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- almuixeNeoprof expérimenté
Ontheroadagain a écrit:Eh bien c'est cela ! Je ne critique pas, mais je pense qu'au contraire il vaut mieux se tromper/oublier et le reconnaître avec une touche d'humour devant les élèves pour égayer l'atmosphère un instant plutôt que le contraire, car c'est là qu'un prof se décrédibiliserait. Désolée si ce que j'ai dit plus haut était brutal... Tout dépend de la façon dont on rattrape le coup en fait...
J'ai eu à partir d'avril l'année dernière une période abominable avec des soucis de mémoire inquiétants (juste avant qu'un conseil de classe, je n'arrivais plus à me souvenir si j'avais rempli les bulletins). J'étais en plein "brain fog".
J'étais mortifiée parce que je n'avais pas du tout l'habitude de me tromper ou d'avoir des trous de mémoire.
Mais il a bien fallu que je l'accepte.
Plus que de rattraper le coup, je crois que si l'on ne se sent pas remis en cause, les élèves (sauf mauvaise foi) ne doute pas de vous.
- Spoiler:
- Enfin, heureusement que j'ai trouvé UN médecin qui m'a aidé, sinon j'étais en train de devenir inapte.
- CowabungaHabitué du forum
En cas d'extrême fatigue (comme en ce moment, par exemple) il m'arrive :
- de mélanger mes mots ("Mettez les tables sur les chaises", un grand classique);
- de laisser une faute d'orthographe au tableau (et beaucoup sur Néo ), mais les élèves la signalent, ou je la vois en me déplaçant dans la salle ;
- de me planter de prénom pour un auteur (récemment : Jean Aragon);
- de me rendre compte que l'analyse du texte latin qui est sur ma feuille de prép. est délirante... ce qui est à mes yeux la chose la plus flippante qui soit.
Un fois, une seule, en pleine conjugaison du conditionnel présent, j'ai été prise d'un tel doute que j'ai dit aux élèves : "Bon écoutez, là, je suis tellement fatiguée que, plutôt que de vous dire des bêtises, je préfère vérifier." et j'ai sorti le Bescherelle. (Et c'était bon, l'honneur est sauf.)
Dans mon collège, les élèves le prennent très mal ; pas dans les autres établissements où j'ai enseigné.
- de mélanger mes mots ("Mettez les tables sur les chaises", un grand classique);
- de laisser une faute d'orthographe au tableau (et beaucoup sur Néo ), mais les élèves la signalent, ou je la vois en me déplaçant dans la salle ;
- de me planter de prénom pour un auteur (récemment : Jean Aragon);
- de me rendre compte que l'analyse du texte latin qui est sur ma feuille de prép. est délirante... ce qui est à mes yeux la chose la plus flippante qui soit.
- Et là...:
- Je m'interroge pendant des heures : pourquoi ai-je planté mon analyse alors que j'étais tranquille chez moi ? Est-ce qu'en réalité je n'ai pas inventé ces erreurs, et fourni une mauvaise analyse aux élèves ? Qu'est-ce qui s'est produit, hein, hein ???? Est-ce que je suis en train de perdre mon latin ? ad libitum
Un fois, une seule, en pleine conjugaison du conditionnel présent, j'ai été prise d'un tel doute que j'ai dit aux élèves : "Bon écoutez, là, je suis tellement fatiguée que, plutôt que de vous dire des bêtises, je préfère vérifier." et j'ai sorti le Bescherelle. (Et c'était bon, l'honneur est sauf.)
Dans mon collège, les élèves le prennent très mal ; pas dans les autres établissements où j'ai enseigné.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- keroGrand sage
Cowabunga a écrit:"Mettez les tables sur les chaises", un grand classique
Tu m'étonnes.
Maintenant, je le fais exprès. Et vérifie s'ils tiltent.
