviter des extensions pénibles - car il vaut souvent mieux, pour des demandes de RC, une affectation sur une ZR qu'on a demandée dans la zone qu'on privilégie, qu'un poste fixe obtenu en extension à l'autre bout de l'académie pour cause de blocage des ZR qui sont une variable d'ajustement facile.

Il y a encore 15/16 ans, on laissait des TZR sur des AFA impliquant un sous service, ce qui coûte quand même cher à l'administration et fait perdre des moyens d'enseignement : elle nous communique chaque année le nombre d'ETP perdus par ce biais.

Alors oui maintenant on constate un très sévère tour de vis sur tous ces points.

Daphné a écrit:On était moins à flux tendu pour des questions de personnels mais surtout des questions budgétaires.

Mais c'est lié, non ? Pas de sous débloqués pour les recrutements et rémunérations = moins de personnes dispo ?

Reste que pas mal de collègues, de TZR ou de profs de matières rares, vont sentir passer la rentrée 2015.

Gryphe a écrit:

Daphné a écrit:On était moins à flux tendu pour des questions de personnels mais surtout des questions budgétaires.

Mais c'est lié, non ? Pas de sous débloqués pour les recrutements et rémunérations = moins de personnes dispo ?

Oui bien entendu.
Mais quand je parlais de questions budgétaires c'était surtout le budget fonctionnement des rectorats : ISSR, remboursement des frais de déplacement, recrutement des précaires......

Il y a quelques années, il y avait des heures ç combler ici ou là, hop on recrutait un précaire.
Maintenant non, on bourre au maximum les services et tout ce qu'on peut.

Autrefois on laissait un TZR sur une AFA de 15h alors qu'il doit 18h, maintenent non on lui fera une AFA sur deux bahuts.

D'accord, merci pour les précisions. Smile

Daphné a écrit:

Gryphe a écrit:

Daphné a écrit:On était moins à flux tendu pour des questions de personnels mais surtout des questions budgétaires.

Mais c'est lié, non ? Pas de sous débloqués pour les recrutements et rémunérations = moins de personnes dispo ?

Oui bien entendu.
Mais quand je parlais de questions budgétaires c'était surtout le budget fonctionnement des rectorats : ISSR, remboursement des frais de déplacement, recrutement des précaires......

C'est ironique lorsqu'on y pense.

Daphné a écrit:
Oui bien entendu.
Mais quand je parlais de questions budgétaires c'était surtout le budget fonctionnement des rectorats : ISSR, remboursement des frais de déplacement, recrutement des précaires......

Ok pour l'historique et l'évolution budgétaire mais on nous demande encore des efforts sans contreparties vraiment conséquentes.

Est-ce que le remboursement des frais engagés (modalité, taux) a été abordé lors des négociations ?

J'ai la désagréable impression que les services financiers des rectorats rechignent à payer ce qui est dû aux collègues (y compris les TZR)...J'observe une désinformation et même une culpabilisation des collègues qui n'osent pas demander, parfois sciemment entretenue par ces services ("on a plus de sous", "c'est compris dans votre traitement" et autres arguments fantaisistes).

Est-il convenable de se voir obligé de menacer d'un recours au TA pour faire valoir ses droits à être remboursé de ses frais professionnels ? A-t-on vu d'autres corps de fonctionnaires de même catégorie où les agents assurent leurs missions à leurs frais ?

prof1202 a écrit:

Daphné a écrit:
Oui bien entendu.
Mais quand je parlais de questions budgétaires c'était surtout le budget fonctionnement des rectorats : ISSR, remboursement des frais de déplacement, recrutement des précaires......

Ok pour l'historique et l'évolution budgétaire mais on nous demande encore des efforts sans contreparties vraiment conséquentes.

Est-ce que le remboursement des frais engagés (modalité, taux) a été abordé lors des négociations ?

J'ai la désagréable impression que les services financiers des rectorats rechignent à payer ce qui est dû aux collègues (y compris les TZR)...J'observe une désinformation et même une culpabilisation des collègues qui n'osent pas demander, parfois sciemment entretenue par ces services ("on a plus de sous", "c'est compris dans votre traitement" et autres arguments fantaisistes).

Est-il convenable de se voir obligé de menacer d'un recours au TA pour faire valoir ses droits à être remboursé de ses frais professionnels ? A-t-on vu d'autres corps de fonctionnaires de même catégorie où les agents assurent leurs missions à leurs frais ?

Ben on a bien un mec sur ce forum qui explique qu'on est trop payés et que les statuts de 50 étaient une anomalie archaïque, alors tout est possible.

Ingeborg B. a écrit:

Tamerlan a écrit:

Delim a écrit: Voilà, comme beaucoup d'autres enseignants j'emmerde les syndicats, je ne cotise plus et je n'irai pas voter. .

Est-il possible de dire la même chose sans être grossier ? Merci.