- LilypimsGrand sage
Longyearbyen's lover a écrit:Lilypims a écrit:Longyearbyen's lover a écrit:
L'intelligence des élèves doit être concentrée à profiter des cours. C'est tout. Et pour l'exigence, c'est au prof d'en avoir vis-à-vis de lui-même. C'est tout.
Couper une citation pour ne prendre en compte que ce qui peut permettre une énième perfidie, c'est faire preuve d'exigence envers soi-même sans doute ?
Après la servilité, le manque d'exigence. Tu choisis quelqu'un d'autre pour déverser ton mépris et ton fiel. Maintenant ça va bien.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- LilypimsGrand sage
almuixe a écrit:
- Spoiler:
Enfin, heureusement que j'ai trouvé UN médecin qui m'a aidé, sinon j'étais en train de devenir inapte.
Comment a-t-il fait, si ce n'est pas indiscret ?
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- ProvenceEnchanteur
[quote="Longyearbyen's lover"]
Eh bien quand des élèves de 3e se rendent compte que leur prof est en train de leur raconter n'importe quoi (j'ai un cas précis en tête), ils devraient se concentrer sur les âneries qu'on leur débite et ranger leur esprit critique dans leur poche, leur mouchoir par-dessus?
Lilypims a écrit:Longyearbyen's lover a écrit:
L'intelligence des élèves doit être concentrée à profiter des cours. C'est tout. Et pour l'exigence, c'est au prof d'en avoir vis-à-vis de lui-même. C'est tout.
Eh bien quand des élèves de 3e se rendent compte que leur prof est en train de leur raconter n'importe quoi (j'ai un cas précis en tête), ils devraient se concentrer sur les âneries qu'on leur débite et ranger leur esprit critique dans leur poche, leur mouchoir par-dessus?
- menerveOracle
Errarre humanum est sed necessitare perfectum
Nous ne sommes que des êtres humains et il n'y a pas de honte à avouer son ignorance. Dans certains domaines les élèves sont largement plus doués que moi ex retraiter une image ou une video sur ordinateur. Dans ce cas je les félicite et je montre mon admiration.
Dans un moment de doute, je dis que je ne sais plus et qu'on va vérifier dans le dictionnaire ou autre source d'information.
Nous ne sommes que des êtres humains et il n'y a pas de honte à avouer son ignorance. Dans certains domaines les élèves sont largement plus doués que moi ex retraiter une image ou une video sur ordinateur. Dans ce cas je les félicite et je montre mon admiration.
Dans un moment de doute, je dis que je ne sais plus et qu'on va vérifier dans le dictionnaire ou autre source d'information.
- Thalia de GMédiateur
C'est bien ce que j'avais compris.Lilypims a écrit:Longyearbyen's lover a écrit:Lilypims a écrit:Tout dépend de la façon dont les élèves perçoivent cette erreur. Je ne suis pas sûre qu'ils excuseraient volontiers une absence de maîtrise disciplinaire ; des accidents, oui.
Ne le prends pas pour toi, Lilypims, mais il est dans l'air du temps d'avoir des profs laquais. Pouvoir penser, ne serait-ce qu'une seconde, que des élèves pourraient déceler une absence de maîtrise disciplinaire, c'est en faire des petits génies, eux qui ont le plus grand mal à conjuguer le verbe être. Penser également que les élèves peuvent "excuser" ou non leur prof, c'est rabaisser le prof à un rang subalterne.
J'avais une prof à la fac, spécialiste de Pascal, qui disait qu'on ne dit pas à son professeur que l'on était d'accord avec lui ou avec elle. Qui est-on, en tant qu'élève, pour se placer au même rang que son prof ? Ah oui, mais si c'est nous qui nous rabaissons ....
Inutile de faire ça soi-même ; on a toujours un ou deux collègues prompts à s'offrir ce petit plaisir.
Je vais donc expliciter ma pensée. Ontheroadagain lie l'absence d'autorité des professeurs d'aujourd'hui (dans lesquels je ne me reconnais pas) aux erreurs commises par lesdits professeurs qui maîtriseraient moins leur matière que ceux d'autrefois. Je dis que les élèves (peut-être pas tous, peut-être pas tout le temps, peut-être pas du tout) peuvent faire la part des choses entre les erreurs dues à l'ignorance et celles qu'on peut imputer à la fatigue. Les unes pouvant les amener à contester l'autorité que leur professeur tire de son savoir ; les autres pas. C'est tout ce que je dis. Reconnaître un peu d'intelligence (et même d'exigence) à ses élèves ne fait pas d'un professeur un laquais. Après, libre à chacun d'avoir une fierté mal placée.
Cela dit, je ne parviens pas à retenir les dates.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User5899Demi-dieu
Vaste sujet
-J'ai un dictionnaire papier sur mon bureau et je le consulte de temps en temps devant la classe en disant : "Tiens, là, j'ai un doute".
-Je prends toutes les questions qui se posent et donc, il arrive que certaines me fassent sécher. Je le dis et je cherche pour le lendemain. Ou tout de suite sur l'ordi, pour certaines choses.
-Avec les années, il m'arrive maintenant de buter parfois sur un mot "qui ne veut pas sortir" (et je suppose que ça ne va pas s'arranger). Ben j'attends qu'il revienne
Je suis très tranquille vis à vis de ces phénomènes et je suppose que c'est cette tranquillité un rien désinvolte qui fait que je n'ai jamais entendu de réflexion. De toutes façons, s'il y en a un qui moufte, je le frappe
-J'ai un dictionnaire papier sur mon bureau et je le consulte de temps en temps devant la classe en disant : "Tiens, là, j'ai un doute".
-Je prends toutes les questions qui se posent et donc, il arrive que certaines me fassent sécher. Je le dis et je cherche pour le lendemain. Ou tout de suite sur l'ordi, pour certaines choses.
-Avec les années, il m'arrive maintenant de buter parfois sur un mot "qui ne veut pas sortir" (et je suppose que ça ne va pas s'arranger). Ben j'attends qu'il revienne
Je suis très tranquille vis à vis de ces phénomènes et je suppose que c'est cette tranquillité un rien désinvolte qui fait que je n'ai jamais entendu de réflexion. De toutes façons, s'il y en a un qui moufte, je le frappe
- jul'Érudit
J'ajoute que j'ai toujours un bescherelle dans mon cartable, je n'hésite pas à m'en servir en classe.
Quand un élève me pose une question à laquelle je ne sais pas répondre je lui dis qu'on doit tous les deux chercher la réponse pour le cours suivant (moi je le fais toujours, l'élève moins souvent mais peu importe)
Je ne suis pas infaillible (oui, je sais, un mythe s'effondre :lol: ) donc je suis sereine avec ça. Je dis souvent aux élèves "heureusement qu'il me reste des choses à apprendre, à vous aussi, d'ailleurs, au travail!"
Quand un élève me pose une question à laquelle je ne sais pas répondre je lui dis qu'on doit tous les deux chercher la réponse pour le cours suivant (moi je le fais toujours, l'élève moins souvent mais peu importe)
Je ne suis pas infaillible (oui, je sais, un mythe s'effondre :lol: ) donc je suis sereine avec ça. Je dis souvent aux élèves "heureusement qu'il me reste des choses à apprendre, à vous aussi, d'ailleurs, au travail!"
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l'humour, c'est comme les essuie-glaces, ça n'arrête pas la pluie, mais ça permet d'avancer (J.L. Fournier)
- keroGrand sage
Lilypims a écrit:Longyearbyen's lover a écrit:Lilypims a écrit:Tout dépend de la façon dont les élèves perçoivent cette erreur. Je ne suis pas sûre qu'ils excuseraient volontiers une absence de maîtrise disciplinaire ; des accidents, oui.