Et le pauvre permanent qu'il appellera pour sa mut,' qui le renseignera sur sont temps libre, aura-t-il le droit de lui répondre la même chose ?
En plus, lire ce genre de propos sous la plume d'un prof d'histoirr, les bras m'en tombent

+1
trop simpliste comme raisonnement Delim
j'espère que tu n'auras jamais a contesté ta note admi
ou que tu n'auras jamais un pépin avec ton CDE

David30 a écrit:

Ingeborg B. a écrit:Une petite précision, dans l'EN, il n'y a pas de syndicalistes professionnels pour la bonne raison, que, l'écrasante majorité des représentants n'a qu'une décharge partielle. Au niveau académique' les commissiares paritaires n'ont aucune décharge, uniquement des autorisations d'absences pour pouvoir asister aux commissions. Le reste, c'est du bénévolat. Pour ma part, je vais certainement préparer les CAPA les jours oû je n'ai pas cours . Cela signifie aussi sacrifier une partie des vacances d'été puisque les commissions d'affectation des TZR ont lieu courant juillet et fin août. C'est comme cela qu'on focntionne dans mon syndicat.
En 2003. Ce ne sont pas tous les syndicats qui ont lâché le mouvement et il y a un moment où sans mobilisation de tous, les syndicats ne peuvent pas tout. ..
Pour les mutations, nombreux sont les syndicats qui défendent le retour à un mouvement national mais le ministére est sourd.
C'est sûr qu'avec ce genre re de discours qui en plus,, on n'est pas sorti des ronces.
Pour finir, cela me fait penser à ces collègues qui nous accusent en tant que membres du CA de ne rein faire mais qui ignorent totalement focntionnement du CA et surtout ont toujours autre chose à faire que de se porter candidat.

Faux archi faux, renseigne toi un peu, le snes et le snuipp grouillent de permanents et de semi-permanents.

AUCUN déchargé total au SNES toi renseigne toi

Pour ma part, je vais participer à ce scrutin avec plaisir ! Pour une fois qu'on peut dire ce qu'on pense de la façon dont ce ministère traite ses personnels ces dernières années, il ne faut pas s'en priver ! Il y a suffisamment de listes en présence pour trouver celle qui exprime le mieux les opinions de chacun. Ma seule déception concerne la procédure de vote électronique qui va rebuter plus d'un électeur. On peut prévoir aussi hélas des dysfonctionnements informatiques comme ceux qui avaient empêché bon nombre de collègues de voter lors de la précédente élection. A propos, j'aimerai bien savoir qui a la charge lucrative d'organiser le vote cette année. La dernière fois, c'était la société de l'ancien ministre Thierry Breton qui avait remporté l'appel d'offre et récolté au passage une trentaine de millions d'euros, si ma mémoire est bonne. Leurs petites entreprises ne connaissent pas la crise ...

http://blogagrege.blogspot.fr/

Le scrutin est sécurisé et crypté par la société suisse qui s'occupe des votations dans le pays helvète. Mais je ne connais pas son nom. Les notices sont imprimées en Espagne. L'argent part surtout à l'étranger.

"Pour ma part, je vais participer à ce scrutin avec plaisir ! Pour une fois qu'on peut dire ce qu'on pense de la façon dont ce ministère traite ses personnels ces dernières années, il ne faut pas s'en priver ! Il y a suffisamment de listes en présence pour trouver celle qui exprime le mieux les opinions de chacun."

Exactement le même enthousiasme et les mêmes arguments que l'on voit dans les campagnes contre l’abstention dans les élections politiques (je ne sais pas comment les désigner...) et l'abstention continue son petit chemin...il serait temps de chercher à comprendre, de ne pas prendre les abstentionnistes pour des jemenfoutistes mais plutôt (les discussions ici le prouvent) comme des gens bien informés mais désemparés (au vrai sens du terme) et faire peut-être un brin d’autocritique ou du moins (ce qu'en plus de 30 ans je n'ai jamais vu de la part d'un syndicat) reconnaitre des erreurs

Balthazaard a écrit:"Pour ma part, je vais participer à ce scrutin avec plaisir ! Pour une fois qu'on peut dire ce qu'on pense de la façon dont ce ministère traite ses personnels ces dernières années, il ne faut pas s'en priver ! Il y a suffisamment de listes en présence pour trouver celle qui exprime le mieux les opinions de chacun."

Exactement le même enthousiasme et les mêmes arguments que l'on voit dans les campagnes contre l’abstention dans les élections politiques (je ne sais pas comment les désigner...) et l'abstention continue son petit chemin...il serait temps de chercher à comprendre, de ne pas prendre les abstentionnistes pour des jemenfoutistes mais plutôt (les discussions ici le prouvent) comme des gens bien informés mais désemparés (au vrai sens du terme) et faire peut-être un brin d’autocritique ou du moins (ce qu'en plus de 30 ans je n'ai jamais vu de la part d'un syndicat) reconnaitre des erreurs

Les abstentionnistes désemparés pourraient aussi choisir un des syndicats (vu le nombre y'a le choix quand même et chacun devrait pouvoir se retrouver un peu dans au moins un !) et venir s'y exprimer voire même militer plutôt que d'attendre que tout se fasse sans eux .

Balthazaard a écrit:3) Beaucoup plus grave...entériner des accords du genre gagnant-perdant est pour moi la pire des choses...tu sembles être agrégée...ne sens tu pas un mauvais vent quant à nos obligations 15 vs 18...que penserais tu d'un accord 16-17 ou même 17-17 ou il y aurait encore plus de gagnants qu'avec le texte Peillon...la même "logique"...comme dit C Chevallier tout le monde ne peut pas gagner...

C'est vrai que vu comme ça... il aurait fallu que la bonif soit plus importante alors, comme 0.2h, comme cela personne n'y aurait perdu (sauf le budget du ministère). Je persiste à penser que l'ancien système n'était pas juste non plus.
Comme toi, je sens le mauvais vent, parce qu'on n'arrivera pas à négocier 15h pour tous, là...

mais j'irai voter. Je ne crois pas que s'abstenir nous aide en quoi que ce soit, au contraire.