Ne le prends pas pour toi, Lilypims, mais il est dans l'air du temps d'avoir des profs laquais. Pouvoir penser, ne serait-ce qu'une seconde, que des élèves pourraient déceler une absence de maîtrise disciplinaire, c'est en faire des petits génies, eux qui ont le plus grand mal à conjuguer le verbe être. Penser également que les élèves peuvent "excuser" ou non leur prof, c'est rabaisser le prof à un rang subalterne.
J'avais une prof à la fac, spécialiste de Pascal, qui disait qu'on ne dit pas à son professeur que l'on était d'accord avec lui ou avec elle. Qui est-on, en tant qu'élève, pour se placer au même rang que son prof ? Ah oui, mais si c'est nous qui nous rabaissons ....
Inutile de faire ça soi-même ; on a toujours un ou deux collègues prompts à s'offrir ce petit plaisir.
Je vais donc expliciter ma pensée. Ontheroadagain lie l'absence d'autorité des professeurs d'aujourd'hui (dans lesquels je ne me reconnais pas) aux erreurs commises par lesdits professeurs qui maîtriseraient moins leur matière que ceux d'autrefois. Je dis que les élèves (peut-être pas tous, peut-être pas tout le temps, peut-être pas du tout) peuvent faire la part des choses entre les erreurs dues à l'ignorance et celles qu'on peut imputer à la fatigue. Les unes pouvant les amener à contester l'autorité que leur professeur tire de son savoir ; les autres pas. C'est tout ce que je dis. Reconnaître un peu d'intelligence (et même d'exigence) à ses élèves ne fait pas d'un professeur un laquais. Après, libre à chacun d'avoir une fierté mal placée.
Dans la continuité de ce que tu dis, je crois que considérer que le déficit d'autorité dont souffre aujourd'hui notre profession résulte d'un déficit en matière de maîtrise de la discipline est totalement abusif (au-delà du fait que ce n'est pas même étayé par une démonstration en bonne et due forme). On voit aujourd'hui des professeurs qui maîtrisent parfaitement leur discipline être mis en cause par élèves, parents, hiérarchie (parce qu'ils ne font pas assez de vivre-ensemble, de projets, de compétences, de TICE). Je me suis retrouvé moi-même face à des élèves auxquels j'expliquais des choses sur lesquelles je n'avais pas le moindre doute, qui contestaient ma parole, sur la foi de ouï-dires ou autres...
Le déficit d'autorité auquel fait face la profession a beaucoup de causes (élève au centre du système, place laissée à la parole des élèves et des parents, refus de considérer la nécessité de sanctions, laxisme éducatif, et j'en passe), parmi lesquelles la question de la maîtrise de la discipline par les enseignants est à l'évidence très, très, très loin d'occuper la première place.
Ça ne justifie évidemment pas qu'un enseignant soit réellement faible sur sa matière (et avoir un trou de mémoire, ce n'est pas être faible, ce sont deux choses différente). Ça ne mets pas même en cause le fait qu'un enseignant faible sur sa matière (ou ses cours, surtout, en réalité) risque d'être davantage exposé à un problème d'autorité. C'est juste que la problématique de l'autorité aujourd'hui est absolument irréductible à cela.
- bruno09Niveau 10
Whypee a écrit:C'est humain de se tromper, d'oublier, confondre.
Le tout est de se corriger, et ne pas laisser l'élève avec une information erronée. Perso, j'avance mon âge avancé et demande à ce qu'ils en parlent au CdE pour qu'il me mette en retraite... :malmaisbien:
Moi pareil. "Ca y est je deviens sénile" "Alzheimer c'est fait" "Je disais quoi au fait? Vous ne le savez pas non plus? Bravo! Merci de votre amitié!"
- skindiverÉrudit
Je ne suis absolument pas mal à l'aise lorsque l'on me pose une question à laquelle je ne sais pas répondre et les élèves ne m'ont jamais fait de remarques.
En revanche une fois des élèves ont contesté ce que je leur avais expliqué car dans une émission de merde genre "tellement vrai" une espèce de pouffe avait dit l'inverse! J'avais été profondément vexé qu'on puisse remettre en question mon cours sur des bases de télé réalité!
En revanche une fois des élèves ont contesté ce que je leur avais expliqué car dans une émission de merde genre "tellement vrai" une espèce de pouffe avait dit l'inverse! J'avais été profondément vexé qu'on puisse remettre en question mon cours sur des bases de télé réalité!
- LilypimsGrand sage
kero a écrit:Lilypims a écrit:Longyearbyen's lover a écrit:
Ne le prends pas pour toi, Lilypims, mais il est dans l'air du temps d'avoir des profs laquais. Pouvoir penser, ne serait-ce qu'une seconde, que des élèves pourraient déceler une absence de maîtrise disciplinaire, c'est en faire des petits génies, eux qui ont le plus grand mal à conjuguer le verbe être. Penser également que les élèves peuvent "excuser" ou non leur prof, c'est rabaisser le prof à un rang subalterne.
J'avais une prof à la fac, spécialiste de Pascal, qui disait qu'on ne dit pas à son professeur que l'on était d'accord avec lui ou avec elle. Qui est-on, en tant qu'élève, pour se placer au même rang que son prof ? Ah oui, mais si c'est nous qui nous rabaissons ....
Inutile de faire ça soi-même ; on a toujours un ou deux collègues prompts à s'offrir ce petit plaisir.
Je vais donc expliciter ma pensée. Ontheroadagain lie l'absence d'autorité des professeurs d'aujourd'hui (dans lesquels je ne me reconnais pas) aux erreurs commises par lesdits professeurs qui maîtriseraient moins leur matière que ceux d'autrefois. Je dis que les élèves (peut-être pas tous, peut-être pas tout le temps, peut-être pas du tout) peuvent faire la part des choses entre les erreurs dues à l'ignorance et celles qu'on peut imputer à la fatigue. Les unes pouvant les amener à contester l'autorité que leur professeur tire de son savoir ; les autres pas. C'est tout ce que je dis. Reconnaître un peu d'intelligence (et même d'exigence) à ses élèves ne fait pas d'un professeur un laquais. Après, libre à chacun d'avoir une fierté mal placée.
Dans la continuité de ce que tu dis, je crois que considérer que le déficit d'autorité dont souffre aujourd'hui notre profession résulte d'un déficit en matière de maîtrise de la discipline est totalement abusif (au-delà du fait que ce n'est pas même étayé par une démonstration en bonne et due forme). On voit aujourd'hui des professeurs qui maîtrisent parfaitement leur discipline être mis en cause par élèves, parents, hiérarchie (parce qu'ils ne font pas assez de vivre-ensemble, de projets, de compétences, de TICE). Je me suis retrouvé moi-même face à des élèves auxquels j'expliquais des choses sur lesquelles je n'avais pas le moindre doute, qui contestaient ma parole, sur la foi de ouï-dires ou autres...
Le déficit d'autorité auquel fait face la profession a beaucoup de causes (élève au centre du système, place laissée à la parole des élèves et des parents, refus de considérer la nécessité de sanctions, laxisme éducatif, et j'en passe), parmi lesquelles la question de la maîtrise de la discipline par les enseignants est à l'évidence très, très, très loin d'occuper la première place.
Ça ne justifie évidemment pas qu'un enseignant soit réellement faible sur sa matière (et avoir un trou de mémoire, ce n'est pas être faible, ce sont deux choses différente). Ça ne mets pas même en cause le fait qu'un enseignant faible sur sa matière (ou ses cours, surtout, en réalité) risque d'être davantage exposé à un problème d'autorité. C'est juste que la problématique de l'autorité aujourd'hui est absolument irréductible à cela.
Nous sommes d'accord.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
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- Le ressenti des enseignants face à l'éducation inclusive (questionnaire mémoire)
- Besoin d'aide : Questionnaire de mémoire pour enseignants CYCLE 3
- Mémoire sur l'égalité filles-garçons à l'école primaire: entretiens auprès d'enseignants
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